29 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 29 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Informatique

► L’intelligence artificielle et la cybersécurité en tête de liste des compétences les plus difficiles à trouver. La demande est alimentée par la marée montante de la transformation numérique et, avec elle, par la dépendance des chefs d’entreprise à l’égard de la technologie pour améliorer l’expérience client et faire face à la concurrence en matière d’analyse de données. Le nombre de demandes d’applications (en entreprise) en 2019 est en croissance de 60 % par rapport à l’an dernier. 65 % des répondants assurent avoir l’intention de livrer 10 applications ou plus, 38 % 25 applications ou plus, et 15 % 100 applications ou plus en 2019. Alors que la demande d’applications est en hausse, les équipes de développement ne croissent cependant pas pour répondre à la demande. Seulement 36 % des organisations interrogées disposent d’équipes de développement d’applications plus importantes qu’il y a un an. (@zdnetfr).

#Ville

► Saint-Grégoire mène son projet de « ville intelligente » avec trois startups. À Saint-Sulpice-la-Forêt, une smart city rurale a été initiée en 2017 sur des questions d’économies d’énergie. Autre commune d’Ille-et-Vilaine, Saint-Grégoire pousse la réflexion plus loin. La démarche technologique de cette ville de 10.000 habitants doit aussi permettre de simplifier la relation entre la mairie et les citoyens, de favoriser les échanges entre les habitants et les acteurs économiques locaux. Dévoilé de 10 mai, le projet Small Smart City de Saint-Grégoire s’appuie sur les solutions apportées par trois entreprises du territoire, sélectionnées après un appel à projets centré sur la résolution de problèmes concrets liés à la mobilité (gestion du stationnement) ou à l’efficacité des services. (@latribune).

► Geosat accélère dans la cartographie urbaine. A sa création au début des années 2000, la société Geosat est un cabinet de géomètre classique avec une spécialité dans la topographie viticole. L’entreprise emploie aujourd’hui 250 personnes et s’est installée sur le créneau de la modélisation numérique en 3D de l’environnement urbain. Pour Geosat le tournant est intervenu en 2006 avec l’accès à des technologies laser alors réservées aux militaires. L’entreprise, qui conserve son activité de géomètre-expert, se développe désormais sur trois activités. La principale et qui pèse désormais près de la moitié de son chiffre d’affaires, c’est la détection de réseaux enterrés grâce à des géoradars servant à localiser les canalisations à quelques centimètres près. La seconde activité concerne la création de maquettes numériques destinées au monde du bâtiment (@LesEchos)

#Justice

► L’avocat de demain sera-t-il une intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle va faire évoluer les pratiques du droit, mais elle ne menace pas forcément le métier d’avocat, écrit Fabien Girard de Barros, directeur général de Lexbase. Au contraire, sa digitalisation lui offre de belles perspectives. Il écrit dans une chronique sur le site @LesEchos: « Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie », énonce la troisième loi de Clarke. Cette loi se vérifie dans tous les domaines de la vie économique et sociale, droit compris. En Finlande notamment, le recours à la prédictivité est de plus en plus fréquent pour les petits procès. La question n’est pas de se positionner pour ou contre ces avancées : à l’occasion du bicentenaire de l’Ordre des avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, Jean-Marc Sauvé estimait que « nous devons accepter cette réalité, nous saisir de ces opportunités, tout en sachant faire preuve d’une grande vigilance sur l’intangibilité des principes d’une justice indépendante, impartiale, transparente, humaine et équilibrée ». (@LesEchos).

#Transport

► Mobilité partagée : ne nous arrêtons pas aux trottinettes mal garées ! Par Pascal Melet (directeur général du Salon Autonomy). Après la lune de miel, la rupture quasi-consommée. Encombrement de l’espace public, incivilité, casse : les trottinettes électriques, qui ont fleuri dans la plupart des grandes villes françaises ces douze derniers mois semblent cristalliser les débats autour du concept même de mobilité partagée. De nombreuses voix politiques s’élèvent pour durcir les mesures encadrant le « free floating » (en libre-service sans station), qui seront prochainement inscrites au sein de la Loi d’orientation des mobilités (LOM). À la croisée des débats publics et législatifs, il est plus que temps de rappeler les bénéfices de l’émergence de nos nouveaux compagnons électriques. (@LesEchos).

#Reconnaissance_Faciale

► Nice : les portiques de reconnaissance faciale arrivent au lycée des Eucalyptus. Cette fois, la reconnaissance faciale se concrétise au lycée des Eucalyptus de Nice. Sur les images postées par l’association La Quadrature du net, on découvre un portique de sécurité équipé de petites fenêtres pouvant correspondre à un système de reconnaissance automatique des visages. Il n’y a aucune caméra dans ces portiques, a répliqué sur Twitter Pierre-Louis Cros, conseiller politique de Renaud Muselier et Christian Estrosi. Simplement un emplacement qui a été prévu pour pouvoir en mettre le moment venu de l’expérimentation une fois l’accord de la CNIL obtenu. (@franceinfo).

#Objet_Connecté

► Un internaute français sur dix utilise une enceinte connectée. Un internaute français sur dix utilise une enceinte connectée de type Amazon Echo ou Google Home, un usage moins développé qu’aux Etats-Unis ou dans d’autres pays européens mais appelé à conquérir un tiers des foyers à moyen terme, selon une étude du CSA et d’Hadopi. L’étude estime toutefois qu’à horizon 2025, les enceintes connectées pourraient être présentes dans 36% des foyers français. « On estime que la progression sera similaire à celle de la tablette. A nos yeux, l’enceinte connectée dépassera largement des équipements de type casque de réalité virtuelle ou montre connectée« , a estimé Louis de Broissia, membre de la Hadopi chargé de présenter l’étude. « Il y a un potentiel de développement en France mais le marché n’est pas encore mûr. Aux Etats-Unis, où les enceintes connectées existent depuis fin 2014, une personne sur quatre en utilise une »,  a souligné de son côté Hervé Godechot du CSA. (@frenchweb).

#IA

► L’intelligence artificielle expliquée aux enfants. Il peut y avoir plusieurs définitions de l’intelligence artificielle (IA). Ma préférée parmi toutes est celle d’un outil capable de prendre des décisions. Bien, mais que peut-on faire avec l’intelligence artificielle ? La question n’a pas une mais deux réponses car il y a deux intelligences artificielles. Dans le cas de l’IA forte, le cerveau d’une machine serait le même que celui d’un humain. Cela n’existe pas. On ne peut imiter le cerveau humain sans tout savoir de lui. La deuxième IA est beaucoup plus accessible et elle nous accompagne depuis déjà un moment. Elle est qualifiée de « faible » mais en fait beaucoup. Elle peut identifier un vélo devant une voiture, comprendre une question posée à un téléphone, reconnaître un visage sur une photo et peut même devenir une championne d’échecs. (@FR_Conversation).

► Cette intelligence artificielle pourrait simplifier la vie de millions d’analphabètes. L’idée de Microsoft est de miser sur l’intelligence artificielle pour faire évoluer les choses et faciliter le quotidien. La société multiplie donc les initiatives autour des algorithmes, la dernière en date concernant le « text-to-speech ». C’est une méthode qui consiste à faire lire un texte par une intelligence artificielle, devient de plus en plus pertinent avec le temps. De nombreux acteurs comme Google ou Microsoft travaillent sur cette technologie pour faciliter un certain nombre d’usages, notamment pour les personnes qui ne savent pas lire. Toutefois, il faut reconnaitre qu’il y a un vrai défi autour de cette technologie lié au fait que les intelligences artificielles doivent être entraînées pendant un certain temps, et qu’elles consomment donc énormément de ressources pour obtenir un résultat à la hauteur. (@pressecitron).

#RevueDeLiens

► – Quand les chauffeurs Uber identifient des maisons à vendre. De plus en plus d’investisseurs font appel aux chauffeurs Uber ou Lyft pour identifier des maisons à rénover, susceptibles d’être revendues plus cher. Une pratique accusée de faire flamber les prix de l’immobilier et d’avoir alimenté la crise de 2008. (@LesEchos) ; – La livraison de plats plonge la Chine dans un océan de plastique. En Europe, nous avons tous déjà utilisé une application pour se faire livrer à manger. En Chine, il s’agit d’un nouvel usage et il est en train de devenir très banal. Les conséquences écologiques s’annoncent désastreuses. Le New York Times a enquêté sur les nouveaux usages en Chine et fait la lumière sur ce fléau. @siecledigital ; – 5G : l’Institut Montaigne préconise de se passer de Huawei. Dans une note, le think tank libéral estime que l’Europe devrait construire ses infrastructures 5G sans recourir au fournisseur chinois, autant pour la sécurité des réseaux que pour muscler sa propre industrie. (@LesEchos) ; – Facebook supprime des faux comptes iraniens se faisant passer pour des journalistes et des politiques. Subtils et bien organisés, ces faux comptes Facebook et Instagram « se présentaient comme étant gérés par des militants, des correspondants de presse ou des journalistes indépendants ». (@lemondefr) ; – Le français Parrot espère vendre ses drones à l’armée américaine. En difficulté, la société mise sur les usages professionnels, en particulier dans le bâtiment, la surveillance et la sécurité.  (@lemondefr) ; – Le Havre Smart Port City : inventer le territoire de demain par l’innovation (@Normandinamik).

28 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 28 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Reconnaissance_Faciale

► La reconnaissance faciale, atout ou boulet pour la police ? Chaque vendredi, dans sa revue de presse, Maddyness vous propose une sélection d’articles sur un sujet chaud qui ont retenu l’attention de la rédaction. Cette semaine, la reconnaissance faciale comme outil pour la sécurité publique : – San Francisco Bans Facial Recognition Technology ; – We Built an ‘Unbelievable’ (but Legal) Facial Recognition Machine ; – Faut-il interdire la reconnaissance faciale ; – Could facial recognition cut crime ; – Use of facial recognition tech ‘dangerously irresponsible’. (@bymaddyness). Légende image: Mannequins à tête humaine suspendus au Natural Museum de  Glasgow, Scotland. Crédits photo : Bill Mackie.

► Détroit et Chicago disent « oui », San Francisco « non ». Après la Chine, qui utilise déjà la reconnaissance faciale pour sanctionner les incivilités, donner des « notes sociales » aux citoyens et prévenir les crimes, c’est au tour des États-Unis d’investir dans la reconnaissance faciale. Selon un rapport piloté par l’Université Georgetown et publié sur leur site America Under Watchles municipalités de Chicago et de Détroit ont investi dans des systèmes de reconnaissance faciale en temps réel. Les chercheurs à l’origine du rapport affirment que ces deux villes ont acheté cette technologie auprès de DataWorks Plus, une compagnie originaire de la Caroline du Sud. (@usbeketrica).

► Un Anglais écope d’une amende car il se cache d’une caméra de reconnaissance faciale. Un homme se couvre le visage et récolte 90 livres (environ 100 euros) d’amende par la Metropolitan Police de Londres. Motif? Avoir délibérément refusé d’être filmé par une caméra de reconnaissance faciale installée sur un camion de police stationné dans le quartier de Romford, dans l’est de la capitale. Problème, la police avait indiqué dans un communiqué que «quiconque refusera d’être scanné ne sera pas nécessairement considéré comme suspect». Les policiers ont donc justifié l’arrestation en prétextant «une nuisance à l’ordre public». La scène a été captée par les caméras de la chaîne britannique BBC pour l’émission «Click», programme dédié aux nouvelles technologies, et a été très partagée sur les réseaux sociaux. (@FigaroTech).

#ObjetConnecté

► Amazon travaille sur un bracelet capable de lire les émotions. Amazon en sait déjà beaucoup sur ses utilisateurs. Mais il pourrait encore faire mieux. Selon « Bloomberg », le géant de la distribution en ligne aurait développé un appareil portable à commande vocale capable de reconnaître les émotions humaines. Il s’agirait d’un bracelet conçu pour fonctionner avec une application pour smartphone. Doté de microphones, un logiciel permettrait de distinguer l’état émotionnel d’une personne à travers sa voix, rapporte l’agence. Les documents montrent que la technologie pourrait éventuellement conseiller au porteur d’interagir plus efficacement avec les autres. Une question demeure : à quoi ça sert vraiment ? (@LesEchos).

#FrenchTech

► La start-up Matooma, qui permet la gestion et la communication d’objets connectés par carte SIM, basée à Pérols, près de Montpellier, déjà présente en Espagne, a commencé à déployer ses solutions au Luxembourg et compte s’attaquer à la Belgique et à la Suisse. Son patron, Frédéric Salles, vient d’être sacré président de la French Tech Méditerranée. Il se félicite que la French Tech Méditerranée « rrassemble des territoires qui se tournaient le dos. Car le combat n’est pas régional, mais international. » Il entend « détecter les champions de demain, leur éviter des erreurs et les accompagner via des programmes spécifiques ». L’entité, qui compte 150 start-up, affiche le meilleur score de labellisations de Pass French Tech (sociétés en hypercroissance) après Paris, avec plus de 40 labels décernés. (@LesEchos).

#RolandGarros2019

► Aujourd’hui, un système baptisé Hawk-Eye permet de mesurer au millimètre près le point de chute de la balle, de retracer sa trajectoire, sa vitesse. Il est donc possible de se passer des arbitres, comme lors du tournoi NextGen, un tournoi pour les moins de 21 ans. C’est le système Hawk-Eye qui arbitre. Il y a aussi des robots maintenant qui collectent les balles autour des terrains. Pour les joueurs, il y a des systèmes mis au point par des chercheurs américains qui prévoient à 90% l’endroit où va atterrir la balle et même peuvent anticiper les coups de l’adversaire. Au tournoi de Roland-Garros, les coachs vont pouvoir analyser les matchs en utilisant des milliers de statistiques. (@franceinfo).

► La vidéo est le premier centre d’intérêt des diffuseurs. Il y a eu la télévision en couleur, la télévision en haute définition… Maintenant que l’image est de qualité, l’enjeu est de rendre un match de tennis plus immersif. C’est notamment l’objectif poursuivi par France Télévisions qui utilise chaque année Roland-Garros comme un laboratoire d’innovation. La 5G devrait permettre de franchir un cap supplémentaire en étant en mesure d’absorber des flux de trafic plus importants et va ainsi permettre dans un premier temps de proposer des images de meilleure qualité. Qualité accrue de l’image qui servira à développer de nouveaux formats, comme la vidéo à 360 degrés (réalité virtuelle). (@frenchweb).

#Téléphonie

► Comment apporter le mobile dans toutes les zones rurales ? Le gouvernement envisage désormais de frapper fort en créant une mutualisation des réseaux des quatre opérateurs dans les zones « grises », celles où la couverture est fragmentée. Ainsi il suffirait de les obliger à fonctionner comme s’il n’y avait qu’un seul et unique réseau sur la zone. Le smartphone d’un utilisateur accrocherait le signal de la borne la plus proche, peu importe qu’il s’agisse d’un équipement d’Orange, de SFR, de Bouygues ou de Free. L’attribution prochaine des fréquences 5G fournirait un cadre pratique pour imposer de nouvelles obligations au secteur. (@LesEchos)

#Robotique

► Il a suffi que « Robocrop » cueille une framboise au Royaume-Uni pour que toute la filière rêve de robotisation. Un robot baptisé « Robocrop » par la presse britannique, pourrait en tout cas révolutionner, dans un avenir proche, la récolte des fruits et légumes. Testé pour la première fois, dimanche 26 mai, dans la serre d’une ferme de Chichester, dans le West Sussex, en Angleterre, le robot a cueilli précautionneusement une framboise, ouvrant la voie à l’automatisation d’un secteur en mal de main-d’œuvre. Guidé par des capteurs et des caméras 3D, le préhenseur ne saisit que des fruits mûrs, à l’aide d’une intelligence artificielle lui permettant de les reconnaître. Puis, le robot se saisit délicatement du fruit, (@Big_Browser).

#Informatique

► Des élèves ingénieurs en 3e année à CESI École d’Ingénieurs à Arras, ont utilisé leurs compétences en informatique et en entrepreneuriat pour développer une association et rendre le numérique accessible au plus grand nombre. « On est parti d’un constat simple : il manque des compétences informatiques sur le marché. Il est donc nécessaire de former les personnes le plus tôt possible pour que les bases soient bien assimilées et susciter des vocations. Notre professeur nous a mis en contact avec le directeur d’une école primaire avec lequel il travaillait et qui voulait créer une salle informatique sur la base d’objets récupérés », explique un élève ingénieur de CESI. (@EchosStart).

#RevueDeLiens

► – Alibaba va s’ouvrir grand la caverne de la Bourse de Hong Kong. En pleine guerre technologique entre Pékin et Washington, le géant chinois du e-commerce envisage de lever 20 milliards de dollars lors d’une seconde cotation dans l’ex-colonie britannique. Lors de son introduction à New York en 2014, il avait levé un montant record de 25 milliards. (@LesEchos) ; – Certaines applis de compagnies aériennes comportent des failles préoccupantes (@frenchweb) ; – Parrot sélectionné par l’armée américaine avec cinq autres fabricants de drones (@frenchweb) ; – Jérôme Marty (Waze) : « Nous voulons éradiquer le trafic routier » (@frenchweb) ; – Quand l’intelligence artificielle se plongera dans vos données de santé (@LesEchos) ; – Clap de fin pour les « petits » fournisseurs d’Amazon ? (@frenchweb) ; – Quand l’intelligence artificielle invente revendications et pétitions (@koriifr) ; – Une traduction citoyenne pour (enfin) lire le dernier rapport du GIEC sur le climat (@FR_Conversation).

27 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 27 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Environnement

► Des niveaux « dangereux » d’antibiotiques trouvés dans les fleuves. Des centaines de rivières dans le monde sont contaminées par des antibiotiques, révèle la plus importante étude menée jusqu’à présent sur le sujet et présentée ce lundi à Helsinki. Sur 711 sites testés par les chercheurs, 65 % se sont révélés être contaminés par ces médicaments. « C’est assez effrayant et déprimant », a déclaré Alistair Boxall, chercheur en sciences environnementales et coresponsable de l’étude, lors de l conférence à Helsinki organisée par la SETAC (Société de toxicologie et de chimie de l’environnement). Il s’est dit inquiet que ces niveaux élevés ne participent à la résistance des bactéries aux antibiotiques. (@LesEchos). Légende image : Le château de Bratislava et la cathédrale Saint-Martin au-dessus du Danube, Bratislava, Slovaquie. Crédits photo: Kayo.

#FabLab

► Fablab festival 2019 : la communauté fait son bilanEn 2009, Artilect, le premier FabLab français (contraction de Fabrication Labotory, laboratoire de fabrication en français) était créé à Toulouse. 10 ans plus tard, c’est l’heure du bilan. Quel impact les FabLab ont-ils dans le domaine de la fabrication numérique, des innovations techniques et sociales ? La question est au menu de la sixième édition du FabLab festival. Baptisé Make impact, cet événement gratuit qui se tient du 23 au 26 mai dans les locaux d’Artilect se déroule en trois temps. La première journée, consacrée au réseau FabLab, était placée sous le signe de la francophonie avec l’accueil d’une délégation de FabLabs venus d’Afrique de l’Ouest. Ce vendredi 24 mai, le festival laisse la place aux industriels avec une journée professionnelle. L’occasion de réfléchir à l’influence des FabLabs sur l’organisation des entreprises mais aussi d’assister à un événement d’un genre particulier. Plus de 140 ingénieurs airbusiens s’affronteront lors d’une course de drones. (@LaTribuneTlse).

#IA

► Intelligence artificielle et éthique ne font pas (encore) bon ménage. Quarante deux pays se sont engagés cette sur des principes pour éviter les risques de dérive liés à l’intelligence artificielle. Rien de contraignant, alors que les risques de dérives sont immenses et les acteurs privés et publics souvent de mauvaise foi. Sur qui compter ? La musique qu’on entend au début de la bulle parlée n’a pas été suggéré par un algorithme, elle a été composé par un algorithme, à qui on avait fourni comme base de données, toutes les chansons des Beatles. Cette expérimentation, vous en conviendrez, ne permet pas vraiment de conclure à la supériorité de la machine sur le cerveau humain pour la composition musicale, mais elle prouve qu’il n’y a aucune limite au développement des intelligences artificielles, pas même la créativité. Contrairement aux humains, elles n’éprouvent ni plaisirs, ni désirs, n’ont ni intention propre, ni appétit de vivre, mais elles peuvent faire preuve de créativité, apprendre, prédire (les mouvements boursiers, les pandémies, l’éventualité d’une condamnation judiciaire etc… ), traiter plus de données en une seconde qu’un cerveau humain en une vie. (@franceculture).

#Données

► Que s’est-il passé en un an de RGPD, la loi censée protéger vos données ? Il y a un an, le 25 mai 2018, entrait en application le règlement général sur la protection des données (RGPD), un texte redéfinissant les droits des citoyens et les obligations des entreprises en matière de données personnelles dans toute l’Union européenne (UE). Il a été présenté comme une révolution, un changement d’ère dans un monde numérique dopé à la donnée personnelle. Un an plus tard, quel bilan peut-on tirer de ce texte ambitieux ? En France, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) expliquait il y a peu avoir observé une augmentation de 32 % des plaintes reçues en 2018, largement imputable au RGPD. (@lemondefr).

► En France, 260.000 micro-travailleurs précaires nourrissent les IA en données. 260.000 micro-travailleurs occasionnels en France, voilà un des chiffres produits par l’équipe de chercheuses et chercheurs du DiPLab (Télécom ParisTech et CNRS), publié dans le rapport « le micro-travail en France ». Cette forme de travail, de plus en plus utilisé avec la popularisation de l’intelligence artificielle, consiste à réaliser des tâches simplistes. Le tout pour une faible rémunération à la pièce et sans forme de contrat conventionnel. Pour les commanditaires, le micro-travail permet de générer les bases de données qui nourrissent les algorithmes, ou bien d’en vérifier les résultats. L’apprentissage machine, destiné à automatiser et débarrasser les humains de tâches répétitives, se construit donc souvent à partir… d’un travail répétitif effectué par des humains. (@latribune).

#Internet

► Les développeurs de Good Impact veulent réduire l’empreinte des sites Internet. Internet pollue. Cette constatation a conduit deux ingénieurs, Yaacov Cohen et Manuel Mercadal, à fonder leur entreprise, Good Impact, un studio de création numérique respectueux de l’environnement. L’infrastructure d’Internet et son utilisation effrénée ont bien un impact. Des régions entières, comme Baotou, voient leurs sols contaminés par l’extraction de métaux pour les composants électroniques. On estime également qu’un internaute consomme en moyenne 1923 litres d’eau douce et 368 kWh d’électricité par an, d’après le développeur Frédéric Bordage, qui vient de publier la troisième édition du référentiel Écoconception Web, les 115 bonnes pratiques (Eyrolles). Le Français est à l’origine d’un collectif de concepteurs numériques responsables décidés à ne pas céder aux constats pessimistes et à trouver des solutions.  (@FigaroTech).

#Media

► IA dans les médias, un peu, beaucoup, passionnément ? Une cartographie des applications d’Intelligence Artificielle. Par Kati Bremme, Direction de l’Innovation et de la Prospective. Les algorithmes sont faits pour résoudre des problèmes. Source de défiance pour les uns, solution miracle pour les autres, l’Intelligence Artificielle (IA) est partout, et impacte toutes les industries. Quelques-unes ont toutefois plus de mal à s’en emparer. C’est le cas des médias, moins solvables et dynamiques que la finance ou la santé pour se doter des outils nécessaires à son intégration. Le cabinet PwC, dans son dernier AI Predictions Report, démontre bien ces différences, avec 20% des exécutifs interrogés qui prévoient de déployer l’IA dans leur entreprise, mais seulement 7% dans les médias. Lire la suite sur le site @MetaMedia.

#GreenTech

► Le numérique cherche à lutter contre sa propre pollution. Aussi simple et rapide qu’un clic de souris mais pas neutre écologiquement : envoyer un e-mail, consulter votre journal préféré sur votre smartphone ou chercher une idée de vacances sont des activités gourmandes en énergie… Et pas toujours neutres en émissions de gaz à effet de serre. L’Ademe, agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, pose le décor : votre téléphone ou ordinateur n’est « pas si smart pour l’environnement »… Selon un rapport de fin 2018, la fabrication d’un ordinateur portable de 2 kilos mobilise la bagatelle de 800 kilos de matières premières (plastique, aluminium, cuivre, métaux ferreux…), et génère 124 kilos de CO2. A titre de comparaison, le ministère du développement durable chiffre les émissions de CO2 sur un aller-retour Paris-Amsterdam à 250 kilos de CO2 par personne en voiture, et 270 kilos en avion. (@bymaddyness).

#Travail

► La fausse bonne idée d’Amazon : transformer le travail en jeu vidéo. Ce n’est un secret pour personne : travailler dans les entrepôts d’Amazon est terrassant. Selfie obligatoire, bracelet connecté pour mesurer la productivité… Les méthodes de management du géant de la logistique ont souvent été pointées du doigt. Pour rendre les tâches de ses salariés moins pénibles et ennuyeuses, la firme de Jeff Bezos a trouvé la solution : faire jouer ses salariés à des jeux vidéo, raconte le Washington Post. La mesure, expérimentale pour le moment, concerne des centaines de salariés dans cinq entrepôts au Royaume-Uni et aux États-Unis. (@LADN_EU).

#Cyberattaque

► Cyberattaque contre Baltimore : toujours ralentie, la ville peine à se réorganiser. En ce moment même, la ville de Baltimore est prise en otage par des cybercriminels ayant mené une attaque qui paralyse la ville depuis 3 semaines.  Plus de 10 000 ordinateurs sont infectés par un virus depuis le 7 mai 2019, provoquant le gel de ceux-ci et ayant des conséquences sur de nombreux services. La liste des dommages est longue : le courrier électronique est illisible et le marché immobilier, les factures d’eau, les alertes sanitaires et les caméras de surveillance ont été perturbés, entre autres. Pour débloquer la situation, les hackeurs exigent le versement d’une rançon de 13 bitcoins, soit environ 140 000 dollars. La ville peut également payer une rançon de 3 bitcoins (environ 32 000 dollars) pour débloquer quelques fichiers. (@LUsineDigitale).

#RevueDeLiens

► – « UIPath va ouvrir un laboratoire d’intelligence artificielle en France ». La start-up d’origine Roumaine, qui développe une plateforme permettant d’automatiser les tâches répétitives des salariés, pourrait être la première décacorne créée en Europe. Présente dans 200 pays, elle emploie 2.500 personnes. UIPath est valorisée 7 milliards de dollars à la suite de sa série D de 568 millions de dollars. (@EchosExecutives) ; – Netflix obtient les droits de deux films récompensés à Cannes. Netflix n’en a que faire des décisions des grands noms du cinéma, le géant américain continue son développement (@siecledigital) ; – La 5G, au coeur de la nouvelle guerre froide entre Etats-Unis et Chine (@LesEchos) ; – ByteDance, la start-up la plus valorisée au monde, pourrait lancer son propre smartphone. La jeune pousse chinoise, propriétaire de l’application TikTok, aurait notamment en tête de pré-installer ses services sur le futur appareil pour séduire davantage d’utilisateurs (@LesEchos) ; – Safran déboule dans la course incertaine à l’avion électrique (@latribune) ; – Computex 2019 : Asus veut « inventer le PC de demain » (@latribune) ; – La ville intelligente de demain sera-t-elle durable ? (@EnviroMag) ; – Berlin : un hôtel en bois sur le toit-parking d’un centre commercial, une première mondiale (@villeintelmag).

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 26 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Technologie

► San Francisco se rebiffe contre la Silicon Valley. San Francisco, qui héberge la majorité de l’industrie américaine des nouvelles technologies, est, dans le monde, la ville la plus en pointe sur la régulation des entreprises du numérique. Elle est celle qui a osé interdire la première la location de trottinettes électriques dans ses rues. Celle qui a banni l’utilisation de la reconnaissance faciale par les forces de police. Celle qui a imposé à Amazon d’accepter l’argent liquide dans ses nouveaux supermarchés automatisés (et, en théorie, sans caisses). Celle qui, enfin, a forcé cette semaine Uber à lui partager des données, jusqu’ici hautement confidentielles, dans le but de résoudre ses problèmes de bouchons. Si San Francisco monte au front, c’est qu’elle connaît, mieux que d’autres villes, les conséquences potentiellement désastreuses du développement trop rapide des technologies. Ses rues sont souvent le premier terrain de jeu des start-up, avides de tester leur produit ou leur logiciel localement avant de l’étendre au monde entier. (@FigaroTech). Légende image : L’immobilier à San Francisco souffre d’une forte spéculation, en partie causée par l’installation en masse d’employés des Gafa aux hauts revenus. – Crédits photo : Sébastien Closs / Fotolia.

#Transport

► Voitures électriques : EDF propose d’acheter l’électricité non utilisée. Et si vous pouviez rouler gratuitement avec une voiture électrique ? EDF vient de lancer un système de recharge intelligent, en partenariat avec la jeune entreprise Dreev. Grâce à votre véhicule, vous pouvez vendre de l’électricité au réseau ! Le système s’adresse pour l’instant aux entreprises et aux collectivités. Une entreprise de la région bordelaise l’a déjà testé : il s’agit de Hotravail, groupe de plus de 500 salariés qui emploie des personnes handicapées dans des domaines allant des espaces verts à l’audiovisuel.Chez Hotravail, lorsqu’un salarié gare sa voiture électrique sur le parking, la borne de recharge est un peu différente des autres.Il y a deux options : soit on recharge la voiture, soit on la transforme en fournisseur d’électricité. Ces bornes intelligentes permettent de vendre au réseau l’électricité de la batterie de la voiture, quand elle est inutilisée. (@franceinfo).

#Web

► Les Stories sortent des plateformes sociales et arrivent sur le web. Par Barbara Chazelle et Alexandre Bouniol, France Télévisions, MédiaLab. Impossible de passer à côté des Stories ! Après Snapchat, Instagram, Facebook, WhatsApp, YouTube et désormais… Spotify, ce mode de narration verticale interactif a pris une place à part entière dans l’édition de contenus. Si le format est né sur les plateformes sociales, il n’a pas vocation à y rester pour autant. Précurseur de ce mouvement, Le Figaro a intégré ses Stories dans son application dès 2016 et franchit aujourd’hui même une nouvelle étape en décidant de les convertir au format AMP (Accelerated Mobile Pages). Lancé en février 2018 par Google, il permet aux éditeurs d’intégrer des Stories directement sur leurs sites qui seront ainsi référencées dans le moteur de recherche Google. Lire la suite sur le site @metamedia.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Huawei au cœur de la bataille commerciale entre la Chine et les Etats-Unis. À retenir cette semaine : – Nos smartphones sont des jouets avant d’être des outils ; – Fake news : les médias ont aussi un rôle à jouer pour ne pas les amplifier ; – La Finlande est en train de gagner la guerre contre les fake news. Ce qu’il faut en retenir. ; – L’impact de l’IA sur le journalisme et la démocratie ; – Les opérateurs télécoms auront de nouvelles obligations avec la 5G.

#IntelligenceArtificielle [Et si on disait Intelligence Augmentée ou Auxiliaire. Cela ferait toujours IA]

► « L’IA est là pour faciliter nos décisions, pas pour les prendre à notre place. Je préfère parler d’intelligence augmentée, qui aide les êtres intelligents à avoir plus de capacités et à être meilleurs dans des domaines spécifiques. Mais ce sont eux qui gardent le contrôle, l’empathie et le sens commun, car ce que nous apprenons aux machines ne sont rien d’autre que des règles et la connaissance du monde, ce qui n’est certainement qu’une infime partie de l’intelligence. » Luc Julia dans son dernier ouvrage « L’intelligence artificielle n’existe pas », publié en février 2019 au édition (Page 147).

#Immobilier

► En septembre prochain Angers va devenir la capitale mondiale de la construction durable. Les experts sont unanimes : en 2050, plus de deux tiers de l’humanité vivra en ville. L’urbanisation des villes de demain est aujourd’hui au cœur des enjeux environnementaux, sociaux et économiques. Pour en débattre et trouver les clefs du futur pour la ville, plus d’un millier de professionnels de la construction, venus du monde entier, sont attendus à Angers (49), les 12 et 13 septembre prochains, pour « Cities to be », événement fédérateur pour des bâtiments et des villes durables. (@villeintelmag).

#RevueDeLiens

► – Enquête sur le phénomène Tech for good. À l’Elysée comme à Vivatech, la Tech éthique a le vent en poupe. Gafa et grands groupes s’emparent du sujet, sous le regard de start-uppers méfiants. (@Challenges) ; – « Le progrès médical ne dépend pas de la seule technologie, mais de sa maîtrise par les professionnels » (@lemondefr) ; – « La science-fiction aborde des enjeux planétaires » : entretien avec trois maîtres de la SF (@lemondefr) ; – Amazon prend le contrôle de l’extension .amazon au grand dam des pays bordant l’Amazonie (@Numerama) ; – L’apprentissage auto-supervisé, prochaine révolution de l’intelligence artificielle ?  Les chercheurs sont d’ores et déjà confrontés aux limites des techniques qui ont fait les récents succès de l’intelligence artificielle. De nouvelles voies sont explorées pour se rapprocher un peu plus de l’intelligence humaine.(@01net) ; – L’histoire qui explique pourquoi la Silicon Valley a obtenu ce nom (@BIfrance).

25 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 25 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Media

► L’intelligence artificielle est une alliée pour la presse et les journalistes. Par Aurélie Jean, Docteur en sciences et entrepreneur. La data, les algorithmes, les simulations numériques et plus généralement l’intelligence artificielle (IA), impactent tous les métiers, et le journalisme n’y échappe pas. L’IA influence fortement le monde de la presse en l’alimentant pour permettre aux rédacteurs de revenir aux sources de leur métier et de se concentrer sur leur forte valeur ajoutée, qui est de produire du contenu éditorial de qualité. Pour comprendre ce raisonnement il est important de sortir d’un prisme déformant qui présente l’IA comme source de troubles, qui vole les compétences des journalistes et qui réduit une salle de rédaction à un amas algorithmique. L’IA intervient dans trois piliers principaux présentés dans cet article : la consommation personnalisée soutenue par une captation intelligente des usages du lecteur, la rédaction automatisée d’articles factuels sans valeur ajoutée éditoriale, et enfin l’investigation soutenue par la collecte et l’analyse de données pertinentes. Lire la suite sur le site @metamedia. Crédit image :

#Ville

► Smart city : il faut augmenter l’environnement, pas les humains. La ville du futur sera-t-elle ultra-connectée et réservée aux personnes riches équipées d’un smartphone ? Pour Jérôme Monceaux et David Chapon, fondateurs de la start-up Spoon, qui crée des personnages virtuels d’aide à la personne, elle devrait au contraire être accessible à tous. « Contrairement aux courants transhumaniste et singulariste, qui pensent que nous allons augmenter notre corps avec la technologie, nous croyons que c’est l’environnement qu’il faut augmenter », explique Jérôme Monceaux. Et pour concevoir des dispositifs qui répondent bien aux attentes des citoyens, il est primordial d’intégrer philosophes et sociologues dans le processus de conception, précise l’entrepreneur. Concrètement, cet environnement « augmenté » pourrait se traduire par l’installation sur les machines automatiques de « personnages virtuels qui interagiront avec les personnes sans avoir besoin d’acquérir un smartphone, une tablette ou des lunettes connectées », estime Jérôme Monceaux. Ou bien par des moyens d’indiquer les activités qui s’offrent à un habitant selon l’endroit où il se situe. Lire la suite sur le site @LADN_EU.

#Événement

► Nantes recrute et entend le faire savoir au Web2day. Du 5 au 7 juin prochain, le Web2day soufflera sa onzième bougie. Organisé par l’association La Cantine numérique, le festival nantais du monde de la tech mettra cette année l’accent sur le recrutement et les ressources humaines. Un espace de 150 m² sera, pour la première fois, dédié à ces problématiques. « À Nantes, et en France de manière générale, nous avons la chance d’avoir un environnement numérique qui fonctionne bien, mais qui est limité dans son évolution par les difficultés qu’ont les entreprises de la tech à accéder aux talents », regrette Adrien Poggetti, CEO de La Cantine. Un bilan confirmé par Benjamin Casseron, du cabinet de recrutement Externatic, implanté à Nantes et Bordeaux : « C’est dû à la croissance du marché. L’offre est supérieure à la demande, de plus en plus de sociétés s’implantent et grossissent à Nantes et, en parallèle, le nombre de diplômés ne croît pas suffisamment. » (@bymaddyness).

#Donnée

► « Nous sommes entrés dans l’ère de la cyberguerre froide ». A 56 ans, Garry Kasparov se consacre désormais au milieu de l’informatique et joue les ambassadeurs pour la société Avast, un éditeur Tchèque de logiciels antivirus. Dans ces nouveaux habits, il dénonce les campagnes de cyberattaques, qui seraient menées, entre autres, par les gouvernements russes et chinois. L’Express l’a rencontré lors du salon Vivatech à Paris, en compagnie de Vince Steckler, PDG d’Avast depuis près de dix ans. Garry Kasparov : « On ne peut pas comparer la collecte de données personnelles réalisée par Google ou Facebook à celle du KGB en Russie. Aux Etats-Unis je ne m’attends pas à être arrêté par le FBI sur de fausses accusations. Je ne cautionne pas pour autant la collecte d’informations par des entreprises privées. »  Vince Steckler : « La Chine engrange des données non seulement pour espionner hors de ses frontières mais aussi pour contrôler ses citoyens. Les civils sont notés en fonction de leurs comportements sociaux, y compris sur le Web ! » (@LExpress).

#Intelligence_Artificielle

► Les impacts multiples de l’intelligence artificielle. L’expression « intelligence artificielle » a beau avoir été forgée il y a plus de soixante-ans, lors d’une rencontre scientifique à Dartmouth (Etats-Unis) en 1956, c’est seulement maintenant qu’elle semble s’immiscer partout. Son irrésistible ascension, grâce aux ordinateurs surpuissants, à la multiplication des données dans l’univers numérique et à de nouveaux raisonnements inspirés par notre propre cerveau (réseaux de neurones) a en effet véritablement démarré voilà cinq ans environ. Résultat, chacun s’interroge, qu’il appartienne à une vénérable institution (ministère, université, centre de recherche, mairie, école, hôpital…), à une entreprise (grande ou petite…) ou en tant que simple citoyen : à quelle sauce cette IA va-t-elle nous accommoder ? Va-t-elle bouleverser, disrupter, toute l’organisation du travail et les rapports entre humains ? Va-t-elle favoriser des innovations utiles à tous ? Aider à la maîtrise de certains systèmes, les réseaux sociaux par exemple, et leur flux de données ? Ou au contraire, accélérer leur chaos par des manipulations malfaisantes ? (@Sciences_Avenir).

#Assistant_Intelligent

► Duplex, l’assistant intelligent de Google, cache encore des humains bien réels. Une intelligence artificielle peut cacher des humains. L’année dernière, Google a présenté son assistant intelligent Duplex lors de sa conférence pour les développeurs. Capable de prendre les rendez-vous à la place de son utilisateur, il avait impressionné, et un peu inquiété, les observateurs avec sa voix « si humaine ». Mais si celle-ci ressemble autant à celle d’un humain, c’est parce qu’il s’agit parfois d’une véritable personne. Un article du New York Times révèle en effet que des employés travaillant dans des centres d’appels peuvent effectuer ces réservations. Google a déclaré au journal américain qu’environ 25% des appels de Duplex sont passés par des humains. De plus, environ 15% de ceux lancés par l’assistant intelligent sont pris en charge par une vraie personne à un moment donné. (@FigaroTech).

24 Mai

Régions.news #378 – Edition du vendredi 24 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Le quartier de Jodipan, dans la ville indonésienne de Malang était un bidonville, insalubre et dangereux, que le gouvernement envisageait de raser. C’est alors que des étudiant sont eu l’idée d’aider les habitants à la repeindre complétement. Si bien qu’aujourd’hui, « Kampung Warna Wami », le village coloré en indonésien, est devenu une vraie destination touristique. Crédit photo : Chine Nouvelle / Sipa.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Le Big Data révolutionne depuis plusieurs années la recherche médicale avec des avancées considérables pour la santé des patients. Au CHU de Rennes, chercheurs et médecins travaillent main dans la main pour réduire la morbidité et la mortalité chez les grands prématurés, ces enfants nés entre la 24ème et la 32ème semaine de gestation. L’objectif du projet, baptisé Digi-NewB et financé intégralement par l’Union européenne, est de détecter au plus vite les risques d’infection chez ces nouveau-nés.

► Interxion, deuxième opérateur mondial de centre de données a commencé l’installation d’un équipement sur le site d’une ancienne base sous-marine construite à Marseille (Bouches-du-Rhône) en 1943 pendant l’occupation allemande. C’est dans ce lieu ultrasécurisé contre les cyberattaques que les données informatiques de clients vont être stockées et traitées.

► « On n’a pas la preuve que les pesticides sont bons pour la santé, qu’il faut en boire tous les jours comme un verre de vitamines, donc on n’en veut pas », a expliqué le maire de Langouët (Ille-et-Vilaine). Un arrêté interdit l’utilisation de produits phytopharmaceutiques « à une distance inférieure à 150 mètres de toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d’habitation ou professionnel ».

► En 2018, la Fondation de Nice a mis une soixantaine d’ordinateurs à disposition de personnes en accompagnement social. Eva Naoui, jeune femme malentendante, a pu ainsi s’équiper à moindre coût. Désormais elle peut effectuer des démarches administratives diverses comme une prise de rendez-vous chez le médecin plus facilement. L’entreprise Actif Azur a remis 1 500 ordinateurs sur le marché après les avoir récupérés et remis en état.

► Après avoir créé une boucherie sur son exploitation pour ne pas disparaître, David Caumette, dernier éleveur de bovins à Garrigues (Tarn) a ouvert le premier cabaret à la ferme de France, « Les Folies fermières ». Et quatorze personnes ont déjà été embauchées pour produire un grand spectacle.

► Participez à l’appel à candidatures « Fier(e) de ma commune » organisé par La Gazette avec l’AMF (Association des Maires de France) et franceinfo, jusqu’au 10 juin . Vous êtes élus, agents territoriaux ou citoyens, valorisez ses actions en apportant votre contribution avant le 10 juin. Huit catégories : Solidarités, Cadre de vie, Famille – jeunesse, Mobilités, Numérique, Nature, Participation citoyenne, Et aussi….

Légende image. Aurores boréales à Hamnoya, village de pêcheurs des îles Lofoten (nord du cercle polaire arctique). Crédits photo : Getty. Le 8 avril, le journal Bloomberg faisait écho de la décision prise par les pouvoirs publics norvégiens de refuser à l’industrie pétrolière les droits d’accès, d’exploitation et de forage dans les eaux territoriales arctiques. Ainsi le parlement norvégien s’est engagé à préserver une zone vierge et très diversifiée sur le plan biologique située au large des îles Lofoten. À lire aussi : La Banque de Norvège, qui gère le plus gros fonds souverain du monde, souhaite se désengager du pétrole

#Europe

► Milan en Italie est un modèle de nouvelle urbanisation. La ville ambitionne de devenir une métropole européenne attractive, « intelligente, verte et inclusive ». Ainsi le quartier de Porta Romana, qualifié de « première expérimentation italienne de quartier intelligent à impact environnemental neutre ». Tout l’éclairage public de la ville a été remplacé par des LED. Plusieurs services proposent des vélos et des véhicules électriques, scooters, autos et véhicules commerciaux. C’est la ville européenne la plus câblée en fibre optique depuis le début des années 2000.

► À Kalundborg, ville portuaire danoise située à une centaine de kilomètres de Copenhague, de longs pipelines verts rendent visibles les échanges de flux qui relient les grands groupes industriels les uns aux autres. Dans cette commune considérée comme la vitrine de l’écologie industrielle, neuf grands partenaires publics et privés, coopèrent au milieu de champs cultivés, de forêts et d’habitations, où les déchets des uns deviennent les ressources des autres. Par exemple, une partie de la vapeur d’eau de la centrale électrique est transformée en chauffage urbain pour les citoyens et les entreprises.

► Une étude de la banque BBVA qui indique que la restriction de l’accès des voitures à la zone baptisée « Madrid Central », au cœur de la capitale espagnole, a été bénéfique pour les magasins pendant la période des fêtes. L’analyse, basée sur les données de cartes de crédit, passe au crible un échantillon de 20 millions de transactions. Elle indique que le montant des achats effectués pendant la période des préparatifs des fêtes de fin 2018 a augmenté de 8,6 % par rapport à l’année précédente, contre une hausse de 3,3 % seulement dans le reste de la ville. À lire aussi : Pontevedra en Espagne, la ville où le piéton est roi.

► Dans la banlieue de Dublin, des entrepôts accueillent de vastes centres d’hébergement de données connectés à toute l’Europe, moteurs de la quatrième révolution industrielle. Ils servent à permettre un accès 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à la quantité pharaonique de données, de puissance de traitement et de stockage dont ont besoin les services numériques dans toute l’Europe. Le boom des « centres de données » en Irlande s’explique par une grande connectivité vers l’Europe et les États-Unis. Le secteur emploie 5 700 temps pleins.

► Avant les élections européennes, le quotidien « 20 Minutes » est parti découvrir cinq nouveaux eldorados européens : – Vitoria-Gasteiz, en Espagne, modèle de la ville verte de demain ; – Palerme, ville ouverte aux migrants ; en Italie, – En Roumanie, Cluj est la ville où la fête est omniprésente ; – Tallinn en Estonie, destination rêvée pour les startuppeurs du digital ; – On a cherché « l’esprit de l’Europe » à Bruxelles.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La pub à la TV n’est pas morte ! À retenir cette semaine : – L’Internet mondial est en train de se désintégrer ; – Qui peut controler Facebook ? ; – Les médias français se polarisent. Mais pas comme nous l’espérions ; – « L’innovation dans les rédactions locales ne peut plus attendre ! » ; – Trois places à gagner pour Le FIL, le Festival de l’Info Locale qui se tient les 27 et 28 juin au MediaCampus à Nantes.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 24 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► Énergie renouvelable à Ouessant : Akuo Energy et Sabella s’allient. Le producteur français d’énergie renouvelable Akuo Energy et la PME bretonne Sabella, spécialisée dans l’hydrolien, ont signé mercredi à Brest un accord de partenariat en vue d’alimenter à hauteur de 70%, l’île d’Ouessant en énergie renouvelable en 2023. « Une première nationale et même internationale ». Le projet devrait également donner naissance à la première ferme commerciale hydrolienne française. (@franceinfo). Légende image : Immersion de l’hydrolienne Sabella au large d’Ouessant en 2018. Crédit photo : Photopqr / Ouest France / Maxppp

##VillesEuropéennes (5/5)

► On a cherché «l’esprit de l’Europe» à Bruxelles. Esprit de l’Europe, es-tu là ? Nous voilà en mode ghostbuster dans les rues de Bruxelles, grâce aux membres de notre communauté #MoiJeune. 31 % d’entre eux* ont estimé que c’est à Bruxelles qu’on trouve cet esprit européen. « Je suis ravie… mais surprise que de jeunes Français fassent ce choix », tique l’historienne Christine Dupont, curatrice à la Maison de l’histoire européenne. Est-ce un choix par défaut ? C’est l’hypothèse formulée par Eric, qui se définit comme un « bas fonctionnaire européen » : « Il n’y a pas d’imaginaire européen ! Tout le monde a une vague idée de Washington par exemple, de la Maison-Blanche. Ou de l’Elysée. Mais Bruxelles n’évoque rien aux gens… D’ailleurs, les journalistes sont toujours réduits à filmer des drapeaux étoilés qui flottent devant les vitres propres de la Commission pour illustrer l’Europe ! » Lire la suite sur le site @20minutes.

#Européennes2.0

► A l’occasion des élections européennes, « 20 Minutes » explore les nouvelles stratégies de campagne en ligne. – Premier épisode : la lutte contre les « fake news », une préoccupation majeure des équipes de campagne, – Deuxième épisode : comment le « big data » est devenu un outil indispensable pour mobiliser les électeurs, – Troisième épisode : Les comptes anonymes militants, une communication risquée pour les partis, – Quatrième épisode : Quels risques les deep fakes représentent-ils en période électorale. (@20minutes).

#Transport

► La voiture à hydrogène au prix d’une hybride, c’est bientôt possible selon Toyota. Alors que constructeurs, politiques et médias, ne jurent plus que par l’électrique, d’autres solutions écologiques, à plus long terme, pointent leur nez. Pionnier de l’hybride, Toyotaest ainsi l’un des thuriféraires infatigables de l’hydrogène. Au dernier congrès organisé par Automotive News Europe à Göteborg (Suède), Matthew Harrison, directeur des ventes et du marketing de Toyota Europe, a ainsi affirmé « tabler sur des coûts comparables entre véhicules à hydrogène et hybrides » dans les dix ans. Il explique que, après tout, Toyota a réussi à réduire de 75% le coût de ses hybrides, depuis la première Prius de 1997. La firme nippone vient ainsi de franchir la barre des 13 millions de véhicules hybrides, une technologie à laquelle presque personne ne croyait il y a vingt ans -au cumul. « La voiture à hydrogène va se développer en 2020-2025, avec un vrai décollage après 2025 », pronostique ainsi Didier Leroy, vice-président exécutif de Toyota. (@Challenges).

#Déchet

► La ville de Roubaix (Nord), ancienne capitale de l’industrie textile, a été l’une des premières en France à se lancer dans le mouvement « zéro déchet », suivant l’exemple de San Francisco et Capannori, en Toscane. Au départ, il s’agissait avant tout de lutter contre les dépôts d’ordures sauvages qui exaspèrent (toujours) ses 96.000 habitants. Il s’agit de réduire de 50 % ses déchets ménagers et tel est le défi que 100 familles de Roubaix ont relevé depuis 2015. Engagés dans ce « Défi familles », les foyers volontaires bénéficient tout au long de l’année d’un accompagnement spécifique. Une vingtaine d’ateliers animés par des bénévoles ont ainsi été créés où l’on y apprend par exemple à fabriquer un sac à pain, utiliser des couches lavables, gérer un composteur ou encore faire ses produits d’entretien. (@Challenges).

#Justice

► Comment Predictice automatise la recherche de données juridiques. Louis Larret-Chahine, 27 ans, a cofondé cette legaltech qui facilite le travail des avocats. Vainqueur du Sommet des start-up et de l’innovation de Challenges, il cherche à lever 2 à 3 millions d’euros. Comment est née l’idée de Predictice ? « Du constat que les 60 000 avocats français et les 200 000 juristes passent un temps incroyable, non facturable, à chercher de l’information. Des millions de documents sont produits chaque mois sans être analysables à la main. L’idée a été d’appliquer des outils de traitement automatique du langage à ces big data, explique  Louis Larret-Chahine. Notre moteur de recherche nouvelle génération permet de chercher facilement l’information juridique, et de s’orienter en fonction du sens, en demandant par exemple les décisions allant vers l’annulation du licenciement. Notre outil d’analyse, lui, calcule les chances de gagner un procès et les indemnités envisageables, selon la juridiction, le magistrat, le cabinet d’avocat. » (@Challenges).

#Drone

► Les futurs drones, entre biomimétisme et bio-inspiration. Le concept de « drone à extraction d’énergie » sera l’une des vedettes de ce « Rendez-vous aéro de l’innovation » qui s’est tenu jeudi 23 mai sur le campus toulousain de l’ISAE-Supaero. Cet appareil entre dans la catégorie des aéronefs « bio-inspirés » et utilise les forces issues des variations de pression liées aux vents pour reproduire la technique de vol des oiseaux. En récupérant l’énergie produite par les rafales atmosphériques, on pourrait gagner jusqu’à 40 % d’autonomie, selon les chercheurs. Pour « surfer » sur le vent relatif et s’orienter pour maximiser la portance, cette aile volante reçoit de multiples capteurs (sur le modèle des sondes Pitot) qui mesurent les différences de pression atmosphériques. Les données recueillies alimentent le calculateur de vol qui oriente les gouvernes du drone. (@lemondefr).

#IntelligenceArticificielle

► Intelligence artificielle et rupture technologique, les débats du Forum 5i. Le 15 mai 2019, le Forum 5i de  Grenoble était organisé en partenariat avec Sciences et Avenir. Il a vu de nombreux spécialistes de l’intelligence artificielle (IA) évoquer cette révolution qui bouleverse notre rapport aux technologies et à la science, et imaginer ses futurs développements. Ces discussions, intégralement filmées, sont à (re)voir. (@Sciences_Avenir).

#Données_Personnelles

► Enquête en Irlande sur les pratiques publicitaires de Google. Nouvelle épreuve pour Google sur le front des données personnelles : l’autorité irlandaise de protection des données personnelles a annoncé, mercredi 22 mai, l’ouverture d’une enquête sur les pratiques de l’entreprise dans le cadre de ses activités publicitaires. L’autorité fait suite à plusieurs plaintes, dont celle qui a été déposée par Johnny Ryan, le fondateur du navigateur Internet Brave, et à ce titre concurrent de Google et de son navigateur Chrome. M. Ryan, expert de l’industrie publicitaire sur Internet, reproche à Google de diffuser indûment les données personnelles des internautes dans le cadre de certaines de ses activités publicitaires. (@lemondefr).

#Emploi

► Les as du logiciel de saisie de données profitent de l’intelligence artificielle Pour leurs créateurs, ils ont tout d’un « salarié numérique ». Ce sont de biens curieux collègues qui se multiplient au côté d’employés des banques, des assurances et des centres de services administratifs. Baptisés « RPA », pour « robotic process automation », par les consultants anglo-saxons, ces programmes informatiques à la frontière de l’intelligence artificielle forment un marché en pleine explosion. D’après le cabinet Forrester, celui-ci devrait valoir en 2021 dix fois plus que ses 250 millions de dollars en 2016. Une telle demande attire évidemment l’appétit des investisseurs. Les éditeurs de ces micrologiciels lèvent ainsi des centaines de millions de dollars, à l’image des 568 millions accordés à UIPath début mai. (@LesEchos).

#RevueDeLiens

► – La 5G risque-t-elle de perturber les prévisions météo ? (@20minutes) ; – L’Irak, le pari perdu à 385 millions d’euros d’Orange (@frenchweb) ; – SpaceX a lancé la première grappe de sa constellation de satellites pour déployer Internet depuis l’espace (@frenchweb) ; – Comment aider les agriculteurs de Normandie à se passer du glyphosate ? (@franceinfo) ; – La Bretagne, championne de France du recyclage des appareils électriques et des lampes. (@franceinfo) ; – Sur Facebook, l’arnaque du jeu concours au Thermomix gratuit (@lemondefr) ; – Les arnaques au Thermomix se multiplient sur Facebook. Des jeux concours se multiplient sur les réseaux sociaux pour tenter de remporter ces robots de cuisine (@20minutes) ; – L’Afrique, terrain de jeu pour l’intelligence artificielle ? (@frenchweb) ; – « Cibler les comportements des gens sans changer le système, c’est risible » (@usbeketrica).

23 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 23 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#VillesEuropéennes (4/5)

► Startuppeurs dans le digital, Tallinn est faite pour vous. Dénicher la « Silicon Valley européenne »? Challenge accepted. And the winner is… Tallinn ! Oui, oui, la capitale de ce petit état balte d’1,3 million d’habitants, encore sous le joug soviétique il y a 30 ans à peine, est désormais tournée à 180 degrés numérique vers l’Europe. Un virage rendu possible avec la mise en place, dès son indépendance en 1991, d’une société digitale efficace où tout le monde ou presque parle anglais. Lire la suite sur le site @20minutes. Légende image : Lift 99 est un véritable Station F estonien, niché au cœur du quartier de Telliskivi. Crédit photo : Laure Gamaury / 20 Minutes.

#Ville

► « Les êtres humains rejoignent quelques villes, les plus grandes ». Allons-nous tous finir dans les métropoles ? Dans son passionnant « La Ville pour tous »(éditions de l’Observatoire), Robin Rivaton analyse ce mouvement de fond qu’est la concentration de personnes comme de richesses dans les grandes villes, un phénomène qui, contrairement à ce qu’on peut penser en France où l’on se considère comme une exception jacobine, est mondial. Alors que moins d’un humain sur dix était citadin en 1900, ils seront deux tiers en 2050. L’essayiste et entrepreneur assure qu’il ne sert à rien de vouloir revenir en arrière en cultivant la nostalgie du village et de ses clochers. Une métropolisation heureuse est, selon lui, possible, à condition de lutter contre l’explosion des prix de l’immobilier et de favoriser la mobilité. Gare, sinon, à la fracture entre deux sociétés, l’une urbaine, l’autre périphérique, de plus en plus opposées. (@LePoint).

► Afrique : des smart cities pour accompagner l’urbanisation galopante. En 2100, quatre humains sur dix seront africains. De 1,2 milliard d’habitants, la population de l’Afrique devrait atteindre à la même date 4,4 milliards d’individus. Une croissance démographique exponentielle, qui s’accompagne d’une urbanisation aussi galopante qu’anarchique, remettant en question les choix de développement et d’aménagement des pôles urbains du continent. Comment les mégalopoles africaines de demain pourront-elles absorber sans verser dans le chaos ces nouvelles populations, tout en leur garantissant un confort de vie optimal et durable ? La réponse tient en deux mots : « smart cities ». Le concept, initialement développé afin de résoudre les problèmes d’urbanisme des villes du Nord, désigne « un espace urbain doté de multiples capteurs de données électroniques afin de générer des informations permettant de régir efficacement les ressources et les actifs ». (@Les Smartgrids).

#Santé

► Alors qu’intelligence artificielle et algorithmes semblent envahir notre quotidien, Olivier Houdé, professeur à l’université Paris-Descartes, directeur honoraire du Laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant (LaPsyDÉ) de la Sorbonne-CNRS, membre de l’Institut de France, revient sur les différences existantes entre intelligences humaine et artificielle, dans son ouvrage passionnant : « L’Intelligence n’est pas un algorithme » (Odile Jacob). (@Sciences_Avenir).

#Europe

► Une application aide les indécis à choisir pour qui voter aux européennes. Vous ne savez toujours pas pour qui voter dimanche ? Téléchargez donc l’application Euandi 2019 pour vous aider à déterminer quel est le parti dont vous êtes le plus proche. Pour parvenir à un résultat, l’application invite les citoyens de toute l’Union européenne à « réagir à 22 affirmations » à caractère politique ou économique. Les réponses permettent de savoir de quel parti ou mouvement l’électeur est le plus proche dans son pays d’origine, mais aussi ailleurs en Europe. Euandi 2019 a été mise au point par une équipe de 122 experts et politologues, environ cinq par État membre, qui a recensé quelque 250 partis et mouvements politiques en Europe et passé leurs programmes au peigne fin, selon l’Institut qui dit avoir travaillé en « étroite collaboration » avec l’Université de Lucerne, en Suisse. (@LExpress).

#HautDébit

► Pour finir de fibrer la France, l’Etat est invité à remettre 800 millions d’euros. Apporter la fibre optique à tous les Français en 2025, c’est tout à fait possible. A la seule condition que l’Etat remette 800 millions d’euros sur la table. C’est le message insistant des industriels et des collectivités, porté à destination de Julien Denormandie, le secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la cohésion des territoires en charge du numérique. Si l’industrie et les territoires tentent de pousser leurs feux, c’est que le bilan des déploiements de la fibre est très positif. Sans fausse modestie, Etienne Dugas, le président d’InfraNum, s’en est félicité : « nous avons aujourd’hui la certitude d’atteindre l’objectif gouvernemental de couvrir 80 % des locaux en FTTH [fibre jusqu’à l’abonné] en 2022. Quand le plan a été lancé en 2012, peu y croyaient. On peut s’auto-congratuler ». (@LesEchos).

#ReconnaissanceFaciale

► Reconnaissance faciale vendue à la police: Amazon soutenu par ses actionnaires. Malgré les protestations de plusieurs associations, les actionnaires d‘Amazon ont refusé d’interdire au géant informatique la vente de sa technologie de reconnaissance faciale aux forces de l’ordre. Des propositions demandant une interdiction, ainsi qu’une étude indépendante sur les usages de la technologie Rekognition, ont été en effet rejetées lors de l’assemblée générale du groupe américain mercredi 22 mai. Le conseil d’administration du groupe de Jeff Bezos était contre ces motions présentées par des actionnaires inquiets des menaces possibles pour la vie privée et les droits civiques liées à cette technologie. Ils faisaient notamment valoir que plusieurs services de police testent ce système et que selon la presse, Amazon l’a proposé à la police aux frontières, susceptible de s’en servir pour surveiller les migrants. (@frenchweb).

#IntelligenceArtificielle

► Les dix recommandations de l’OCDE pour l’intelligence artificielle. Dix recommandations ont été adoptées mercredi 22 mai, par le conseil des ministres des pays membres de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques). Elles se répartissent en deux groupes : le premier pour une « approche responsable », qui correspond à l’aspect éthique, et le second pour encourager des « politiques nationales et coopération internationale », qui se concentre plus sur l’aspect économique. Après la vision très humaniste de la déclaration de Montréal, présentée en décembre 2018, et les « lignes directrices » plus techniques de l’Union européenne, publiées en avril, les recommandations de l’OCDE peuvent apparaître comme une synthèse de ces travaux. L’élément essentiel dans tous les cas étant que ces mesures doivent permettre d’appuyer. « Une IA centrée sur l’humain et digne de confiance est une clef de la diffusion et de l’adoption de l’IA », indique Anne Carblanc, chef de la division de la politique de l’économie numérique de l’OCDE. (@LesEchos).

#Sport

► L’intelligence artificielle et les robots envahissent le tennis. Le tennis utilise depuis plus de 13 ans le Hawk-Eye, un système d’aide aux arbitres. Aujourd’hui, il est possible de se passer des arbitres, comme lors du tournoi NextGen, un tournoi pour les moins de 21 ans. Il n’y a plus de couloirs ni de juges de ligne. C’est le système Hawk-Eye qui arbitre. Dans les clubs, il y a même plus de juge de chaise parfois, puisque le système informatique est aussi capable de compter les points. Il y a aussi des robots maintenant qui collectent les balles autour des terrains. Pour les joueurs, il y a des systèmes mis au point par des chercheurs américains qui prévoient à 90% l’endroit où va atterrir la balle et même peuvent anticiper les coups de l’adversaire. Cela prend la forme de grosses lunettes et une oreillette. (@franceinfo).

#Robotique

► Facebook dévoile ses premiers robots. Facebook vient de lever le voile sur une nouvelle branche de son activité: la robotique. Le plus grand réseau social au monde a dévoilé trois projets de robot qui, selon la société, permettront d’améliorer la pertinence de ses logiciels d’intelligence artificielle. Le premier d’entre eux est une sorte d’araignée dotée de six pattes mécaniques qui apprend à marcher toute seule, sans avoir été programmée en amont, capable de s’adapter à son environnement, d’apprendre de ses erreurs et de progresser par elle-même. Le deuxième met l’accent sur la « curiosité », un concept qui, selon Facebook, permettra à ses machines d’apprendre plus vite en développant leur créativité face à des situations non prévues. Enfin, le troisième est développé autour du sens du toucher et souhaite améliorer les capacités d’un robot à faire rouler une balle par exemple. (@FigaroTech).

#RevueDeLiens

► – Saint-Brieuc : la ville donnera une aide au loyer des nouveaux commerçants (@franceinfo) ; – L’avenir des smart cities repose sur un meilleur stockage des énergies renouvelables (@lenergeek) ; – L’Europe protège-t-elle les internautes de la mainmise des Gafa ? (@Figaro_Economie) ; – Quand les entreprises créent leurs propres écoles. Pour trouver de la main-d’oeuvre parfaitement adaptée à leurs besoins, de grandes entreprises créent leurs propres centres de formation d’apprentis. (@Lentreprise) ; – Contrôler ses données grâce aux règles européennes, un parcours du combattant (@frenchweb) ; – [Livre Blanc] RH : quelles solutions face aux nouvelles organisations du travail ? (@frenchweb) ; – Booster sa confiance en soi à l’ère numérique (@frenchweb) ; – Amazon bientôt capable de lire nos émotions via un bracelet intelligent ? (@frenchweb).

22 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 22 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Technologie

► Chine: risque sur un éclatement de la bulle Internet. En Chine, les « petits vélos » partagés des start-up Ofo ou Mobike, ont envahi les avenues du pays le plus peuplé du monde en 2015 avant de partir à la conquête de Singapour, Washington, et même des rues de Paris. Le «Vélib’ digital», était né. Mais, quatre ans plus tard, l’aventure des vélos partagés s’écrit déjà à l’imparfait. Aujourd’hui, Ofo, est en défaut de paiements, incapable de rembourser les 145 millions de dollars de cautions. Comme son rival, Bluegogo, qui a déjà mis les clés sous la porte. Cet échec symbolise l’inquiétude grandissante qui gagne le secteur tech chinois en 2019 de Hangzhou à Pékin, confronté à une économie en plein ralentissement, exacerbé par les tensions commerciales sino-américaines. (@FigaroTech). Légende image : Une pile de Ofo à Xiamen, dans la province du Fujian, le 13 décembre 2017. Crédits photo : China Stringer Network / Reuters.

#Economie

► Le Pentagone bloquera le démantèlement des Gafa, par Laurent Alexandre. La rencontre entre Mark Zuckerberg et Emmanuel Macron, le 10 mai dernier, intervient alors qu’un cofondateur de Facebook, Chris Hughes, a demandé le démantèlement du réseau social en séparant Facebook et les applications Instagram et WhatsApp. Les politiciens occidentaux, eux aussi, souhaitent contrôler, réguler et taxer les géants du numérique, qui sont devenus les maîtres de l’IA. Les enjeux dépassent le contrôle des contenus haineux et la régulation des médias en période électorale. Les Gafa ont acquis un immense pouvoir économique et géopolitique grâce à l’IA, dont ils ont le monopole en Occident : les Etats sont menacés d’ubérisation. Larry Page, fondateur de Google, expliquait au Financial Times que les entreprises comme la sienne ont vocation à remplacer les dirigeants politiques puisqu’elles comprennent mieux les enjeux du futur que les politiciens. De fait, l’IA confère à ses propriétaires – les patrons des géants du numérique – un pouvoir politique croissant, ce qui conduit à un invisible coup d’État numérique. Lire la suite sur le site @LExpress.

#IntelligenceArtificielle

► MAMMA M’IA : imaginons les futurs de l’intelligence artificielleLes visions noires de l’intelligence artificielle paralysent les esprits et empêchent d’imaginer des solutions pour utiliser cette technologieà bon escient, écrit l’écrivaine-prospectiviste Anne-Caroline Paucot, co-auteure, avec Olivier Pelletier, d’une bande-dessinnée sur l’IA et qui incite chacun d’entre nous à se creuser les méninges pour développer de nouveaux imaginaires technologiques. (@usbeketrica).

#MediaSocial

► Comment Instagram est devenu le royaume du fake généralisé. En avril, à Indio, au beau milieu du désert californien, Gabbi Hanna révélait à ses centaines de milliers d’abonnés que grâce à sa maîtrise de Photoshop et son imagination débordante, la jeune femme avait intégralement falsifié ses photos du festival Coachella sur son compte Instagram. Une entourloupe qu’elle détaille dans une vidéo de vingt-trois minutes devenue virale. Dans ce cri d’alerte destiné à révéler aux plus crédules les coulisses peu reluisantes du quotidien « idyllique » des starlettes d’Instagram, elle lâche cette phrase saisissante : « Les réseaux sociaux sont un mensonge. » (@OleMag). A lire aussi : Une base de données en accès libre a été trouvée sur le net contenant des informations privées de plus de 49 millions d’usagers « influenceurs » d’Instagram, qui enquête (@LExpress).

#VillesEuropéennes (3/5)

► Cluj, simplement heureuse de faire la fête. Être envoyé faire un reportage sur la fête en Roumanie à trois jours de la fin de notre période d’essai avait tout d’un traquenard. A la simple évocation de l’Est festif, on imagine déjà les soirées de débauches, l’alcool à prix cassé et la non-validation de notre CDI à une semaine près. Hors de question donc d’assécher des fleuves d’éthanol pendant ce reportage ou de finir la tête dans le trottoir. On se rassure de suite, Cluj est différente des clichés des folles soirées de l’Est. En tout cas, elle fait tout pour. Troisième ville du pays, la capitale non-officielle de la Transylvanie propose une fête omniprésente mais rarement dans l’excès. En grande partie grâce à ses légions d’étudiants, lui ayant valu le titre de capitale européenne de la jeunesse en 2015. Lire la suite sur le site @20minutes.

#Ville

► La Smart City : le réseau, pour le meilleur et pour le pire ? Inauguré le 11 avril 2019, le projet de Smart City OnDijon réunit autour d’un même poste de pilotage les services d’éclairage, de transport, de gestion des encombrants ou encore de sûreté urbaine. La ville bourguignonne entend ainsi essuyer les plâtres de ce nouveau concept qui use et abuse de la nébuleuse ‘big data’, avant de faire des petits. (Chroniques d’Architecture.com).

#Téléphonie

► 5G : le régulateur tacle les industriels. La 5G est une affaire de réseaux. Cette technologie, qui doit arriver en France à partir de l’année prochaine, reposera sur des myriades d’antennes déployées dans tout l’Hexagone, lesquelles seront reliées entre elles par des kilomètres de câbles en fibre optique. Mais outre les tuyaux, la 5G ne sera un succès que si les industriels de tous les secteurs économiques s’en saisissent pour développer des services et usages nouveaux. Mardi 21 mai, lors d’une conférence de presse au siège de l’institution à Paris, Sébastien Soriano, président du régulateur Arcep, a déploré le manque d’appétence, en amont, des entreprises pour la 5G. « On a lancé un appel à pilotes, rappelle-t-il. Mais on peut se dire les choses entre nous : ils ne sont pas venus. On a tendu la main aux « verticaux » [les industriels spécialisés dans des branches comme la santé, les transports ou l’énergie, NDLR] en leur disant : « les gars, c’est maintenant (que ça se joue) ! » Ils ne sont pas venus. On prend acte. » (@latribune).

#Transport

► Bourges : l’hyper centre-ville limité à 20 km/h. L’idée est d’apaiser la circulation et que les gens puissent se rencontrer dans des rues plus calmes. La Ville de Bourges a créé en haut de la rue Moyenne et en bas de la rue du Commerce une zone de partage entre les automobilistes, les piétons et les vélos limitée à 20 km/ h avec une priorité aux piétons. « Avant, entre 5000 et 6000 voitures passaient là chaque jour. Nous avons mis en place des compteurs pour savoir quel effet à cette nouvelle limitation sur le nombre de véhicules qui viennent dans l’hyper-centre », nous explique la Ville de Bourges. Et d’ajouter : « Depuis la mise en place de cette limitation, les choses se passent plutôt bien. » (@franceinfo).

#Gafa

► Le Sénat vote la « taxe Gafa » pour imposer les géants du numérique. Le Sénat, à majorité de droite, a donné son feu vert à la « taxe Gafa ». Il a voté à main levée, dans la nuit de mardi à mercredi, en première lecture, l’instauration d’une taxe sur les géants du numérique portée par Bruno Le Maire, inscrivant dans le texte son caractère temporaire. Déjà adoptée à l’Assemblée nationale en avril dernier, la « taxe Gafa » (acronyme de Google, Amazon, Facebook et Apple) doit faire de la France un des pays pionniers en la matière, en dépit de l’opposition des Etats-Unis. La chambre haute a adopté l’ensemble du texte, qui comprend également un volet sur l’impôt sur les sociétés, par 181 voix pour et 4 voix contre et 158 abstentions. (@LExpress).

#Media

► Faire du journalisme à l’ère des fake news : leçons du Brésil. Par Marcos Barros, professeur associé de Grenoble Ecole de Management (GEM). Billet originellement publié en anglais sur The Conversation. Peut-on encore faire correctement son métier de journaliste dans des états influencés par une idéologie populiste ? L’attaque d’un cameraman de la BBC par un partisan de Donald Trump à El Paso (Texas) en février 2019, l’attaque de journalistes à Rome par des militants d’extrême droite en janvier, l’impossibilité pour les journalistes de couvrir les événements au Cachemire, permettent d’en douter. Dans le rapport RSF Index 2018, l’ONG Reporters sans frontières soulignait à quel point les médias étaient confrontés à une « rhétorique anti-média » constante émanant des hommes politiques et répandue dans le monde entier. Lire la suite sur le site @metamedia.

#RevueDeLiens

► – Effets indésirables, dépendance: comment les médicaments sont scrutés sur les réseaux sociaux. Grâce à son outil Detec’t lancé en 2017, la start-up Kap-Code épluche les commentaires des patients sur les forums médicaux et les réseaux sociaux afin de déceler d’éventuels problèmes causés par leur traitement. Une solution à laquelle les laboratoires et les autorités sanitaires ont de plus en plus recours (@Challenges) ; – Engie et EDP veulent créer un leader mondial de l’éolien en mer. Engie et le groupe portugais EDP ont annoncé mardi la signature d’un accord visant à créer une coentreprise à 50/50 dans les éoliennes en mer fixes et flottantes, un secteur en pleine croissance en raison de la forte demande en énergie décarbonée (@Challenges) ; – Des chercheurs s’attaquent à la « face nord » du cancer du cerveau. Une équipe de chercheurs toulousains s’attaque à la «face nord» de la cancérologie: essayer de prévenir les récidives du cancer du cerveau, l’un des plus difficiles à éradiquer (@20minutes) ; – Une ONG signale 500 pages de désinformations à Facebook (@20minutes) ; – Pony lève 2,2 millions d’euros pour réconcilier les Français avec le free floating. En permettant à ses utilisateurs d’acheter un vélo ou une trottinette tout en le laissant en libre service pour empocher la moitié du prix de la course, Pony se distingue de ses nombreux concurrents. (@bymaddyness) ; – « Google veut établir une véritable carte de la santé humaine ». La firme s’allie avec quatre des plus grands laboratoires pharmaceutiques mondiaux pour faciliter les essais de médicaments en s’appuyant sur les données des internautes. Une initiative qui devrait soulever de nombreuses questions éthiques, estime Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ». (@lemondefr) ; – Les passagères victimes d’attouchements dans les transports de Tokyo peuvent alerter les autres voyageurs grâce à une application développée par les forces de police. ((@LExpress).

21 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 21 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

x► Le 8 avril, le journal Bloomberg faisait écho de la décision prise par les pouvoirs publics norvégiens de refuser à l’industrie pétrolière les droits d’accès, d’exploitation et de forage dans les eaux territoriales arctiques. Ainsi le parlement norvégien s’est engagé à préserver une zone vierge et très diversifiée sur le plan biologique située au large des îles Lofoten. À lire : La Banque de Norvège, qui gère le plus gros fonds souverain du monde, souhaite se désengager du pétrole. Légende image : Aurores boréales à Hamnoya, village de pêcheurs des îles Lofoten (nord du cercle polaire arctique). Crédits photo : Getty.

#Ville

► Et si la ville intelligente n’était pas connectée ? L’« intelligence » d’une ville ne va pas forcément de pair avec son niveau d’imprégnation numérique : c’est ce qui ressort en substance de la rencontre focus animée par le Laboratoire d’intelligence collective et artificielle (LICA, Marseille) lors du salon de la valorisation en sciences humaines et sociales Innovatives SHS, le 16 mai à Lille. Sur leur(s) définition(s) ou représentation(s) de la ville intelligente et connectée, tout d’abord. Pour les uns, elle est une ville présentant une « résilience raisonnée », « plus à l’écoute de ses habitants », « recentrée sur l’humain ». Pour d’autres il s’agit d’un « rêve futuriste », d’une « ville déshumanisée » ou « enregistrant les faits et gestes des citoyens pour anticiper les risques et vivre mieux ». Pour d’autres encore elle constitue un « moyen d’adapter les politiques publiques aux usages réels et en temps réel »… Lire la suite sur le site @Lagazettefr.

#Transport

► Toulouse Métropole a sélectionné l’application de covoiturage Karos pour désengorger la zone aéroportuaire. Chaque jour, 40 000 personnes se rendent sur la zone aéroportuaire de Blagnac pour leur travail. 8 fois sur 10, elles sont seules dans leur voiture. D’où des embouteillages XXL, matin et soir. Pour tenter de désengorger quelque peu cette zone de forte activité, Toulouse Métropole a sélectionné une application de covoiturage, Karos, pour une expérimentation de trois ans. Il y a de nombreux avantages à adhérer au covoiturage : moins d’argent, des trajets moins monotones et peut-être… un gain de temps. Car les effets se font sentir. L’objectif, au bout des trois années d’expérimentation : faire baisser de 10 % le nombre de voitures dans la zone concernée. (@franceinfo).

#Agriculture

► Une ferme participative inaugurée à Rancon (87). C’est à Rancon, petite commune située dans le nord de la Haute-Vienne, que Paul Charrier a choisi d’installer son élevage de vaches Salers. Une installation qu’il a pu mener à bien, fin 2018, grâce à l’épargne citoyenne. Ce cent soixante-cinq personnes ont puisé dans leur bas de laine pour apporte à l’agriculteur-éleveur les trois cent mille euros nécessaires à l’acquisition d’une ferme. De généreux investisseurs qui ont été séduits par l’agriculture propre, raisonnée, respectueuse de l’environnement que Paul Charrier entend mettre en place. En Limousin, l’association « Terre de liens » développe depuis plusieurs années cette méthode originale du financement participatif pour favoriser l’installation de jeunes agriculteurs et pallier ainsi les nombreux départs à la retraite. D’ici dix ans, faute de remplacement, le Limousin pourrait perdre 30% de ses agriculteurs. (@franceinfo).

#Environnement

► Yvelines – Une start-up développe une ruche connectée pour préserver les abeilles. La technologie au service des apiculteurs. À Chavenay, dans les Yvelines, Melipolis a implanté trois ruches. L’idée de cette start-up c’est de produire du miel en local pour les habitants avec le soutien des collectivités. Et pour surveiller ses ruches, Antoine y a implanté un capteur numérique. « Il va nous permettre de suivre au plus près l’activité de la ruche, de garantir leur bonne santé et de ce fait, préserver les abeilles et développer les colonies », raconte Antoine Bertolotti, un apiculteur Melipolis. Une start-up développe une ruche connectée pour préserver les abeilles. Pour surveiller la santé des essaims, certains se sont équipés de ruches connectées qui permettent de surveiller la santé de ces pollinisateurs essentiels pour la nature. (@franceinfo).

#Numérique

► Nice : des ordinateurs pour tous. En 2018, la Fondation de Nice a mis une soixantaine d’ordinateurs à disposition de personnes en accompagnement social. Eva Naoui, jeune femme malentendante, a pu ainsi s’équiper à moindre coût. Désormais elle peut effectuer des démarches administratives diverses comme une prise de rendez-vous chez le médecin plus facilement. « Le premier volet, c’est d’équiper les gens à leur domicile. Le second, c’est de mettre à disposition dans les services d’accueil des ordinateurs », indique Géraldine Cardona, coordinatrice. L’entreprise Actif Azur a remis 1 500 ordinateurs sur le marché après les avoir récupérés et remis en état. (@franceinfo).

#VillesEuropéennes (2/5)

► Bienvenue à Palerme, où « on se sent comme chez soi, non comme un étranger ». Il est 18h et c’est déjà le coup de feu en cuisine. Ici pas de Philippe Etchebest pour gueuler sur les commis, à la place Shapoor Safari, aussi calme que le chef du sud-ouest est explosif. Figure culinaire de Palerme, il a eu droit à son portrait dans le Guardian, cet Afghan de 46 ans s’applique à disposer les couches d’un immense plat de lasagnes ricotta-épinards. Fuyant les Talibans en 1996, Shapoor a débarqué en Italie en 2002 où il a navigué de ville en ville avant de se fixer à Palerme sept ans plus tard. « J’étais un bénévole dans un centre social puis j’ai rencontré Giovanni qui m’a proposé de travailler en cuisine quand il a lancé Moltivolti en avril 2015 », raconte le chef. Lire la suite sur le site de @20minutes.

#Vivatech2019

► Géopolitique et fact-checking de VivaTech 2019. Par Olivier Ezratty, consultant en nouvelles technologies, auteur et expert pour FrenchWeb.  La quatrième édition de VivaTech était encore plus impressionnante que la précédente. Le pari des Echos et de Publicis de créer un événement technologique significatif à l’échelle européenne si ce n’est mondial est plutôt réussi. Les chiffres en témoignent avec 124 000 visiteurs pour l’édition de 2019 vs 105 000 en 2018, un peu moins des deux tiers pendant les deux journées professionnelles, des startups venues du monde entier, des ténors de la tech mondiale dans les keynotes et la visite des politiques toujours aussi empressés de visiter le salon et de s’y exprimer qu’au Salon de l’Agriculture qui a lieu au même endroit, dans le Palais des Expositions de la Porte de Versailles (VIParis d’Unibail-Rodamco). Lire la suite sur le site @frenchweb).

#Information

► Le « deep fake » : vers la fin de la vérité dans l’image numérique ? Depuis quelques mois, on parle de plus en plus de ce qu’on appelle les « deep fakes ». « Fake », c’est le « faux », le « trucage » et « deep » pour « deep learning », une de modalités de l’intelligence artificielle. De quoi s’agit-il ? Grâce aux progrès de l’intelligence artificielle, et plus particulièrement des réseaux de neurones, des programmes sont aujourd’hui capables d’utiliser des images existantes pour générer d’autres images. Ça signifie que vous pouvez animer un visage, lui donner des expressions, l’insérer dans une autre image. La pornographie s’en est vite saisie pour mettre le visage de stars sur des corps d’actrices pornographiques. Jusqu’ici, la vidéo faisait malgré tout office de preuve. Avec des outils comme ceux-là, ça risque de ne plus être le cas. On risque de voir apparaître plein de fausses déclarations, qui paraîtront très crédibles. C’est un problème. Mais, autre conséquence possible, quelqu’un qui aura été filmé en train de dire ou faire quelque chose de répréhensible ou de gênant pourra toujours, en l’absence d’autre source, crier au « deepfake ». (@franceinter).

#Livre

► Plongez dans quatre ouvrages qui questionnent la révolution numérique, ses acteurs, son histoire et donnent parfois envie de s’insurger. Connaître les bases avec « Culture numérique » de Dominique Cardon, mars 2019 ; – Plonger dans « Une histoire politique de la Silicon Valley » de Fabien Benoit, mai 2019 ; – Agir avec « Obfuscation » ou la vie privée mode d’emploi de Finn Brunton et Helen Nissenbaum, mars 2019 ; – Prendre du recul avec « Remède contre l’hystérie numérique » de Jobic de Calan et Jérôme Cauchard, mars 2019. (@LADN_EU).

#RevueDeLiens

► – D’Orsay à la Silicon Valley, la scale-up iValua entre dans le club des licornes françaises (@frenchweb) ; – Les informations privées de millions d’influenceurs Instagram exposées publiquement (@frenchweb) ; – L’IA Google pour le dépistage du cancer du poumon plus efficace que les radiologues ? (@frenchweb) ; – Connectée, préventive, personnalisée… faut-il craindre ou adorer la santé augmentée ? (@LADN_EU) ; – Les startups, alliées indispensables pour le dynamisme de l’économie française. Avec un tissu de plus de 10.000 startups, la France semble un terreau fertile pour tous les jeunes entrepreneurs. À l’encontre des idées reçues, il s’agit de préserver et de renforcer cet écosystème, vrai moteur économique. (@villeintelmag) ; – Carole Benichou est directrice de la division 365 chez Microsoft, qui vient de réaliser une étude en partenariat avec KRS Research sur la façon dont l’IA transforme le leadership dans les entreprises. « L’intelligence artificielle bouscule le rôle du manageur » (@LeParisien_Eco) ; – Avec Playstation Production, Sony veut adapter ses jeux vidéo en films et en séries. Le studio entend s’inspirer de Marvel pour proposer des histoires originales mais cohérentes avec les univers développés par son catalogue de jeux. Le but : emmener les fans de ces franchises vers d’autres médias alors que le secteur se prépare à la fin des consoles de salon. (@LesEchos).