La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.
#Energie
► Envie d’installer des panneaux solaires ? Rueil vous aide à savoir si ça vaut le coup. Et si vous produisiez votre électricité sur le toit de votre logement ? La mairie de Rueil-Malmaison entend vous y aider avec un outil innovant : un cadastre solaire. Ce dispositif, rendu public lundi soir, prend la forme d’un site Internet imaginé par la société Cythelia Energy sur lequel on peut consulter le potentiel solaire de son toit à l’aide d’une carte interactive. « Nous avons modélisé le cadastre jusqu’à cette précision pour que les Rueillois puissent se rendre compte de l’inclinaison de leur toit, explique Benoît Lelong, le directeur de l’entreprise. Un toit incliné à 30 degrés plein sud va pouvoir produire beaucoup plus qu’un toit tourné vers le nord où le soleil est moins fort. Les ombrages vont aussi faire la différence d’une maison à l’autre. » A lire : Énergie : comment produire vous-même votre électricité. (@LeParisien_92). Légende image : Le site proposé par la ville de Rueil permet de connaître le taux d’ensoleillement de chaque toit de la commune. Plus c’est jaune, plus c’est ensoleillé et plus ça vaut le coup d’installer des panneaux. Capture d’écran du cadastre solaire.
#Quartier
► Nextdoor, le réseau de voisinage valorisé 2 milliards de dollars. Nextdoor veut remettre de l’humain dans les réseaux sociaux. Cette plate-forme de voisinage fondée il y a une dizaine d’années met en relation les personnes du même quartier. « Nous sommes un réseau social fondé sur la confiance, assure sa directrice générale Sarah Friar, arrivée il y a peu de la société de paiement, Square. Contrairement à d’autres plates-formes, nous nous assurons que derrière chaque utilisateur, il y a une personne réelle. Cela évite certains comportements haineux. Et nous rappelons régulièrement aux utilisateurs les règles de bonne conduite. » Nextdoor couvre ainsi plus de 236.000 quartiers, dans une dizaine de pays, parmi lesquels la France, où il s’est lancé l’an dernier. Plus de 8.400 quartiers y sont actifs, notamment à Paris, Lyon, Lille, Bordeaux ou Toulouse. (@LesEchos).
#Ville
► S’il te plait, dessine-moi une « Smart City ». Thierry Courcet est Directeur du numérique à la Communauté d’agglomération Pau Béarn Pyrénées, un territoire qui s’investit dans une démarche Smart City. Pour répondre aux questions que chacun peut légitimement se poser, sur cette démarche, il a eu l’idée d’un dialogue imaginaire qui permet d’aborder le concept sous un angle pédagogique. Amusant, facile à comprendre et surtout efficace… (@villeintelmag).
#Médecine
► A Rennes, l’intelligence artificielle vient au chevet des grands prématurés. Le Big Data révolutionne depuis plusieurs années la recherche médicale avec des avancées considérables pour la santé des patients. Au CHU de Rennes, chercheurs et médecins travaillent main dans la main pour réduire la morbidité et la mortalité chez les grands prématurés, ces enfants nés entre la 24ème et la 32ème semaine de gestation. L’objectif du projet, baptisé Digi-NewB et financé intégralement par l’Union européenne, est de détecter au plus vite les risques d’infection chez ces nouveau-nés. (@20minutes).
#Technologie
► La « tech for good », cela peut rapporter gros. Pour la deuxième année d’affilée, Emmanuel Macron réunit à Paris un florilège de grands patrons sous le slogan « Tech for good ». Autrement dit, l’utilisation de la technologie au service du bien commun. Derrière ce slogan bien-pensant, a-t-on quelque chose à gagner en s’astreignant à un usage éthique du numérique ? McKinsey, qui a été mandaté pour organiser la journée de travail du deuxième sommet « Tech for good » de mercredi à l’Elysée, s’est penché sur le sujet cette année dans un rapport de 75 pages. Et la réponse du cabinet de conseil est sans appel. « D’un point de vue micro et macroéconomique, ‘Tech for good’ est aussi bénéfique pour les entreprises que pour la société, résume Eric Hazan, senior partner chez McKinsey, qui a chapeauté l’étude. On peut avoir le beurre et l’argent du beurre : une meilleure croissance économique et une meilleure vie. » (@LesEchos).
#Cyberharcèlement
► Bodyguard est une application dont son objectif est de protéger contre le cyberharcèlement. L’application a été développée par un Niçois de 23 ans et lancée il y a deux ans. Elle est utilisée par 27 000 personnes, dont des membres de la majorité, qui en font la publicité. Ce Niçois de 23 ans emploie presque systématiquement la première personne du pluriel pour évoquer l’activité de son entreprise. A la fois développeur, webmaster et gestionnaire de communauté sur les réseaux sociaux, le jeune homme est pourtant seul aux commandes depuis le lancement de son application, en août 2017. Faute de revenus générés par son programme, qui est gratuit et sans publicité, Charles Cohen vit d’ailleurs toujours chez ses parents, expliquait-il à Melty début avril. (@franceinfo).
#Données
► L’intelligence artificielle et le pillage de nos photos personnelles. Toutes les photos publiées sur Facebook, Twitter, Instagram se retrouvent dans des machines puis sont utilisées par des entreprises qui s’en servent pour reconnaitre des algorithmes. « La qualité de l’intelligence artificielle se mesure à la qualité des données, explique le journaliste de France 3 Anicet Mbida. Aujourd’hui, on utilise des bases publiques de visages. Mais ces bases ont un problème, elles sont constituées de visages d’hommes, un peu clairs et quand on leur demande de reconnaître une femme avec un visage un peu sombre, on a des taux de reconnaissance qui chutent. » Et Anicet Mbida d’ajouter : « Les chercheurs expliquent qu’il faut diversifier le panel. Et ils vont cherchent ces photos sur internet. C’est comme ça qu’IBM s’est un peu fait prendre la main dans le sac. » Ces photos publiques sont donc utilisées sans le consentement des usagers. (@franceinfo).
#Media
► Trois places à gagner pour Le FIL, le festival de l’info locale tout sauf décousu. Save the date ! Ouest Medialab organise le festival de l’info locale les 27 et 28 juin au MEDIACAMPUS à Nantes. Au programme : deux jours d’ateliers et de conférences de professionnels venus de toute la France et d’Europe pour partager leurs expériences et bonnes pratiques sur l’information de proximité. Lire la suite sur le site @metamedia.
#Internet
► Violence en ligne : un « appel de Christchurch » pour une régulation d’internet. Etre plus rapide que les terroristes ou ceux qui diffusent leur propagande sur internet : voilà l’ambition de « l’appel de Christchurch » qui veut poser des axes de travail concrets et efficaces. Le président Emmanuel Macron copréside avec la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern une réunion internationale pour lancer cet appel de Christchurch à Paris, mercredi 15 mai. L’objectif est d’éviter que ne circulent des contenus terroristes sur internet comme on l’a vu après les attaques contre les mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande le 15 mars. Un suprémaciste blanc australien, Brenton Tarrant, a abattu 51 personnes en filmant le massacre qu’il commettait et en le diffusant en direct sur Facebook. (@franceinfo).
#MediaSociaux
► Ce que prévoit Facebook pour limiter la diffusion en direct d’images terroristes. Comment faire pour éviter que se reproduisent, sur Facebook, des diffusions en direct de vidéos abominables comme celles du 15 mars dernier ? Ce jour-là, un homme a assassiné cinquante personnes dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, et a retransmis les images en direct sur Facebook, sans que rien ne vienne entraver la diffusion, pendant dix-sept minutes, de la vidéo. Ce n’est pas la première fois que le service « Facebook Live », permettant aux internautes de diffuser des vidéos en direct sur le réseau social, pose problème : il a par le passé servi à retransmettre des meurtres, des suicides, des viols ou des tortures. (@lemondefr). A lire aussi : Appel de Christchurch : 26 États et géants du net s’engagent contre les contenus violents (@LExpress).
#RevueDeLiens
► – La start-up allemande Lilium lance son taxi volant à grande vitesse (@Challenges) ; – Trottinettes : Paris est la seule ville à s’être laissée déborder (@Challenges) ; – Facebook, l’empire du faux Faux. comptes, faux clics, fausses audiences et fausse protection des données personnelles. Face aux scandales, Facebook promet de changer. Peut-on encore y croire ? (@LExpress) ; – Qui peut contrôler Facebook ? En 15 ans, Facebook est devenu un monopole tellement puissant que même son cofondateur appelle à le démanteler pour protéger la démocratie (@franceculture) ; – Micromania-Zing lance l’école du jeu vidéo (@Challenges) ; – Alibaba poursuit sa percée dans le retail avec un investissement de 635 millions de dollars dans le « Ikea chinois » (@frenchweb) ; – DNA Script lève 35 millions d’euros pour faire de l’ADN synthétique un levier vers la médecine prédictive (@frenchweb) ; – OnDijon, laboratoire in vivo de la smart city. Inauguré le 11 avril, le projet de smart city OnDijon réunit autour d’un même poste de pilotage ses services d’éclairage, de transport, de gestion des encombrants ou encore de sûreté urbaine. Avec, à la clé, des services au plus près des citoyens et de substantielles économies. Mieux, c’est un nouveau modèle que la métropole entend inventer avec le monde de l’économie numérique, convaincue que la gestion des données est au cœur de ses nouvelles missions de service public (@LesEchos) ; – Kai-Fu Lee, cerveau de l’intelligence artificielle en Chine. Kai-Fu Lee, petit prodige taiwanais des maths dans l’enfance, a fait carrière aux Etats-Unis comme chercheur informatique avant de devenir en Chine un investisseur-clé dans l’intelligence artificielle. Depuis Pékin et avant de participer à VivaTech, il nous a présenté les grands axes de son livre choc à paraître en septembre. Selon lui, l’Europe est en voie de marginalisation (@LesEchos).