La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.
#Ecologie
► Pourquoi la technologie ne nous sauvera pas ? « Jusqu’à présent, les rêves étaient d’un classicisme fou : « toujours plus vite, toujours plus haut, toujours plus fort ». […] S’ajoutent aujourd’hui les rêves d’une économie réparatrice : nettoyer les océans, ressusciter le mammouth. », explique Philippe Bihouix, ingénieur et auteur de « Le Bonheur était pour demain » (Seuil, 2019). Ainsi pour réussir notre transition écologique, il faudrait abandonner un certain nombre de croyances, ce qui semble plus facile à dire qu’à faire dans un monde habitué à l’idée que la technologie et la géo-ingénierie, qui sont pour beaucoup dans l’état actuel de la planète, pourraient aussi la sauver. Il s’agirait donc d’abord de « réparer » le monde plutôt que de le changer, d’agir à la source et de faire preuve de sobriété dans les solutions recherchées, à l’inverse, donc, des promesses spectaculaires des ingénieurs, scientifiques et entrepreneurs. (@franceculture). Légende image : Arc-en-ciel sur le Vogelsberg (Hesse, Allemagne, 2019)• Crédits : Uwe Zucchi/picture alliance – Getty
#Transport
► Ile-de-France : le transport, premier facteur d’inégalité pour l’accès à l’emploi. Selon une étude du cabinet BCG, l’Ile-de-France est la 3e métropole mondiale la plus accessible en transports en commun. Une réalité cache de très fortes disparités entre Paris et sa lointaine banlieue. Ce qui a des effets sur les créations de richesse et l’accès à l’emploi. En Ile-de-France, certaines voies d’accès à l’emploi semblent irrémédiablement embouteillées. Noyés sous les flots de véhicules ou de voyageurs chaque matin, les routes et RER franciliens ne peuvent transporter toutes les personnes qui auraient besoin d’aller travailler à l’autre bout de la région. Conséquence : un Francilien sur trois a déjà refusé un emploi à cause d’un trajet domicile-travail trop long. (@TransportsIDF).
#Energie
► Un rapport établit que les « batteries vertes » ne seraient pas si vertes que ça. En 2017, selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), plus d’un million de véhicules hybrides ou électriques se sont vendus dans le monde. Ainsi le développement du marché des clean techs (voiture électrique, panneaux solaires, etc.) pourrait entraîner à l’avenir un « boom minier » afin de trouver suffisamment de métaux et de terres rares pour satisfaire la demande. Telle est la conclusion d’une étude menée par l’ONG Earthworks et l’University of Technology de Sydney. Les batteries lithium-ion qu’on trouve dans les voitures électriques nécessitent du lithium donc, mais aussi du cobalt, du manganèse et du nickel. Mais ces véhicules mobilisent aussi des terres rares, ces métaux particulièrement prisés par l’industrie technologique et dont l’extraction et le traitement polluent et produisent des déchets toxiques. Des métaux présents également dans la composition de certaines éoliennes et de panneaux solaires (tellure, gallium, argent, indium). La plupart des clean techs contiennent également du cuivre et de l’aluminium. (@usbeketrica).
#Banque
► Néobanques et banques en ligne, incontournables mais pas encore rentables. Les néobanques et banques mobiles se sont multipliées ces dernières années en France et voient leur clientèle gonfler rapidement, mais pour beaucoup, la rentabilité reste encore hypothétique. La Banque postale a dévoilé mardi 14 mai les contours de sa banque en ligne, « Ma French Bank », qui sera lancée le 22 juillet. Cette offre s’ajoute à un marché dense de néobanques et établissements dématérialisés, qui ont pris leur essor depuis les années 2000 face aux transformations des banques de détail (révolutions des usages bancaires, durcissements législatifs sur les pratiques tarifaires, taux d’intérêt durablement bas). Selon des chiffres de l’ACPR, le superviseur bancaire français, jusqu’à 6,5% des Français étaient clients fin 2017 de néobanques ou banque mobiles, soit 4,4 millions de personnes. Les néobanques se sont distinguées en proposant l’ouverture de comptes en ligne en quelques minutes, la fourniture d’une carte de paiement en quelques jours, la possibilité de paramétrer sa carte bancaire via smartphone… (@frenchweb).
#Ville
► J’ai testé la Smart City, voici 10 exemples concrets qui facilitent la ville au quotidien. La ville intelligente, ou Smart City, tout le monde en parle. Mais le sujet est tellement vaste – voire nébuleux – que l’on peut parfois s’y perdre, et que nombreux sont ceux qui ont du mal à appréhender ce dont il s’agit exactement, et d’en fournir une définition simple. Un sujet qui mêle technologie, infrastructures, environnement, citoyenneté, et pour couronner le tout (et certainement le compliquer un peu), politique… Au fil de ma veille, de mes lectures, de mes rencontres et de mes déplacements, j’ai eu l’occasion d’expérimenter différents exemples concrets d’applications intelligentes – et parfois de simple bon sens – mises en place ici et là, visant à faciliter la vie des habitants des villes. Voici dix exemples que j’ai retenus et que je vous décris dans cette vidéo. (@pressecitron).
#Économie
► Regards croisés sur l’économie collaborative, L’un réfléchit sur l’avenir en sa qualité de prospectiviste, l’autre est entrepreneur et travaille à le structurer. Les deux sont passionnés par l’économie collaborative, comme objet d’étude ou comme enjeu business. Fabien Giuliani (doctorant aux Arts et Métiers) a défini cinq grandes problématiques sur lesquelles il a échangé avec Edouard Dumortier (co-fondateur d’AlloVoisins). L’ubérisation de l’économie est souvent pointée du doigt pour ses effets pervers, comme le salariat caché ou le contournement des structures d’activité anciennes comme la licence des taxis. D’où une première question provocante mais légitime : L’économie collaborative est-elle productrice ou destructrice de valeur ? (@frenchweb).
#Environnement
► Des « terres rares » moins polluantes ? Par Michel Latroche, directeur de recherche CNRS à l’Institut de chimie et des matériaux Paris-Est (ICMPE), membre expert auprès de l’International Energy Agency. Pour des raisons environnementales et géopolitiques, les problèmes d’approvisionnement de ce groupe de métaux, malgré leur abondance sur la planète, pourraient freiner la transition écologique. La chimie a des solutions à proposer, comme le recyclage. Improprement appelées «terres rares», les lanthanides sont aussi abondants que d’autres métaux comme le nickel ou le cuivre mais beaucoup plus dispersés. Cette appellation de «terres rares» recouvre les 15 éléments situés entre le numéro atomique 57 (lanthane) et le numéro 71 (lutétium) de la table périodique des éléments ainsi que le scandium et l’yttrium. Ils ont été découverts entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle par des chimistes suédois, allemands et français. Ces 17 éléments ont alors été considérés comme rares parce que leurs minerais paraissaient alors peu abondants, assez dispersés et leurs métaux difficiles à séparer. Lire l’article sur le site @libe.
#IntelligenceArtificielle
► Toulouse veut avoir voix au chapitre. Après Grenoble, Nice et Paris, Toulouse et son projet « Aniti » (Artificial and Natural Intelligence Toulouse Institute) rejoignent la liste des instituts interdisciplinaires d’intelligence artificielle (3IA). Le gouvernement l’a annoncé fin avril, pour une ouverture à l’automne prochain. Pendant quatre ans – renouvelables –, près de 200 chercheurs provenant de 33 laboratoires de recherche (dont l’Institut de recherche en informatique de Toulouse, le LAAS-CNRS [robotique], l’Institut de mathématiques de Toulouse et le Cnes) vont travailler sur le campus Toulouse Aérospace. Leur objectif : faire de la Ville rose une place incontournable de l’intelligence artificielle dans le monde. Cette initiative peut permettre de faire rayonner la France dans le domaine. Le coordinateur du projet, Mohamed Kaâniche, s’est confié au @LePoint).
► Revoir L’Émission Forum Changer d’Ère du16 mai au Palais de la Découverte : Une envie de conquête : pour une société digitale « hyperhumaniste ». Autour de Joël de Rosnay : Maud Bailly, Caroline Faillet, Aurélie Jean, Philippe Mabille et Christian Regouby.
#Data
► Ce que « un jour sans fin » nous apprend sur l’overdose de data par Xavier Perret, conférencier et auteur de « Au secours, ma vie se digitalise ». Dans le film «Un jour sans fin» («Groundhog Day», en anglais), Phil Connors, interprété par Bill Murray, est un présentateur météo bloqué dans une boucle temporelle, le Jour de la Marmotte (la Chandeleur). Il est donc obligé de revivre indéfiniment la même journée. Et ce, jusqu’à ce qu’il fasse un certain nombre d’actions et séduise la ravissante Andrew Mc Dowell. Il aura besoin de 12 000 jours pour trouver la solution. Son défi, c’est de trouver la bonne combinaison d’actions à faire en 24 heures. Le problème de Bill Murray est en fait un problème complexe réputé en informatique : le problème du commis voyageur. Étant donné une liste de villes, des distances entre elles, comment déterminer un plus court chemin qui visite chaque ville une et une seule fois, et qui termine dans la ville de départ ? Bill Murray, c’est un voyageur de commerce cinématographique qui doit trouver la bonne combinaison d’actions à faire en moins d’une journée. Et il faut environ 70 actions, soit une complexité de 10^100 combinaisons potentielles. Avec la puissance des ordinateurs actuels, le temps de calcul dépasserait l’âge de l’Univers. Autant dire que la tâche est impossible. Lire la suite sur le site @Strategies.