La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Santé
► Coronavirus : en Italie, la litanie des mesures de précaution et le mystère du « patient un ». Le virus SARS-CoV-2 a contaminé plus de 200 personnes, et cinq malades sont morts. Dans tout le nord du pays, écoles et universités sont fermées. Certes, l’Italie ne vit plus au Moyen Age, à l’époque où les marins en provenance de ports où sévissait la peste étaient placés en quarantaine sur des îles ou dans des établissements isolés appelés « lazarets », le temps d’observer s’ils développaient certains symptômes. De plus, le virus SARS-CoV-2 est très contagieux, mais rarement mortel. Pour l’heure, cinq patients sont morts, tous, semble-t-il, fragilisés par d’autres pathologies. @lemondefr. Légende image : Un participant du carnaval de Venise porte un masque protecteur en raison de l’épidémie de coronavirus, le 23 février. (Photo : Manuel Silvestri / Reuters).
#Ville
► À Dijon et Angers, la smart city tout-en-un. À Dijon et Angers, la smart city tout-en-un. Les deux métropoles françaises ont lancé des projets massifs de ville intelligente en 2019. Loin des voitures volantes et des gratte-ciel avant-gardistes que nous annonce la science-fiction, la vraie smart city est celle qui ne se voit pas. Deux métropoles ont lancé des chantiers d’envergure en 2019: Dijon, et Angers. La première investira 105 millions d’euros sur douze ans, dans le cadre d’un appel d’offres remporté par un consortium composé de Bouygues Énergie et Services, Citelum (filiale d’EDF), Suez et Capgemini. Sur la même durée, la métropole angevine déboursera 178 millions d’euros, cette fois-ci accordés à un groupement mené par Engie Solutions, avec Suez, La Poste et le groupe mutualiste VYV. Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro.
#Agriculture
► Salon de l’Agriculture : une ferme des 1000 vaches bientôt en Indre et Loire, ce type de ferme a-t-elle un avenir ? Des routes défoncées par le passage des poids lourds et des tracteurs, une odeur nauséabonde et surtout près de 700 vaches laitières serrées dans une seule stabulation… Le 27 janvier dernier, la préfecture d’Indre-et-Loire a permis à une ferme de la commune de Courcoué, près de Richelieu, d’élargir son chaptel. Après plus d’un mois d’enquête publique, la préfète a ainsi autorisé l’élevage du domaine de la Croix-Morin à passer de 350 à 550 vaches. Sur ce seuil, la loi indique que l’exploitation pourra augmenter de nouveau ses troupeaux de 25 % par la suite. Et ceci, sans autorisation supplémentaire requise. La ferme atteindrait les 700 vaches laitières et le millier de bovins, en comptant les génisses et les veaux. @franceinfo
► « On va essayer de changer la donne », les futurs agriculteurs se préparent à faire évoluer les pratiques. « Ce sera à nous de cicatriser », assure Romain, 15 ans, futur agriculteur et élève en seconde au lycée agricole de Montoir-sur-le-Loir (41). En France, le système agricole est de plus en plus remis en question, concernant notamment l’utilisation des produits phytosanitaires et le traitement des animaux. Malgré tout, l’agriculture suscite toujours autant de vocations. La preuve en est : les formations agricoles, CAP, BTS et licence confondus, ne désemplissent pas. Et ces métiers attirent à présent autant les filles et les garçons qui sont presque en nombre égal. Mais les futurs agriculteurs, tout comme Romain en sont conscients : ils vont devoir réparer les pots cassés. @franceinfo
#Energie
► Des chercheurs parviennent à créer de l’électricité à partir de l’humidité de l’air. Les énergies renouvelables vont être de plus en plus sollicitées pour limiter l’impact du réchauffement climatique, un effort auquel contribue désormais un générateur qui produit de l’électricité à partir de l’humidité de l’air. Il a été développé par des scientifiques de l’Université du Massachussetts Amherst ont mis au point « l’Air-Gen », et décrit dans la revue Nature. La protéobactérie Geobacter sulfurreducens fait depuis plus de 30 ans l’objet d’études qui tentent de prouver et d’utiliser sa conductivité. Derek Lovely, auteur de l’étude présente, était déjà parvenu à démontrer expérimentalement en 2003 que ces bactéries électrogènes pouvaient maintenir une activité électrique pendant de longues périodes. @Sciences_Avenir A lire aussi : Ils ont réussi à produire de l’électricité à partir… de l’humidité de l’air !
#Santé
► Une intelligence artificielle a réussi à concevoir l’un des antibiotiques les plus puissants au monde. Le MIT a développé une intelligence artificielle qui a été capable de concevoir par elle-même un antibiotique surpuissant. Une première mondiale qui pourrait bien être une avancée majeure pour la médecine. Aujourd’hui, la conception d’antibiotiques requiert de grands moyens financiers et de larges équipes scientifiques travaillant d’arrache-pied sur une période de temps relativement importante. Sur le blog du MIT, le chercheur James Collins explique : « Nous sommes confrontés à une crise croissante autour de la résistance aux antibiotiques, et cette situation est générée à la fois par un nombre croissant de pathogènes devenant résistants aux antibiotiques existants, et par une réduction des canaux consacrés à de nouveaux antibiotiques dans les industries biotechnologiques et pharmaceutiques. ». @siecledigital
#Entreprise
► « Il faut s’adapter à une économie entrepreneuriale où tout bouge en permanence » Dans une autre vie, Nicolas Colin a été inspecteur des finances. On lui doit d’ailleurs l’un des tout premiers rapports sur la fiscalité numérique. En 2012, il pressent, dans le livre L’âge des multitudes, co-écrit avec Henri Verdier, l’émergence d’une économie des multitudes, avatar de l’économie collaborative et pair-à-pair. En 2013, il rejoint tout à fait l’économie numérique et en devient l’un des acteurs majeurs en France en fondant avec Oussama Amar et Alice Zagury The Family, un fonds d’investissement – et accélérateur – de start-up. Pour lui, la nouvelle économie est bien là. Elle annonce un âge entrepreneurial où le nomadisme fait office de vertu cardinale. Mais pour prospérer, cette économie exige un nouveau contrat social. On a lu son nouvel ouvrage paru chez Odile Jacob, Un contrat social pour l’âge entrepreneurial et on s’est entretenu avec l’essayiste pour en comprendre les fondements. Il explique dns un entretien sur le site @usbeketrica : « Rappelons d’abord ce qu’est un contrat social. Il s’agit d’un ensemble d’institutions qui remplissent trois fonctions : couvrir les gens contre les risques, leur garantir un accès à un capital et les aider à s’organiser pour défendre leurs intérêts. Notre modèle actuel a été mis en place pour l’économie fordiste après la seconde guerre mondiale en France. En ont découlé les Trente Glorieuses. Le modèle s’est ensuite essoufflé. À l’âge entrepreneurial, il faut revisiter ces trois fonctions. »
► Learning expeditions : et pourquoi pas en France ? Il n’est pas toujours utile d’aller à l’autre bout du monde pour vivre une expérience marquante et se reconnecter à la réalité. Participer à une learning expedition, c’est visiter l’avenir en regardant le rétroviseur. Et pour cela, inutile de partir à l’autre bout du monde, le plus important est d’apprendre à s’exposer. « Rester en France apporte une certaine singularité. Le problème de la logistique n’existe plus, vous pouvez donc faire des choses plus déstabilisantes », estime Clément Berardi, cofondateur du cabinet Quartier Libre. Par exemple, pour se rappeler les fondements du commerce et de la vente au meilleur prix, pourquoi ne pas passer quelques heures dans une criée du Finistère ou au marché aux bestiaux de Parthenay, dans le Poitou, où le règlement livraison « cul au camion » se pratique toujours ? « Les dirigeants pensent qu’ils doivent aller de plus en plus vite, ce qui fait qu’ils ne peuvent plus jouer leur rôle. L’expression même de ‘learning expeditions’ pose problème, ce qui compte c’est vivre des expériences marquantes », considère Francis Rousseau, cofondateur du cabinet Quartier Libre et coauteur de l’ouvrage « On ne dirige pas une boîte avec des camemberts ». Lire la suite de l’article sur le site @EchosExecutives.
#Réseau_5G
► La 5G, accélérateur de mutation pour le monde numérique. À chaque décennie sa génération de téléphonie mobile. Les années 2020 se placent sous le signe de la 5G, un réseau d’Internet mobile à l’image d’une époque. Tout va plus vite, tout est connecté, tout communique. Elle est aussi une étape indispensable pour faire face à l’augmentation constante de la consommation de données en mobilité. La 4G seule ne peut pas relever le défi. «Au rythme actuel de croissance, les réseaux 4G français seront saturés en 2022» résume Mari-Noëlle Jégo-Laveissière, directrice innovation, Orange. La 5G a été conçue pour permettre plus de connexions simultanées, accueillir davantage d’appareils connectés sur le réseau, avec des débits jusque 100 fois plus rapides que la 4G (jusqu’à 10 Gbit/s). La latence est réduite à une milliseconde, autant dire que les informations sont transmises instantanément. «Avec la 4G, nous sommes limités à 10.000 connexions simultanées au km². Avec la 5G, ce chiffre peut être multiplié par 100», résume Michael Winterson, Managing Director, Equinix Services. @Le_Figaro
#Agriculture
► Agribots, les robots agricoles marchent à l’intelligence artificielle. Doucement mais sûrement, une machine arachnoïde de la taille d’un caddie de golf passe des électrodes sur un bac de plantes. Toutes les quelques secondes, un nuage de fumée s’échappe, quand une plante vacille sous l’effet d’une décharge électrique à haute tension. La machine qui envoie ces décharges est un prototype de robot désherbant, développé par The Small Robot Company, une nouvelle entreprise qui opère depuis un ancien dépôt à munition près de Salisbury, dans le sud-ouest de la Grande-Bretagne. Ces machines, qu’on appelle les « agribots », apparaissent dans des formes et des tailles différentes, provenant de nombreuses entreprises. Une piste boueuse formée par d’autres prototypes mène à l’atelier de The Small Robot Company, où une rangée d’imprimantes 3D fabrique des composants orange brillants à partir de plastique. Lire la suite de l’article sur le site @LeNouvelEco.
#MediaSocial
► Dans les coulisses de Douyin, le TikTok chinois. Par Diana Liu, France Télévisions, MediaLab. TikTok, l’application de partage de courtes vidéos qui a connu un essor stupéfiant ces dernières années, n’en est qu’à ses prémices en Occident. Mais sa version chinoise, Douyin, a déjà atteint une certaine maturité. Douyin compte 400 millions d’utilisateurs actifs par jour, une croissance de 60 % en un an, selon le rapport annuel de ByteDance sorti en janvier 2020. Selon eMarketer, 67,9 % des utilisateurs des réseaux sociaux et 59 % des utilisateurs de smartphone en Chine utilisent Douyin. « Douyin, c’est le YouTube de la Chine » affirme Kelvin Zhou, stratège en contenu numérique à Beijing Source Point Interaction Technology. Plongée dans l’univers de Douyin : ses contenus diversifiés, son usage professionnalisé et sa place dans le secteur de la vidéo courte. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia