06 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 6 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Numérique

► Le progrès technologique ne pourra se faire sans les femmes. Créé en 2001, le Cercle InterElles est un pionnier qui a grandi au rythme des innovations successives. Nous faisons ainsi depuis vingt ans de notre « réseau de réseaux » d’entreprises (*) un laboratoire de réflexions et un terrain d’actions en faveur de l’égalité professionnelle et de la mixité. Nous y portons une attention d’autant plus vigilante que les femmes restent minoritaires dans nos métiers scientifiques et technologiques, et que les vocations ne sont pas à la hauteur des besoins exprimés. L’intelligence artificielle, par exemple, façonne le monde de demain. Or elle peine à attirer les femmes. Quant aux start-up de la tech, elles sont en plein essor mais dirigées à 90 % par des hommes. Notre secteur, où les femmes ne représentent en moyenne que 30 % et n’occupent que 20 % des postes de direction, semble marquer le pas. En cinq ans, la proportion de femmes françaises diplômées issues des formations supérieures spécialisées dans la tech a diminué de 6 % (Enquête Gender Scan 2017 de Global Contact)). Nos efforts se heurteraient-ils eux aussi au « plafond de verre » ? @Challenges. Légende imageL’association InterElles défend l’égalité femmes-hommes dans la tech ainsi que l’accès des femmes aux instances dirigeantes de l’entreprise. Dessin : Delize / Interelles.

#Ville

► À Dijon et Angers, la smart city tout-en-un. En France, les grandes villes expérimentent depuis des années des projets de ville intelligente, qui, par le biais du numérique et des données récoltées glanées par des capteurs, doivent leur permettre de réaliser des économies, d’optimiser leur organisation, voire de proposer de nouveaux services à leur citoyens. Mais deux métropoles ont lancé des chantiers d’envergure en 2019, et qui pourraient faire des émules après les municipales : Dijon, suivie par Angers. La première investira 105 millions d’euros sur douze ans et la seconde déboursera 178 millions d’euros. « L’objectif numéro un est l’économie des ressources », confirme Constance Nebbula, conseillère déléguée à l’innovation d’Angers Loire Métropole. L’autre aspect phare de ces projets est d’optimiser le fonctionnement des collectivités, avec la construction d’un hyperviseur. Point névralgique de la ville intelligente, il regroupe en un seul endroit différents postes de supervision auparavant éclatés (police, circulation, neige, éclairage, déchets, stationnement…). « En cas de blocage, nous savons où intervenir et comment prioriser pour fluidifier la ville, parce que nous avons la couche d’intelligence qui nous permet de coordonner les moyens d’intervention », se satisfait Philippe Berthaut. Lire l’article sur le site @journaldunet.

#Santé

► Lutte contre le coronavirus : l’intelligence artificielle au service des scientifiques. Le 13 février, en Chine, deux hôpitaux à Wuhan et un autre à Shanghai ont reçu un renfort inattendu dans leur lutte contre le coronavirus Covid-19. Plusieurs robots de la société CloudMinds Technology leur ont été livrés. Connectés en 5G à un « cloud intelligent », l’équivalent d’un cerveau à distance dans lequel des algorithmes moulinent des millions de données, ces différents engins désinfectent les salles, livrent des médicaments, répondent aux questions des patients et prennent leur température. « Ils peuvent agir à la place des équipes médicales dans les zones de quarantaine, et réaliser des tâches simples de suivi, ce qui réduit les risques d’exposition », a déclaré Bill Huang, PDG de CloudMinds Technology. @le_Parisien. A lire aussi : L’IA met moins de 20 secondes pour détecter le coronavirus @20minutes.

► Les Sud-Coréens se servent des applications pour éviter le coronavirus. Alors que les cas de coronavirus augmentent en Corée du Sud, le pays se tourne vers les applications pour smartphones pour éviter la contagion. Des applications récemment développées utilisant des données du gouvernement permettent aux utilisateurs de voir à quel point ils sont proches de l’endroit où un patient Covid-19 confirmé se trouve. Ils peuvent également voir la date à laquelle un patient a été confirmé par la maladie, des données démographiques sur le patient et, surtout, une partie de son historique de localisation. Au moins une application, appelée Corona 100m, alertera également un utilisateur s’il se trouve à moins de 100 m (328 ft) d’un emplacement visité par quelqu’un qui a eu Covid-19. @qz.

#Culture

► En Inde, l’avenir du livre passe par le mobile. Sur le marché du livre, l’Inde occupe la 6e place mondiale. Un secteur porté par un système éducatif qui explose et des étudiants avides de se former. Du reste, les quelque 450 millions d’Indiens connectés à Internet sur mobile sont la cible des nouveaux éditeurs du pays. « 70 % du marché est occupé par les manuels scolaires et parascolaires », explique le directeur du département Livres de la filiale indienne de Nielsen, Vikrant Sathur. La population indienne est jeune. Et dans le contexte d’une économie amenée à se développer davantage, la croissance de l’Inde était de 8 % fin 2018, cette jeunesse a besoin de se former. @usbeketrica.

#Municipales2020

► A Reims, derrière le cliché d’une ville bourgeoise, un maire qui cultive proximité et sécurité. Un vent froid s’engouffre dans les rues du Clairmarais. Cet ancien quartier d’entrepôts et d’usines est à l’image des mutations et des contrastes de la ville de Reims. Avec l’arrivée du TGV en 2007, les abords de la gare ont fait l’objet d’une restructuration d’ampleur, les vieux bâtiments industriels ont fait place à des immeubles résidentiels de standing et de bureaux. Mais, au fur et à mesure que l’on s’avance dans la rue de Courcelles, l’habitat traditionnel reprend ses droits et, en poursuivant encore plus haut, on débouche sur une de ces cités-jardins caractéristiques de la reconstruction de la ville détruite à 80 % pendant la première guerre mondiale. Une hétérogénéité architecturale qui donne à la sous-préfecture champenoise un aspect parfois baroque et, surtout, qui reflète une cité bien plus composite que la prestigieuse renommée dont elle jouit. « Cette image de Reims ville riche et bourgeoise, ce n’est pas la réalité », objecte son maire, Arnaud Robinet (Les Républicains), 44 ans, élu en 2014. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#IA

► Intelligence artificielle : les atouts sous-estimés de la France. diale à l’IA, la Chine et les États-Unis mènent le peloton de tête. Les deux puissances ont très vite pris la mesure des opportunités qu’offre cette technologie dans des domaines aussi larges que le commerce, les services, l’armement ou encore la santé. Leurs investissements massifs dans l’IA, combinés aux milliards de data récoltées via leurs géants numériques, GAFAM et BATX, leur permettent d’asseoir leur domination technologique sur le monde. Selon une étude du cabinet PwC, la Chine et les États-Unis capteront, à horizon 2030, 70 % des bénéfices financiers qu’apportera l’IA à l’économie mondiale. Face à la puissance de Pékin et de la Silicon Valley, l’Europe tente de s’imposer comme une troisième voie de l’IA et le rôle de la France pourrait y être déterminant, notamment sur les questions de calcul haute performance. « Il y a des batailles qui sont perdues d’avance. En matière de data, l’Europe a pris énormément de retard et les milliards d’euros investis aujourd’hui ne suffiront pas à le rattraper. Mais il existe des batailles sur lesquelles la France et l’Europe ont de sérieuses chances ! » souligne d’emblée Milie Taing, fondatrice de la startup Lili.ai. Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness.

05 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 5 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Quartier

► À Nanterre (Hauts-de-Seine), l’architecte Emile Aillaud a conçu dix-huit Tours Nuages entre 1973 et 1981. Le 16 décembre 2008, elles reçoivent le label Patrimoine du XXème siècle. Un programme de rénovation devrait débuter en 2020. (Photo : @padam92).

#Ville

► Ville : toujours un espace d’hommes ? De l’Inde à l’Egypte en passant par la France ou le Royaume-Uni, les femmes sont très nombreuses à avoir fait l’objet de harcèlement ou d’agressions dans la rue. Et si les mentalités et les modèles sociétaux sont évidemment responsables, la forme des villes ne serait pas totalement exempte de toute responsabilité : la ville étant souvent accusée d’avoir été pensée par, et pour les hommes. Les femmes seraient ainsi condamnées à la traverser sans y flâner, constamment soumises au risque de harcèlement et d’agressions, sous le regard souvent empreint de jugement, des hommes qui eux, l’occupent. Mais la ville inégalitaire n’est pas une fatalité… En effet, à Montréal, à Vienne, mais aussi Barcelone ou encore à Rennes, des initiatives ont été mises en œuvre pour permettre aux femmes de davantage s’approprier cet espace public. Loin de se cantonner à la dimension sécuritaire du problème, les plus efficaces d’entre elles s’inscrivent dans une démarche globale, incluant des dimensions économiques et culturelles. Lire la suite de l’article sur le site @franceculture.

#Municipales2020

► Ces maires qui disaient abandonner… et se représentent quand même. A Sergy (Ain), les 2000 habitants l’ont appris l’an dernier dans le journal. Le maire, Denis Linglin l’assurait : « je ne me représenterai pas en 2020, » « je ne serai pas candidat, c’est une question de principe ». Mais aujourd’hui qui revoilà, en tête d’une liste ? Denis Linglin, le maire sortant ! Aurait-il oublié ses principes ? Son adversaire Philippe Rico, qui était son adjoint pendant le dernier mandat, peine à comprendre ce revirement : « Ca a été une surprise, puisqu’il était censé ne plus se représenter. Il semble s’attacher à son poste de maire. « Le maire sortant, lui, n’a pas oublié sa promesse de retrait, et assume la contradiction. « Je suis très serein, » assure Denis Linglin. « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ! Le contexte de cette élection a fait que je me suis persuadé petit à petit qu’il fallait que j’essaye de créer une autre liste. »  Et il est loin d’être le seul à oublier ses engagements. A lire : découvrez les 106 communes de France sans candidat aux municipales. @franceinfo

#Energie

► Mobilité hydrogène : comment la France tente d’accélérer sa conversion. Depuis quelques années, la recherche développe une méthode pour produire de l’hydrogène « vert » décarboné. Le principe utilisé à cette fin est l’électrolyse de la molécule d’eau, c’est-à-dire la décomposition de la molécule d’eau grâce à un courant électrique, et non plus à partir du gaz naturel ou du pétrole, comme c’est pour l’instant le cas. Les experts réfléchissent donc à toutes les combinaisons possibles pour coupler la production d’hydrogène avec des sources d’électricité ou d’énergies vertes : parcs éoliens ou photovoltaïques, chaleur produite par des usines de recyclage de déchets ou des processus industriels, ou encore unités de méthanisation utilisant la biomasse. En 2019, la Commission européenne et la France ont reconnu l’hydrogène comme l’une des filières technologiques stratégiques sur laquelle il faut concentrer les moyens des pouvoirs publics et des industriels. Lire la suite de l’article sur le site @FR_Conversation.

#Santé

► Coronavirus: Doctolib rend la téléconsultation gratuite pour les médecins français. Le leader français de la téléconsultation, Doctolib, a annoncé jeudi mettre « à disposition gratuitement » son service « pour tous les médecins» du pays pendant la durée de l’épidémie de coronavirus. La société indique dans un communiqué avoir reçu ces derniers jours « des centaines de demandes de médecins pour commencer à utiliser la consultation vidéo », mais aussi des « syndicats de médecins libéraux pour en développer l’usage en réponse à la progression du virus ». Elle offre donc « à tous les médecins de France d’utiliser la consultation vidéo gratuitement », y compris les 3 500 praticiens déjà abonnés à son service. Doctolib revendique par ailleurs 115 000 professionnels et 2 500 établissements de santé clients de son service phare de prise de rendez-vous en ligne. @frenchTech

#Données

► Comment Cambridge Analytica est devenue une arme de destruction démocratique massive. Le complot Cambridge Analytica pour s’emparer de nos cerveaux (Grasset). Son auteur, un Canadien né en 1989, geek surdoué, libéral et homosexuel, n’avait, sur le papier, aucune raison de marquer les esprits au-delà de son quartier de Londres, où il vit depuis une dizaine d’années. En 2018, Christopher Wylie a pourtant frappé de stupeur le monde occidental en révélant dans la presse les impressionnantes manipulations électorales de la « créature »qu’il avait, en tant que directeur de recherche, très largement contribué à faire naître, Cambridge Analytica (CA). Lire la suite de l’article sur le site @lexpress.

#Réseau_5G

► 5G : les ondes de la colère. Les mouvements d’opposition à la 5G grossissent. Les critiques sanitaires et environnementales s’additionnent. Jamais la 3G ou la 4G n’avaient fait l’objet d’un tel rejet préalable. Les autorités surveillent cette fronde comme le lait sur le feu, à quelques semaines des enchères pour les fréquences. Lundi 2 mars, place du Palais-Royal à Paris. La pluie glisse sur les vitres de la salle du contentieux du Conseil d’Etat. Une trentaine de personnes ont pris place dans cette grande pièce. Celle où Molière a été pris d’un malaise le 17 février 1673, en pleine représentation du « Malade imaginaire ». Un malaise, c’est précisément ce que les associations Priartem (Pour rassembler, informer et agir sur les risques liés aux technologies électromagnétiques) et Agir pour l’environnement veulent éviter aux Français. Elles sont venues demander à la plus haute juridiction administrative du pays de stopper la 5G – et plus précisément les enchères pour les fréquences prévues en avril -, au vu des risques sanitaires et environnementaux liés à la nouvelle génération de réseaux mobiles.  Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos.

#Monnaie

► La Suède revient à l’argent liquide. Qui, ces derniers temps, aurait misé une seule couronne sur la pérennité de l’argent liquide en Suède? Dans ce pays où l’on peut tout payer par carte bancaire, sans minimum d’achat, que ce soit un paquet de chewing-gums ou un ticket de bus, ils sont de plus en plus nombreux à n’avoir aucune pièce ou aucun billet dans leur porte-monnaie. Dans les églises, la traditionnelle quête a été remplacée par la possibilité de verser son obole par Swish, un système de paiement instantané par téléphone qui lie votre numéro à votre compte bancaire. Même les mendiants, plutôt que de tendre la main en vain, arborent sur leur poitrine leur numéro de Swish. Les 56 milliards de couronnes qui circulent encore dans le pays ne représentent plus que 1,2% du PIB, le plus bas niveau du monde (la moyenne dans l’Eurozone est de 10%), et le cash n’est plus utilisé que dans 6% des transactions. Lire la suite de l’article sur le site @letemps.

04 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 4 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► Eolien en mer : le groupe le plus écolo du monde. L’énergéticien danois Orsted, fondé il y a 50 ans pour exploiter du pétrole et du gaz, a effectué en 2008 un pivot spectaculaire vers les renouvelables. Au point de devenir le leader mondial de l’éolien offshore et de gagner le titre de « société la plus soutenable du monde ». Une mission de maintenance au parc de Nysted, en pleine Baltique. @LesEchos. Légende image : Le parc de Nysted, à 13 km des côtes danoises, compte 72 turbines. C’est l’un des premiers édifiés par Orsted en 2003. À l’époque, cette ferme éolienne était l’une des plus grandes du monde. Photo : Orsted.

#Municipales2020

► A Saint-Pierre-des-Corps, « tout remonte au maire, même quand on essaie de déléguer ». Dans la peau d’un maire (2/3). « Le Monde » a suivi trois élus de communes de tailles différentes, dont Marie-France Beaufils. L’élue corpopétrussienne, qui ne se représente pas aux municipales, raconte sa fonction, sa ville, son bilan. De la pile de dossiers qui encombrent le bureau de Marie-France Beaufils émerge L’Humanité. L’élue communiste, âgée de 73 ans, passera la main aux élections municipales de mars après trente-sept années passées à la tête de la mairie de Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), où elle était entrée comme conseillère municipale en 1971. La cité ferroviaire de la banlieue tourangelle fut la première ville à se déclarer communiste au lendemain du congrès de Tours, en 1920, ce qui lui valut d’être surnommée le « petit Moscou ». Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Urbanisme

► L’urbanisme à Saint-Malo, une question électorale. Les clôtures ceinturent la zone, avec des permis de construire apposés dessus. Ces 25 hectares à quelques centaines de mètres de la mer à Rothéneuf, sont prévus pour accueillir 800 logements, de l’habitat individuel, groupé et du collectif également. Mais le chantier est stoppé depuis quelques mois en raison de la présence de zones humides à cet endroit. Une association, s’est en effet créée pour la préservation de l’environnement. « Les zones humides ont été détruites, pendant 60 ans on en a perdu plus de 70%, nous précise ainsi Thilo Hane, la présidente de l’association Rothéneuf Environnement,  or elles sont fondamentales. Ce sont elles qui vont absorber le trop plein d’eau, ce sont elles qui vont le restituer derrière. Elles permettent à la biodiversité de s’épanouir, de se nourrir aussi. Elles font partie de notre cadre de vie et on aimerait vraiment les préserver ». Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo

#Energie

► Haut-Doubs : des panneaux solaires nouvelle génération apparaissent dans le paysage. Une petite révolution dans le domaine des énergies vertes est en tain de voir le jour sur les reliefs du Haut-Doubs. Difficile de passer à côté. Installés au pied du Mont d’Or depuis un mois, 6 panneaux photovoltaïques surplombent la vallée. A l’aide de deux axes motorisés, ces trackers suivent la course du soleil. Un tracker solaire est un dispositif permettant à une installation de production d’énergie solaire de suivre le soleil. Cette structure motorisée oriente les panneaux pour en augmenter la productivité. Cette installation de panneaux nouvelle génération est une première dans l’Est de la France. Le syndicat intercommunal d’électricité de Labergemement-Sainte-Marie (Doubs) qui regroupe 10 communes est le porteur du projet. Avec 3 sites hydroélectriques, 6 en photovoltaïques, ce petit coin du Haut-Doubs mise depuis plusieurs années sur les énergies vertes et la diversification. @franceinfo

#Reconnaissance_Faciale

► Pourquoi la reconnaissance faciale est devenue une obsession pour Estrosi à Nice. L’ancien président de la région PACA a fait de la sécurité, un des trois piliers de sa campagne pour les élections municipales. En février, le maire de Nice a même fini par obtenir l’autorisation de la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés), afin de tester un dispositif de reconnaissance faciale, fourni par la start-up monégasque Confidentia, durant le 135ème carnaval de Nice en février 2019. L’objectif de l’expérimentation est de contrôler chaque personne aux points d’entrée et de sortie des défilés, uniquement des personnes volontaires, via les données biométriques analysées par la solution « Anyvision ». Un outil capable d’identifier une personne en un quart de seconde, même avec une photo vieille de 15 ans. A l’issue de ce test grandeur nature, la mairie a rendu un rapport à la CNIL. Un rapport, qui, à écouter la présidente de la Commission, n’a pas fini de la persuader de l’utilité de la reconnaissance faciale, ou en tout cas de ce qu’elle implique comme contraintes morales. « Le renforcement de la surveillance permis par cette technologie peut réduire l’anonymat dont disposent les citoyens dans l’espace public. Or, toute mesure portant atteinte au principe d’anonymat dans l’espace public est susceptible de remettre en cause certains de nos principes fondamentaux », estime ainsi Marie-Laure Denis, présidente de la Cnil. @Challenges.

► Le fiasco de la reconnaissance faciale testée par la police de Londres. Après plusieurs mois de tests, Scotland Yard a procédé aux premières opérations de surveillance fondée sur la reconnaissance faciale. Une camionnette équipée de cette technologie qui permet de scanner et de reconnaître un visage à la volée a été installée à la sortie du métro d’Oxford Circus. Si l’opération était signalée par des affiches, il était impossible de s’y opposer, sauf à changer de trottoir. Des milliers de personnes ont ainsi eu leur visage filmé sans leur consentement. Mais les résultats sont loin d’être à la hauteur des promesses de la Met Police, pour qui ce système doit permettre de « combattre les crimes, la violence et l’exploitation sexuelle des enfants ». Sur les 8 600 personnes dont le visage a été filmé dans la journée du 27 février, huit ont été reconnues comme faisant partie d’un fichier de personnes recherchées spécifiquement pour des crimes violents. Problème : sept d’entre elles l’ont été à tort, donnant lieu à plusieurs contrôles non justifiés. Soit un taux d’erreur de près de 90 %, bien loin des 70 % de précision promis par la police au début des tests. L’association de défense des libertés Big Brother Watch s’est émue de l’émergence d’un « état de surveillance orwellien ». Avec 627.000 caméras installées dans ses rues, Londres est la sixième ville la plus surveillée du monde, notamment derrière Shanghaï. @Le_Figaro.

#Environnement

► Green Blood Project dénonce les crimes environnementaux de l’industrie minière. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Forbidden stories, le collectif qui poursuit les enquêtes de journalistes menacés ou assassinés s’empare du sujet climat. Green Blood Project est le résultat d’une enquête collaborative mondiale sur le coût humain et écologique de l’industrie minière. 40 journalistes, 15 médias (dont France Télévisions) et 8 mois d’enquête pour dénoncer des crimes environnementaux en Inde, au Guatemala et en Tanzanie. Le projet fait l’objet d’une série documentaire disponible en replay sur france.tv. Le documentaire Green Blood Project, French Kiss production/ Forbidden stories /France Télévisions/Ushuaia TV. @metamedia. Source photo : france.tv7.

03 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 3 mars 2020

03La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Santé

► Les données de santé, un trésor mondialement convoité. Nous sommes tous concernés mais le phénomène est tellement discret qu’il est difficile d’en prendre la pleine mesure. La planète est devenue, en quelques années, une gigantesque chambre d’enregistrement où une multitude d’informations relatives à notre santé, que nous soyons malade ou bien portant, sont stockées et potentiellement analysées par des algorithmes dont la puissance et l’intelligence ne cessent de croître.« Le domaine du suivi de la santé, au-delà même de la maladie, explose littéralement, constate le médecin et biologiste Pierre Corvol, président de l’Académie des sciences. On voit se développer dans la société un désir de rester en forme pour profiter de la vie ou se conformer à l’image idéale de quelqu’un de performant. Cela a induit ces dernières années une activité commerciale phénoménale qui repose sur l’accessibilité des données massives de santé et de bien-être et leur traitement par des algorithmes d’intelligence artificielle [IA]. » Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr. Légende image : UK Biobank est une grande étude de biobanque à long terme au Royaume-Uni (Royaume-Uni) qui étudie les contributions respectives de la prédisposition génétique et de l’exposition environnementale au développement de la maladie. Il a commencé en 2006. (Photo de Tim Ainsworth). A lire aussi: L’intelligence artificielle d’Alibaba détecte 96 % des infections de coronavirus.

#Ville

► Smart cities : quand le « leapfrogging » technologique favorise l’inclusion. Comment bâtir des villes du futur qui intègrent une dimension sociale et solidaire forte, dans lesquelles tout citoyen – indépendamment de son âge, son sexe, sa condition physique ou ses revenus – trouvera son bien-être ? Comment réduire les inégalités, favoriser la prospérité partagée ? Quel apport pour le leapfrogging (principe de saute-mouton) technologique que la planète entière reconnaît à l’Afrique ? Alors que d’ici à vingt-cinq ans, le milieu urbain africain accueillera le double des 472 millions de personnes qui l’habitent aujourd’hui, les villes africaines vont devoir offrir, en quantité et en qualité, des services de tout type : éducation, santé, mobilité, accès à l’eau, financiarisation, sécurité, culture… Conçu pour promouvoir l’innovation dans la construction d’un meilleur cadre de vie urbaine, le Nouveau programme pour les villes des Nations unies reconnaît bien le rôle des technologies dans le développement de smart cities inclusives. @LTafrique.

#Municipalité

► A Saâles, un maire sur tous les fronts pour préserver la vitalité de son village. Dans la peau d’un maire (1/3). « Le Monde » a suivi trois élus de communes de tailles différentes, dont Jean Vogel. Le Saâlois, qui ne se représente pas aux municipales, raconte sa fonction, son village, son bilan. C’était son ultime conseil municipal en sa qualité de maire. Après vingt-cinq ans de mandat à la mairie de Saâles (Bas-Rhin), Jean Vogel a présidé sa dernière séance, le 20 février. Il passera le flambeau à son successeur après les élections municipales de mars. Sans regret ni amertume mais avec un bilan bien accompli dans ce village de 837 habitants en amont de la vallée de la Bruche, à la frontière du département des Vosges. Même si, sourit-il, « en vingt-cinq ans de mandat, je pense qu’il n’y a pas un Saâlois qui, à un moment ou un autre, n’aura pas dit “le maire est un con” ». Jean Vogel est un de ces maires ruraux, dans des territoires en déclin – ceux situés dans la « diagonale du vide » –, qui se battent au quotidien pour maintenir leur village en vie. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#Municipales2020

► Même dans les petites communes, les candidats font campagne sur les réseaux. Ils sont aujourd’hui devenus incontournables. À l’approche des municipales, la quasi-totalité des candidats investissent les réseaux sociaux pour faire campagne. Même dans les petites, voire les très petites communes. « Aujourd’hui, tout se passe sur Internet. On ne peut plus faire sans, même dans de petits villages de quelques centaines d’habitants, ce qui n’était pas le cas il y a encore six ans », lors du précédent scrutin municipale, explique Jean-Philippe Brechon, directeur de Lorweb, une agence de communication prestataire pour des candidats de plusieurs petites communes de l’Est de la France. En seulement quelques années, l’émergence des nouvelles technologies a changé le rapport des élus à leur électorat. Et les réseaux sociaux sont devenus une réelle opportunité pour faire entendre la parole politique. @20minutes.

► Simulateur-municipales.fr, un site pour mieux comprendre les élections. Connaître le nombre de candidats d’une liste électorale qui occuperont un siège au conseil municipal sans avoir une maîtrise en statistique est désormais possible. Le site simulateur-municipales.fr se veut un outil simple pour comprendre les sondages. « Les formules de calcul ne sont pas à la portée de tout le monde, notamment à cause des particularités de certaines communes« , explique Michel Chevassu, l’un des cofondateurs de la plate-forme. Avec son associé Christophe Boutet, il a collecté des données pour que la totalité des communes françaises soient recensées sur le site et y intégré les résultats des élections municipales 2014. Il prend également en compte les spécificités des nouvelles communes nées des fusions. « A l’occasion de ces élections, elles auront un régime spécial avec un nombre de conseillers municipaux plus élevé que leur tranche de population« , poursuit-il. @LUsineDigitale

#Santé

► L’efficacité de l’intelligence artificielle mise à rude épreuve par le coronavirus. En cette période de propagation du nouveau coronavirus à l‘échelle mondiale, les entreprises technologiques spécialisées dans la santé ont une carte à jouer. Et pourtant, ce n’est pas si simple que ça… Les outils de diagnostic basés sur l’intelligence artificielle pourraient en effet être utilisés pour aider à évaluer si quelqu’un est atteint du Covid-19 et permettre de désengorger les salles d’attente et les urgences mais certaines entreprises de santé numérique qui fabriquent de tels outils se montrent réticentes à l’idée de mettre à jour leurs algorithmes afin de détecter les personnes infectées par le coronavirus. Cette hésitation souligne à la fois le peu de connaissances sur la propagation de Covid-19 et les limites plus larges des technologies de soins de santé commercialisées face à de nouvelles maladies à propagation rapide.  Lire la suite de l’article sur le site @FrenchWeb.

#Transport

► Le Luxembourg est passé, dimanche 1er mars, à la gratuité des transports publics. Le premier pays à offrir la gratuité totale de ses transports. Le Grand-Duché, 615 000 habitants, détrône les villes comme Talinn, capitale de l’Estonie, passée en 2013 à la gratuité totale de ses transports en commun et Kansas City, aux Etats-Unis, deux agglomérations de plus de 450.000 habitants. Rendre gratuit les transports, une idée nouvelle ? « On peut même remonter à 1962, avec l’expérience menée par Commerce, dans la banlieue de Los Angeles. Plusieurs villes avaient ensuite suivi aux États-Unis, en Belgique, en Italie, en Allemagne, mais aussi en France. À Compiègne, le bus est gratuit depuis 1975 », explique Maxime Huré, maître de conférences en sciences politiques à l’université de Perpignan et président du comité scientifique de l’Observatoire des villes du transport. @20minutes. À lire aussi : Le Luxembourg, « laboratoire » mondial de la gratuité des transports (@lemondefr).

#Energie

► A Saint-Malo, le bateau à hydrogène vert Energy Observer a largué les amarres, le 3 mars direction le Japon. « Je suis libéré, on s’en va », confiait Victorien Erussard, à l’origine du projet. « Le chantier a été long. On part de la maison à l’autre bout du monde pour quatre ans, une grande traversée océanique. J’ai hâte de découvrir les performances du bateau dans les alizés. La grande aventure commence » Ils seront autour de six marins sur le bateau durant les deux grandes traversées atlantique et océanique. Le retour des navigateurs à Saint-Malo est prévu pour la fin 2023. @LeTelegramme. A lire aussi : Visite guidée à bord de l’Energy observer, premier bateau à hydrogène prêt à prendre la mer (@europe1).

#Internet

► « Les coupures d’Internet creusent le fossé entre les pays pauvres et le reste de l’économie mondiale ». L’Inde, qui fait la promotion des nouvelles technologies, figure parmi les pays les plus prompts à bloquer leur accès, relate le correspondant du « Monde » Julien Bouissou dans sa chronique. Les pays émergents font face à une disruption économique bien plus ravageuse que celle provoquée par le coronavirus. En 2019, les coupures Internet imposées par les autorités ont coûté 7,3 milliards d’euros à des économies situées pour la plupart en Asie et en Afrique, selon les calculs de Cost of Shutdown Tool, un outil développé par les organisations non gouvernementales NetBlocks et The Internet Society. Ces pertes économiques ont quadruplé depuis 2016. Les autorités invoquent la lutte contre le terrorisme, les risques de manifestations et d’émeutes et même la triche aux examens pour justifier ces coupures, sans toujours avoir conscience de leurs conséquences économiques et sociales. Lire la suite de la chronique sur le site @lemondefr.

#Web

► Trafics, chantage, espionnage: les cyber-juges contre le darkweb. Une victoire judiciaire à la française. Jeudi 23 janvier, deux juges d’instruction français du pôle financier du tribunal judiciaire de Paris ont obtenu de la Grèce l’extradition d’Alexander Vinnik, un grand délinquant du darknet également convoité par les États-Unis et la Russie. Dès son arrivée, le ressortissant russe a été mis en examen pour « blanchiment aggravé, association de malfaiteurs et piratage informatique en bande organisée ». Il est soupçonné de blanchiment d’argent sur la plateforme d’échange de bitcoins BTC-e, l’une des plus grandes du genre, dont il est le fondateur et qui aurait été la plus grande lessiveuse de la planète, avec un préjudice se chiffrant en milliards de dollars. Lire la suite de l’article @Le_Figaro

#Travail

► Les « travailleurs du clic », sauveurs ou fossoyeurs de l’économie collaborative ? C’est un nouveau coup porté à l’économie collaborative. Après la décision prise contrela plateforme de livraison Deliveroo par le Conseil des prud’hommes de Paris, il y a une semaine, de requalifier pour la première fois le statut d’un de ses livreurs en salarié, c’est au tour d’un de ses sous-secteurs, celui du micro-travail, d’être épinglé par la justice. La start-up lilloise spécialisée dans le « crowdmarketing », Clic and Walk, a été condamnée par la cour d’appel de Douai à 50.000 euros d’amende pour travail dissimulé. Elle avait été relaxée en première instance, en 2018, après une enquête commencée deux ans plus tôt par l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI). Selon l’arrêt rendu début février, ses « clicwalkers », seraient en mesure d’être considérés comme de véritables salariés. Problème : l’entreprise dit en compter 700 000 (des chiffres à prendre avec des pincettes) avec une rémunération qui s’élève en moyenne à 6 euros par an. Elle dépasserait alors allègrement le plus gros employeur français, La Poste, et ses 255 000 salariés. La directrice de Clic and Walk, Frédérique Grigolato, s’est plaint d’une décision de justice « très sévère » et a déclaré à L’Express se pourvoir en cassation. @lexpress.

#Numérique

► Derrière le mirage du « cloud », le nuage noir de la pollution. « Ce cloud aide à vaincre le cancer. C’est le cloud de Microsoft. » L’affiche publicitaire fait soupirer Evgeny Morozov, universitaire américain d’origine biélorusse très critique à l’égard de la Silicon Valley. Agacé, il publie une photo de l’affiche sur Twitter et dénonce son « solutionnisme » – terme qu’il utilise dans ses travaux pour désigner l’idéologie des géants de la tech, selon laquelle la technologie peut contribuer à résoudre les problèmes les plus graves. Quelques mois plus tard, rebelotte. Le chercheur croise une affiche de la même entreprise, destinée, cette fois, aux amateurs de jeux vidéo : « Ce cloud peut transformer les gameurs en titans ». « J’ai un meilleur slogan pour Microsoft, réagit-il sur Twitter : Ce cloud peut transformer n’importe quel discours foireux en or. » Nous sommes en 2014, et le cloud est, depuis plusieurs mois, le mot à la mode, brandi et marketé à tout bout de champ. Et qu’importe si les passants n’y comprennent pas grand-chose : à vrai dire, les experts eux-mêmes ne sont pas toujours d’accord sur les contours exacts de cette notion. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

02 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 2 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Journalisme

► Les citoyens souhaitent co-produire le journalisme. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Trois mois de débats, d’abord véhéments puis constructifs, entre citoyens et journalistes d’une douzaine de grands médias d’information français, viennent de déboucher sur 250 propositions. 10 priorités ont été mises en avant cette semaine sur une plateforme collaborative. Le principal message est le souhait des citoyens d’être davantage partie prenante dans la couverture de l’actualité. La Croix, le groupe EBRA, France Media Monde, France Télévisions, Radio France, TF1, la Voix du Nord, 20 minutes, le Parisien, Ouest France, France Info, et un acteur techno (Google News Initiatives) ont pris des engagements pour changer et doper la confiance. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Pollution

► En Chine, l’agence spatiale note que l’importante baisse des taux de dioxyde d’azote correspond au calendrier des mesures de restriction d’activités prises en raison du coronavirus. « C’est la première fois que je vois une chute aussi spectaculaire sur une zone aussi grande, liée à un événement particulier », affirme une chercheuse de la Nasa. Avec l’aide des données récoltées par le satellite Sentinel-5 de l’Agence spatiale européenne, l’observatoire de la Terre de la Nasa a analysé les niveaux de dioxyde d’azote, un gaz polluant émis notamment par les véhicules et les activités industrielles, en les comparant sur deux périodes : du 1er au 10 janvier, et du 10 au 25 février. Il en ressort que ces taux ont considérablement chuté, comme le montre cette carte, notamment dans les régions de Pékin, du Hebei, de Shanghai, de Hong Kong, de Chongqing et de Chengdu. @franceinfo.

#LiensVagabonds

► Journalistes et citoyens restaurent dialogue & confiance. À retenir cette semaine : – Ce qu’il se passe en une minute sur Internet ; – La confiance des Français dans le numérique recule ; – Une majorité de geeks pensent que la tech va bouleverser la démocratie ; – Le lancement de “The Markup”, nouveau média d’information ; – 2020, l’année du décollage des smartphones 5G ; – 5G: les télécoms français se lancent dans la bataille pour les fréquences ; – Environnement, santé… L’impact de la 5G préoccupe.

#Ville

► À Toronto, la grogne des locaux contre Alphabet. À Toronto, un quartier dit abandonné est en reconstruction depuis 3 ans maintenant. Les travaux sont principalement gérés par Sidewalk Labs, le département d’innovation de la maison mère de Google. Cette dernière a la volonté de créer une ville pour y expérimenter ses innovations urbaines, avec le souhait de rendre, à terme, nos villes plus intelligentes. Cela pourrait notamment se traduire par des quartiers modulables. Récemment, comme le dévoile Reuters, un comité missionné par le gouvernement canadien a demandé à Alphabet de justifier des avantages pour les citoyens de son projet et plus particulièrement de l’importante collecte de données. @siecledigital

► L’intelligence urbaine au service des villes. Les villes veulent se mettre à l’heure du numérique et de l’intelligence artificielle. La création de l’École d’été en intelligence urbaine par l’Université Laval (une première cette année) vise à combler ce besoin. La formation sera donnée sur le campus du 25 mai au 3 juin. Sehl Meloulli, professeur au Département de systèmes d’information organisationnels, en est le responsable. Pour cette première édition, il espère avoir une quarantaine de participants provenant de cinq milieux (élusmunicipaux, chercheurs universitaires de renommée internationale, entreprises privées, OBNL œuvrant en participation citoyenne et étudiants). Les étudiants visés sont ceux inscrits à la maîtrise sur mesure en intelligence urbaine de l’Université Laval. @LeDevoir.

#Agriculture

► « Les agriculteurs qui travaillent à échelle humaine sont le socle de la société du futur ». Une fois par mois, nous nous associons au Parisien, à Konbini News et à France Culture pour alerter et proposer des solutions face à l’urgence écologique. Pour ce 6e rendez-vous de l’opération #SauverLePrésent, consacré à la problématique de l’agriculture, nous avons discuté avec Stéphanie Maubé qui élève des moutons dans le Cotentin depuis près de 10 ans et qui a co-écrit Il était une bergère (éd. Le Rouergue, 2020). Elle nous a expliqué pourquoi berger, c’est un métier du futur. Il y a encore dix ans, Stéphanie Maubé vivait à Paris et squattait les plateaux de tournage. Elle travaillait dans l’audiovisuel. Un peu par hasard, elle a alors « remporté » un séjour à la campagne. Une nuit, elle se retrouve à aider un berger à mettre bas ses brebis. Une épiphanie dans le sens le plus littéral. Depuis, elle a gagné au lycée agricole ses galons de bergère et est à la tête d’un troupeau d’une centaine de moutons qu’elle élève avec une approche naturelle. Dehors, à l’herbe et l’air libre. Le journaliste Yves Deloison l’a suivie dans son quotidien. Ensemble ils ont écrit Il était une bergère, paru récemment aux Éditions Le Rouergue, un livre-témoignage, mais aussi une réflexion sur une agriculture à taille humaine. On a discuté avec la bergère, à des années-lumière des codes pastoraux classiques. Être berger, c’est le futur. @usbeketrica.

#Municipales2020

► En Saône-et-Loire, l’impossibilité d’une liste. « Où sont passés les opposants ? » La question bruisse dans plusieurs communes de l’ouest de la Saône-et-Loire. Les habitants de Gueugnon et Digoin, 7 000 et 8 000 habitants, s’apprêtent à vivre leur première campagne municipale sans enjeu. À la veille de la clôture du dépôt des listes candidates aux élections municipales et intercommunales, leurs maires sortants sont les seuls candidats déclarés. Une situation inédite, dans des communes jusqu’alors habituées à d’homériques batailles municipales. « C’était toujours assez mouvementé », se souvient un habitant, dans les rues de Gueugnon. Dans les rangs de la droite locale, absente pour la première fois du scrutin, les élus, démotivés, n’ont « plus d’énergie » pour briguer à nouveau des suffrages, contre le maire socialiste Dominique Lotte. Leur leader a démissionné du conseil municipal, et personne n’a voulu le remplacer. « Notre désenchantement vient du faire qu’on n’a aucune chance d’être élu », tente d’expliquer le conseiller municipal Bernard de Chargères, dans une ville ancrée à gauche, l’un des fiefs du syndicalisme local constitué autour des forges. @Le_Figaro.

#IA

L’intelligence artificielle actuelle est une « boîte noire », selon la startup Golem.ai. La startup française Golem.ai défend l’usage d’une intelligence « éthique » à base d’algorithmes contrôlables. En réponse au souhait de la Commission européenne de développer en Europe une intelligence artificielle « éthique », la startup parisienne Golem.ai affirme développer des outils plus transparents. Thomas Solignac, co-fondateur de Golem.ai, explique : « Le machine learning, très utilisé aujourd’hui en IA, est une approche de type « boîte noire », car on ne peut pas regarder à l’intérieur et on ne comprend pas ce que fait l’IA. Or, quand on sait que l’IA commence à conduire des voitures ou à prendre des décisions médicales, il paraît nécessaire d’avoir une vraie transparence. Chez Golem.ai, nous développons, notamment, des outils de gestion automatique des e-mails, afin d’améliorer la relation client, et, contrairement à une approche purement statistique, nous faisons de « l’IA symbolique », qui est une forme de mathématisation du raisonnement. Cela donne une IA beaucoup plus claire. » @franceinfo

#Robotique

► Grâce à leur travail, on pourra peut-être bientôt économiser des milliers d’heures de vol en hélicoptère pour inspecter les 100 000 kilomètres de lignes électriques qui parcourent la France… A Toulouse (Haute-Garonne), vingt élèves ingénieurs de l’école UPSSITECH, tous étudiants en robotique, ont imaginé un drone dont ils pourront programmer la trajectoire et qui pourra pour inspecter les pylônes électriques. « Comme on ne pouvait pas se permettre de faire des tests sur des pylônes avec des drones réels, on a été obligé de passer par un robot » explique Pierrick Trilles, étudiant. « Il porte tous les capteurs qui seront embarqués sur le drone et on a utilisé un pylône en taille réduite pour faire nos tests. » @franceinfo

28 Fév

Régions.news #413 – Edition du vendredi 28 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image.  Un participant du carnaval de Venise porte un masque protecteur en raison de l’épidémie de coronavirus, le 23 février. (Photo : Manuel Silvestri / Reuters).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Philippe Dallier et Sébastien Bazaud, tous deux membres de l’association Touraine Data Network (TDN), travaillent à l’installation d’Internet. L’association se trouve justement être un fournisseur d’Internet. Elle utilise deux antennes en Indre-et-Loire, la première à La Ville-aux-Dames, l’autre à Saint-Pierre-des-Corps. L’idée est de se servir du réseau radio pour faire passer Internet d’un endroit où le débit est intéressant à un endroit où il est très bas. « J’aime bien l’idée du logiciel libre, de rendre Internet accessible à tout le monde de façon gratuite et sûre », explique Philippe Dallier. Tous les membres de l’association TDN participent à la fabrication et à l’installation. « Même si on n’a pas de compétences informatiques à la base, les membres s’entraident et apprennent les uns des autres, donc on peut adhérer sans avoir aucun bagage en informatique », souligne Sébastien Bazaud.

#Agriculture

► Cette nouvelle édition du Salon de l’Agriculture est l’occasion de rappeler que les agriculteurs sont très friands de solutions digitales depuis plusieurs années. « Ils sont même plus équipés que la moyenne nationale en matière d’usage professionnel. Tout simplement parce que quand vous êtes agriculteur, vous êtes à la campagne et donc isolé. Le digital permet de rompre cet isolement. Et puis, vous êtes souvent seul sur votre exploitation. Vous êtes donc un chef d’entreprise, seul, multitâche, avec une casquette administrative, de gestionnaire et bien entendu la plus grosse, qui est celle de producteur. De plus, vous êtes également ultra-dépendant du climat. Le digital permet de répondre à ces différentes problématiques », rappelle Sébastien Poncelet, directeur de Captain Farmer. A lire aussi : Une application qui permet de contribuer à la juste rémunération des agriculteurs.

► En Vendée, les jeunes agriculteurs utilisent les réseaux sociaux. Maxime Gautreau, jeune exploitant de 24 ans, installé à Thiré, est suivi par 2 500 personnes sur Twitter. Chaque jour, il poste photos et vidéos sur le réseau social, pour mieux faire connaître son métier. « L’enjeu, c’est de montrer que tout n’est pas noir, tout n’est pas mal et que l’agriculture n’est plus la même qu’il y a 40 ans ». Son but est de partager les techniques entre les agriculteurs d’autres régions de France. Sophie Choblet, éleveuse de bovins à La Garnache, a fait le choix de la vente directe Elle a créé des pages Facebook un site Web pour communiquer sur sa présence sur les marchés et fait la promotion de ses produits. Une grande partie de ses commandes lui sont faites via les réseaux sociaux.

► Revue de liens : – Les « ageekculteurs », agriculteurs écolos grâce à la technologie ; – La tech est dans le pré ; – Agribots, les robots agricoles marchent à l’intelligence artificielle.

Légende image. Les projets de constellations de milliers de satellites destinés à fournir du débit Internet se multiplient. Les spécialistes s’inquiètent : comment gérer ces engins qui risquent de rendre inexploitable la banlieue terrestre et de transformer le ciel en far west ?

#Municipales2020

► Face à la défiance que suscitent les partis politiques, et à l’urgence écologique, les habitants sont de plus en plus nombreux à s’engager sur des listes dites « participatives » pour les prochaines élections municipales. Bien souvent ces listes sont issues de mouvements associatifs ou de collectifs militants ancrés dans les territoires. Préoccupés par leur environnement, l’avenir de leurs enfants, leur cadre de vie, des citoyens ont décidé de prendre en main l’avenir de leur commune. Ainsi à Saint-Mars de Coutais (Loire-Atlantique), des parents d’élèves ont lancé le mouvement « l’Alterliste » pour les élections. Ils imaginent une gouvernance horizontale dans laquelle toutes les tendances et les idées pourraient s’exprimer. À Dompierre-sur Yon (Vendée), le collectif citoyen « Le coquelicot entre les dents », milite pour sensibiliser les habitants à une écologie concrète. Leurs modèles existent déjà. Ils s’appellent Saillans (Drôme), Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), Ungersheim (Haut-Rhin) ou Langouët (Ille-et-Vilaine), des communes qui dès 2014 ont opté pour la transition qu’elle soit écologique ou démocratique. A la veille de ces élections municipales, on estime partout en France à plus de 500 le nombre de listes participatives et/ou citoyennes. À lire aussi : Des citoyens veulent « bousculer » la démocratie municipale.

► Revue de liens : – Municipalisme : quand les habitants prennent le pouvoir ; – Municipales : citoyennisme, municipalisme ou communalisme ? ; – Municipalisme : place aux communes créatives.

#Territoire

► Des villes en campagnes, une série en quatre épisodes dans l’émission « Entendez-vous l’éco ? » sur le site @franceculture :- 1/ L’appel de la culture. En dynamisant les régions isolées, attirant un public renouvelé, enrichir l’offre culturelle pour tous. – 2/ Les métropoles en tête de liste. Elles sont souvent décrites comme des locomotives des économies régionales qui concentrent les emplois plus encore que la population. – 3/ Petites communes, grande pauvreté. Ainsi ces inégalités sont au centre des discours depuis de nombreuses années. – 4/ De Marseille à Roubaix, des économies parallèles. Dans les quartiers populaires, frappés de plein fouet par la désindustrialisation, une autre économie s’organise et elle se situe parfois aux frontières de la légalité.

#Santé

► Un médicament découvert grâce à de l’Intelligence Artificielle est capable d’éliminer deux des trois pathogènes considérés comme « critiques » par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). «En termes de découverte d’antibiotiques, c’est absolument une première», a déclaré Regina Barzilay, chercheuse principale sur le projet et spécialiste de l’apprentissage automatique au Massachusetts Institute of Technology (MIT). « Je pense que c’est l’un des antibiotiques les plus puissants qui ait été découvert à ce jour », a ajouté James Collins, un ingénieur bio de l’équipe du MIT. Pour mener à bien cette expérience, les chercheurs ont utilisé un algorithme alimenté par des informations sur les caractéristiques atomiques et moléculaires de 2 500 médicaments et composés naturels. Le but étant d’identifier les types de molécules qui réussissent à tuer les bactéries.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Bruxelles balaie les solutions de Zuckerberg en matière de régulation. À retenir cette semaine : – Un monde sans audiovisuel public serait inquiétant ; – Audiovisuel croissance zéro? La déflation à venir. Sauf pour les droits sportifs et les séries. ; – Les salariés de Kickstarter se syndicalisent, une première dans la Tech ; – Trois scénarios pour un numérique plus vert ; – Mon DRH est une IA.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

 

 

 

 

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 28 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Agriculture

► C’est en novembre 2018 que le groupe de coopératives agricoles françaises Invivo entre en contact avec la photographe Géraldine Aresteanu . Et si ses photos pouvaient aider à faire tomber les a priori sur la vie rurale ? « Je n’ai pas accepté tout de suite. Je voulais être sûre d’avoir carte blanche, qu’on ne m’impose pas d’agriculteurs à rencontrer. Surtout, je voulais m’assurer que mes photos ne sortent pas du cadre de l’exposition, qu’elles ne servent pas de banque d’images pour des plaquettes commerciales… ». Une fois assurée de travailler en totale liberté, Géraldine choisit 12 personnes qu’elle rencontrera sur un an, des hommes et des femmes, des familles aussi. Éleveurs, maraîchers, ostréiculteurs, céréaliers… « Je parlais de mon projet à tout le monde et les gens me désignaient spontanément un agriculteur ou une agricultrice qu’ils connaissaient. Je les ai sélectionnés en fonction de ce qu’on m’en disait, j’avais besoin d’avoir une sorte de « coup de foudre humain ». » Elle expose au Salon de l’Agriculture à Paris jusqu’au 1er mars 2020. . @LADN_EU. Légende image : Claude et Lucie Domert, viticulteurs dans le Gers. Photo de Géraldine Aresteanu.

#Municipales2020

► Des citoyens veulent « bousculer » la démocratie municipale. La directrice d’école, jamais élue ni encartée, n’avait pas imaginé prétendre un jour être à la tête d’une commune de 33.000 habitants. Mais au terme de nombreux cercles de travail et assemblées générales, ses camarades ont choisi Cécile Marenzoni comme tête de liste de « Saint-Médard-en-Jalles demain », au cours d’une élection sans candidat. « Je n’avais pas du tout prévu ça, je fais plutôt partie de ceux qui parlent le moins, s’amuse-t-elle. J’ai réfléchi quatre jours et j’ai pris la liberté de dire oui. Car je savais que je n’étais pas seule. » Dans cette commune girondine, comme dans de nombreuses autres villes françaises, une liste participative veut «bousculer les pratiques». Pas de programme, «aucune promesse», mais un engagement et 256 «propositions», qui évolueront au gré du mandat et de l’engagement des habitants. Et un tiers de candidats de la liste « tirés au sort»: 800 personnes issues des registres électoraux ont été sollicitées et sept ont rejoint la liste. Des personnes qui ne s’étaient jamais engagées auparavant. Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro.

► Depuis 2014, année des dernières élections municipales, les codes ont changé. Pour gagner, on ne compte plus que sur le charisme de la tête de liste mais sur les outils technologiques. Ainsi à Paris, on ne fait plus du porte-à-porte comme avant. Les militants de la maire gagnent du temps grâce à l’application fournie par l’entreprise  eXplain, qui s’adresse à toutes les communes de plus de 16.000 habitants. Avec cette interface, les retours des habitants sont centralisés, analysés et pris en compte dans la construction du programme de la candidate. La technologie d’eXplain peut équiper n’importe candidat de n’importe quelle liste. Cette application consulte des données mises en ligne par les communes et celles du recensement de l’Insee. « Pour chaque bureau de vote, on connaît les résultats des précédentes élections municipales, européennes et présidentielles », informe Laure Vaugeois, responsable du marketing numérique chez eXplain. Ensuite, la startup agrège ces résultats électoraux, les croise à quelques variables socio-démographiques (l’âge et le revenu sont les variables qui influencent le vote) et les analyse pour identifier les bureaux de « vote les plus volatiles », là où les électeurs sont le plus hésitant. « De nombreuses études scientifiques sur le sujet ont montré que l’on peut presque prédire le vote d’un citoyen en se basant sur son comportement électoral passé », affirme Laure Vaugeois. @EchosStart.

#MediaSocial

► Sur YouTube et Instagram, des entreprises volent des visages. Sur internet, n’importe quelle image ou presque peut être capturée en HD grâce à un simple clic droit ou à une capture d’écran. Cela complique infiniment la protection de son image et de sa propriété intellectuelle. Les créateurs et créatrices présentes sur Instagram et YouTube, particulièrement lorsque leurs contenus sont liés à la mode ou à la beauté, en savent quelque chose. Dans une enquête, Wired explique que rares sont celles ou ceux dont la boîte mail n’est pas inondée de messages de fans les informant que leur visage est lié à un produit ou une entreprise leur étant parfaitement inconnue. Lucy Kyselica est une YouTubeuse hollandaise spécialisée dans la coiffure. La première fois que son visage a été volé, c’était en 2016. Une capture d’écran de l’une de ses vidéos, agrandie et imprimée, est apparue sur un poster, dans un salon de beauté d’une petite ville américaine. @koriifr.

#Entreprise

► Coronavirus : ces entreprises qui ne veulent plus voir leurs salariés voyager. Sain principe de précaution ou paranoïa maladive, les classes affaires des avions au départ de la France sonnent déjà creux, et cela ne devrait pas s’arranger dans les prochaines semaines. La propagation de l’épidémie de coronavirus oblige de plus en plus d’entreprises tricolores implantées à l’international à limiter drastiquement les voyages professionnels à l’étranger. La plupart des groupes français ont d’ores et déjà suspendu les missions dans les « zones à risques », c’est-à-dire pour l’instant en Chine, en Corée ou en Italie du Nord. C’est le cas de Total, de Danone, de la SNCF, de SEB, de la Société Générale, des chantiers nautiques Beneteau ou encore de Madrigal, la maison mère de Gallimard et de Flammarion Folio. « On ne veut pas céder à la panique, on respecte juste les consignes des autorités », précise un dirigeant qui applique cette politique. @LesEchos. Crédits photo : Adam Tanjun / Afp.

#IA

► « Le Fabuleux Chantier » : Un appel pour une intelligence artificielle « bénéfique ». n matière d’intelligence artificielle (IA), il est temps de passer aux choses sérieuses. Battre des humains aux jeux de go, d’échecs ou de poker est certes impressionnant. Aider un médecin à reconnaître des tumeurs est fort utile. Mais empêcher que des drones ne tuent automatiquement, que des algorithmes recommandent des contenus faux ou malveillants ou bien que ces machines ne deviennent folles semble bien plus important. Dans leur livre, Lê Nguyên Hoang et El Mahdi El Mhamdi, médiateur scientifique et chercheur à l’Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL), veulent donc alerter sur l’urgence à développer des systèmes d’intelligence artificielle « robustement bénéfiques », c’est-à-dire dépourvus, par construction, d’effets secondaires néfastes aussi divers que la fuite de données personnelles, le développement d’addictions, l’élaboration de conclusions biaisées ou la polarisation d’un débat en deux camps irréconciliables… Autant de défauts des IA actuelles ou à venir, les auteurs estimant que, même avec 1 % de chance qu’une IA soit de niveau humain dans les dix ans, le risque de catastrophe imprévue est grand. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Agriculture

► AgTech: comment la recherche aide l’agriculture à se transformer. À quoi ressemble aujourd’hui l’innovation dans le domaine de l’Agriculture? «D’abord, elle est au service d’un objectif de transformation», répond d’emblée Christian Huyghe, directeur scientifique agriculture au sein de l’INRAE, interrogé pendant le Salon de l’agriculture qui se tient actuellement et jusqu’au 1er mars Porte de Versailles. Pour rappel, l’INRAE est récemment né à la suite de la fusion entre l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) et de l’Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture). L’établissement a identifié plusieurs grands défis sur lesquels il travaille, dont la capacité à assurer la production d’aliment pour répondre aux besoins des populations, tout en respectant la santé des personnes, l’environnement et un revenu décent et équitable pour l’ensemble des acteurs. «On ne peut plus aujourd’hui se contenter de dire que l’on va limiter l’impact environnemental. On doit vraiment restaurer l’environnement», développe Christian Huyghe. Il s’agit à la fois de réduire les émissions de gaz à effet de serre ainsi que l’usage d’antibiotiques et de pesticides. Lire la suite de l’article sur le site @FrenchWeb.

#Transport

► Au Kenya, la nouvelle voie ferrée et son train à grande vitesse du Standard Gauge Railway (SGR) ne dessert plus certaines petites villes comme celle de Kiu. Les habitants se sentent abandonnés. Ainsi les 6 000 habitants de la ville se sentent désormais abandonnés. Se rendre au travail ou à l’hôpital par la route est plus long et plus coûteux. Et les taxis uniquement destinés aux urgences coûtent près de 100 dollars, soit un mois de salaire pour un ouvrier. Le journaliste Duncan Miriri et le photographe Baz Ratner de Reuters ont fait le voyage. @franceinfo.

#Energie

► Récupérer la chaleur des datacenters pour réchauffer les bâtiments dans lesquels ils sont situés ou à proximité, l’idée n’est pas nouvelle. Le quartier Chapelle International au nord de Paris va bénéficier d’une énergie plus verte grâce à un réseau de chaleur, en partie alimenté par un datacenter de la ville de Paris. Un moyen de compenser la consommation énergétique de ces lieux dont la ville de demain a besoin pour stocker la masse de données de ses services et capteurs. Intégrer cette source de chaleur dès la construction d’un quartier résidentiel et tertiaire, en partant du principe que celui-ci aura inévitablement besoin de serveurs pour stocker ses propres données, Il s’agit de créer des datacenters en symbiose avec leur environnement, pour que la multiplication des infrastructures numériques soit compatible avec le développement durable des territoires. @villeintelmag

#Journalisme

► Les citoyens souhaitent co-produire le journalisme. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. PARIS – Trois mois de débats, d’abord véhéments puis constructifs, entre citoyens et journalistes d’une douzaine de grands médias d’information français, viennent de déboucher sur 250 propositions. 10 priorités ont été mises en avant cette semaine sur une plateforme collaborative. Le principal message est le souhait des citoyens d’être davantage partie prenante dans la couverture de l’actualité. La Croix, le groupe EBRA, France Media Monde, France Télévisions, Radio France, TF1, la Voix du Nord, 20 minutes, le Parisien, Ouest France, France Info, et un acteur techno (Google News Initiatives) ont pris des engagements pour changer et doper la confiance. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Recherche

 Chercheurs : quels services rendus à la cité ? Nos collègues suisses possèdent une très belle expression pour identifier ce que les universitaires doivent concevoir comme un prolongement naturel de leur activité d’enseignants-chercheurs au-delà des murs de nos universités : « service à la cité ». En effet, dans l’évaluation des activités annuelles, ils sont interrogés sur la façon dont ils s’emploient à diffuser, au-delà d’un public d’étudiants et de confrères et consœurs, leurs savoirs et les fruits de leur réflexion. C’est loin d’être injustifié, surtout si on est salarié de l’État. Comment en effet imaginer que le haut niveau d’expertise acquis par les académiques ne contribue pas aussi au débat public ? Et la question vaut aussi pour la France. C’est dans ce cadre que le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation s’est associé à The Conversation pour élaborer un questionnaire afin d’appréhender les modalités d’interventions des chercheurs dans la cité et les formes de démocratisation du savoir, tout en comprenant mieux les pratiques, les motivations et les freins de chacun. Lire la suite de l’article sur le site @FR_Conversation

27 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 27 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Travail

► Télétravail : comment créer une culture d’entreprise à distance. La culture d’une entreprise correspond aux valeurs portées par les individus qui la composent. Elle s’exprime dans le fonctionnement de l’organisation et dans l’ensemble des décisions prises au quotidien. Au-delà de tout projet, de toute hiérarchie et de tout lieu de travail, la culture est le liant qui rassemble les collaborateurs sous la même bannière. Pour la professeure Frances Frei et la directrice du Concire Leadership Institute Anne Morriss : « La culture nous dit ce qu’il faut faire lorsque le P-DG n’est pas dans la pièce. » Lorsque les membres de l’entreprise travaillent à distance et que les salariés sont confrontés au quotidien à la prise de décision en autonomie, créer une culture semble être d’autant plus important. A l’heure où 29% des salariés français télétravaillent, il convient de s’interroger sur les rituels mis en place pour créer et entretenir une culture d’entreprise à distance. Lire la suite de l’article sur le site @HBRFrance. Crédit photo : Getty images.

#Agriculture

► Une «Clause Zéro Kérosène» pour promouvoir le localisme dans les villes ? Le Salon International de l’Agriculture a ouvert ses portes samedi 22 février, et l’avenir de la paysannerie française ainsi que les enjeux climatiques concernent au premier chef les élus locaux, et donc les candidats aux élections municipales à venir. Ces élus sont notamment responsables de l’alimentation de nos enfants au sein de la restauration scolaire. Or un peu partout, les candidats s’engagent à renforcer la part de produits bio et/ou locaux dans les assiettes servies dans les cantines municipales. Et c’est tant mieux ! Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro

► Agriculture : la tech est dans le pré. Alors que la population mondiale augmente de quelques 200 000 personnes chaque jour, optimiser la production alimentaire sans détruire la planète au passage est un problème dont nous avions besoin de trouver la solution (tech ?) la semaine dernière… À ce jour, 67% des agriculteurs font déjà appel aux nouvelles technologies pour gérer leur exploitation. « Aujourd’hui on a des tracteurs quasiment autonomes, qui n’ont presque plus besoin de conducteurs », confie Stéphane Marcel, responsable du numérique chez InVivo. Drones et objets connectés permettent notamment de rassembler des informations plus précises sur l’état des cultures ou des animaux. Au-delà des outils purement tech ayant infiltré les filières agricoles, ce sont aussi de nouvelles plateformes qui sont nées pour faciliter la vie des fermiers : WeFarmUp, sorte de Bon Coin pour échanger produits et prestations, Agriconomonie, pour se procurer des pièces de tracteurs ou des semences, ou encore ComparateurAgricole.com, pour vendre des céréales ou s’approvisionner en ligne. @LADN_EU

► Les « ageekculteurs » : écolos grâce à la technologie. Drones, lunettes connectées, robots désherbeurs, colliers électroniques… Les nouvelles technologies promettent de faciliter la vie des agriculteurs de demain, d’augmenter leur productivité et de limiter l’impact environnemental de l’agriculture intensive. Ce qui n’est pas sans poser des questions sociales et financières.L’objectifs affichés de cette agriculture numérique : « Simplifier la vie des agriculteurs, améliorer leurs rendements, et mieux protéger l’environnement », résume Pascal. Bref, développer une agriculture de précision qui commence à essaimer auprès d’agriculteurs de plus en plus connectés, mais qui n’est pas sans limites, ni sans soulever des questions … Lire la uite de l’article qui a été publié le 23 Février 2018 sur le site de @WeDemain.

► Une application qui permet de contribuer à la juste rémunération des agriculteurs. Application citoyenne qui permet de faire un geste pour la planète, tout préservant sa santé, la société et son pouvoir d’achat, MyLabel est présente cette année au Salon de l’Agriculture qui se tient à Paris Porte de Versailles. Avec des partenaires du commerce équitable, ses concepteurs entendent démontrer que la juste rémunération des producteurs et notamment des agriculteurs, est devenue une priorité pour les consommateurs.Nous avons déjà eu l’occasion de présenter dans nos colonnes (voir ICI) l’application MyLabel, laquelle s’est fixée pour objectif d’informer, éduquer, sans pour autant culpabiliser les consommateurs, grâce à une grille de critères de consommation fixés par l’utilisateur. Dans le cadre de sa démarche les développeurs de cette application ont observé que « la juste rémunération des agriculteurs est un critère de plus en plus sélectionné par les utilisateurs de l’application ». C’est le critère qui affiche la plus forte croissance. « Le critère de la juste rémunération des agriculteurs a eu la plus forte croissance, en passant de 34% à 41% des utilisateurs priorisant ce critère », poursuivent les concepteurs de MyLabel. @villeintelmag

#Municipales2020

► Petites communes, grands projets pour les centres-villes. Ici, un nouveau cinéma. Là, un hôtel de ville flambant neuf. Un peu plus loin, une place arborée, des commerces et des pistes cyclables… Quand Richard Galy traverse le centre de Mougins (Alpes-Maritimes), 19.000 habitants, sur les hauteurs de Cannes, il s’imagine déjà en 2022. À la fin de cette année-là, son titanesque projet « Cœur de Mougins » devrait voir le jour, au terme de plus deux ans de travaux. « C’est un travail de longue haleine, il faut du temps et la confiance des habitants », relève le maire de la ville, élu depuis près de vingt ans. Pourtant soumis à de fortes contraintes financières, des édiles s’activent pour développer leurs centres-bourgs. Des lieux plébiscités par les habitants, mais considérés comme en déclin par une majorité de Français (53 %), selon un sondage CSA publié l’année dernière. Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro

#Politique

 À Kingersheim, le maire vante la « co-construction des politiques ». La démocratie participative comme antidote au populisme? « Cela fonctionne au niveau local», assure Jo Spiegel, 68 ans, maire d’une commune de 13.000 habitants proche de Mulhouse (Haut-Rhin), cofondateur avec Raphaël Glucksmann de Place publique, dont il est devenu le président. Depuis des années, il parcourt la France pour convaincre son auditoire qu’«il est temps de prendre – enfin – les électeurs au sérieux ». Référence au titre de son ouvrage paru aux Éditions du Temps présent, il y a deux ans. Avec un postulat, martelé avec passion lors de 200 conférences rassemblant chaque fois de 200 à 300 personnes, cette semaine encore à Pau et à Strasbourg: « On fait ce qu’on dit et on dit ce qu’on fait ». Ou du moins, on essaie. En associant le maximum de concitoyens. Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro.

#Transport

► Quand La RATP fait de Châtelet – Les Halles un « labo de l’intelligence artificielle ». Plus qu’une station de métro parisienne, Châtelet – Les Halles devient un laboratoire pour tester différents systèmes de surveillance et apprendre à détecter « situations problématiques » et comportements « anormaux ». Qu’est-ce qui est considéré comme un comportement anormal par l’algorithme ? Et bien pas mal de choses… Par exemple, « une personne statique pendant plus de 300 secondes dans un lieu à vocation de passage », indique une note publiée début février 2020 par l’Institut Paris Région (IPR), une agence d’urbanisme d’Île-de-France… Dans cette note intitulée La sécurité à l’heure de l’intelligence artificielle, l’organisme rappelle que la RATP et son parc de caméras de plus de 50 000 caméras de surveillance sont régulièrement sollicités par les industriels pour « participer à des programmes de recherche-action visant à perfectionner la technicité des algorithmes. » Lire la suite de l’article sur le site @LADN_EU

#Université

► L’université Rennes 1 proposera à son tour une épicerie gratuite pour les étudiants. Selon Julie Chapdelaine, secrétaire de l’association Epifree, « une centaine de personnes seraient potentiellement intéressées selon plusieurs sondages que nous avons réalisés ». Cette épicerie est l’un des six projets retenus dans le cadre du budget participatif étudiant de l’université de Rennes, selon le site Projet Université de Rennes. La somme de 14 000 euros sera allouée au projet d’Epifree, selon l’association. Le budget servira à « l’achat de matériel pour le local ainsi qu’à la location ou l’achat d’un vélo cargo pour récupérer les denrées alimentaires ». « Nous travaillons avec Phenix (une start-up de mise en relation anti-gaspillage, NDLR) pour entrer en contact avec les grandes surfaces et venir collecter leurs invendus. Nous envisageons aussi de récupérer les restes des cantines », précise Julie Chapdelaine à l’AFP. @franceinfo

#Quantique

► Le développement des compétences en technologies quantiques. Lorsque l’on veut préparer le futur et se positionner sur un secteur industriel en devenir, on pense immédiatement aux programmes de soutien à la recherche, aux startups et aux entreprises établies. Dans le cas des technologies quantiques, le financement de la recherche sera encore plus fondamental qu’ailleurs car elles sont encore en pleine phase de maturation. En amont de tout cela, il est aussi impératif de créer et entretenir un bon vivier de compétences, lancées par de la formation initiale et ravivées par toutes les formes de formations continues. Il existe plusieurs méthodes pour ce faire. On associe traditionnellement des formations diplômantes et celles qui aboutissent à un doctorat (PhD). Cela rend les efforts de formation supérieure quasiment indissociables des efforts dans la recherche. Pour cette raison, former plus de scientifiques dans le quantique requiert une augmentation proportionnée des budgets dans la recherche. Lire la suite de l’article sur le site @FrenchWeb.

#Audiovisuel

► Atmosphère tendue à la BBC, qui vit « l’une des plus graves crises » de son histoire. Le générique de la chaîne d’information continue montre des journalistes en reportage. Les informations qu’ils transmettent sont symbolisées par des rayons rouges venant de partout, puis qui se rassemblent au-dessus du siège de la BBC, un grand bâtiment de verre situé au centre de Londres. Le message est clair : au cœur du Royaume-Uni trône la British Broadcasting Corporation, fondée en 1922. Chaque semaine, 91 % des Britanniques la regardent, l’écoutent ou la lisent. Leur journée est comme rythmée par les différents rendez-vous de l’institution – de la matinale radio aux aurores (« Today ») jusqu’au grand journal télévisé du soir (« Newsnight »). Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

26 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 26 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Pollution

► La Chine et l’Inde sous la menace de la pollution aux microparticules, d’après une étude. Une pollution qui provoque de nombreuses morts prématurées. La Chine et l’Inde comptent le plus de villes touchées par la pollution aux microparticules, selon un rapport publié par Greenpeace et la branche de recherche de la société suisse IQAir, mardi 25 février. Ces deux pays regroupent près de 90% des 200 villes souffrant de hauts niveaux de pollution de l’air aux particules fines PM2,5 (inférieures à 2,5 micromètres), indique ce rapport. Ces recherches se basent sur les données d’environ 5 000 villes à travers le monde. Les 10% restant se concentrent essentiellement au Pakistan et en Indonésie. Parmi les mégalopoles de 10 millions d’habitants et plus, la capitale indienne New Delhi était la plus contaminée aux particules fines PM2,5 en 2019, suivie par Lahore (Pakistan), Dhaka (Bangladesh) et Calcutta (Inde). @franceinfo. Légende image : La ville de New Delhi (Inde) lors d’un épisode de forte pollution de l’air, le 6 décembre 2019. (Photo : Jewel Samad / Afp).

#Energie

► Brest : Guyot Environnement exporte en Suède un combustible issu de déchets ultimes. L’entreprise va fournir 15 000 tonnes par an de ce Combustible solide de récupération (CSR) à l’agglomération de Stockholm, ce qui permettra à cette dernière de répondre à 95% de ses besoins en eau chaude et chauffage, indique-t-elle dans un communiqué. Ce combustible est fabriqué à partir de déchets qui ne peuvent pas être recyclés et qui sont donc habituellement enfouis. En 2018, 18,5 millions de tonnes de déchets ont été enfouis en France. Depuis 2014, Guyot environnement produit 25 000 tonnes par an de ce combustible issus de déchets non valorisables, mais celui-ci était jusqu’à présent uniquement destiné aux cimentiers en remplacement des énergies fossiles. Avec ce nouveau contrat d’une durée de trois ans, ce sont 40 000 tonnes de ce combustible que l’entreprise va produire chaque année. @franceinfo.

► Puy-de-Dôme : une centrale photovoltaïque redonne vie à un ancien site minier. Dans le Puy-de-Dôme, à Saint-Eloy-les-Mines, les panneaux solaires ont remplacé les terrils : un pays de charbon devient un pays d’électricité verte. L’histoire des mines de la commune commence au XVIIIe siècle. Mais le dernier puits ferme le 31 décembre 1977 et les mines sont démantelées. Ce site de plus de 20 hectares est alors laissé à l’abandon. Xavier Permingeat, chef de projet du parc photovoltaïque de Saint-Eloy-les-Mines, explique : « On est aujourd’hui sur 7,5 hectares. C’est un projet qui au départ faisait 22 hectares mais on l’a réduit considérablement à cause d’espèces protégées qui étaient présentes sur la forêt ». Aujourd’hui 12 000 panneaux photovoltaïques recouvrent la friche minière. Xavier Permingeat précise : « Il y avait peu d’usages possibles sur un terrain comme celui-ci. Il y a des galeries de mine jusqu’à 80 cm en dessous du sol donc on ne pouvait pas faire d’autres activités finalement. C’est une friche industrielle et l’idée d’un tel projet est de réhabiliter un terrain qui n’a pas d’autre usage pour produire de l’énergie propre avec tout le symbole que cela représente de produire de l’énergie issue du photovoltaïque sur une ancienne mine de charbon ». @franceinfo

#Agriculture

► « Cette nouvelle édition du Salon de l’Agriculture est l’occasion de rappeler que les agriculteurs sont très friands de solutions digitales, et notamment d’applications depuis plusieurs années. « Ils sont même plus équipés que la moyenne nationale en matière d’usage professionnel. Tout simplement parce que quand vous êtes agriculteur, vous êtes à la campagne et donc isolé. Le digital permet de rompre cet isolement. Et puis, vous êtes souvent seul sur votre exploitation. Vous êtes donc un chef d’entreprise, seul, multitâche, avec une casquette administrative, de gestionnaire et bien entendu la plus grosse, qui est celle de producteur. De plus, vous êtes également ultra-dépendant du climat. Le digital permet de répondre à ces différentes problématiques », rappelle Sébastien Poncelet, directeur de Captain Farmer.

► L’agriculture ? “Le plus beau métier du monde !”, selon une ado de Haute-Saône qui cartonne avec sa chaîne YouTubeLe créneau est très occupé depuis plusieurs années : sur YouTube, première plateforme d’hébergement de vidéos, on ne compte plus les internautes (très jeunes, pour la plupart) qui créent leur propre chaîne vidéo, filmée avec les moyens du bord, pour nous faire rire, réfléchir, ou tout simplement pour partager leur passion. Océane Balland fait partie de ceux-là. Sa passion à elle, c’est l’agriculture. A 17 ans, la jeune femme installée près de Champlitte en Haute-Saône régale ses abonnés (25 000 !) avec de belles tranches de vie (paysanne) publiées sur Internet. Elle y explique très concrètement son quotidien : comment cure-t-on le fumier ? Comment se passe un vêlage ? Le vibroculteur : qu’est-ce que c’est ? « Je fais cela avant tout pour partager ma passion », explique-t-elle. Avant d’ajouter : « Et bien sûr pour défendre les femmes dans un si dur métier ! » Pour visiter sa chaîne YouTube, c’est par ici ; son compte Facebook, c’est par là. @franceinfo.

#Transport

►  Lisbonne veut bannir les voitures de son centre-ville. Après la ville espagnole de Pontevedra (Espagne) c’est autour de Lisbonne (Portugal) de se pencher sur le difficile dossier des centres-villes sans voitures. Mais si la première est une ville moyenne, la seconde est une capitale européenne de 545 000 habitants, ce qui rend d’autant plus difficile la mise en application de ce principe qui n’apporte que des bienfaits en matière de transition écologique. C’est le cas du quotidien généraliste portugais « Diário de Notícias  » qui après avoir interrogé les habitants et notamment les commerçants des quartiers concernés, titrait début février : « La révolution du centre de Lisbonne vue par ceux qui y vivent ». « Les gens se rendent peu à peu compte que c’est exactement comme ça qu’une ville se valorise : en préservant son espace le plus habitable ». @villeintelmag

#Municipales2020

► « Personne ne s’est signalé pour prendre la relève » : ces communes menacées de disparition faute de candidats aux municipales. Une route départementale, une église et quelques bâtisses au toit de tuiles ou de tôles qui surplombent les champs. Bienvenue à Courties, petit village gascon de 50 âmes dans le sud-ouest du Gers. Alors que la campagne des municipales bat son plein dans le reste du pays, ici pas de tracts glissés dans les boîtes aux lettres, pas d’affiches qui s’effritent sur les murs, encore moins de militants qui alpaguent le passant. Et pour cause : à quelques jours de la date limite du dépôt des candidatures, jeudi 27 février, personne ne souhaite prendre la suite du maire actuel. Une campagne électorale sans candidat ? A Courties, le problème n’est pas nouveau. Comme 63 autres villages, le bourg avait déjà échoué à présenter une liste lors des dernières élections municipales, en 2014. Suivant la procédure, la préfecture avait alors annulé le premier tour. Bruno Russo, artisan dans le bâtiment de 47 ans et enfant du pays, s’était finalement porté candidat entre les deux tours, une possibilité prévue par la loi depuis 2013 dans les communes de moins de 1 000 habitants, pour éviter l’annulation du scrutin. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

► Roubaix, capitale de l’abstention. L’abstention à Roubaix est devenue un fléau, et c’est de pire en pire après chaque élection. En 2001, pendant les municipales, il pointe à 54,9%, 60,5% en 2008 et 61,6% en 2014. Les raisons sont multiples : certains sont déçus des politiques, quand d’autres ignorent leurs droits. En plus d’expliquer les enjeux du vote, le collectif « Servir » s’occupe même des inscriptions sur les listes électorales. Une simulation de vote est prévue avec des candidats fictifs. Avec ces taux de participation faibles, Roubaix est devenue la capitale de l’abstention. Ici, presque 1 actif sur 3 est au chômage et 45% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. @franceinfo.

►  « On défendra toujours l’industrie dans notre ville » : à Gardanne, la fermeture de la centrale à charbon pèse sur la campagne des municipales. Prévue dans deux ans, elle se fait dans la douleur. Le site et le processus de reconversion sont bloqués. Le parking de la centrale prend régulièrement des airs de meeting syndical. Il y a des dockers et des représentants du transport de Marseille déroutés à Gardanne par la CGT : « On nous a dit que la police voulait perquisitionner le local syndical de la centrale de Gardanne, explique un militant, il ne faut pas laisser faire ces pratiques fascisantes. On est venus en renfort. » Depuis un an, la CGT perturbe la production. La direction de la centrale totalise plus de 195 jours de grève. Le syndicat s’oppose à la fermeture du site. Son représentant Nadir Hadjali défend l’idée d’un « charbon vert » pour cette centrale : « 48% de l’électricité mondiale est produite à base de charbon. Donc, au lieu de fermer la centrale, faisons un projet d’étude ! Industriellement ça marche. » @franceinfo.

#Education

► Cinq enjeux du numérique que notre éducation doit intégrer. @louisderrac a donné une conférence à Chartres, mercredi 5 février, dans le cadre des Human Tech Days. L’intitulé de cette conférence : « Panorama du numérique et de ses enjeux pour l’éducation ». Voici donc les cinq enjeux formulés lors de cette conférence : – Enjeu 1 : Le numérique amplifie les effets de nos biais cognitifs et sociaux ; – Enjeu 2 : Le numérique se nourrit de l’économie de l’attention ; – Enjeu 3 : Le numérique a plusieurs vitesses ; – Enjeu 4 : Le numérique révolutionne notre rapport aux traces ; – Enjeu 5 : Le numérique doit (re)devenir un sujet politique ; – Conclusion : le rôle de l’éducation. @louisderrac.

#Information

► Bien s’informer, une exigence sanitaire pour les producteurs et consommateurs d’information. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Et s’il fallait tout simplement changer de paradigme pour envisager l’avenir sereinement ? Le documentaire « Les Médias, le monde, et moi » met en garde contre les effets néfastes des Junk News. Une information de qualité est bénéfique pour la santé des consommateurs, des journalistes et plus largement de la société. Elle permet de sortir du sentiment d’impuissance et de redevenir un citoyen actif. Forte de ce constat, Anne-Sophie Novel présente des initiatives à travers le monde qui réconcilient producteurs et consommateurs d’information. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia

25 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 25 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Santé

► Coronavirus : en Italie, la litanie des mesures de précaution et le mystère du « patient un ». Le virus SARS-CoV-2 a contaminé plus de 200 personnes, et cinq malades sont morts. Dans tout le nord du pays, écoles et universités sont fermées. Certes, l’Italie ne vit plus au Moyen Age, à l’époque où les marins en provenance de ports où sévissait la peste étaient placés en quarantaine sur des îles ou dans des établissements isolés appelés « lazarets », le temps d’observer s’ils développaient certains symptômes. De plus, le virus SARS-CoV-2 est très contagieux, mais rarement mortel. Pour l’heure, cinq patients sont morts, tous, semble-t-il, fragilisés par d’autres pathologies. @lemondefr. Légende image : Un participant du carnaval de Venise porte un masque protecteur en raison de l’épidémie de coronavirus, le 23 février. (Photo : Manuel Silvestri / Reuters).

#Ville

► À Dijon et Angers, la smart city tout-en-un. À Dijon et Angers, la smart city tout-en-un. Les deux métropoles françaises ont lancé des projets massifs de ville intelligente en 2019. Loin des voitures volantes et des gratte-ciel avant-gardistes que nous annonce la science-fiction, la vraie smart city est celle qui ne se voit pas. Deux métropoles ont lancé des chantiers d’envergure en 2019: Dijon, et Angers. La première investira 105 millions d’euros sur douze ans, dans le cadre d’un appel d’offres remporté par un consortium composé de Bouygues Énergie et Services, Citelum (filiale d’EDF), Suez et Capgemini. Sur la même durée, la métropole angevine déboursera 178 millions d’euros, cette fois-ci accordés à un groupement mené par Engie Solutions, avec Suez, La Poste et le groupe mutualiste VYV. Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro.

#Agriculture

► Salon de l’Agriculture : une ferme des 1000 vaches bientôt en Indre et Loire, ce type de ferme a-t-elle un avenir ? Des routes défoncées par le passage des poids lourds et des tracteurs, une odeur nauséabonde et surtout près de 700 vaches laitières serrées dans une seule stabulation… Le 27 janvier dernier, la préfecture d’Indre-et-Loire a permis à une ferme de la commune de Courcoué, près de Richelieu, d’élargir son chaptel. Après plus d’un mois d’enquête publique, la préfète a ainsi autorisé l’élevage du domaine de la Croix-Morin à passer de 350 à 550 vaches. Sur ce seuil, la loi indique que l’exploitation pourra augmenter de nouveau ses troupeaux de 25 % par la suite. Et ceci, sans autorisation supplémentaire requise. La ferme atteindrait les 700 vaches laitières et le millier de bovins, en comptant les génisses et les veaux. @franceinfo

► « On va essayer de changer la donne », les futurs agriculteurs se préparent à faire évoluer les pratiques. « Ce sera à nous de cicatriser », assure Romain, 15 ans, futur agriculteur et élève en seconde au lycée agricole de Montoir-sur-le-Loir (41). En France, le système agricole est de plus en plus remis en question, concernant notamment l’utilisation des produits phytosanitaires et le traitement des animaux. Malgré tout, l’agriculture suscite toujours autant de vocations. La preuve en est : les formations agricoles, CAP, BTS et licence confondus, ne désemplissent pas. Et ces métiers attirent à présent autant les filles et les garçons qui sont presque en nombre égal. Mais les futurs agriculteurs, tout comme Romain en sont conscients : ils vont devoir réparer les pots cassés. @franceinfo

#Energie

► Des chercheurs parviennent à créer de l’électricité à partir de l’humidité de l’air. Les énergies renouvelables vont être de plus en plus sollicitées pour limiter l’impact du réchauffement climatique, un effort auquel contribue désormais un générateur qui produit de l’électricité à partir de l’humidité de l’air. Il a été développé par des scientifiques de l’Université du Massachussetts Amherst ont mis au point « l’Air-Gen », et décrit dans la revue Nature. La protéobactérie Geobacter sulfurreducens fait depuis plus de 30 ans l’objet d’études qui tentent de prouver et d’utiliser sa conductivité. Derek Lovely, auteur de l’étude présente, était déjà parvenu à démontrer expérimentalement en 2003 que ces bactéries électrogènes pouvaient maintenir une activité électrique pendant de longues périodes. @Sciences_Avenir  A lire aussi : Ils ont réussi à produire de l’électricité à partir… de l’humidité de l’air !

#Santé

► Une intelligence artificielle a réussi à concevoir l’un des antibiotiques les plus puissants au monde. Le MIT a développé une intelligence artificielle qui a été capable de concevoir par elle-même un antibiotique surpuissant. Une première mondiale qui pourrait bien être une avancée majeure pour la médecine. Aujourd’hui, la conception d’antibiotiques requiert de grands moyens financiers et de larges équipes scientifiques travaillant d’arrache-pied sur une période de temps relativement importante. Sur le blog du MIT, le chercheur James Collins explique : « Nous sommes confrontés à une crise croissante autour de la résistance aux antibiotiques, et cette situation est générée à la fois par un nombre croissant de pathogènes devenant résistants aux antibiotiques existants, et par une réduction des canaux consacrés à de nouveaux antibiotiques dans les industries biotechnologiques et pharmaceutiques. ». @siecledigital

#Entreprise

► « Il faut s’adapter à une économie entrepreneuriale où tout bouge en permanence » Dans une autre vie, Nicolas Colin a été inspecteur des finances. On lui doit d’ailleurs l’un des tout premiers rapports sur la fiscalité numérique. En 2012, il pressent, dans le livre L’âge des multitudes, co-écrit avec Henri Verdier, l’émergence d’une économie des multitudes, avatar de l’économie collaborative et pair-à-pair. En 2013, il rejoint tout à fait l’économie numérique et en devient l’un des acteurs majeurs en France en fondant avec Oussama Amar et Alice Zagury The Family, un fonds d’investissement – et accélérateur – de start-up. Pour lui, la nouvelle économie est bien là. Elle annonce un âge entrepreneurial où le nomadisme fait office de vertu cardinale. Mais pour prospérer, cette économie exige un nouveau contrat social. On a lu son nouvel ouvrage paru chez Odile Jacob, Un contrat social pour l’âge entrepreneurial et on s’est entretenu avec l’essayiste pour en comprendre les fondements. Il explique dns un entretien sur le site @usbeketrica : « Rappelons d’abord ce qu’est un contrat social. Il s’agit d’un ensemble d’institutions qui remplissent trois fonctions : couvrir les gens contre les risques, leur garantir un accès à un capital et les aider à s’organiser pour défendre leurs intérêts. Notre modèle actuel a été mis en place pour l’économie fordiste après la seconde guerre mondiale en France. En ont découlé les Trente Glorieuses. Le modèle s’est ensuite essoufflé. À l’âge entrepreneurial, il faut revisiter ces trois fonctions. »

► Learning expeditions : et pourquoi pas en France ? Il n’est pas toujours utile d’aller à l’autre bout du monde pour vivre une expérience marquante et se reconnecter à la réalité. Participer à une learning expedition, c’est visiter l’avenir en regardant le rétroviseur. Et pour cela, inutile de partir à l’autre bout du monde, le plus important est d’apprendre à s’exposer. « Rester en France apporte une certaine singularité. Le problème de la logistique n’existe plus, vous pouvez donc faire des choses plus déstabilisantes », estime Clément Berardi, cofondateur du cabinet Quartier Libre. Par exemple, pour se rappeler les fondements du commerce et de la vente au meilleur prix, pourquoi ne pas passer quelques heures dans une criée du Finistère ou au marché aux bestiaux de Parthenay, dans le Poitou, où le règlement livraison « cul au camion » se pratique toujours ? « Les dirigeants pensent qu’ils doivent aller de plus en plus vite, ce qui fait qu’ils ne peuvent plus jouer leur rôle. L’expression même de ‘learning expeditions’ pose problème, ce qui compte c’est vivre des expériences marquantes », considère Francis Rousseau, cofondateur du cabinet Quartier Libre et coauteur de l’ouvrage « On ne dirige pas une boîte avec des camemberts ». Lire la suite de l’article sur le site @EchosExecutives.

#Réseau_5G

► La 5G, accélérateur de mutation pour le monde numérique. À chaque décennie sa génération de téléphonie mobile. Les années 2020 se placent sous le signe de la 5G, un réseau d’Internet mobile à l’image d’une époque. Tout va plus vite, tout est connecté, tout communique. Elle est aussi une étape indispensable pour faire face à l’augmentation constante de la consommation de données en mobilité. La 4G seule ne peut pas relever le défi. «Au rythme actuel de croissance, les réseaux 4G français seront saturés en 2022» résume Mari-Noëlle Jégo-Laveissière, directrice innovation, Orange. La 5G a été conçue pour permettre plus de connexions simultanées, accueillir davantage d’appareils connectés sur le réseau, avec des débits jusque 100 fois plus rapides que la 4G (jusqu’à 10 Gbit/s). La latence est réduite à une milliseconde, autant dire que les informations sont transmises instantanément. «Avec la 4G, nous sommes limités à 10.000 connexions simultanées au km². Avec la 5G, ce chiffre peut être multiplié par 100», résume Michael Winterson, Managing Director, Equinix Services. @Le_Figaro

#Agriculture

► Agribots, les robots agricoles marchent à l’intelligence artificielle. Doucement mais sûrement, une machine arachnoïde de la taille d’un caddie de golf passe des électrodes sur un bac de plantes. Toutes les quelques secondes, un nuage de fumée s’échappe, quand une plante vacille sous l’effet d’une décharge électrique à haute tension. La machine qui envoie ces décharges est un prototype de robot désherbant, développé par The Small Robot Company, une nouvelle entreprise qui opère depuis un ancien dépôt à munition près de Salisbury, dans le sud-ouest de la Grande-Bretagne. Ces machines, qu’on appelle les « agribots », apparaissent dans des formes et des tailles différentes, provenant de nombreuses entreprises. Une piste boueuse formée par d’autres prototypes mène à l’atelier de The Small Robot Company, où une rangée d’imprimantes 3D fabrique des composants orange brillants à partir de plastique. Lire la suite de l’article sur le site @LeNouvelEco.

#MediaSocial

► Dans les coulisses de Douyin, le TikTok chinois. Par Diana Liu, France Télévisions, MediaLab. TikTok, l’application de partage de courtes vidéos qui a connu un essor stupéfiant ces dernières années, n’en est qu’à ses prémices en Occident. Mais sa version chinoise, Douyin, a déjà atteint une certaine maturité. Douyin compte 400 millions d’utilisateurs actifs par jour, une croissance de 60 % en un an, selon le rapport annuel de ByteDance sorti en janvier 2020. Selon eMarketer, 67,9 % des utilisateurs des réseaux sociaux et 59 % des utilisateurs de smartphone en Chine utilisent Douyin. « Douyin, c’est le YouTube de la Chine » affirme Kelvin Zhou, stratège en contenu numérique à Beijing Source Point Interaction Technology. Plongée dans l’univers de Douyin : ses contenus diversifiés, son usage professionnalisé et sa place dans le secteur de la vidéo courte. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia