03 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 3 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Agriculture

► Comment le numérique impacte la vie quotidienne des agriculteurs africains. Compter les mangues d’un champ de manguiers pour vendre sa production au juste prix ou nourrir mieux et pour moins cher les enfants des cantines sénégalaises: l’intelligence artificielle et le big data offrent des solutions nouvelles aux agriculteurs africains. « Il y a une révolution numérique en Afrique », lance Pascal Bonnet, directeur adjoint du Centre international de recherche agronomique pour le développement (Cirad), qui a organisé à Dakar « le premier rendez-vous de l’agriculture numérique en Afrique de l’Ouest » (AgriNumA), du 28 au 30 avril. L’agriculture n’est plus seulement une affaire d’agronomes, le numérique et les sciences de l’informatique prennent une importance croissante dans les métiers agricoles, explique-t-il. (@frenchweb). Légende image : drone quad copter sur champ de maïs vert. Credits photo : Ruslan Ivantsov.

#Quartier

► À Nanterre, un cinéaste dépeint la cité Picasso. Plusieurs fois récompensé, le cinéaste Nicolas Sene s’inspire dans ses courts métrages de la cité Picasso, à Nanterre, et de ses célèbres « tours nuages ». Également animateur, il veut aussi créer des ponts entre Picasso, le peintre, et les jeunes de sa cité. (@FRANCE24).

#Agriculture

► Nantes et Angers participent aux « 48 heures de l’agriculture urbaine ». Potagers sur les toits, fermes verticales high-tech, champignonnières dans d’anciens parkings, les exemples d’agriculture urbaine prennent de multiples formes et séduisent les urbains de plus en plus sensibilisés aux problématiques environnementales. Du vendredi 3 mai au dimanche 5 mai 2019, 13 villes en France participent aux « 24 heures de l’agriculture urbaine », dont celles de Nantes et Angers. « L’idée est de montrer au grand public le plus grand nombre possible de modèles d’agriculture urbaine » explique Swen Deral, l’un des organisateurs de la manifestation. Au menu de ces 48 heures, des visites de fermes et jardins, des conférences débats sur la permaculture ou encore des ateliers pour apprendre à construire un carré potager ou un poulailler. Retrouvez le programme complet à Nantes et Angers. (Franceinfo).

#Données

► Etats-Unis : les technologies de Palantir utilisées pour des opérations de déportation. En décembre 2018, un porte-parole de Palantir, géant californien de l’analyse et de la science des données financé par la CIA, assurait au New York Times que l’entreprise ne travaillait pas pour la division « Enforcement and removal operations » (ERO) de l’Immigration and customs enforcement (ICE), agence chargée de l’immigration et des douanes aux États-Unis. L’ERO est la branche de l’organisme strictement dédiée aux déportations et à l’application des lois américaines sur l’immigration. Palantir affirmait travailler seulement, dans le cadre d’un contrat à 38 millions de dollars, pour la branche de l’ICE « Homeland security investigations » (HSI), chargée des enquêtes criminelles transfrontalières, et non dans le cadre d’opérations de déportation. Mais un document du département de la Sécurité intérieure, obtenu par le groupe de défense des droits des immigrés Mijente et relayé par The Intercept, contredit cette affirmation. (@frenchweb). A lire : Peter Thiel’s Palantir was used to bust relatives of migrant children, new documents show (@theintercept).

#Ville

► Le quartier de Quayside, à Toronto, devient un laboratoire d’idées pour Alphabet. A l’horizon 2020, 2 milliards d’individus supplémentaires habiteront dans les villes, et les contraintes environnementales sont de plus en plus importantes. Ce contexte, que certains trouvent alarmant, donne un terreau pour les grands projets. Parmi ceux-ci, Quayside à Toronto, développé depuis 2017 par Sidewalk Labs, une société d’Alphabet (Google), repose sur le principe des Superblocs. Il donne une vision de ce que pourrait être le quartier du futur, et un territoire plus dynamique. Sidewalk Labs part du constat que trop de villes sont construites autour des voitures plutôt qu’autour des personnes. La société propose des superblocs d’activités, fonctionnant en intelligence et en interaction avec la population. Sidewalk Labs présente l’organisation de ces quartiers dans un rapport. Ils fonctionnent avec de grands axes, s’articulant autour d’une concentration de petites rues et de zones piétonnes qui forment de véritables hubs. (@LUsineDigitale).

#Musique

► « L’intelligence artificielle va-t-elle tuer les compositeurs ! » Derrière un titre volontairement sensationnel, Guillaume Benoît de la chaîne YouTube Révisons Nos Classiques interroge l’arrivée des logiciels de composition entièrement régis par des intelligences artificielles (IA). Les progrès fulgurants des machines sonnent-ils la fin des compositeurs tels qu’on les connaît ? Les similé Chopin et autre bande-son d’un jeu vidéo, entièrement écrits par une IA, pourraient le laisser penser tant ils bluffent par leur pertinence musicale. Plus que les défauts, le Youtubeur y voit les opportunités de repousser les limites de la composition là où elle ne s’est encore jamais aventurée. (@telerama)

#RevueDeLiens

► – Facebook supprime une demi-douzaine de comptes extrémistes. Accusé de tarder à interdire certains contenus, le réseau social a supprimé jeudi les comptes d’une demi-douzaine de personnalités d’extrême droite, complotistes ou prêchant la violence. Parmi ceux-ci : le leader de l’organisation « Nation of Islam », Louis Farrakhan, ou le présentateur d’extrême droite Alex Jones. (@LesEchos) ; – Bienvenue dans la « smart city », ou « ville intelligente » !  Organisé mi-avril, le salon de l’Association des maires d’Ile-de-France (Amif) a dévoilé certains des atouts de ces cités où les technologies numériques permettent de mieux respecter l’environnement. Voici quelques-unes des innovations présentées à cette occasion. (@LP_MaTerre) ; – Comment réguler l’intelligence artificielle en médecine ? Selon le docteur Jean-Emmanuel Bibault, l’utilisation des méthodes d’intelligence artificielle sans régulation par les autorités sanitaires peut exposer la population à d’éventuelles erreurs. (@LeFigaro_Sante) ; – Faut-il renoncer à la biodiversité ? Le terme de biodiversité est devenu un maître-mot du discours environnemental. Mais en se chargeant d’un sens politique et médiatique, il a perdu de sa force et de sa rigueur scientifique. C’est en tout cas ce que regrette Alain Pavé dans « Comprendre la biodiversité ». @franceculture) ; – Les contours de la future cryptomonnaie de Facebook se précisent. Le groupe de Mark Zuckerberg est entré en discussions avec des dizaines de firmes financières et de commerçants en ligne, avance le « Wall Street Journal ». (@LesEchos) ; – Intelligence artificielle : les Emirats veulent « être à la table des négociations ». Il y a un an et demi, les Emirats Arabes Unis se dotaient d’un ministre de l’intelligence artificielle : Omar Bin Sultan Al Olama. A l’occasion du salon AI Everything, qui s’est tenu à Dubaï cette semaine, il fait le point des initiatives déjà lancées et expose sa vision de l’IA. (@LesEchos).

02 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 2 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Territoire

► Peut-on lutter contre les déserts économiques ? La France est aujourd’hui profondément divisée. Les métropoles se renforcent, tandis que les petites villes et les campagnes se vident. Des solutions existent pourtant pour les revitaliser. Elles demandent beaucoup d’énergie et d’imagination de la part des élus locaux et un bon soutien de l’État. Pour séduire d’éventuels nouveaux habitants, une ville doit d’abord disposer d’équipements de qualité et d’un centre-ville vivant. Ensuite, il faut proposer une offre immobilière d’entreprise variée. (@Figaro_Economie). Légende image : Aurillac, une petite ville à la situation économique défavorable. – Crédits photo : 246137458/julesK – stock.adobe.com

#Surveillance

► Comment Pékin utilise une appli mobile pour traquer les musulmans ouïghours. C’est un nouveau voile qui se lève sur l’ampleur de la surveillance de masse mise en place par Pékin à l’encontre des 13 millions de musulmans ouïghours dans la région du Xinjiang, aux confins nord-ouest de la Chine. Dans un rapport détaillé de 68 pages, l’ONG Human Rights Watch démontre comment la police chinoise se sert des nouvelles technologies et notamment d’une application mobile pour traquer et persécuter cette minorité, dont au moins 1 million de personnes seraient internées dans des camps de « rééducation », selon plusieurs rapports d’experts indépendants et d’ONG. Au coeur de cette traque, officiellement destinée à lutter contre la radicalisation islamiste, se trouve la plateforme « IJOP » (« Integrated Joint Operations Platform »), utilisée par la police du Xinjiang pour collecter des données personnelles et signaler les individus jugés potentiellement menaçants. (@LesEchos).

#CentreVille

► Bad Münstereifel : une revitalisation commerciale de cœur de ville plutôt réussie. Alors qu’en France les commerces de centre-ville peinent à maintenir leur activité, accusant à tort ou à raison, les politiques de les abandonner en favorisant la création de grandes surfaces en périphérie, une petite ville Allemande, Bad Münstereifel, prouve que tout est encore possible, en transformant son cœur de ville en une véritable galerie marchande. Une idée qui fonctionne et qui pourrait peut-être servir d’exemple pour la revitalisation des centres-villes français ? (@villeintelmag).

#IntelligenceArtificielle

► La France peut-elle s’imposer face aux États-Unis et à la Chine ? L’intelligence artificielle est un champ de recherche hautement stratégique dans lequel les Etats-Unis et la Chine se livrent une guerre sans merci. Face à la puissance de ces géants, la France est-elle condamnée à regarder de loin le train passer ? La situation est en fait bien moins sombre qu’on ne pourrait le croire. (@journaldugeek).

► Comment l’IA aide les malvoyants et les non-voyants. Le smartphone va-t-il remplacer les chiens d’aveugles, les cannes, et surtout donner aux personnes malvoyantes et non voyantes la possibilité de se diriger, de faire leurs courses, de travailler ou de se cultiver seules ? L’essor actuel de l’intelligence artificielle (IA) devrait bouleverser prochainement le quotidien des personnes qui ne voient pas ou qui voient mal. En effet, via différentes applications sur smartphone, ces personnes pourront, demain, gagner en liberté. Déjà, la start-up connecthings vise à donner les horaires de bus et les alertes de service en temps réel ; Talkback annonce, via le haut-parleur du téléphone, les services et onglets de son téléphone ; Blind SMS Reader transforme les textos en braille ; Big Launcher, qui s’adresse aux malvoyants, propose de remplacer l’écran d’accueil standard par une interface plus lisible, avec de grandes icônes colorées et de larges textes… Mais d’autres petits nouveaux devraient également faciliter le quotidien de ce public handicapé. (@20minutes).

#RevueDeLiens

► – Aux Pays-Bas, les coursiers à vélo de Deliveroo en quête de personnes disparues. Le fournisseur de repas à domicile va collaborer avec la police néerlandaise en apposant sur les vélos de ses livreurs les photos de personnes disparues dans le but de retrouver leur trace. Deliveroo a déjà participé à des opérations de ce type dans d’autres capitales européennes (@LesEchos) ; – Lyon : bientôt une taxe sur les trottinettes ? La ville de Lyon s’apprêterait à faire voter une taxe sur les trottinettes. Elle serait de 30 euros par an et par engin, au titre de l’occupation de l’espace public (@franceinfo) ; – À vélo autour du Calvados, il interroge les maires au sujet de l’environnement. Lutter pour la biodiversité, pour le développement durable, c’est le souhait d’un jeune ingénieur. Et pour ce faire, il s’est lancé dans un tour du Calvados en vélo. Le but, rencontrer les maires des communes et faire un état des lieux  (@franceinfo) ; – La Russie promulgue une loi controversée sur le contrôle d’Internet (@frenchweb) ; – Monaco s’ouvre aux levées de fonds en cryptomonnaies (@frenchweb) ; – « Smash est l’alternative française à WeTransfer pour les entreprises ». (@Challenges) ; – Hulu, la nouvelle pépite de Disney, veut surfer sur la vague Marvel. La plateforme de streaming vidéo, qui connaît un succès croissant aux Etats-Unis, accélère dans la bataille des contenus originaux pour rivaliser avec Netflix. Disney, actionnaire à 60 %, négocierait avec Comcast pour détenir la quasi-intégralité des parts de l’entreprise. (@LesEchos) ; – Chine: une surveillance massive au Xinjiang grâce à une application ? (@frenchweb).

01 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 1er mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Culture

x► Ces incroyables librairies à l’étonnante architecture. Autant qu’une invitation à la lecture, les librairies sont une invitation au voyage. Le voyage immobile au fil des pages, bien sûr, mais aussi la découverte, à travers les continents, des palais des belles lettres. Ces derniers abritent des livres de toutes les époques, de tous pays et de tous styles. Ils sont aussi emblématiques de leurs villes. Ainsi les plus belles librairies du monde subliment littérature et architecture. Certaines sont même si extraordinaires qu’elles risquent d’attirer plus de curieux que de lecteurs. (@Challenges). Légende image : El Ateneo Grand Splendid (Buenos Aires, Argentine) a été désignée la plus belle librairie du monde par le National Geographic. L’édifice centenaire, sur l’une des grandes avenues de la capitale argentine, était un théâtre, puis un cinéma, avant de se consacrer aux livres.

#Agriculture

► Chili: faire pousser des légumes dans le désert le plus aride du monde. Le désert d’Atacama au Chili, le plus aride de la planète, peut-il se transformer en un verdoyant potager ? De l’eau de mer désalinisée et la technique de l’agriculture hydroponique pourraient permettre de réaliser cette prouesse. Entre les dunes de cette vaste étendue tantôt rocailleuse, tantôt sabloneuse située dans le nord du pays, à quelque 1.200 km au nord de Santiago, se cache le plus grand site du pays à employer cette méthode de culture hors-sol et le seul en Amérique Latine à s’approvisionner en eau dessalée. « Tout ce qui est produit dans le sol peut être produit en hydroponique », rappelle Dolores Jiménez, présidente de la coopérative Association d’agriculture de l’Altos La Portada (AGRALPA) rassemblant 140 producteurs installés en plein désert, à une trentaine de kms de la ville d’Antofagasta. (@Sciences_Avenir).

► Cultivateur en ville, ça n’est pas comme à la campagne. Ici, on parle de lampes led, de containers régulés entièrement par l’informatique, d’agriculteurs connectés grâce à leur smartphone. Du coup, le métier est accessible à tous, même sans avoir fait d’études spécialisées, explique Guillaume Fourdinier, co-fondateur Agricool : « C’est certain que c’est un métier de demain, il va falloir nourrir des villes avec des fruits et des légumes meilleurs. Pour ça il faut produire localement et directement en ville. Aujourd’hui on a des fermes qui deviennent vraiment profitables, qui vont se multiplier. C’est un métier qui n’est plus du tout une utopie et qui va continuer à se déployer ». (@franceinfo).

#Transport

► Quand la voiture devient source d’électricité. Une automobile se trouve, en moyenne, immobilisée 95 % du temps. Un véhicule électrique n’échappe pas à cette réalité mais, au contraire d’une voiture thermique, il peut se rendre utile, même à l’arrêt. Sa batterie est susceptible d’être mise à contribution pour stocker de l’électricité mais aussi en restituer vers le réseau afin de contribuer à rééquilibrer le rapport entre offre et demande de courant. Renault a lancé depuis fin mars deux expérimentations de son système de charge bidirectionnelle aux Pays-Bas et au Portugal. Cet équipement installé à bord de quinze Zoé transforme une voiture électrique en unité de stockage temporaire. « La recharge s’effectue au maximum quand l’offre est abondante, donc moins chère, notamment lors des pics de production des énergies renouvelables, mais la voiture sait aussi restituer de l’électricité dans le réseau lors des pics de consommation », résume-t-on chez Renault. (@lemondefr).

#Sécurité

► Les Etats face au défi colossal de la sécurisation de l’intelligence artificielle. C’est l’un des plus grands défis des mois et des années à venir, sinon le plus grand de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) : comment va-t-elle pouvoir sécuriser les intelligences artificielles de demain ? Selon l’ANSSI, il lui apparaît essentiel de réunir, autour de cette problématique majeure, experts, chercheurs et pouvoirs publics pour déterminer comment l’Agence et son écosystème vont pouvoir assurer leurs missions à l’avenir. Car l’IA va progressivement amener à changer de paradigme avec notamment la perte de notion de périmètre du système d’information. (@latribune).

#EcologieDigitale

► Neuf règles de bonne conduite à suivre. La généralisation du numérique dans l’entreprise a un coût environnemental de moins en moins négligeable. Derrière l’immatérialité d’un envoi de mail ou d’une recherche internet opèrent des centres de stockage qui génèrent d’importantes émissions de CO2 ou gaz carbonique. Voilà pourquoi l’association Digital for the Planet cherche à communiquer sur le sujet et à éduquer autour de bonnes pratiques digitales. Sa fondatrice Inès Leonarduzzi  pour qui « l’information est la base de la transition numérique écologique », remarque qu’« il y a une prise de conscience qui a augmenté et qui continue d’augmenter ». Digital for the Planet accompagne diverses entreprises, GRDF, Ekwateur ou des institutions publiques comme l’assemblée nationale, afin de mesurer leur bilan carbone numérique. « Il s’agit d’analyser où sont les points de consommation évitable », explique-t-elle. Mais mesurer ne suffit pas, il faut surtout agir. Digital for the Planet propose de mettre en oeuvre neuf actions simples pour un numérique responsable. (@EchosExecutives).

#Impression3D

► « L’innovation ne peut venir que des exclus ». En 2013, Philippe Parmentier lance en Colombie et en Espagne un projet d’impression 3D de prothèses pour les enfants handicapés, « Matérialisation 3D Madrid ». Depuis, le fab lab solidaire Utopia Maker a fait du chemin, s’inscrivant avec succès dans l’économie des communs et démontrant que les personnes en marge de la société sont celles qui ont le plus envie de faire bouger les lignes. « On faisait découvrir l’impression 3D aux enfants, on inventait des modèles dans une ville et on les matérialisait à distance dans l’autre ville », explique Philippe Parmentier (usbeketrica).

30 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 30 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Logement

► Berlin se divise sur la pénurie de logements. Qu’elle est loin l’époque où l’on trouvait à Berlin des appartements immenses bon marché. Si les loyers y sont inférieurs à ceux des grandes villes européennes, ils ont explosé depuis dix ans. Le coût et la rareté des logements ont suscité un mouvement de protestation, avec une demande radicale : l’expropriation des logements privés. La pétition veut obliger les sociétés immobilières possédant plus de 3 000 appartements à les vendre à la ville. La pénurie de logements résulte de l’incapacité à prévoir la croissance démographique de la capitale. Il y a quinze ans, Berlin comptait 150 000 appartements vacants et l’on pensait alors que la démographie urbaine allait chuter. Depuis, a déferlé une vague de migrants et de milliers de jeunes Allemands attirés par un marché du travail en expansion. La ville a explosé, 280 000 personnes s’y sont installées depuis six ans, et la construction de logements a pris du retard. (@Challenges). Légende image : La capitale Berlin. Crédits photo : Fabrizio Bensh.

#Ville

► Y’a-t-il un pilote dans la ville ? La multiplication des modes de transports, des services de mobilité ou des plateformes logistiques demande des ajustements. La ville est devenue l’espace d’une compétition dont les avatars les plus visibles sont les trottinettes électriques et les conflits insolubles entre modalités de transport. Face à cette nouvelle donne, un enjeu fondamental pour l’avenir de la ville émerge : quelle gouvernance pour des espaces urbains de plus en plus sollicités ?  (@latribune).

#Agriculture

► Ted, le robot-vigneron “écolo” dans les vignes de Monbazillac. Depuis plusieurs années déjà, les vignerons de la cave de Monbazillac tendent vers toujours plus de bio. Ou du moins vers des pratiques plus vertueuses et moins chimiques pour le traitement de leurs parcelles. Un nouveau pas est en train d’être franchi, et il sera technologique. Un projet expérimental est lancé sur deux années pour tester et adapter un robot capable d’effectuer manuellement, ou plutôt mécaniquement des tâches nécessitant jusqu’alors des produits chimiques. (@franceinfo).

#Energie

► Quel est l’impact du numérique sur l’environnement ? Saviez-vous, par exemple, qu’un internaute à lui seul génère 200 kg de gaz à effet de serre et 3 000 litres d’eau par an en utilisant l’outil Web ? Et saviez-vous aussi que les navigateurs les plus gourmands consomment jusqu’à 27 Wh pour 1 000 pages vues ? Chrome est ainsi le plus énergivore, devant Internet Explorer et Firefox… Apprenons aussi à acheter du matériel adapté à nos besoins en acquérant une tablette plutôt qu’un ordinateur plus consommateur, en privilégiant une imprimante à jet d’encre à une imprimante laser lorsqu’on s’en sert peu, ou encore en évitant les smartphones dotés d’un trop grand écran qui finalement ne nous sert pas à grand-chose…. (@LesEchos).

#Medecine

► Un robot ultra moderne au service de médecine physique et de rééducation au CHU de Reims. Ce robot de marche ultra moderne est l’une des acquisitions de la nouvelle aile du service de soins de suite et de réadaptation de l’hôpital Sébastopol, nouvellement inauguré ce lundi 29 avril. L’un des patients du service est en plein travail de rééducation depuis maintenant deux mois. Il commence à exploiter toutes les possibilités de cette nouvelle machine. Gravement blessé il y a un an alors qu’il s’entrainait pour un triathlon extrême, le robot de marche semble être une chance pour lui. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► « Aujourd’hui, c’est le concept même d’être humain qui est en jeu. L’ère numérique aboutit à ce que le privilège qu’avait l’homme de résoudre les problèmes en se servant de son intelligence se voit bien dans des domaines plus efficacement transféré à des machines qui sont des artefacts que l’homme construit pour se faciliter la vie et ménager sa survie », explique Markus Gabriel, philosophe allemand, dans son ouvrage  « Pourquoi la pensée humaine est inégalable » publié en février 2019 (p.21).

► Quelles réponses au remplacement de l’homme par la machine ? « Vivre libre en travaillant ou mourir en combattant. » En 1831, c’est sous cette devise que les canuts, ouvriers lyonnais de la soie, se rassemblent et détruisent les métiers mécaniques qui commencent à prendre leur place dans les usines. Dans l’histoire moderne, la technologie a systématiquement conduit à des destructions d’emplois, souvent lourdes de conséquences sociales. Mais elle a toujours pris la peine, ensuite, d’en créer de nouveaux. Très vite, c’est dans les mines de charbon qu’explose la demande de bras afin d’alimenter les nouvelles machines à vapeur en pleine expansion. La révolution de l’intelligence artificielle (IA) menace aujourd’hui de bouleverser cette grille de lecture schumpétérienne et un peu optimiste du développement économique qui fait loi depuis un siècle. Les nouvelles techniques d’apprentissage statistique et d’apprentissage profond automatisent des tâches autrefois épargnées parce qu’à haute valeur ajoutée. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#MediaSocial

► Mark Zuckerberg annonce un virage vers un Facebook « plus privé ». Qui êtes-vous, et qu’avez-vous fait de Mark Zuckerberg ? C’est la question qu’on pouvait se poser, mardi 30 avril, lorsque le créateur de Facebook a pris la parole pour sa traditionnelle conférence à Facebook F8, l’événement du réseau social consacré aux développeurs. Le scandale Cambridge Analytica de 2018 et l’utilisation de données Facebook par des acteurs politiques ont considérablement endommagé l’image de la société. « Je comprends très bien que beaucoup de gens se demandent si nous sommes sérieux [quand nous annonçons un grand virage vers la vie privée]. Nous n’avons pas la meilleure réputation sur le sujet en ce moment, pour le dire gentiment, a reconnu M. Zuckerberg avec un rire gêné. Depuis quinze ans, nous nous sommes concentrés sur la construction de l’équivalent d’une place du village numérique, publique. (…) Mais nous avons aussi besoin de l’équivalent numérique de nos salons. » (@lemondefr).

#RéalitéVirtuelle

► La réalité virtuelle (VR) en a sous le casque. Un jour, la réalité virtuelle (VR) deviendra incontournable. A l’image des smartphones, tout le monde l’utilisera, pour jouer ou simplement partager un moment entre avatars. Mais avant que ce futur à la Ready Player One ne se mette en place, de l’eau en pixels aura coulé sous les ponts. Les sociétés qui développent cette technologie vont devoir monter en gamme et trouver un moyen de capter les mouvements de l’ensemble du corps à un prix raisonnable. Elles devront aussi trouver une solution afin d’éliminer définitivement les sensations de nausées liées à l’utilisation des casques. De l’aveu de Jason Rubin, VP Partenariats et Contenu AR/VR chez Facebook, ce perfectionnement prendra du temps. (@LExpress).

#Metier&Digital

► IA, VR, microlearning : comment se former aux métiers du futur ? Présentes lors de la 7ème édition de la Journée de la femme digitale, qui s’est tenue à Paris le 17 avril, Samia Ghozlane, directrice de la Grande École du Numérique, et Marie-Christine Levet, fondatrice et PDG d’Educapital, nous ont partagé leur vision de l’éducation du futur, à la fois digitalisée, personnalisée et inclusive. Rappelant que 65 % des enfants qui sont aujourd’hui en primaire exerceront probablement un métier qui n’a pas encore été inventé, Marie-Christine Levet, fondatrice d’Educapital, insiste sur la nécessité de faire évoluer les modèles éducatifs à l’heure du numérique : « L’éducation est l’un des seuls secteurs qui n’a pas encore vécu sa révolution digitale : on est allé à l’école et on a appris comme nos parents ». Or, pour elle, il ne fait aucun doute que les nouvelles technologies imprégneront largement ces « métiers du futur ». Samia Ghozlane estime d’ailleurs qu’environ 200 000 postes seront encore vacants en 2022 dans les métiers du numérique, tant la demande sera importante. (@usbeketrica).

#RevueDeLiens

► – Google souffre du ralentissement de ses revenus publicitaires. Le groupe de Mountain View a publié des résultats trimestriels inférieurs aux attentes, notamment du fait de la croissance de ses revenus publicitaires. Les analystes craignent que la vache à lait de Google ne commence à s’essouffler face à la montée en puissance d’Amazon et Facebook. (@LesEchos) ; – Le désert culturel avance en Italie. Six Italiens sur dix habitent à une demi-heure en voiture d’une librairie, selon une étude de l’université romaine La Sapienza baptisée « Book desert ». Seules 4.368 librairies résistent dans la péninsule face à l’avancée de cette désertification culturelle et à la menace d’Amazon (@LesEchos) ; – La machine, le médecin et moi : l’intelligence artificielle nous soigne déjà (@Contrepoints) ; – Le succès fulgurant du podcast quotidien du New York Times. Lancé en janvier 2017 avec une équipe de quatre personnes, le podcast quotidien d’actualité du journal américain affiche deux millions d’auditeurs par jour, un record. Porté par un intérêt de plus en plus grand du public pour ce format, « The Daily » emploie aujourd’hui 17 personnes (@LesEchos) ; – Réseau 5G : les Etats-Unis mettent en garde le Royaume-Uni contre Huawei. Le secrétaire adjoint au département d’Etat américain a déclaré que si le Royaume-Uni avait recours à Huawei pour le déploiement de son réseau 5G, comme cela a été évoqué, les Etats-Unis pourraient remettre en question leur coopération en matière de renseignement (@LesEchos).

29 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 29 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#LaVilleMiroir

Légende imageCourbevoie (Hauts-de-Seine) en avril 2019. Crédit photo : @padam92.

#Transport

► Pour pallier le manque de transports en commun en zone rurale, Vincent Delmas, un chef d’entreprise installé à Bouc-Bel-Air dans les Bouches-Du-Rhône, a créé un service de covoiturage, un service proposé clé en main aux mairies. Nommé « Atchoum », parce qu’Atchoum réalise vos souhaits, propose aux communes des abonnements qui donnent accès à son site Web, à l’application mobile et à son service téléphonique. Vincent Delmas explique que « sur les 36 000 communes de France, 34 000 sont habitées par moins de 3 500 personnes, et dans ces communes il n’y a rien… et j’ai appris que la préoccupation première des collectivités, c’est la mobilité ». Un chef d’entreprise qui précise « de plus la population majoritaire dans ces zones ce sont les personnes âgées qui souvent, n’ont pas la possibilité de se déplacer par leurs propres moyens. » (@franceinfo).

#Media

► La Balade Virtuelle, premier podcast francophone consacré aux médias immersifs. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Méta-Media lance sa première série de podcasts La Balade Virtuelle en partenariat avec Fabbula, un observatoire de la création immersive (qui inclut la réalité virtuelle, la réalité augmentée, le projection mapping et tout autre dispositif qui créé des expériences plutôt que des images). La série explore les possibilités créatives autour des technologies immersives à travers les récits et retours d’expériences des créateurs. On s’intéressera donc moins à la tech qu’aux contenus, à la création. Entretien avec son fondateur Fabien Siouffi sur la genèse de ce projet. Lire la suite sur le site @metamedia.

#Entreprise

► Sommet des start-up à Aix-Marseille: quel avenir pour le travail ? Quels seront les changements dans le monde du travail demain? Et comment y préparer les jeunes générations ? Pour Sylvie Brunet, professeure associée dans le domaine de la RSE, de l’audit social et du management des ressources humaines chez Kedge Business School, Pascal Lorne, fondateur de l’agence d’intérim Gojob, et Delphine Remy-Boutang, créatrice de The Bureau, le numérique aura un rôle crucial à jouer. Surtout quand on sait que 80% des métiers que l’on occupera en 2030 n’existent pas encore aujourd’hui. A l’avenir, le monde du travail sera confronté à toujours plus de robotisation, à la remise en cause de la hiérarchie, et à des profils de plus en plus qualifiés et diversifiés alors que les emplois seront de plus en plus précaires. (@Challenges).

#Téléphonie

► Début de course chaotique pour la 5G. Faux départ pour une révolution annoncée. Le combat promettait d’être épique. Et les participants étaient prêts à en découdre. Entre la Corée du Sud et les Etats-Unis, lequel des deux pays allait être le premier à rafler la couronne du lancement mondial de la 5G, au nez et à la barbe de la Chine ? L’enjeu est ni plus ni moins de gagner une bataille décisive dans la course à la suprématie technologique. Bien décidés à démontrer leur leadership sur cette nouvelle génération d’accès à Internet très haut débit sur smartphone, les deux nations étaient au coude à coude dans ce sprint qui s’est conclu début avril… par un raté. (@LExpress).

#Finance

► Trader, un métier de plus en plus menacé par les robots. Le métier de trader fait beaucoup moins recette que par le passé. « Ce n’est plus un métier d’avenir, comme c’était le cas il y a dix ans encore », avance Éric Dor, directeur des études de l’Ieseg School of Management. De fait, un peu partout, les banques se défont progressivement de ces « golden boys », qui ont fait fantasmer des générations d’étudiants jusqu’à la crise financière de 2008. Ainsi, chez Goldman Sachs, à New York, la salle de marché de trading actions ne compte plus que deux opérateurs depuis 2017, contre 600 au temps de sa splendeur ! En six ans, entre 2012 et 2018, plus d’un quart des postes de trader (actions et obligations) a déjà été supprimé dans les douze plus grandes banques mondiales (dont BNP Paribas et Société générale), note le cabinet Coalition. Ils n’étaient plus que 9700 l’an dernier contre 13.300 en 2012. Et cette tendance devrait s’accélérer. (@Figaro_Economie).

#Data

► L’UE crée un gigantesque fichier biométrique : un « point de non-retour » ? Le 16 avril, le Parlement européen a voté à Strasbourg un ensemble de mesures permettant d’« améliorer l’échange de données entre les systèmes d’information de l’UE pour gérer les frontières, la sécurité et les migrations ». « Les systèmes couverts par les nouvelles règles comprendraient le système d’information Schengen, Eurodac (registre des demandeurs d’asile), le système d’information sur les visas (VIS) et trois nouveaux systèmes : le système européen de casiers judiciaires des ressortissants de pays tiers (ECRIS-TCN), le système d’entrée/sortie (EES) et le système européen d’information et d’autorisation des voyages (ETIAS) », lit-on sur le site du Parlement. Traduction : six registres, dont les trois derniers concernent des citoyens non membres de l’UE, sont unifiés en une seule base de données géante, comprenant en partie des données biométriques (empreintes digitales et images faciales). Ce projet porte le nom de Common Identity Repository ou CIR. (@usbeketrica).

#Information

► « Contre les fake news, la meilleure régulation reste la pensée critique ». Dans Déchéance de rationalité (Grasset, 2019), le sociologue, spécialiste des croyances collectives, Gérald Bronner raconte son expérience dans le centre de déradicalisation de Pontourny. L’occasion pour lui d’y analyser les ressorts des croyances, fake news et autres théories du complot et d’esquisser des solutions. Il explique : « En effet, la situation du marché de l’information, qui croise le fonctionnement ancestral de notre cerveau, aboutit immanquablement à des flots de crédulité. Plus récemment, l’incendie de Notre-Dame de Paris a reçu son lot de théories du complot. Cela paraît paradoxal. C’est ce que j’appelle le paradoxe de la crédulité informationnelle. Plus il y a d’informations disponibles dans le marché de l’information, et plus il est possible pour chacun d’entre nous d’aller chercher des informations qui vont dans le sens de nos croyances préalables. Il s’agit là de biais de confirmation. » (@usbeketrica).

#MediaSocial

► Modération de la haine suprémaciste : ce que font (ou pas) Facebook, YouTube et Twitter depuis Christchurch. L’histoire a semblé vouloir se répéter. Samedi 27 avril, un Américain a ouvert le feu dans une synagogue à San Diego, en Californie, et tenté de diffuser en direct sur Facebook la vidéo de son attentat. Une personne a été tuée et trois autres blessées dans cette attaque à l’arme automatique. L’auteur avait annoncé quelques heures plus tôt sur le forum 8chan son intention d’attaquer un lieu de culte juif, et publié un « manifeste » en ligne dans lequel il se réclamait du suprémacisme blanc. Ce mode de revendication en ligne est une copie assumée de celui du terroriste de Christchurch, qui, en Nouvelle-Zélande, à la mi-mars, avait tué cinquante personnes dans deux mosquées. Depuis ce massacre, l’un des attentats les plus violents commis récemment au nom de la haine des musulmans, la question de la modération des contenus haineux postés par des suprémacistes blancs a pris une tournure politique inégalée. (@lemondefr).

#Ville

► Les « villes-éponges », entre mythe et réalités. Renforcer la résilience des villes face aux inondations et valoriser les eaux de pluie torrentielles… en se métamorphosant en gigantesque éponge ? Comme nombre de néo-concepts urbanistiques, la figure de la « ville-éponge », née en Chine, frise l’utopie. Tant mieux ? « Des villes qui ont établi un lien entre infrastructure verte et implémentation de mesures de « développement à faible impact » avec un asset management efficace au sein d’une approche qui associe eaux de pluie et mitigation des inondations ». C’est ainsi que le Canadian Water Summit définit, tant bien que mal, le pourtant très évocateur concept de « ville-éponge ». La métaphore, en effet, est parlante : selon cette vision, la ville et ses infrastructures vertes doivent « absorber » les eaux de pluie et, plutôt que de les éliminer, les valoriser. (@weareleonard).

#RevueDeLiens

► – Des appartements Airbnb au coeur du Rockefeller Center. La plateforme Airbnb a conclu un accord avec le propriétaire d’un immeuble du Rockefeller Center pour y aménager 200 appartements en location de courte durée. Objectif : réduire la pression que le développement de son offre fait peser sur les logements de la ville. (@LesEchos) ; – Les scientifiques prévoient une « accélération imminente » de l’extinction des espèces. 150 scientifiques venus de 130 pays travaillent à partir de ce lundi sur la première évaluation mondiale des écosystèmes depuis près de 15 ans. (@LExpress) ; – Suprémacisme blanc, pressions politiques : le casse-tête de la modération sur Twitter. Une longue enquête publiée par le site Vice révèle les difficultés techniques et politiques rencontrées par Twitter pour endiguer les propos racistes et haineux de ses utilisateurs. @FigaroTech) ; – Huawei : le ministre britannique des Affaires étrangères appelle à la prudence. La semaine dernière, la Première ministre Theresa May avait donné son feu vert, selon des fuites dans la presse, à Huawei pour participer au déploiement au Royaume-Uni du réseau 5G, future génération ultrarapide de l’internet mobile. (@Challenges) ; – La télésurveillance : « the next big thing » de la télémédecine (@frenchweb).

28 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 28 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

x► Les villes sont plus animées que jamais et ce sont les pauvres qui souffrent le plus. Dans les villes surpeuplées, les quartiers les plus pauvres sont souvent les plus pollués par le bruit. Mais les avancées en architecture et en ingénierie du son pourraient offrir des solutions. Ainsi, à mesure que les villes grossissent, le bruit deveint de plus en plus présent. En Grande-Bretagne, par exemple, une enquête nationale du gouvernement sur le bruit a révélé une « augmentation statistiquement significative » du nombre de personnes interrogées ayant déclaré être perturbées par le trafic routier, les voisins, les aéronefs et les chantiers de construction. Et ce sont les pauvres qui font face au plus grand vacarme. Aux États-Unis, des recherches menées en 2017 suggèrent que les quartiers urbains les plus pauvres ont près de deux décibels de plus que les zones riches. La pollution sonore traque la ségrégation sociale. (@guardian). Légende image : Mint Street Estate(Londres) a été conçu pour minimiser le bruit causé par le passage des trains. Auparavant, il s’agissait d’une zone industrielle considérée comme trop bruyante pour vivre. Crédits photo : Kilian O’Sullivan / View / Alamy.

#Energie

► Le Costa Rica compte bannir toute énergie fossile d’ici à 2050. Lancé en février par le gouvernement de ce pays de cinq millions d’habitants, le Plan national de décarbonation veut se débarrasser des énergies émettrices de gaz à effet de serre telles que le charbon, le pétrole ou le gaz naturel. Premier objectif : que 70 % des transports publics passent à l’électrique à l’horizon 2035 et 100 % en 2050. Un pari tout à fait réalisable pour la diplomate costaricienne Cristiana Figueres, qui a participé aux négociations de l’Accord de Paris sur le climat. « Une fois que nous aurons réussi le processus d’électrification de la mobilité et relancé une agriculture et un élevage plus efficaces, cela fera boule de neige » et permettra d’accélérer la décarbonation, prédit-elle. Le plan national voulu par le président Carlos Alvarado ambitionne de toucher tous les aspects de l’économie et prévoit un programme de reforestation, l’amélioration de la gestion des déchets et l’assainissement dans toutes les zones urbaines. (@LePoint).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► L’étau se resserre autour de Facebook. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Les géants du Web ont bloqué une loi qui les auraient empêché de vous enregistrer sans votre consentement ; – La France et la Nouvelle Zélande organiseront un sommet à Paris le 15 mai « pour tenter de mettre un terme à la capacité d’utiliser les médias sociaux pour organiser et promouvoir le terrorisme et l’extrémisme violent » ; – En 10 ans, le data-journalisme est passé d’un exercice de niche à un rôle clé dans les salles de rédaction du monde entier ; – Encore une fois attention ! Twitter ne représente pas la population ; – Dix newsletters que les journalistes doivent absolument lire.

#Commerce

► Walmart riposte à Amazon Go avec son magasin du futur alimenté par l’IA. Walmart poursuit son offensive anti-Amazon. Le géant de la grande distribution cherche désormais à réinventer l’expérience client dans les magasins physiques. Un impératif pour le groupe américain dans la mesure où les magasins sans caisse Amazon Go commencent à fleurir un peu partout aux États-Unis. Dans ce contexte, Walmart vient d’ouvrir au public un magasin d’un nouveau genre à Levittown, près de New York. Ce concept-store présente la particularité de reposer sur l’intelligence artificielle pour optimiser son fonctionnement. Le magasin propose plus de 30 000 articles. Une taille conséquente qui tranche avec la superficie plus restreinte des magasins Amazon Go. Le magasin futuriste de Walmart nécessite plus de 100 employés, mais les progrès en matière d’intelligence artificielle pourraient rapidement diminuer ce chiffre. (@frenchweb).

#Plateforme

► Twitch, la culture du partage. Par Damien Douani, explorateur digital et expert nouveaux médias. Billet invité. La venue d’un poids lourd de l’univers digital dans un événement aussi installé et statutaire que le  MIPTV (qui a eu lieu du 8 au 10 avril) n’est jamais un hasard. C’est un signal peu faible que « quelque chose change », une main tendue aux producteurs mondiaux qui arpentent les allées du Palais des Festivals de Cannes, cartes de visite et catalogues de programmes en mains. Lire la suite sur le site @metamedia.

#Cryptomonnaie

► A Vierzon : Samsung investit dans la start-up Ledger. La start-up Ledger revient à Vierzon. Cette entreprise a conçu un coffre-fort numérique pour sécuriser les clés d’accès aux portefeuilles de monnaie virtuelle, la cryptomonnaie, dont l’exemple le plus célèbre reste le bitcoin. Ledger avait été créée en 2015, au coeur du Cher, avant que le décollage de son activité de la conduise à délocaliser à Paris, puis en Chine. Le 5 octobre, Ledger avait annoncé une nouvelle usine de 4000 m², appelée LedgerPlex. Coût : 8 millions d’euros, d’après le Berry Républicain, pour embaucher jusqu’à 120 salariés. (@franceinfo).

#Travail

► « De l’unicité du travailleur au temps de la globalisation numérique ». La chronique de David Lacombled sur le site. Alors que le travail devient une option de notre vie, ne serait-ce que par l’allongement de son espérance, l’état d’esprit et les outils du numérique concourent à la déspatialisation de l’entreprise. Celle-ci n’est plus une enceinte close, produisant en autarcie, en circuit de communication fermé. Elle devient un hub où fusionnent les hommes, les savoirs et les savoir-faire. C’est la question que pose Alexandre Pachulski dans son essai Unique(s) : Et si la clé du monde de demain, c’était nous ? (Editions EPA) : « Et si l’entreprise, plutôt que d’être ce lieu que l’on subit plus de dix heures par jour pendant plus de 40 ans, devenait un lieu où il est possible de s’accomplir ? ». Fort d’un doctorat spécialisé en intelligence artificielle, celui considère en outre qu’«à l’orée d’un futur où les intelligences artificielles, les robots, l’Internet des objets, la réalité virtuelle envahiront nos vies personnelles et professionnelles pour le meilleur ou pour le pire ». Lire la suite sur le site @Lopinion_fr. David Lacombled est président de La Villa numeris.

#Téléphonie

► Le géant japonais des télécommunications Softbank vient de présenter un projet de « drone relais » capable de fournir une connexion 5G stable sur un large territoire. Ce type d’appareil pourrait ainsi survoler des zones non couvertes par les réseaux traditionnels ou celles touchées par une catastrophe naturelle. Selon Softbank, ce projet est né de la catastrophe de Fukushima, en mars 2011. Après le passage d’un tsunami dévastateur, la société nippone avait déployé des camionnettes ou des ballons dotés d’antennes relais. La première solution ne permettait de couvrir qu’un très faible territoire, tandis que la seconde était très vulnérable aux vents. (@LesEchos)

#RevueDeLiens

► – Hulu, la pépite du streaming vidéo sur laquelle Disney veut mettre la main. Selon CNBC, le géant du divertissement négocierait avec Comcast pour racheter les 30 % de l’opérateur télécoms dans le service de streaming de vidéos. L’opération lui permettrait de devenir actionnaire à 90 % de l’entreprise. https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/hulu-la-pepite-du-streaming-video-sur-laquelle-disney-veut-mettre-la-main-1014530 (@LesEchos); – « Nous pouvons avoir vingt ou trente licornes françaises d’ici 2020-2025 », estime Cédric O. Régulation des plateformes, création de champions numériques, e-administration : Cédric O, le nouveau secrétaire d’Etat au numérique, détaille ses chantiers. Son rôle est aussi d’inventer un état de droit dans le numérique, alors qu’aujourd’hui l’Etat a du mal à se positionner. (@LesEchos) ; – La nouvelle semaine en enfer de Facebook. Le géant américain, qui a publié des résultats trimestriels solides, est visé par trois nouvelles enquêtes. Comme dans les affaires précédentes, les juges lui reprochent le manque de protection ou l’utilisation des données de ses utilisateurs.

27 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 27 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Médecine

► À 5300 mètres d’altitude, les mystères des habitants de la plus haute ville du monde. Les mines d’or de La Rinconada, au-dessus du lac Titicaca, au Pérou, attirent des dizaines de milliers d’ouvriers. Ils vivent dans une ambiance de Far West glacial, à 5300 mètres, une altitude délétère pour l’être humain. Comment font-ils pour survivre ? Une équipe de chercheurs a décidé de percer ce mystère. « Nous ne sommes tout simplement pas faits pour vivre à une telle altitude, explique Samuel Vergès, physiologiste grenoblois. C’est pour cette raison que La Rinconada, ville la plus haute du monde et où la vie est logiquement impossible à long terme pour l’homme, est pour nous un laboratoire à ciel ouvert et reste une énigme. ». (@Figaro_Inter). Légende image : Dans le froid, les « pallaqueras » grimpent sur les terrils de minerai qu’elles cassent au marteau à la recherche du filet d’or oublié par les mineurs. Crédits photo : Tom Bouyer

#IntelligenceArtificielle

► Toulouse, nouvelle place forte de l’intelligence artificielle. Le projet toulousain #ANITI porté par @Univ_Toulouse a été labellisé pour 4 ans en tant qu’Institut Interdisciplinaire en Intelligence Artificielle (3IA) aux côtés des projets de Paris (La Prairie), Grenoble et Nice. Le projet rassemble plus de 200 chercheurs de Toulouse et sa région, et d’une trentaine d’entreprises. L’enjeu est de faire de Toulouse un des leaders mondiaux de l’intelligence artificielle. « Cette labellisation va nous permettre d’obtenir des dotations d’Etat, académique et industrielles de près de 60 millions d’euros, détaille Philippe Raimbault, président de l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées mais ce montant pourrait rapidement atteindre les 100 millions d’euros avec l’aide de la Région Occitanie ou encore celle de la Métropole. » (@franceinfo).

► Quatre instituts interdisciplinaires d’intelligence artificielle (3IA) ont été annoncés le 24 avril par la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation Frédéric Vidal, dans le cadre de la stratégie nationale pour l’intelligence artificielle. Grenoble, Nice, Toulouse et Paris ont été labellisés pour une période initiale de 4 ans : – L’institut niçois 3IA Côte d’Azur se spécialise dans les applications de santé, biologie numérique et les territoires intelligents. Sa particularité : une approche fondamentale et bio-inspirée ; – L’institut parisien 3IA PRAIRIE se spécialise dans les applications de santé, transports et environnement avec une approche recherche fondamentale orientée vers les applications ; – L’institut toulousain 3IA « ANITI » cible les secteurs d’application de la mobilité et du transport, de l’environnement, de la santé et de la robotique pour l’industrie du futur et sa particularité est d’adopter une approche hybride de l’intelligence artificielle ; – L’institut grenoblois 3IA « MIAI Grenoble-Alpes » travaillera sur l’intelligence artificielle appliquée aux domaines de la santé, l’environnement et l’énergie avec comme particularité de traiter à la fois les aspects algorithmiques et matériels de l’IA. (@IT_technologies).

► Microsoft ouvre une école et un «lab» en intelligence artificielle à Nantes. Microsoft a annoncé son implantation à Nantes afin d’accompagner les entreprises qui le souhaitent à passer à l’intelligence artificielle. Un lieu dédié est ouvert dans des locaux proches de la CCI, tandis qu’une école de formation accueillera ses premiers apprenants à l’automne. « L’intelligence artificielle va remettre en question les organisations, indique Carlo Purassanta, président de Microsoft en France. Ça crée chez certains de l’anxiété mais il faut comprendre les changements, savoir comment on peut l’utiliser. Tous les jobs vont changer, plutôt de façon positive, avec des tâches moins répétitives. » (@20minutes).

#TransformationDigitale

► Onepoint s’attaque à Lyon. Déjà présent à Bordeaux, Nantes et Toulouse, la société onepoint, architecte de la transformation numérique des entreprises et des organisations, annonce son implantation à Lyon avec une équipe de 30 experts amenés à passer à une centaine d’ici à la fin de l’année. Deux cents postes sont actuellement ouverts au recrutement, dans les domaines du design, de la data, de l’intelligence artificielle ou de la cybersécurité. Dans l’écosystème local, il cible l’industrie 4.0, la smart city, la santé et le domaine réglementaire et sécuritaire (anonymisation des données et cyberdéfense). Depuis Lyon, il compte développer l’est de la France et la Suisse, mais les bureaux de province travaillent aussi à l’échelon national et international (15 % de l’activité) : « De Bordeaux on a fait une mission en Inde. » (@EchosExecutives).

26 Avr

Régions.news #374 – Edition du vendredi 26 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. #LaVilleMiroir. La nouvelle façade de l’ancien grand magasin « La Samaritaine », rue de Rivoli  à Paris, avril 2019. Crédit photo : @padam92.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Le département d’Eure-et-Loir a voté la constitution d’une société pour construire 86 pylônes de téléphonie mobile. Comme détaillé dans L’Echo Républicain, la structure sera détenue à 49 % par le département et à 51 % par ATC, le spécialiste américain de la location de tours. Cette initiative départementale traduit le sentiment de beaucoup de collectivités vis-à-vis du programme national pour l’installation de la 4G : trop peu et trop lent. À Chartres, on estime à une centaine de sites les besoins pour couvrir le département, contre 21 prévus dans le cadre de ce programme dit « New Deal ».

#JeuVidéo

► Depuis quelques années, la folle croissance de l’e-sport ou sport électronique (pratique sur Internet d’un jeu vidéo) attire toutes les convoitises. En France, Poitiers a pris de l’avance sur tout le monde. La commune est devenue avec le temps une place incontournable de ce secteur en pleine expansion. Désormais, tous les ans lors du week-end de Pâques, la ville accueille la Gamers Assembly, l’un des événements les plus emblématiques de l’e-sport en France. Cette année, pour la 20ème édition, 2 500 joueurs s’y sont réunis pour s’affronter sur les jeux vidéos phares du moment.

#DémocratieParticipative

► Strasbourg dispose de sa boîte à idées numérique. Un site internet Vision Strasbourg doublé d’une application pour écrans mobiles (tablettes et smartphones) permet aux Strasbourgeois de donner leur avis et de contribuer à l’aménagement de leur ville. « Tout le monde a des idées et des propositions, mais en dehors des périodes d’élections, on ne nous donne pas la parole, explique la chargée de presse de l’association. Nous voulons permettre également aux invisibles de s’exprimer. » A l’origine du projet, une dizaine de personnes originaires de Strasbourg et d’horizons différents, amoureuses de leur ville. « Comme Genève et New York, Strasbourg est une ville d’institutions internationales, mais elle n’a jamais réussi à avoir la même aura que les autres, explique le président de l’association, Nous avons cherché ce qui pourrait la faire rayonner davantage, et nous nous sommes dit que nous allions en faire la capitale mondiale de la démocratie participative. »

#Politique&Digital

► « Il faut chercher les voies d’une démocratie liant une vie politique locale renforcée et musclée avec un monde numérique libre, mais régulé », écrit Jean Viard, sociologue, dans son dernier ouvrage « L’implosion démocratique » paru en avril 2019 (p 66). Écouter sur @FranceCulture, « Jean Viard et le grand débat »

Légende image. #LaVilleMiroir. Place Charles de Gaulle à Puteaux (Hauts-de-Seine), avril 2019. Crédit photo : @padam92.

#Territoire

► « L’évolution de la consommation, des dépenses publiques et privées, montre que nous entrons dans une économie « antropocentée », c’est-à-dire focalisée non plus sur des objets possédés, mais sur l’individu lui-même, son corps, son cerveau, ses émotions. La santé, et plus généralement le bien-être, l’alimentation, qui n’est plus seulement de subsistance, le divertissement, la mobilité, la sécurité, l’éducation : tels sont les grands secteurs du futur », écrit Pierre Veltz, économiste et sociologue, dans son ouvrage « La France des territoires, défis et promesses » publié en février 2019 (p100). À lire sur le site @FR_Conversation : Douze métropoles et le désert français… ou une « métropole France » ? Ainsi dans son dernier livre, Pierre Veltz invite à considérer la France comme une vaste aire métropolitaine, structurée par une dizaine de grandes villes vivant en étroite symbiose à la fois avec la capitale et les territoires moins denses qui les entourent. Il souligne les atouts de l’ensemble et les complémentarités entre les composantes, affirmant qu’aucun territoire n’est condamné et que tous peuvent être porteurs de projets ambitieux.

#Sciences

► D’après une étude menée par l’université Rutgers aux États-Unis, un algorithme pourrait permettre de tester la toxicité de différents produits chimiques sans recourir aux animaux. « Il existe un besoin urgent à travers le monde de trouver un moyen précis, rapide et à faible coût de tester la toxicité des produits chimiques afin de garantir la sécurité des personnes qui les manipulent et des milieux dans lesquels ils sont utilisés. Les tests sur les animaux ne peuvent pas à eux seuls répondre à ce besoin », soutient Daniel Russo, chercheur sur le projet.

#Architecture

► La technologie 3D sera utilisée pour rebâtir la cathédrale Notre-Dame de Paris détruite par l’incendie lundi 15 avril. L’édifice sera reconstruit grâce, entre autres, à la 3D. Il existe de nombreuses cartographies 3D des monuments importants dans le monde, dont la cathédrale Notre-Dame. L’historien Andrew Tallon (décédé en 2018), spécialisé dans l’imagerie 3D des bâtiments historiques, a passé au peigne fin plus de 45 édifices dans le monde dont Notre-Dame. Ce scientifique utilisait des scanners lasers montés sur des trépieds pour balayer l’intérieur et l’extérieur du bâtiment, ce qui lui a permis de créer un modèle 3D extrêmement fidèle de la cathédrale, de toutes les voûtes, toutes les gargouilles, toutes les pierres et probablement aussi la charpente.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Musique gratuite sur les enceintes connectées Amazon et Google, mais Facebook arrive. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – #NOTREDAME. La « routine habituelle » de théories du complot et autres fake news lors de faits exceptionnels n’a pas tardé à se mettre en place. Au menu :conspirations anti-islam et désinformation massive sur l’origine de l’incendie qui se sont propagées à toute vitesse sur les réseaux sociaux. Phénomène face auquel Twitter et YouTube ont eu du mal à lutter. L’IA de YouTube a particulièrement été mis en difficulté en confondant des vidéos de Notre-Dame avec les attaques du 11 septembre. Cinq leçons de fact-checking de l’incendie de Notre Dame ; – Comment résister mentalement aux fake news ? ; – Journalisme basé sur les faits : « Le système est cassé, mais les journalistes ont beaucoup de mal à l’admettre » ; – Un chercheur en sciences cognitives explique pourquoi les humains sont si réceptifs aux fake news.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 26 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#IntelligenceArtificielle

► La France aura bien ses quatre instituts. Ils ont tous passé l’oral d’admission : les quatre projets d’instituts interdisciplinaires de l’intelligence artificielle (3IA) présélectionnés à l’automne ont été confirmés, mercredi, par le jury. Il s’agit de Grenoble (avec son projet « MIAI@Grenoble-Alpes »), Nice (« 3IA Côte d’Azur »), Paris (« Prairie »), et Toulouse (« Aniti »), selon un communiqué du gouvernement. « Nous espérons des percées dans les dimensions sociales et environnementales en particulier par une réforme du système de santé avec des traitements médicaux personnalisés, plus efficaces et moins invasifs, explique Eric Gaussier, porteur du projet grenoblois. Nous espérons aussi nous doter d’outils qui permettront à l’humanité de mieux surveiller et protéger son environnement. Nous souhaitons enfin améliorer la compréhension des intérêts et des risques du développement de l’IA pour les sociétés humaines. » (@LesEchos). Légende image : Le projet de l’université de Grenoble, MIAI@Grenoble-Alpes, fait partie de ceux qui ont été finalement sélectionnés. Crédits photo : Université de Grenoble.

#Ville

► Services connectés, communication, mobilité… la smart city sera vraiment intelligente. Concept issu de la Silicon Valley, la ville intelligente, ou « smart city », est aujourd’hui vue comme un modèle à suivre. De nombreuses technologies se développent pour la rendre effective. Les phases d’expérimentation se révèlent plutôt concluantes et semblent illustrer la pertinence d’un écosystème fondé principalement sur les services connectés, la communication et la mobilité. (@siecledigital).

► « Le Salon des Maires d’Ile-de-France c’est le lieu où l’on prouve que nous avons les moyens et les capacités de réinventer le modèle communal et que l’on peut accompagner, voire anticiper les révolutions qui sont déjà aux portes de nos villes », rappelle Stéphane Beaudet, Président de l’AMIF à l’heure du bilan de cette 23ème édition du Salon des Maires d’Ile-de-France qui s’est tenu le 18 avril. « Ce salon permet aussi de mêler l’infiniment petit que constitue le quotidien des maires ; les crèches, la restauration scolaire, la sécurité… et l’infiniment grand avec des débats sur la réorganisation institutionnelle en Ile-de-France ». Bilan satisfaisant pour le Président de l’AMIF puisque « pendant ces trois jours, il y en a eu pour tous les goûts avec un important travail d’échange de bonnes pratiques d’une commune à l’autre. » A lire : Salon des Maires d’Ile-de-France : des élus attentifs aux décisions gouvernementales (@villeintelmag).

#Energie

► Eolien flottant : les grandes ambitions de l’Occitanie. Pendant 3 jours, des professionnels de l’éolien flottant venus du monde entier sont réunis à Montpellier, à l’occasion du 6ème salon Floating Offshore Wind Turbines (FOWT 2019), preuve de l’intérêt des acteurs de ce secteur économique pour notre région. L’Occitanie est en effet à la pointe du combat en faveur du développement de cette énergie propre. Encore au stade de prototype, 4 éoliennes flottantes seront implantées au large de Gruissan d’ici 2021, dans le cadre du projet Eolmed. Elles seront construites sur place, dans l’Aude, dans la future extension en cours d’aménagement dans le port de Port-la-Nouvelle, en acier et en béton. Un chantier qui devrait générer 150 emplois durant 12 à 18 mois. Une autre ferme pilote verra le jour sur le site de Leucate/Le Barcarès (Pyrénées-Orientales), dans le cadre du projet Les Eoliennes du Golfe du Lion. (@franceinfo).

#Economie

► Client à vie. L’économie bascule dans une logique de l’abonnement. Les entreprises plébiscitent cette tendance. Mais le client est il gagnant quand il est locataire, plus que propriétaire ? Edito de David Barroux. Quel est le point commun entre une lame de rasoir, une voiture, la musique, un journal, un smartphone, une bouteille de vin, une série ou un logiciel ? Ils peuvent désormais tous être consommés sous la forme d’un abonnement. Les années passent et de plus en plus de secteurs se convertissent à ce nouveau mode de consommation. Autrefois, la vente à l’acte était la règle. Aujourd’hui l’abonnement devient la norme. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Santé

► Comment Tencent façonne l’avenir du système de santé chinois. Tencent Trusted Doctor, start-up chinoise issue de la fusion en août 2018 entre Tencent Doctorwork et Trusted Doctors, a levé 250 millions de dollars. Parmi les investisseurs figurent Tencent Holdings, Sequoia Capital China et Country Garden Holdings. Il s’agit du premier tour de table de Tencent Trusted Doctor. Avec ce financement, la valorisation de la start-up dépasse le milliard de dollars, selon des informations de Reuters. Aujourd’hui, Tencent Trusted Doctor affirme effectuer des consultations en ligne avec plus de 440 000 médecins chinois qualifiés et disponibles dans son système. Son offre inclut des consultations en ligne, des services e-commerce et des contrôles physiques. (@frenchweb).

#Livraison

► L’ère de la livraison par drone officiellement lancée aux Etats-Unis. Outre une multitude de défis logistiques, le marché de la livraison par drone aux Etats-Unis fait face à des réglementations strictes. Elles sont principalement gérées par la Federal Aviation Administration (FAA), l’agence gouvernementale en charge des réglementations et des contrôles concernant l’aviation civile dans le pays. Les choses ont toutefois changé mardi, avec le feu vert donné par la FAA à Wing Aviation, filiale d’Alphabet, pour mener des opérations de livraison par drone dans la ville de Blacksburg, en Virginie. Cette certification, la première du type, ouvre la voie à une activité sur laquelle sont également positionnés Amazon, Uber et UPS aux Etats-Unis, mais aussi Alibaba, DJI, JD.com ou SF Express en Chine, Rakuten au Japon, ou l’Européen Airbus et son projet Skyways à Singapour.  (@frenchweb).

#RevueDeLiens

► – Uber lance ses vélos électriques à Bruxelles. Le service « Jump » propose 500 vélos électriques en libre-service. Coincée entre des embouteillages constants et des transports publics insuffisants, la capitale belge se tourne à son tour vers de nouvelles formes de mobilité urbaine, comme la trottinette électrique. (@LesEchos) ; – Une intelligence artificielle détecte la toxicité de substances chimiques. Déjà une découverte au tableau de chasse de l’intelligence artificielle (IA), dont le rayon d’action s’élargit à l’étude de la toxicité des substances chimiques. Elle révèle un risque d’obésité associé au bisphénol S, molécule de remplacement du décrié bisphénol A, un perturbateur endocrinien. L’informaticienne et chercheuse à l’Inserm Karine Audouze nous dévoile les ficelles de ce nouveau métier d’IA toxicologue. (@futurasciences) ; – La ZAD : une anthropologie du futur ? Alessandro Pignocchi, ancien chercheur en sciences cognitives et philosophie de l’art, est aujourd’hui auteur de BD. Il publie « La Recomposition des mondes » (collection Anthropocène chez Seuil), un essai politique déguisé en journal de bord qui retrace son expérience à la ZAD… (@franceculture) ; – Disney veut prendre le contrôle du site de streaming Hulu. Disney possède déjà 60 % de la plate-forme américaine, et veut maintenant racheter les 30 % que possède Comcast. @lemondefr) ; – « Le numérique menace plus les dictatures que les démocraties », dit Stéphane Richard. Dans un entretien aux « Echos », le président-directeur général d’Orange, affiche son optimisme sur la façon dont Internet modifie le jeu démocratique. Il estime notamment que le numérique est un facteur de réduction des inégalités. (@LesEchos) ; – Uber et Slack ont dévoilé de nouveaux éléments financiers avant leur entrée en bourse. Les « licornes » Uber et Slack viennent de dévoiler de nouveaux détails sur leurs entrées en bourses: alors que la firme de VTC revoit ses ambitions à la baisse sur son prix d’introduction, le service de messagerie fera appel à la « cotation directe ». (@Challenges).

25 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 25 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#ArtStreet

► Le Grand Bazhart à Dédale à Vannes. Le Grand Bazhart a posé ses valises à Vannes, au cœur de Dédale, un lieu dédié aux arts urbains où des graffeurs du monde entier sont venus créer des œuvres éphémères dans chacune des pièces de cet ancien bâtiment administratif. (@franceinfo). Crédit photo : Dédale

#Travail

► Sarah, « travailleuse du clic » : « La nuit, je remplis des demandes de devis qui me rapportent plusieurs euros d’un coup ». Comme Sarah, certaines femmes au foyer deviennent microtravailleuses, arrondissant les fins de mois sur des sites aux tâches rémunérées à la pièce. Sa journée, rythmée par les allers-retours matin, midi et soir jusqu’à l’école, où quatre de ses six enfants sont scolarisés, ressemble pourtant à une course contre la montre. L’après-midi, une fois le ménage fait et ses deux derniers nourris et endormis, Sarah s’installe au salon et se connecte de nouveau sur ses deux plates-formes de microtravail préférées – Moolineo et Loonea. Elle enchaîne alors les tâches : donner son adresse pour recevoir et tester la dernière lessive Ariel 3 en 1, postuler pour participer au panel de téléspectateurs de l’institut d’études marketing Harris Interactive, cliquer sur des articles de Grazia et Challenge, s’inscrire à la newsletter de la parfumerie Marionnaud, remplir de nouvelles demandes de devis… « Ça ne paraît pas énorme comme ça, mais, en me connectant tous les jours, j’arrive à gagner 200 à 300 euros par mois », explique cette mère de 26 ans. (@lemondefr).

#Entreprise

► Google : des employées et activistes anti-harcèlement sexuel dénoncent des représailles en interne. « Google mène des représailles contre plusieurs organisateurs » d’une protestation interne contre le harcèlement sexuel et pour l’égalité chez le géant du numérique, ont dénoncé, dans un e-mail interne envoyé lundi 22 avril, deux des figures du mouvement,  évèle le site Wired. Les auteures, Meredith Whittaker et Claire Stapleton, font partie des sept salariés qui ont lancé le Google Walkout for Real Change, une manifestation au cours de laquelle près de 20 000 employés sont descendus dans la rue, en novembre 2018, devant les bureaux de Google à Mountain View, en Californie, mais aussi à New York, Singapour, Londres, Dublin, Zurich, Toronto ou Chicago. (@lemondefr).

#Automatisation

► La robotisation devrait faire disparaître 14 % des emplois d’ici 20 ans, selon l’OCDE. A quoi ressembleront nos emplois dans quelques décennies ? Convaincus que le progrès technologique apportera le meilleur, les techno-optimistes décrivent un monde où les robots occuperont les tâches les plus ingrates tandis que les humains se consacreront à leurs loisirs. Les techno-pessimistes, eux, penchent pour un scénario où l’intelligence artificielle détruira massivement les emplois, engendrant pauvreté, conflits de classes et instabilité politique. Si le pire n’est jamais sûr, la robotisation nourrit déjà une grande anxiété au sein des classes moyennes des pays industrialisés. Dans L’Avenir du travail, le nouveau rapport qu’elle publie jeudi 25 avril, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) s’efforce de faire le tri entre les inquiétudes légitimes et les peurs excessives sur le sujet. Elle dresse un tableau aussi nuancé que complexe. (@lemondefr).

#EconomieAttention

► Tristan Harris, l’ex-ingénieur qui veut empêcher la technologie de « dégrader l’humain ». Et si, derrière l’actuelle « cacophonie » des « scandales » touchant les technologies numériques, il y avait une raison principale ? C’est la thèse exposée mardi 23 avril par Tristan Harris, le fondateur du Center for Humane Technology, une organisation à but non lucratif créée pour combattre les maux engendrés par la technologie. Pour lui, la technologie « dégrade l’humain », parce qu’elle a installé « une économie de l’extraction de l’attention », « une course pour pirater nos instincts » et transformé nos smartphones en « machines à sous ». Il voit là « la source » de la plupart des dangers de l’époque connectée : « la baisse de notre attention », « l’addiction de nos enfants aux écrans », « la polarisation du débat démocratique », « la transformation de la vie en une compétition de “J’aime” et de “partages” »… (@lemondefr).

#Medecine

► Yann Le Cun : « l’intelligence artificielle ne supprimera pas le métier de radiologue ». Il évoque même une amélioration des conditions de travail des radiologues. « Cela devrait rendre le travail un petit peu moins routinier dans certains cas. Je suis assis à côté de radiologues à l’école de médecine de NYU, [NDLR : New York University] qui passent une bonne partie de la journée dans une salle sombre à regarder des écrans et à passer d’une tranche à l’autre. Un réseau de neurones cognitif peut regarder le volume complet simultanément et appréhender le volume de l’image complet, au lieu de visualiser des tranches. Ce qui permet probablement de mieux interpréter l’image. Le métier de radiologue va changer, d’une certaine manière la productivité, la fiabilité et son intérêt vont s’améliorer » pense-t-il. ().

#Renseignement

► Les échanges de données sensibles entre pays peuvent avoir « des conséquences sur la vie privée des Français »Après trois ans d’existence, le gendarme des services de renseignement se rebiffe. La Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), née fin 2015, de la première loi votée sur ce domaine sensible, s’était, jusqu’à présent, contentée de fournir un bilan statistique et juridique des collectes de données réalisées par les services secrets. Dans son rapport 2018, publié jeudi 25 avril, elle décide, cette fois, d’aborder des sujets qui fâchent et dénonce, poliment, la mise à l’écart de pans entiers de la surveillance des communications. Certes, la CNCTR ne donne qu’un avis facultatif sur le recours à un ensemble de techniques, dont les écoutes ou la géolocalisation, validées par Matignon, mais elle est la seule autorité administrative indépendante autorisée à vérifier sur pièces et sur place la réalité de ces surveillances. (@lemondefr).

#RevueDeLiens

► – Entre fachosphère et sites douteux, les activités troubles de @fandetv (@lemondefr) ; – Artefact inaugure le lab d’intelligence artificielle Carrefour-Google. Artefact, Carrefour, et Google ont décidé d’unir leurs forces en mettant en place un lab en Intelligence Artificielle. Leur objectif ? Mettre au point des solutions liées aux grandes fonctions de la distribution tout en utilisant le potentiel de l’intelligence artificielle. (@bymaddyness) ; – Airbnb, future plateforme de vidéos en streaming ? (@frenchweb) ; – Data: Facebook prêt à payer une amende record de 3 à 5 milliards de dollars (@frenchweb) ; – La start-up Permettez-moi de construire lève un million d’euros. Aurélien de Nunzio, fondateur de la legaltech Permettez-moi de construire, et lauréat 2018 du concours organisé lors du Sommet des start-up de Lille, annonce une deuxième levée de fonds. (@Challenges) ; – Sommet des start-up à Aix-Marseille : un vent tech venu du Sud. Alors que s’ouvre ce jeudi le Sommet des start-up à Aix-Marseille, Challenges est allé à la découverte de l’exceptionnel dynamisme provençal.  (@Challenges) ; – Sommet des start-up : les grands vainqueurs du duel des start-up sudistes (@Challenges) ; – France : l’annulation du redressement fiscal de Google confirmée en appel. La Cour administrative d’appel de Paris, saisie en juillet 2017 par le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, a confirmé jeudi l’annulation du redressement fiscal infligé par l’Etat français au géant américain Google. (@Challenges) ; – Démocratie participative : le « community organizing » peut-il faire mieux que le Grand débat ? (@franceculture).