24 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 24 février 2019

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Economie

► Kirkenes, le petit port qui se rêve en Singapour de l’Arctique. Avec la fonte des glaces, la petite ville norvégienne se voit déjà comme le port d’arrivée des cargos partis d’Asie et empruntant la nouvelle Northern Sea Route, le long des côtes russes. La Northern Sea Route (NSR) permet bien de relier Shanghai à Rotterdam en 15.100 kilomètres, contre 19.700 en passant par le sud et le canal de Suez, en desservant les formidables réserves énergétiques et minières de l’Arctique. Le gouvernement norvégien a effectivement fait des études qui concluent à la possibilité technique de construire de telles infrastructures à Kirkenes, ce qui permettrait de desservir encore plus rapidement la Scandinavie et l’Europe du Nord. @Le_Figaro. Légende image : Aux confins du cercle polaire, le petit port norvégien bénéficie d’un emplacement stratégique qui pourrait en faire une nouvelle étape boréale dans le transport maritime. Photo Mathias Svold / The New York Times / Redux / Rea.

#Energie

► Un méthaniseur, d’un coût de 4 millions d’euros, serait installé sur un demi-hectare à la sortie du village de Ponlat-Taillebourg (Haute-Garonne), pour transformer des déchets organiques (déjections animales, substrats de végétaux) en biogaz. Ce gaz obtenu par fermentation a pour vocation d’être réinjecté dans le réseau public, et les résidus épandus en qualité d’engrais dans les champs. Le projet, pour lequel « Métha31210 » devrait recevoir, selon ses promoteurs, « environ 20% de subventions publiques » (Etat, Région et communauté de communes) mais sucite une opposition grandissante des riverains. « Ça va puer à 3 kilomètres à la ronde », s’exclame Jean-Louis Gormand, le secrétaire de « Bien Vivre en Pays Commingeois ». Selon lui, cette pollution olfactive se cumulerait à la circulation des bennes de déchets et à la pollution des champs avec « l’épandage d’un digestat très amoniaqué, comprenant beaucoup d’azote et dans lequel se sont multipliées les bactéries ». @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Bruxelles balaie les solutions de Zuckerberg en matière de régulation. À retenir cette semaine : – Un monde sans audiovisuel public serait inquiétant ; – Audiovisuel croissance zéro? La déflation à venir. Sauf pour les droits sportifs et les séries. ; – Les salariés de Kickstarter se syndicalisent, une première dans la Tech ; – Trois scénarios pour un numérique plus vert ; – Mon DRH est une IA.

#Santé

► Un médicament découvert grâce à de l’Intelligence Artificielle est capable d’éliminer deux des trois pathogènes considérés comme « critiques » par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). «En termes de découverte d’antibiotiques, c’est absolument une première», a déclaré Regina Barzilay, chercheuse principale sur le projet et spécialiste de l’apprentissage automatique au Massachusetts Institute of Technology (MIT). « Je pense que c’est l’un des antibiotiques les plus puissants qui ait été découvert à ce jour », a ajouté James Collins, un ingénieur bio de l’équipe du MIT. Pour mener à bien cette expérience, les chercheurs ont utilisé un algorithme alimenté par des informations sur les caractéristiques atomiques et moléculaires de 2 500 médicaments et composés naturels. Le but étant d’identifier les types de molécules qui réussissent à tuer les bactéries. @frenchWeb.

► Et si le Coronavirus renforçait la Chine au lieu de l’affaiblir ? 10 tendances tech (ou presque) qui montrent pourquoiPar Fionn Wright, Coach et Producteur de documentaires, en direct de Shanghai. Article traduit et repris avec l’autorisation de l’auteur. L’article d’origine a été publié sur LinkedInle 10 février 2020. Le virus frappe durement l’économie chinoise, mais il ne s’agit probablement que d’un phénomène temporaire. Le système immunitaire chinois se défend : il construit des hôpitaux en un temps record, ferme complètement une ville et, surtout, toute la nation s’unit pour exprimer son soutien et sa solidarité. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia

#Agriculture

► Comment sont formés les exploitants de demain ? Aujourd’hui, de nombreux jeunes se lancent dans ce domaine, et les manières d’enseigner l’agriculture ont bien évolué depuis des décennies. Chaque année, environ 700 000 personnes se rendent Porte de Versailles à Paris pour le Salon de l’Agriculture. Parmi les exposants, de nombreux jeunes viennent y participer. Qu’ils soient encore étudiants ou de nouveaux chefs d’exploitation, ils ont décidé de faire carrière dans l’agriculture. Pourtant, le secteur primaire a fortement évolué depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le travail s’est mécanisé, les exploitations se sont agrandies, la production s’est décuplée… Mais face aux enjeux climatiques du XXIe siècle et les difficultés socio-économiques du secteur, l’enseignement de l’agriculture a dû se renouveler. @franceinfo

#Habitat

► L’Arbre blanc de Montpellier élu plus bel immeuble au monde. Le plus beau bâtiment résidentiel du monde est Montpelliérain. L’Arbre blanc  a été élu par le site spécialisé en architecture ArchDaily. Cet immeuble contemporain a vu le jour au printemps dernier sur les bords du Lez. « Magnifique », « cool », « plutôt réussie » … ou pas, « ça ne fait pas trop penser à un arbre »… Les commentaires des passants ne tarissent pas à la vue de l’édifice. Appréciée décriée ou même détestée, l’architecture de l’Arbre Blanc ne laisse personne indifférent. Pourtant, la consécration du programme immobilier pensé par Sou Fujimoto et OXO, achitectes associés, Nicolas Laisné et Dimitri Roussel, architectes mandataires, est arrivée le 19 février. 95.000 visiteurs du site d’architectes internationaux Archdaily ont élu la tour résidentielle de Montpellier plus beau bâtiment du monde dans la catégorie Immeuble de Logements. @franceinfo. Légende image : L’Arbre blanc élu plus bel immeuble d’habitation au monde. 2020. Photo : S. Bonnet France3.

#Logement

► Des “ tiny houses ” pour se réinsérer à Rouen. C’est ici que va vivre Alex. Un coin couchage, une mezzanine… Il y aura aussi un coin salon, un coin douche et des toilettes sèches actuellement en fabrication… Il reste encore des aménagements à faire dans cette maisonnette de 15m² mais pour Alex, c’est une nouvelle vie qui va commencer. Resté six mois dans la rue à passer de squat en squat, il a à présent son chez lui, ce petit chalet où il va pouvoir se reconstruire : « pour retrouver un travail, c’est plus simple car on sait qu’après le boulot, on rentre chez nous, on va pouvoir dormir. Quand on est en foyer dans une chambre de quatre, que c’est le bazar toute la nuit, qu’on ne dort pas ou qu’on est dans un squat dans une cage d’escalier, arriver en vrac au boulot, ça va un temps mais là au moins, on se reconstruit et on est dans un endroit où on sait qu’on rentre, qu’on peut s’y doucher, s’y faire à manger… » Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo

#Robotique

► En Asie, les robots serveurs ne font plus peur. Pause déjeuner à l’hôpital de la Croix-Rouge de Wuhan, épicentre de la propagation du coronavirus en Chine. En sortant de l’établissement, les médecins exténués tombent sur un étrange food-truck couleur rose bonbon. Personne aux fourneaux, juste deux bras robotisés qui, dans un ballet automatique, préparent et servent au comptoir plus de 100 plats par heure au personnel hospitalier. Aucun contact humain et donc aucun risque de transmettre le virus dans le petit camion installé dimanche dernier par le groupe Country Garden. Pour ce géant chinois de la restauration rapide, l’épidémie est l’occasion parfaite pour tester ses engins avant de les déployer à la sortie des entreprises, des universités ou de tout autre endroit bondé à l’heure du déjeuner, qui sont pléthore dans ce pays de 1,4 milliard d’habitants. Si les tables ne manquent pas de clients, la Chine souffre déjà, comme beaucoup de pays développés, d’une pénurie de serveurs ou de cuisiniers. C’est donc vers les robots que les chaînes locales de fast-food se tournent pour parvenir à satisfaire la demande. Le phénomène n’est pas totalement nouveau, mais il s’accélère. Lire la suite de l’article sur le site @Lexpress

#IA

► La confiance, nouvelle frontière de l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle (IA) fait des merveilles pour reconnaître votre visage, analyser ce que vous dites ou battre les meilleurs spécialistes du jeu de go. Mais elle n’est pas encore assez fiable pour de nombreux usages, en particulier dans l’industrie. C’est le constat qui a poussé EDF, Total et Thales à unir leurs forces… et leurs chercheurs. Les trois groupes ont ouvert début février sur le plateau de Saclay, au sud-ouest de Paris, leur premier laboratoire commun. Son but : développer une IA dite « de confiance », c’est-à-dire suffisamment sûre pour servir dans les systèmes critiques, qu’il s’agisse de centrales nucléaires, de voitures autonomes ou de tours de contrôle. La question mobilise déjà de nombreuses équipes de recherche dans le monde. La stratégie européenne sur l’IA, présentée mercredi 19 février, vise ainsi à « créer les conditions de la confiance » dans l’IA, en droite ligne d’un rapport rédigé l’an dernier par 52 experts de haut niveau. Aux États-Unis, la Darpa, agence de recherche avancée du Pentagone, finance plusieurs programmes sur ce thème. Mais, à ce jour, personne ne sait comment y parvenir. « C’est un sujet sur lequel il n’y a pas beaucoup de solutions claires », indique Bernard Salha, directeur R&D d’EDF. @lexpansion

21 Fév

Régions.news #412 – Edition du vendredi 21 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Légende image. Vingt-huit télescopes géants de l’observatoire Very Large Array (VLA) au Nouveau-Mexique (États-Unis) s’apprêtent à balayer le ciel 24 heures sur 24. « L’accès en temps réel à toutes les données collectées par le VLA est perçu comme un coup sans précédent pour les scientifiques chassant toute forme de vie extraterrestre ainsi que la preuve que cette discipline est maintenant acceptée », commente le quotidien britannique The Guardian. (Photo F.Espenak / Novapix / Leemage / AFP).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Dans l’Aveyron, la commune d’Arvieu près de Rodez est à la pointe du numérique ! Dans cette commune de 813 habitants, on résiste à l’isolement géographique et au déclin démographique en milieu rural grâce notamment à un pôle d’entreprises spécialisées dans le numérique. Elles sont installées toutes ensemble, dans un ancien couvent, partageant un même espace de travail depuis le mois de septembre. « L’intégralité de cet espace de travail est géré par une coopérative spécialisée dans le développement de sites web et d’application. C’est elle qui loue ces locaux de 350 m2 où le réseau très haut débit a été installé, explique Vincent Benoît, co-fondateur de Laëtis. Quand j’analyse le pouvoir de vivre de mes collègues, leur pouvoir de vie est supérieur à s’ils étaient en zone urbaine ». Pour le maire d’Arvieu, « ça fait revivre les commerces, les restaurants sont au travail ; tout le monde s’y retrouve ».

► Agricool inaugure sa ferme urbaine à La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Elle est  constituée de containers blancs dans lesquels poussent des fraises, des herbes aromatiques…. Agricool est une jeune pousse créée en 2015 dans le secteur de l’agriculture urbaine. La société commercialise depuis quelques années ses fraises qu’elle fait pousser à la lumière de LED dans des containers et sans pesticides. L’objectif est de ramener la production au plus près des consommateurs (moins de 15 kilomètres entre le container et le point de vente) et contribuer à nourrir en partie les villes. La nature n’attend plus l’annuel Salon de l’Agriculture pour s’inviter en ville et investit désormais les espaces vacants. Ces derniers sont pris d’assaut par une agriculture urbaine aux dimensions modestes mais aux enjeux majeurs. Lire l’article : Agriculture urbaine : quel intérêt en France ?

► Pour lutter contre les abus et les opérations massives visant à transformer des immeubles entiers en habitations de passage, la mairie de Cannes (Alpes-Maritimes) refuse une opération massive commerciale de type Airbnb. En 2018, 4 000 meublés touristiques été officiellement déclarés sur différentes plateformes, à Cannes. Aujourd’hui, le chiffre a presque doublé. La municipalité explique que ce type de transaction entre particuliers est nécessaire à la ville mais à condition, précise la mairie, que l’offre n’explose pas et devienne une opération massive commerciale immobilière.

Légende image. Oakland Bay Bridge à San Francisco (Californie). [Photo Rich Hay]. La Silicon Valley est en pleine mue. « Dans les années 70-80, il y eu les semi-conducteurs. Dans les années 90, le Web puis le mobile dans les années 2000. Nous sommes aujourd’hui arrivés à la fin d’un cycle et personne ne sait quelle sera la prochaine vague », observe Henri Deshays, investisseur français installé aux États-Unis.

#Travail

► Modérateurs Facebook, entraîneurs d’algorithmes, chauffeurs Uber Eats… Le quotidien de ces travailleurs de l’ombre n’est pas réjouissant. Armés d’un identifiant, d’un ordinateur ou d’un vélo, ils se connectent pour répéter à la chaîne, dans des conditions très précaires, une succession de tâches dictées, bien souvent, par les plateformes du net. La série documentaire « Invisibles – les travailleurs du Clic », disponible depuis le 12 février sur le site de France.tv Slash. Réalisée par Henri Poulain cette série en quatre épisodes nous plonge dans la vie de ces travailleurs du clic. Présentés comme les esclaves des temps modernes assujettis au rythme de travail décousu de leurs employeurs. « Le plus grand tour de passe-passe de ces plateformes, c’est d’une part de faire croire aux consommateurs et aux usagers qu’il y a des processus automatiques, des algorithmes, partout, alors que très souvent, ce sont des tâches réalisées à la main, et de l’autre, de faire croire aux travailleurs que ce qu’ils réalisent n’est pas un vrai travail, mais un ‘job’, un ‘gig’, quelque chose de transitoire et éphémère qui à terme va disparaître. C’est un vrai tour de passe-passe d’annoncer la fin du travail humain alors que le travail humain est partout », affirme Antonio Casilli, professeur de sociologie à Télécom Paris. À lire l’entretien d’Antonio Casilli sur le site @Metamedia : « Invisibles », le docu qui donne la parole aux travailleurs du clic.

#Municipales2020

► « Quand j’ai appris en décembre que le maire sortant, ne se représentait pas, je me suis dit qu’on n’allait pas laisser la commune à l’abandon, sans conseil municipal, et sous tutelle de la Préfecture de Haute-Saône, explique Dylan Démarche, 21 ans. Je suis donc allé démarcher d’anciens membres des conseils municipaux qui ont accepté de me suivre. On a veillé à prendre des gens des trois villages qui constituent notre commune, on a pris des gens des associations, et appliqué une parité stricte », détaille le candidat à la mairie de Vellexon-Queutrey-Et-Vaudey en Haute-Saône.

#Justice

► Le bureau du procureur de Manhattan (New York) a annoncé, lundi 10 février, qu’il allait examiner à nouveau les circonstances de la mort du militant anti-raciste Malcolm X, rapporte CNN. Cette annonce intervient après la diffusion, le 7 février sur Netflix, de la série documentaire en six épisodes Qui a tué Malcolm X. Le bureau du procureur a annoncé qu’il collaborait avec The Innocence Project, une ONG qui apporte une aide juridique aux prisonniers condamnés à tort. Malcolm X a été abattu de 21 balles le 2 février 1965, lors d’un meeting à Harlem. Une semaine plus tôt, sa maison avait été visée par une attaque à la bombe, mais l’activiste ne faisait pas l’objet d’une protection policière. Trois hommes ont été arrêtés et condamnés à la prison à vie pour son assassinat, rappelle TV5 Monde.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le Coronavirus porte un coup dur à la Tech mondiale, provoquant fermetures de magasin, pénuries de production, et surtout l’annulation du Congrès Mondial du Mobile, grand-messe des télécoms qui devait se tenir à la fin du mois à Barcelone et accueillir plus de 100.000 personnes. Le cinéma chinois est aussi touché. En Chine, le gouvernement lance une application qui permet de savoir si on a approché une personne contaminée ou à risque, mettant en évidence la haute surveillance dans le pays. Sur les réseaux sociaux, le virus a déclenché une véritable infodémie.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 21 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► En Haute-Marne, Les habitants du village haut-marnais de Dommarien sont vent debout contre un projet de parc éolien  d’implantation de 19 éoliennes de plus de 200m de hauteur à 500m du bourg. « En tout, il y en aura 11 sur Dommarien, 4 sur le village voisin de Chassigny et 4 sur un village voisin de Pièpape », détaille Martine Kessler, présidente de l’association Dommarien vent debout. Soit en tout, un peu plus de 500 personnes concernées. « Ce qui fait que notre village est complètement encerclé par un tel projet. » En moyenne, les éoliennes françaises mesurent plutôt entre 120m et 155 m de hauteur. La ministre de la transition écologique et solidaire Elisabeth Borne dénonçait le « développement anarchique » des éoliennes le 18 février devant la commission des affaires économiques du Sénat rapporte Le Monde. Et la ministre de renchérir : « On a des territoires dans lesquels on a une dispersion de petits parcs de taille et de forme variable qui donnent une saturation visuelle, voire une situation d’encerclement autour de certains bourgs qui est absolument insupportable. » @franceinfo. Légende image : La région Grand Est est la deuxième région où l’on trouve le plus d’éoliennes en France, selon l’observatoire de l’éolien paru en septembre 2019. (Photo : Christophe Petit Tesson / MaxPPP.

► Bretagne : ils révolutionnent le business de l’algue. Et si l’algue brune, verte ou rouge devenait le nouvel or vert du XXI siècle ? Et si dans cette course à l’innovation pour limiter l’impact des énergies fossiles, la Bretagne, le Finistère plus particulièrement, était le nouvel eldorado de cette ressource d’avenir ?  Récoltée depuis plusieurs générations, l’algue a longtemps servi d’engrais pour fertiliser les terres agricoles. Mais depuis quelques années, des biologistes, des industriels, des transformateurs et des cuisiniers bretons s’intéressent à l’algue sous toutes ses formes ! Dans le Finistère, a Portsall, à Lanildut et à Lesconil, 4 jeunes ont fait le pari d’investir au pays des algues… Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

#Pollution

► Lancement du projet « Zero Emission Valley » à Chambéry. Le 14 février le projet « Zéro EmissionValley » qui va se concrétiser par la création dans les cinq ans de 20 stations de recharge à hydrogène, dont 14 assureront également la production, ainsi que le financement de 1000 véhicules roulant à l’hydrogène, a vu le jour. Ce projet est mis en place par la société Hympulsion, une structure public-privé, chargée d’assurer la production d’hydrogène vert (solaire, éolien et hydraulique) par électrolyse de l’eau et sa distribution. Il est accompagné par l’Ademe, Engie, Michelin, la Banque des Territoires et le Crédit Agricole, avec l’objectif de déployer les 20 stations sur le territoire régional. Avec le Plan Climat Air Energie Territorial, la démarche TEPOS (Territoire à Energie Positive), le Plan Local de la Qualité de l’Air et le déploiement d’une mobilité axée sur une énergie durable, nul doute que la région alpine s’est engagée dans une démarche environnementale qui a de quoi séduire. Reste néanmoins les usines de cette région fortement industrialisée et le passage incessants de camions en route vers l’Italie qu’il faudra solutionner pour atteindre pleinement les objectifs de ce projet. @villeintelmag

#Agriculture

► En Vendée, les jeunes agriculteurs utilisent les réseaux sociaux. Maxime Gautreau, jeune exploitant de 24 ans, installé à Thiré, est suivi par 2 500 personnes sur Twitter.Chaque jour, il poste photos et vidéos sur le réseau social, pour mieux faire connaître son métier. « L’enjeu, c’est de montrer que tout n’est pas noir, tout n’est pas mal et que l’agriculture n’est plus la même qu’il y a 40 ans ». Son but est de partager les techniques entre les agriculteurs d’autres régions de France. Sophie Choblet, éleveuse de bovins à La Garnache, a fait le choix de la vente directe Elle a créé des pages Facebook un site Web pour communiquer sur sa présence sur les marchés et fait la promotion de ses produits. Une grande partie, ses commandes lui sont faites via les réseaux sociaux. @franceinfo.

► Des tiers-lieux pour aider les néo-paysans à se lancer, par Pierre-Mathieu Le Bel, Géographe, chercheur accueil haut niveau en développement territorial, Inrae. Selon le dernier recensement agricole français, quelque 200 000 actifs agricoles ont été perdus entre 2000 et 2010, soit une baisse de 26 %. Pour chaque installation d’un agriculteur, on compte désormais 3 départs. En 2015 en France, 885 000 personnes (chef d’exploitation, coexploitant, conjoint, actif non salarié) travaillaient de manière régulière dans les exploitations du secteur. C’est moins de 4 % de la population active du pays (contre plus de 35 % au milieu du XXe siècle). La démographie y est pour quelque chose, l’âge moyen des exploitants atteignant les 51 ans. Et quand les agriculteurs prennent leur retraite, ils ont bien du mal à transmettre leur exploitation. En cause notamment, un schéma de reprise familiale en déconstruction : les enfants d’agriculteurs reprennent de plus en plus rarement l’exploitation familiale. Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation.

► L’innovation agricole pourra-t-elle sauver la planète ? Nourrir 9 milliards d’humains sans faire exploser la planète, chiche ? Chiches, répondent les agriculteurs ! L’explosion démographique et l’urgence climatique sont deux défis de taille pour le secteur agricole… mais pas insurmontables, bien loin de là, selon les experts qui ont participé fin janvier au panel « Au nom de la Terre » de la Maddy Keynote. Les innovations techniques et technologiques permettent d’être optimistes quant à la capacité des agriculteurs français à répondre à ces enjeux majeurs. L’agriculteur Gilles Van Kempen, souligne ainsi que « cela fait des années qu’on innove dans le monde agricole ». « Les techniques de culture changent : on ne laboure plus la terre, on devient polycultivateurs, on pratique l’agro-écologie. » @bymaddyness.

► « L’agriculture biologique peut être meilleure pour l’environnement ». Les effets bénéfiques des pratiques agrobiologiques sont trop souvent négligés dans les études d’impact environnemental sur l’agriculture, notent les scientifiques Christel Cederberg et Hayo van der Werf dans une tribune au « Monde ». L’évaluation des effets environnementaux de l’agriculture et de l’alimentation fait l’objet de nombreuses études. Elle est au cœur de multiples débats dans un contexte où beaucoup de consommateurs veulent faire des achats éthiques et respectueux de l’environnement. Mais en ce qui concerne notre alimentation, domaine vital et pour lequel les consommateurs ont la possibilité de voter avec leur porte-monnaie, les informations confuses et contradictoires abondent. On nous a affirmé que l’agriculture biologique, en réalité, n’est pas bonne pour le climat, car ses rendements sont inférieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle, et qu’elle utilise donc plus de terres pour compenser cela. Un article scientifique récent (L. G. Smith, G. J. Kirk, P. J. Jones, A. G. Williams, « The greenhouse gas impacts of converting food production in England and Wales to organic methods », Nature, Comm. 1-10 2019) a rapporté que si un pays passait à l’agriculture biologique, cela augmenterait considérablement ses émissions de dioxyde de carbone et cette affirmation a été largement disséminée dans les médias scientifiques et généraux. Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Plateforme

► L’entreprise lilloise “Click and Walk“ condamnée pour « travail dissimulé », toute l’économie collaborative inquiétée. Click and Walk est une entreprise qui rémunère ses collaborateurs quelques euros en échange de photos et de commentaires sur des produits (la visibilité du produit en magasin, le prix…). En Europe, elle compte des centaines de milliers de « collaborateurs ». En moyenne, la jeune pousse estime, leur rémunération à 6 euros par an. Il y a 4 ans, le parquet de Lille a décidé de poursuivre Click and Walk pour « travail dissimulé » (à l’initiative de l’office central de lutte contre le travail illégal). L’entreprise et des clients ont été perquisitionnés. « Aucune plainte n’a été déposée contre nous, contrairement aux entreprises comme Uber ou Deliveroo », explique Frédérique Grigolato. La jeune pousse pâtit d’un vide juridique et d’après la dirigeante, il s’agissait pour la justice de faire un exemple et ainsi « encadrer » cette nouvelle économie participative. @franceinfo.

#Ecologie

x► Solastalgie, éco-anxiété… Les émotions de la crise écologique. Dans les années 2000, le philosophe australien Glenn Albrecht observe une vague de déprime emporter les habitants de la Hunter Valley : l’industrie minière qui s’y est développée, en polluant la région, a radicalement transformé le paysage. Comment comprendre cette « détresse écologique » ? « Au départ, les mineurs ont dit qu’ils allaient forer en sous-sol. Mais ils ont obtenu un permis pour une mine à ciel ouvert. Ça menace des espèces rares. Ça menace les forêts de banksias. C’est stressant. Cette mine me fait fondre en larmes rien que d’y penser ». Au début des années 2000, Glenn Albrecht, philosophe australien de l’environnement, recueillait les témoignages des habitants de la Hunter Valley, en proie à une profonde détresse devant le spectacle imposé de la transformation de leur environnement par une exploitation minière extrêmement polluante. Ce sentiment de dépossession et d’impuissance face à la dégradation de leur lieu de vie interpelle Glenn Albrecht. Pour le décrire, il forge le concept de « solastalgie ». @franceculture  Légende image : Les centrales thermiques de la Hunter Valley. Crédits : Michelle Mossop – Getty.

#IA

► « On sait que l’intelligence artificielle (IA) peut accomplir des tâches simples ou qui reposent sur des règles bien établies. Mais il y aura toujours un humain pour décider. En nous libérant du travail pénible et répétitif, l’IA peut donc revaloriser le travail, l’enrichir en contenus plus intéressants. Notamment pour les métiers qui tirent leur force de leurs activités sociales, humaines et créatives. A l’hôpital, où les conditions de travail sont actuellement très dégradées, on peut imaginer soulager le personnel du travail administratif pour qu’il se concentre sur la prise en charge des patients. Tout le monde aurait à y gagner », explique Salima Benhamou, économiste spécialiste de l’IA, dans un entretien Intelligence artificielle et travail sur le site @le_Parisien.

20 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 20 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Agriculture

► Paris : bientôt une ferme urbaine géante sur le toit du Parc des expositions. Imaginez une grande ferme sur le toit du pavillon 6 du parc des Expositions de Paris. 14.000 mètres carrés, soit deux terrains de foot, cultivés et produisant à terme 1 tonne de fruits et de légumes de saison par jour. Ce projet de grande ferme urbaine fait partie du réamanégement du parc des expositions de la Porte de Versailles.« Lorsqu’elle sera terminée en 2022, ce sera la plus grande ferme urbaine sur un toit en Europe », selon Auriane Roussel, porte-parole de Nature Urbaine, la société qui supervise ce projet d’agriculture urbaine. Coût total de l’investissement : 700 000 euros que Nature en ville, la société chargée du projet espère rentabiliser en vendant les productions. @franceinfo. Légende image : Une grande ferme urbaine sur le toit du nouveau pavillon 6 Parc des expositions à Paris Porte de Versailles. (Photo : Valode et Pistre architectes ATL).

#Ville

► A Maubeuge, l’avenir est une route qui ne mène nulle part. Reportage dans la ville du Nord dévastée par le chômage et la désertification. En campagne pour les municipales 2020, le Rassemblement national, qui a reniflé la misère sociale, est à l’affût. Vers Maubeuge, il y a cette chose à voir à tout prix si l’on veut comprendre ce qui cloche. Il s’agit de la N2. Pour «nationale 2». Cette route est le symbole des échecs des politiques du coin, et aussi le point culminant des frustrations de ses habitants. Il y a longtemps, elle devait charrier un tas de monde, amener de l’activité, du pognon, mais le projet a échoué. Aujourd’hui, la N2 s’arrête au milieu d’un champ. @libe.

► La smart city à l’heure africaine. L’Afrique invente les villes du futur. Et le numérique jouera un grand rôle pour l’émergence de ces nouveaux pôles urbains et ses services connexes. Un impératif pour ce continent dont la croissance économique frôle les 10%, selon la Banque mondiale. Une donnée qui est à mettre en corrélation avec une croissance démographique et urbaine tout aussi importante. Les smart cities ont le vent en poupe en Afrique. Et les entrepreneurs ne masquent plus leur intérêt pour un marché évalué à près d’1,4 milliard de dollars, selon le cabinet d’étude Grand View Research. « L’Afrique est un continent où près de 70% de la population a moins de 30 ans et nous compterons 1,2 milliard de citadins d’ici 2030. Il y a donc un besoin urgent de créer des villes nouvelles, intelligentes et connectées pour créer de l’attractivité sociale et économique au cœurs des territoires », affirme Stéphanie Rivoal, Secrétaire général du Forum Afrique-France qui doit se tenir à Bordeaux en juin prochain. @bymaddyness

#Transport

► « Désordre et délinquance » : Montréal interdit les trottinettes électriques. Montréal a annoncé mercredi 19 février la fin d’une expérience de trottinettes électriques en libre-service lancée l’été dernier, en raison du manque de respect des utilisateurs vis-à-vis de la réglementation. « Seulement 20% des trottinettes ont été stationnées » dans les espaces dédiés, a constaté la municipalité, évoquant dans un communiqué des enjeux pour la « sécurité », un « désordre » et une cohabitation « parfois difficile avec les piétons » »Montréal ne veut pas se transformer en police des trottinettes », a souligné Eric Alan Caldwell, responsable de la mobilité au sein de la mairie, fustigeant « un taux de délinquance de 80% » vis-à-vis de la réglementation. « Les opérateurs n’ont pas su assurer leur responsabilité quant au respect du règlement », a-t-il pointé, en comité exécutif, assurant « qu’en 2020, il n’y aura plus de trottinettes dans les rues de Montréal ». @RCInet A lire aussi : Du fait de l’incivilité des usagers, Montréal interdit les trottinettes électriques  @LeHuffPost.

#Energie

► Le Finistère, premier territoire départemental « smart grid ». Si de plus en plus de villes et métropoles se lancent dans des projets de Smart City, les territoires ruraux et les villes moyennes sont encore peu engagées dans cette démarche. Grace au Syndicat Départemental d’Energie et d’équipement du Finistère (SDEF), service public de distribution énergétique, le département breton est, depuis le 18 février, le premier à se lancer dans une démarche de territoire « smart grid » qui pourrait servir d’exemple. ervice public de distribution de l’électricité, du gaz, de l’éclairage public, des réseaux de chaleur et de froid, ainsi que des communications électroniques auprès de 269 communes sur les 277, que compte le département du Finistère, le Syndicat Départemental d’Énergie et d’équipement du Finistère (SDEF) vient de proposer aux collectivités périurbaines et rurales de l’ensemble du département, en dehors de la métropole de Brest, un projet de territoire connecté. @villeintelmag.

#Agriculture

► Agriculture urbaine : basilic thaï et roquette dans le potager indoor de Metro à Nanterre. Un an et deux mois après l’ouverture, en novembre 2018, l’heure est au premier bilan pour le potager urbain indoor installé dans l’entrepôt du grossiste Metro, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Sur une surface de 80 m², ce sont 13 variétés d’herbes aromatiques et quatre de microvégétaux que les quelque 6 000 clients restaurateurs réguliers peuvent trouver. Ces produits frais poussent dans 18 potagers de verre conçus par la start-up Infarm, partenaire de Metro. Chacun d’entre eux contient 14 plateaux de culture d’une quarantaine de plantes répartis sur sept niveaux, pour une hauteur totale de 3,40 m. Les produits, éclairés par des ampoules leds, sont nourris par une eau contenant tous les minéraux nécessaires à leur développement, selon le système de l’hydroponie, cette technique permettant l’agriculture hors sol. @le_Parisien.

► Face au changement climatique, la formation des agriculteurs de demain est-elle adaptée ? Les agriculteurs, questionnés comme étant l’une des causes du changement climatique, ont aussi leur lot de solutions. Ils sont chargés d’assurer l’alimentation d’une population croissante, ils connaissent les enjeux et tentent d’adapter leurs pratiques. Le projet européen Energe, qui vise à atteindre la sobriété énergétique à l’école, a sélectionné l’EPLEFPA de Bourges-Le Subdray (Cher), un établissement qui regroupe un CFA, un lycée et une exploitation agricole. Pour son directeur Christophe Auboueix explique qu’il y a une série d’actions : – « la transformation des exploitations céréalières vers des polycultures » ; – « les parcelles d’agroforesterie qui  ont pour but de limiter les intrants sur les cultures en développant la biodiversité et la replantation de haies pour le bien-être animal » ; – l’interculture, avec « l’implantation de cultures entre deux récoltes pour ne pas laisser un sol nu ». Si les pratiques changent ou changeront progressivement, l’opinion de la population est aussi un facteur pris en compte et travaillé à l’école. « Une certaine vision de l’agriculture se développe, liée à une incompréhension d’une certaine frange de la population sur la place et le rôle des agriculteurs, avance Christophe Auboueix. On essaie de travailler là-dessus avec une capacité à s’adapter et à communiquer sur les actions des agriculteurs car ils se sont emparés de la transition. » @franceinfo. Légende image : Les incertitudes du climat compliquent le travail des agriculteurs et des éleveurs. Les formations abordent les solutions, aucune n’est un miracle. (Photo : Loïc Venance / AFP.

#Media

► Bien s’informer, une exigence sanitaire pour les producteurs et consommateurs d’information. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Et s’il fallait tout simplement changer de paradigme pour envisager l’avenir sereinement ? Le documentaire « Les Médias, le monde, et moi » met en garde contre les effets néfastes des Junk News. Une information de qualité est bénéfique pour la santé des consommateurs, des journalistes et plus largement de la société. Elle permet de sortir du sentiment d’impuissance et de redevenir un citoyen actif. Forte de ce constat, Anne-Sophie Novel présente des initiatives à travers le monde qui réconcilient producteurs et consommateurs d’information. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia

#MediaSocial

► Malgré les lois, l’Etat a abandonné aux réseaux sociaux l’arbitrage de la liberté d’expression. A chaque journée son scandale, plus ou moins grave, touchant la modération sur les réseaux sociaux. Ce week-end, la diffusion de liens vers le site « Porno politique », qui hébergeait les vidéos intimes de Benjamin Griveaux, sur Facebook et Twitter, a provoqué une volée de critiques. Ce lundi, c’est, à l’inverse, la suppression du compte Twitter du Syndicat des avocats de France (SAF) qui a déclenché une levée de boucliers dans la classe politique. Les réseaux sociaux modèrent trop, ou pas assez. En tout cas, jamais comme nous le souhaiterions. Mais au-delà des manquements – bien réels – des grandes plates-formes, de leur incapacité à gérer les monstres qu’elles ont elles-mêmes créés, ces fiascos successifs devraient nous interroger sur notre propre rôle. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Sciences

► « Les nouvelles frontières du XXIe siècle sont le cerveau et l’espace ». Économiste de formation, entrepreneur, polémiste, essayiste, chroniqueur… Nicolas Bouzou a une jolie collection de casquettes ! Celui qui a publié il y a quelques mois le livre « Sagesse et folie du monde qui vient » (chez X.O Éditions) avec son ami Luc Ferry est très optimiste quant à l’avenir, alors que ce sont les scénarii qui dominent sont ceux de «l’effondrisme» et du «catastrophisme. » « Je pense au contraire que les connaissances extraordinaires que nous avons accumulées et la puissance technologique nous ouvrent des horizons passionnants, explique Nicolas Bouzou. Je pense également que les nouvelles frontières du XXIe siècle sont l’espace et le cerveau. » @Le_Figaro.

#IA

► Une nouvelle alliance entre la physique et l’intelligence artificielle ? Marier IA et physique donnerait aux chercheurs des outils puissants pour travailler sur des phénomènes qui restent mal compris. Une telle collaboration décisive est pour bientôt, assurent les physiciens, Institut Charles-Sadron à Strasbourg, Wiebke Drenckhan et Jean Farago. Quand l’ordinateur AlphaGo, déployant les plus récentes découvertes de l’intelligence artificielle (IA), a démontré en 2016 sa supériorité indiscutable sur le meilleur joueur de go Lee Sedol, il n’est pas exagéré de dire que le retentissement de l’événement a été mondial. Au-delà de la victoire écrasante de la machine sur l’homme (un pas qui avait été franchi aux échecs depuis longtemps), ce qui a le plus marqué les esprits a été l’énorme surprise partagée à la fois par les concepteurs du programme et les spécialistes du go. Car l’ordinateur a su inventer des stratégies gagnantes d’une originalité stupéfiante, que des centaines d’années de réflexion humaine n’avaient pas su découvrir ! Pour les chercheurs, une telle histoire suscite immédiatement l’intérêt, tant la créativité et la recherche d’approches originales sont au cœur de leur métier. La question naturelle que beaucoup se sont alors posée est : pourrait-on faire de ces programmes d’IA de vrais auxiliaires de la recherche scientifique ? Lire la suite de la chronique sur le site @lemondefr

19 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 19 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Espace

► Les milliers de satellites propulsés pour fournir du débit Internet à tous risquent de transformer le ciel en far west. L’espace vient d’entrer dans une nouvelle ère, celle des mégaconstellations de satellites, destinées à fournir, depuis l’orbite basse (moins de 2 000 kilomètres d’altitude), du débit Internet à tous les Terriens, partout, tout le temps. Starlink, filiale de l’entreprise californienne SpaceX du milliardaire Elon Musk, a obtenu l’autorisation d’envoyer 12 000 engins dans l’espace et ne cache pas son intention d’en expédier 30 000 de plus, pour un total ahurissant de 42 000. La compagnie OneWeb, basée au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, mise quant à elle sur une flotte de près de 2 000 appareils, qui pourrait, selon certaines sources, être portée à plus de 5 000 satellites. « On risque de perdre notre ciel simplement pour réduire la latence des jeux vidéo en ligne ou pour s’envoyer encore plus de photos de chats… », explique Eric Lagadec, vice-président de la Société française d’astronomie et d’astrophysique. @lemondefr.

#Municipales2020

► Face à la défiance que suscitent les partis politiques, et à l’urgence écologique, les habitants sont de plus en plus nombreux à s’engager sur des listes dites « participatives » pour les prochaines élections municipales. Bien souvent ces listes sont issues de mouvements associatifs ou de collectifs militants ancrés dans les territoires. Préoccupés par leur environnement, l’avenir de leurs enfants, leur cadre de vie, des citoyens ont décidé de prendre en main l’avenir de leur commune. Ainsi à Saint-Mars de Coutais (Loire-Atlantique), des parents d’élèves ont lancé le mouvement « l’Alterliste » pour les élections. Ils imaginent une gouvernance horizontale au sein de laquelle toutes les tendances et les idées pourraient s’exprimer. À Dompierre-sur Yon (Vendée), le collectif citoyen « Le coquelicot entre les dents », milite pour sensibiliser les habitants à une écologie concrète. Leurs modèles existent déjà. Ils s’appellent Saillans (Drôme), Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), Ungersheim (Haut-Rhin) ou Langouët (Ille-et-Vilaine), des communes qui dès 2014 ont opté pour la transition qu’elle soit écologique ou démocratique. A la veille de ces élections municipales, on estime partout en France à plus de 500 le nombre de listes participatives et/ou citoyennes. @franceinfo. A lire aussi : Municipalisme : quand les habitants prennent le pouvoir (@FranceCulture) et Le municipalisme ou la commune au pouvoir (@lemondefr).

#Logement

► A Zurich, les coopératives d’habitation sont plébiscitées. À Zurich, où les loyers flambent, un modèle original de logements à but non lucratif s’est imposé : la coopérative d’habitation. Pour des appartements moins chers mais aussi plus ambitieux sur le plan architectural et écologique. Dans le parking au sous-sol, une rangée de vélos à perte de vue : les quelque 260 locataires de la coopérative Kalkbreite ont signé dans leur contrat une clause dans laquelle ils s’engagent à ne pas posséder d’automobile. L’immeuble, construit au-dessus d’un dépôt de tramways, abrite sur huit étages des appartements, mais aussi une salle de yoga, les bureaux de Greenpeace, une épicerie bio, un cinéma, des boutiques, un restaurant ou encore une maison de naissance. Zurich fait figure d’exception en Suisse avec 26,8 % de logement d’intérêt public, dont 20 % de coopératives. Ce n’est pas un hasard, mais le résultat d’une politique qui date de 1906. Au début du XXe siècle, en pleine industrialisation, la pénurie est telle que le Parlement charge la municipalité dominée par la droite de « soutenir la création de logements bon marché et sains » pour les ouvriers et la classe moyenne. Le premier lotissement communal voit le jour en 1909 au bord de la Limmat. @courrierinter. À lire : A Zurich, les coopératives d’habitation réinventent l’art de vivre en ville. La capitale économique helvète abrite plus de 120 coopératives. Avec 40 000 logements, elles représentent plus d’un quart du parc locatif. @lemondefr.

#Travail

► Les employés de Kickstarter se syndiquent, un tournant dans le secteur de la tech. 37 voix contre mais 46 voix pour. Après un vote historique le 18 février, les employés de la plateforme de financement participatif Kickstarter ont décidé de rejoindre l’Office and Professional Employees International Union, un syndicat américain qui représente plus de 100 000 «cols blancs». L’égalité des salaires entre les sexes, la diversité lors du recrutement et la modération de la plateforme font notamment partie des sujets qu’ils souhaitent aborder avec les dirigeants. Les salariés de l’entreprise fondée en 2009 ont rendu public leur désir de se syndiquer en mars dernier, après un conflit interne. @Le_Figaro

#Santé

► Des greffons de peau fabriqués par une imprimante 3D. Ce n’est pas de la science-fiction, mais bien la réalité. Sur un mannequin, une imprimante 3D délivre des filaments de gel, qui vont devenir une nouvelle peau. Elle servira bientôt à soigner les hommes. Dans un laboratoire bordelais, une ingénieure injecte une préparation dans son imprimante 3D. À l’intérieur se trouvent des cellules mélangées à un cocktail biologique. Après trois semaines de maturation, voici le résultat : des fragments de peau. Avec cette méthode, l’imprimante 3D fabrique de la peau cultivée en laboratoire. C’est un chirurgien qui va ensuite la greffer sur le patient. La greffe devrait se dérouler dans un hôpital marseillais. Un espoir pour les grands brûlés. Un professeur espère que des essais se feront bientôt sur l’homme. « L’échéance serait de 12 à 18 mois avant de pouvoir disposer d’un greffon de peau que l’on pourrait utiliser en pratique clinique pour la première fois », explique le professeur Dominique Casanova. @franceinfo. A lire aussi : Impression 3D, la nouvelle fabrique du corps humain @LeFigaro_Sante.

#Energie

► Avec les éoliennes, la vie des habitants d’Echauffour tourne au cauchemar. « La nuit, il est devenu impossible de dormir les fenêtres ouvertes », raconte Michel Lerouet, « Ça a totalement modifié les réactions de mes animaux : j’ai un percheron qui est devenu plus ou moins nerveux, j’ai des poules qui ne pondent plus. » Depuis le printemps dernier, la vie des habitants d’Echauffour dans l’Orne s’est considérablement dégradée. En cause, les cinq éoliennes mises en service par l’entreprise Voltalia. Et les bruits générés par leurs pales. La question des nuisances sonores avait pourtant été soulevée de longue date par les opposants au projet, qui ont multiplié en amont les recours juridiques contre ce projet. @franceinfo.

#Internet

► Philippe Dallier et Sébastien Bazaud, tous deux membres de l’association Touraine Data Network (TDN), travaillent à l’installation d’Internet. L’association se trouve justement être un fournisseur d’Internet. Elle utilise deux antennes en Indre-et-Loire, la première à La Ville-aux-Dames, l’autre quelques kilomètres plus loin, à Saint-Pierre-des-Corps. L’idée est de se servir du réseau radio pour faire passer Internet d’un endroit où le débit est intéressant. « J’aime bien l’idée du logiciel libre, de rendre Internet accessible à tout le monde de façon gratuite et sûre », explique Philippe Dallier. Tous les membres de l’association TDN participent de façon collaborative à la fabrication et à l’installation. « Même si on n’a pas de compétences informatiques à la base, les membres s’entraident et apprennent les uns des autres, donc on peut adhérer sans avoir aucun bagage en informatique », souligne Sébastien Bazaud. @franceinfo.

#Numérique

► L’inégalité dans l’usage et la pratique est souvent le corrolaire d’un territoire oublié par les opérateurs de téléphonie. Ainsi la communauté de communes du pays du Neubourg, avec l’aide du département de l’Eure, va donc investir 2 millions d’euros pour moderniser les réseaux et équiper le territoire en fibre optique. La fracture numérique est un défi à relever dans le monde rural pour ne pas léser les habitants qui y vivent. D’autant que la plupart des démarches administratives sont aujourd’hui dématérialisées, et que dans les petites communes la mairie n’est ouverte que quelques heures par semaine. Maîtriser l’outil informatique, c’est aussi lutter contre l’isolement. @franceinfo.

► Trois scénarios pour un numérique plus vert. Vivons-nous sans vouloir tout à fait se l’admettre une véritable marée noire numérique ? Cela ne fait désormais plus aucun doute. Mais quant à savoir qui va réussir à inverser la vapeur et imposer des modèles collectifs plus vertueux, la question reste entière. Voici trois scénarios pour un numérique plus vert : – Scénario 1 : Power to the people ? – Scénario 2 : Une dictature pour sauver le monde ? – Scénario 3 : Nouvelle monnaie, nouvelle ère ? @usbeketrica.

#Reconnaissance_Faciale

► comment les forces de police y ont-elles recours en Europe ? En Europe, le bénéfice que peut représenter la reconnaissance faciale pour assurer la sécurité d’un pays est une idée qui a fait son chemin. En témoignent les résultats d’une étude menée par l’ONG Algorithm Watch, publiée en décembre dernier. Selon l’organisation, au moins dix pays ont d’ores et déjà doté leurs forces de police de cet outil technologique. Et ce chiffre devrait augmenter dans les années à venir. Un constat qui a poussé l’Union européenne à se pencher sur la question, en présentant ce mercredi un « livre blanc » sur la reconnaissance faciale, comportant une série de pistes d’actions. Nul doute que certaines concerneront la sécurité, sujet qui divise autant qu’il inquiète en Europe. @LExpress

#IA

► Comment l’Europe veut gagner la bataille de l’intelligence artificielle. Ursula von der Leyen voulait proposer une loi sur l’intelligence artificielle (IA) dans les cent jours suivant son entrée en fonctions, le 1er décembre 2019. Compte tenu de la complexité de la matière, la présidente de l’exécutif européen a finalement revu ses ambitions à la baisse, en termes de calendrier du moins. Mercredi 19 février, c’est donc un Livre blanc sur l’intelligence artificielle et une stratégie sur les données que doit présenter la Commission européenne. Ces deux initiatives proposent un cadre dans lequel devra s’inscrire la législation à venir, laquelle est prévue au plus tôt pour la fin de l’année, après une période de consultations de tous les acteurs concernés, entreprises, syndicats, organisations non gouvernementales (ONG)… Pour mieux comprendre de quoi il s’agit, il faut rappeler, comme le fait souvent Thierry Breton, le commissaire au marché intérieur, que ce sont les données, travaillées par des algorithmes pendant des mois, qui permettent l’intelligence artificielle. A lire l’éditorial : En confiant à des algorithmes complexes une multitude de décisions qui impacteront nos vies quotidiennes, l’IA est source de risque pour les individus. Ce travail de régulation que prévoit l’Union européenne est indispensable.  @lemondefr. A lire aussi : Intelligence artificielle : Guillaume Le Boucher estime que « l’Europe ne manque pas de talent » (@europe1) et Intelligence artificielle et nouvelles initiatives du secteur numérique : Un débat très attendu à la Commission européenne (@ActuIAFr)

18 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 18 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Astronomie

► Vingt-huit télescopes géants de l’observatoire Very Large Array (VLA) au Nouveau-Mexique (États-Unis) s’apprêtent à balayer le ciel 24 heures sur 24. L’objectif est d’obtenir « l’accès en temps réel à toutes les données collectées par le VLA est perçu comme un coup sans précédent pour les scientifiques chassant toute forme de vie extraterrestre ainsi que la preuve que cette discipline est maintenant acceptée », commente le quotidien britannique The Guardian. Tony Beasley, directeur de l’Observatoire national de radioastronomie, explique-t-il à la BBC qu’il s’agit de « savoir si nous sommes seuls dans l’univers est, en science, l’une des questions les plus captivantes et [nos] télescopes peuvent jouer un rôle de premier plan pour y répondre », @courrierinter. Photo F.Espenak / Novapix / Leemage / AFP.

#Ville

► « Une « ville nature » est une ville qui n’est plus anthropocentrée, une ville qui accepte le vivant en son sein. L’enjeu aujourd’hui n’est pas tant de verdir, nous savons le faire, mais de restaurer la biodiversité, c’est-à-dire non seulement la diversité des espèces végétales et animales, mais surtout les relations qu’elles entretiennent entre elles. Nous avons commencé à végétaliser nos villes ; passer à la biodiversité nécessite une approche plus complexe du fonctionnement des écosystèmes naturels. C’est plus complexe, mais c’est, à mon sens, réellement porteur de durabilité. », explique Philippe Clergeau, professeur d’écologie au Muséum national d’histoire naturelle, lors d’un entretien sur le site @lemondefr.

#Municipalité

► Le bilan des « mairies du changement » en Espagne. À l’approche des élections municipales en France, les « listes citoyennes » se multiplient. Si ce label se réduit parfois à un « citoyennisme washing » visant à occulter des affiliations partisanes devenues encombrantes, certaines dynamiques locales témoignent d’une « repolitisation du local ». En plus du cas médiatisé de Saillans, plusieurs de ces initiatives se réfèrent à l’expérience espagnole. Dans le sillage du mouvement des indignés (dit « 15 M » du fait de son émergence le 15 mai 2011), des coalitions citoyennes se sont constituées un peu partout en Espagne. Résultant de dynamiques diverses de convergence entre des partis politiques (parmi lesquels Podemos), des organisations sociales et des citoyens investis dans les mouvements sociaux, elles ont gouverné, de 2015 à 2019, des villes comme Madrid, Barcelone, Valence, Saragosse, La Corogne ou encore Cadix. Quel bilan peut-on tirer de l’action de ces « mairies du changement » ? @FR_Conversation

#Municipales2020

► Végétaliser la ville est devenu un argument clé dans cette campagne pour de nombreux candidats. Ainsi planter des arbres est-il le nouvel eldorado de la promesse politique pour ces municipales. ? Petit tour d’horizon des candidats de quatre communes lorrainnes : Metz, Nancy, Thionville et Epinal où le débat fait rage sur le nombre d’arbres à planter après l’élection. @franceinfo.

#Territoire

► Des villes en campagnes, série en 4 épisode dans l’émission de @franceculture « Entendez-vous l’éco ? » animée par Tiphaine de Rocquigny

– (1/4) : L’appel de la culture. Dynamiser les régions isolées, attirer un public renouvelé, enrichir l’offre culturelle pour tous : autant de défis qui viennent jalonner la mise en place des politiques culturelles. Difficile de hiérarchiser les enjeux réputationnels, économiques et démocratiques qui entrent alors en concurrence… @franceculture

– (2/4) : Les métropoles en tête de liste. En géographie économique, les métropoles sont souvent décrites comme des locomotives des économies régionales, concentrant les emplois plus encore que la population. Discours convenu et politique ou réels effets de dynamisme, quel mythe se cache derrière les métropoles ?

– (3/4) : Petites communes, grande pauvreté. « Fracture territoriale », « France périphérique » : les inégalités au prisme des territoires ne pas sont un sujet de préoccupation neuf, et sont au centre des discours depuis de nombreuses années. Un masque géographique qui cache des disparités sociales bien réelles.

– (4/4) : De Marseille à Roubaix, des économies parallèles. Dans les quartiers populaires, frappés de plein fouet par la désindustrialisation, une autre économie s’organise et elle se situe parfois aux frontières de la légalité. Du Sud au Nord de la France, plongée dans les rouages de l’économie informelle.

#Agriculture

► Agriculture urbaine : quel intérêt en France ? Jardins suspendus, potagers sur les toits ou encore fermes urbaines fleurissent depuis quelques temps dans les métropoles, comme une compensation à l’artificialisation des terres que connaissent nos villes depuis plusieurs décennies. Initié par des urbains en quête de nature, le mouvement s’est professionnalisé et de nombreuses startups (Sous les fraises, UrbAgri, Cycloponics, Topager) se sont emparées du concept. À l’image de Montréal et ses fermes Lufa, les projets français commencent à prendre de l’envergure comme en témoigne la Cité maraîchère de Romainville, dont les 1000m2 de surface cultivable promettent de nourrir 200 personnes par an  grâce à 12 tonnes de fruits et légumes produits chaque année. Mais le projet le plus ambitieux est sans nul doute celui du parc des Expositions, dont le toit se transformera d’ici la fin de l’année en une ferme urbaine de 14 000m², la plus grande d’Europe. Elle devrait fournir jusqu’à « une tonne de fruits et légumes par jour en haute saison » estime Pascal Hardy, fondateur d’Agripolis, entreprise en charge du projet, dans un article au Monde. Lire la suite sur le site @bymaddyness.

#Santé

► Nancy : la première « Ecole IA » dédiée à la santé inaugurée. Les 24 apprenants, sélectionnés par Pôle emploi, le CHRU et des partenaires spécialisés dans le domaine de la santé, ont débuté mi-janvier une formation intensive de 7 mois au sein de l’hôpital nancéien, financée par la Région Grand Est. Ils devront « imaginer des solutions autour de trois thématiques: le traitement des données de santé, le renforcement des performances des soignants et l’amélioration du parcours des soignés », est-il détaillé dans un communiqué. Après une phase de découverte du fonctionnement de l’hôpital et des échanges avec les professionnels de santé, ils s’occuperont notamment « d’un projet porté par un professeur qui permettrait, grâce à l’IA, d’aider les médecins dans la prescription d’exercices sportifs », a expliqué Louise Joly, directrice de l’Ecole IA Microsoft. @bymaddyness

#Energie

► Aveyron : une plainte déposée contre un parc éolien après la mort d’espèces protégées. Des oiseaux par dizaine ou encore des chauves-souris. Durant toute l’année 2019, l’association France Nature Environnement a retrouvé des animaux morts au pied des éoliennes du parc de Monfrech à Séverac-le-Château et Lavernhe. Suite à cette découverte, un suivi environnemental sur cette mortalité qualifiée de « modérée à forte », comparée à celle observée sur les autres parcs éoliens, a été lancé à la fin de 2018. FNE a donc décidé de déposer plainte pour destruction d’oiseaux protégés. Mené par un bureau d’études indépendant mandaté par France Nature Environnement, ce suivi a relevé 14 cas de mortalité de chauve-souris et 17 cas de mortalité d’oiseaux, tous inscrits parmi les espèces protégées. @franceinfo.

#Tourisme

► Le tourisme à la masse ? Depuis une cinquantaine d’années, le nombre de vacanciers partant pour des destinations lointaines n’a cessé de croître. 200 000 à la fin des années 60, ils étaient 1,3 milliard en 2017. L’Organisation mondiale du tourisme prévoit qu’ils seront 1,5 milliard en 2020. D’un plaisir élitiste, créé en 1841 par Thomas Cook pour égayer l’existence d’une poignée d’aristocrates, le tourisme est devenu un phénomène civilisationnel de masse. Cette surfréquentation des sites devient problématique et le tourisme a exporté ainsi partout dans le monde le mode de vie particulièrement polluant des sociétés industrialisées. Les grandes agences de voyages et les tour-opérateurs historiques ont presque tous adopté depuis plusieurs années une série d’engagements pour préserver l’environnement. Et pour fédérer les professionnels du secteur, l’association ATR (Agir pour un tourisme responsable) délivre un label du même nom qui scrute la transparence des agences sur leurs pratiques, les partenariats qu’elles mettent en place, et la cohérence de leurs démarches green. Le tourisme solidaire et éthique est également une tendance forte. Il consiste à proposer une immersion au plus près des populations locales dans des pays défavorisés. @LADN_EU

#Numérique

► Le cloud, enjeu de souveraineté. Le 1er février, Cloudwatt s’est éteint. Discrètement, sans fleurs ni couronnes, les derniers ordinateurs ont été débranchés. Un message laconique sur le site d’Orange confirme la fermeture définitive de ce « cloud souverain », un service d’hébergement sécurisé de données. Voulu par le gouvernement en 2012, ce service devait proposer aux administrations et aux entreprises une offre nationale, comprendre non américaine, d’hébergement en ligne de leurs données sensibles pour en garantir la confidentialité. Las, malgré 250 millions d’euros investis par l’Etat et par les principaux partenaires, notamment Orange et SFR, ce projet n’a pas trouvé son public. « Il nous manquait les volumes ; ni l’Etat ni les services publics n’ont vraiment adhéré au projet. Les besoins étaient très différents d’une institution à une autre, l’écosystème n’était pas assez développé et la certification des applications augmentait de beaucoup le coût de la solution », explique Helmut Reisinger, directeur général d’Orange Business Services (OBS). Le retard pris à ce moment-là sur les fournisseurs américains, Amazon, Microsoft et Google, n’a fait que s’accentuer depuis. Et faute d’offre nationale, « les utilisateurs n’ont pas eu d’autre choix que de recourir à des solutions non souveraines », souligne Stéphane Volant, président du Club des directeurs de sécurité et de sûreté des entreprises (CDSE). Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

17 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 17 février 2019

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

► Sous l’eau glacée de l’Arctique, des robots partent à la recherche d’un monde inconnu. Depuis le mois de septembre 2019, l’expédition MOSAiC, la plus grande jamais réalisée au cœur de l’océan Arctique, avance vers le pôle Nord à bord du navire de recherche et brise-glace Polarstern. Le vaisseau allemand se laisse glisser à travers 2.500 kilomètres d’océan, prisonnier volontaire des glaces. L’odyssée glaciale regroupe 600 experts de différents domaines qui veulent tout comprendre à cet environnement mystérieux et presque inexploré. Atmosphère, océan, glace marine, faune: les données recueillies pourraient faire passer les recherches climatiques du monde entier à un autre niveau. Sous la houlette d’un consortium international d’institutions de recherche polaire, l’expédition a réussi à récolter un budget de 120 millions d’euros et à convaincre une vingtaine de pays de participer, dont la France. Le navire Polarstern voguera en Arctique jusqu’en septembre 2020. @koriifr. Légende image : Il reste encore sur Terre quelques lieux inexplorés par l’être humain. | Torsten Dederichs via Unsplash.

#Déchets

► Recyclage : en Norvège, on respecte la consigne. En Norvège, on paie ses canettes et bouteilles en plastique un peu plus cher, mais on les rapporte systématiquement à la consigne. « Tout ce qui peut être rendu, je le rends. Je récupère tout et je l’apporte dans cette consigne automatique lorsque mon sac est plein », explique une cliente. En échange, un ticket convertible en espèces ou en bon d’achat est remis au client. Résultat : en Norvège, on recycle 97% des bouteilles en plastique, bien au-delà des objectifs fixés par l’Union européenne. « Chaque pays de l’Union européenne doit retourner 77% de toutes ses bouteilles en 2025 et 90% en 2029. Et nous pensons que la seule façon d’y parvenir est de mettre en place des systèmes de consigne », estime Harald Henriksen, directeur de TOMRA Collection Solutions, qui œuvre au recyclage de ces déchets. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

#Ville

► Smart cities, entre circulation mondiale et cultures locales. Invitée par le Forum Urbain Mondial qui s’est tenu cette année à Abu Dhabi du 9 au 13 février 2020 sur le thème Villes d’opportunités : relier culture et innovation, La Fabrique de la Cité organise une table-ronde réunissant cinq intervenants internationaux de renom afin de discuter des enjeux politiques et culturels en jeu dans l’aménagement des smart cities. Intitulé La smart city, entre circulation mondiale et cultures locales, l’événement a été l’occasion d’un vaste tour du monde de l’Inde, au Togo, en passant par la Méditerranée, la Colombie, l’Europe de l’ouest et le Canada, où le projet torontois de Sidewalk Labs bute, justement, sur des considérations bel et bien politiques… et culturelles. @FabriquelaCite.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

Le coronavirus porte un coup dur à la tech mondiale. À retenir cette semaine : – Réseaux sociaux : les tendances de 2020 ; – L’ère des médias sociaux antisociaux ; – Reuters crée le journaliste sportif virtuel ; – La startup our.news lutte contre la mésinformation ; – Ce que nous avons perdu en remplaçant le téléphone par les textos.

#Municipale2020

► « Quand j’ai appris en décembre que le maire sortant, ne se représentait pas, je me suis dit qu’on n’allait pas laisser la commune à l’abandon, sans conseil municipal, et sous tutelle de la Préfecture de Haute-Saône » explique Dylan Démarche, 21 ans. « Je suis donc allé démarcher d’anciens membres des conseils municipaux qui ont accepté de me suivre. On a veillé à prendre des gens des trois villages qui constituent notre commune, on a pris des gens des associations, et appliqué une parité stricte », détaille le candidat à la mairie de Vellexon-Queutrey-Et-Vaudey en Haute-Saône. @franceinfo.

#Culture

► Charleville-Mézières  : et si vous deveniez artiste de rue dans la ville qui a vu naître Rimbaud ? « L’objectif aujourd’hui est de diffuser l’œuvre et les textes d’Arthur Rimbaud sans la barrière de l’entrée du musée, en inscrivant des extraits de poèmes sur les murs de la ville » ainsi est résumée la philosophie du projet. Lucille Pennel, la directrice du musée Rimbaud de Charleville-Mézières, est partie du constat suivant : il était difficile pour certains de lire la poésie de Rimbaud. Par ces fresques, « c’est la possibilité de se confronter aux textes, et faire découvrir la ville d’une autre façon ». Les concepteurs du projet expliquent qu’il s’agit là d’accentuer les références au poète, né le 20 octobre 1854 à Charleville, sur d’autres supports à travers un parcours urbain, dans certains quartiers de la ville. Cela vise à la fois les habitants mais aussi les touristes, les connaisseurs rimbaldiens, comme les profanes. En 2015, les premières œuvres voient le jour avec la réalisation de la fresque sur les murs de la médiathèque Voyelles.  @franceinfo

#Travail

► La Californie tente de réguler l’économie des plates-formes. Employés ? Travailleurs indépendants ? A l’automne 2019, la Californie croyait avoir tranché le débat sur la « gig economy », l’économie à la demande, en adoptant une loi imposant aux entreprises d’octroyer à leurs contractuels des avantages comparables à ceux des salariés : congé maladie, salaire minimum, assurance chômage, d’invalidité. C’était la première tentative, à l’échelle d’un Etat de cette importance pour freiner « l’ubérisation » du travail et la multiplication des emplois précaires. Pour les élus californiens, il s’agissait de lutter contre les inégalités qui s’accentuent, à l’ombre de ce que les experts appellent maintenant la « two-jobs economy », l’économie où il faut deux emplois pour s’en sortir. L’auteure de la loi, Lorena Gonzalez, une ancienne syndicaliste de San Diego, fille d’ouvrier agricole et diplômée de l’université Stanford, avait accusé les plateformes technologiques de pratiquer des méthodes « féodales », sous couvert de « flexibilité ». @lemondefr

#Quantique

► L’ordinateur quantique, pour bientôt ? La suprématie quantique est là, je l’ai rencontrée nous dit Google. IBM conteste. La bataille est engagée. Qu’en est-il ? L’ordinateur quantique en grande surface, c’est pour bientôt ? Les prétentions du quantique pour relever le défi informatique sont-elles légitimes ? Cette horripilante mécanique quantique, elle explique tout, hormis la relativité ; elle permet tout, ou presque d’internet à la médecine en passant par les lasers. Elle est indéniable : c’est la mécanique quantique. La contrepartie est qu’il faut faire fi de ses intuitions et laisser son bon sens loin de chez soi face à une nature que Feynman nous annonce absurde. Lire la suite de l’article sur le site @FR_Conversation.

#Informatique

► L’ADN : le stockage ultime de l’information ? Le Web n’a que trente ans mais il a déjà aussi profondément transformé notre monde que l’invention de l’imprimerie, en 1450, ou celle du téléphone (1876), de la radio (1895 ), de la télévision (1926) ou de l’ordinateur (1943), autant de ruptures technologiques majeures qu’il a d’ailleurs intégrées et fusionnées dans son réseau planétaire. L’année dernière, sur les 7,7 milliards d’humains, 5,1 milliards possédaient un téléphone mobile et 4,4 milliards utilisaient régulièrement l’Internet (soit presque six terriens sur dix). En un an, le nombre d’utilisateurs du web s’est accru de 9,1 %, tandis que la population mondiale n’a progressé que de 1,1 %. Les réseaux sociaux ont eux aussi vu leur public s’accroître et comptent 3,5 milliards d’adeptes, soit 45 % de l’humanité. Et cette révolution numérique va encore s’accélérer : on estime qu’à l’horizon 2030, plus de sept milliards d’humaines – huit sur dix – seront connectés à l’Internet, dont un milliard d’Indiens, ce qui fera de cet immense pays, en plein essor économique, la première puissance numérique du Monde. Lire la suite de la chronique sur le site @rtflash.fr.

#Histoire

► Etats-Unis : l’enquête sur la mort de Malcom X pourrait être rouverte après la diffusion d’un documentaire sur NetflixLe documentaire a fait mouche. Le bureau du procureur de Manhattan (New York) a annoncé, lundi 10 février, qu’il allait examiner à nouveau les circonstances de la mort de l’activiste anti-raciste Malcolm X, rapporte CNN (en anglais). Cette annonce intervient après la diffusion, le 7 février sur Netflix, de la série documentaire en six épisodes Qui a tué Malcolm X. Le bureau du procureur a annoncé qu’il collaborait avec The Innocence Project, une ONG qui apporte une aide juridique aux prisonniers condamnés à tort. Malcolm X a été abattu de 21 balles le 2 février 1965, lors d’un meeting à Harlem. Une semaine plus tôt, sa maison avait été visée par une attaque à la bombe, mais l’activiste ne faisait pas l’objet d’une protection policière. Trois hommes ont été arrêtés et condamnés à la prison à vie pour son assassinat, rappelle TV5 Monde. Ils étaient membre de la Nation of Islam, l’organisation politico-religieuse à laquelle appartenait Malcom X avant qu’il n’entre en conflit avec son dirigeant. @franceinfo.

14 Fév

Régions.news #411 – Edition du vendredi 14 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Un pompier à Peyrehorade (Landes) le 14 décembre 2019. (Photo : Gaizka Iroz/Afp). La cartographie des futurs impacts du réchauffement en Europe qui vient d’être publiée, montre que les canicules, submersions marines, feux de forêts et autres sécheresses vont s’étendre sur le continent européen et gagner en fréquence et en intensité. C’est ce que donne à voir le jeu de cartes interactives simulant les impacts du dérèglement climatique réalisé par l’Agence européenne pour l’environnement (AEE).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Dans le centre-ville de Dieppe (Seine-Maritime), l’habitat est très resserré. Ainsi un drone survole cette partie de la ville pour observer l’état des maisons. Des images avec une précision de 20 millions de pixels sont réalisées par un droniste professionnel dieppois. Elles permettent de révéler l’état des toitures, les infiltrations, les fissures. Ainsi la ville peut vérifier les résultats des travaux qui ont fait l’objet d’une demande préalable. Les propriétaires de logements indignes, voire dangereux seront aussi rappelés à leur responsabilité.

► Depuis la fin de l’année 2019, le centre hospitalier de Valenciennes, dans le Nord, expérimente un logiciel d’intelligence artificielle qui a révolutionné l’organisation du service des urgences. Avec cet outil, le personnel peut anticiper avec fiabilité les flux de patients jusqu’à une semaine et ainsi éviter l’engorgement du service. Selon la direction de l’hôpital, les avantages sont nombreux. « Cela nous permet d’ajuster les équipes pour que le service ne soit pas en tension comme il l’était souvent avant l’expérimentation et cela réduit donc aussi le temps d’attente pour les patients », assure le directeur de l’établissement.

► Lancé par l’association Créacoop 25, un marché coopératif et participatif « T’as meilleur temps ! », verra le jour en septembre 2020 à Besançon (Doubs). Comment fonctionnera ce supermarché coopératif ? C’est un commerce à but non lucratif. Pour faire ses courses dans ce supermarché, il faut être coopérateur, c’est-à-dire acheter une part sociale (100 euros, environ) et travailler trois heures par mois dans le magasin : mettre en rayon, tenir les comptes, être à la caisse, gérer les stocks etc. Pour l’instant, l’association compte cinq cents membres. La particularité : les choix sont faits par les adhérents et le bio ainsi que les circuits-courts sont privilégiés.

► Après Ecosia, le moteur de recherche qui plante des arbres, voici YouCare, celui qui offre des repas aux animaux. Fondé en mai 2018 par deux levalloisiens. À chaque nouvelle recherche, de l’argent est collecté grâce à la publicité. Cet argent est ensuite redistribué à des associations de protection animale. Le moteur de recherche indique qu’environ 45 recherches permettent d’offrir un repas à un animal dans un refuge. Au total, YouCare aide 24 associations en France métropolitaine et dans ses territoires d’Outre-Mer (Réunion, Guadeloupe, Mayotte), en Belgique, en Suisse et aux Etats-Unis.

Légende image. Publiée le 5 février par deux groupes de réflexion respectivement allemand et britannique, une étude annonce que « les émissions de gaz à effet de serre issues des centrales produisant de l’électricité dans l’Union européenne ont diminué plus fortement en 2019 qu’au cours de n’importe quelle année depuis au moins 1990 ». Ainsi dans l’U.E., les centrales éoliennes et solaires ont, pour la première fois en 2019, produit plus d’électricité que les centrales à charbon. Photo de Dieter_G via Pixabay (CC).

► En octobre 2017, Sidewalk Labs, a remporté l’appel d’offres pour transformer la friche portuaire de Quayside au sud de Toronto, en quartier futuriste piloté par les technologies et les données numériques. Parmi les innovations proposées par Google : les feux tricolores intelligents pour s’adapter au trafic routier en temps réel, les pistes cyclables chauffées en hiver pour éviter qu’elles ne soient ensevelies sous la neige, le réseau souterrain de robots assurant la distribution des colis et la gestion des déchets, ou encore les immeubles dotés d’abris imperméables se déployant automatiquement lors d’intempéries. Mais le projet soulève d’immenses inquiétudes concernant la collecte et l’utilisation des données des résidents. Après avoir donné un accord de principe le 31 octobre 2019, les autorités locales décideront de poursuivre ou d’arrêter le projet le 31 mars prochain. Lire l’article de Jean Haëntjens, économiste-urbaniste, spécialiste des stratégies urbaines, La « Google City » à Toronto, c’est grave docteur ? Lire le document de la Fabrique de la cité : « Expédition urbaine de Toronto »

#Ville

► « Une ville durable est par définition une ville qui se situe à la convergence des défis écologiques, des changements climatiques, du durable et de la biodiversité… La ville durable n’est rien d’autre qu’une ville viable, d’une ville vivable, d’une ville équitable. Au XXIème siècle, nous avons Internet partout, tout est connecté et nous voulons que cette connexion serve à créer un lien social, à lutter contre le changement climatique. Nous ne voulons pas d’une ville connectée qui isolent les gens. On est hyper connecté technologiquement mais socialement déconnecté », explique Carlos Moreno, scientifique franco-colombien et expert international de la Smart City humaine, lors d’une conférence-débat, le 29 janvier à Calvi (Corse). À lire : Le destin des villes passe par les habitants et Replacer l’habitant au centre de la ville du futur ?

#Transport

► Marre de prendre l’avion ? Voyagez en avatar ! « Les avatars ont le potentiel de connecter les gens partout dans le monde d’une façon que ne permettent pas les voyages traditionnels, expliquait ANA (All Nippon Airways), la principale compagnie aérienne japonaise, en présentant en octobre 2019 son projet de plate-forme de tourisme à base d’avatars. Notre vision d’une planète mieux connectée s’appuie sur les dernières innovations en matière de robotique, de réalité augmentée, de réalité virtuelle et d’intelligence artificielle pour transformer la manière dont les humains interagissent ». Concrètement, le service Avatar-In offre la possibilité de visiter le Japon par avatar interposé, via un robot mobile piloté à distance par un « voyageur » qui lui ne se déplace pas.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Pour la première fois, YouTube révèle ses recettes publicitaires. À retenir cette semaine : – Quelle couverture journalistique pour des élections en période de perte de confiance ? ; – Les médias produisent moins de contenus mais gagnent en audience ; – Les formats immersifs, sont-ils l’avenir du journalisme ?

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 14 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Territoire

► 2020, la revanche des territoires ruraux ? « Galère ». C’est ce mot qui qualifie le plus sûrement la situation vécue chaque jour par des millions de Français ces deux derniers mois pour se déplacer dans les grandes villes, notamment en région parisienne. De quoi donner l’envie de partir vivre à la campagne ? Sauf que l’envie est déjà là ! Nul besoin d’une telle période de grève des transports : selon une enquête IFOP d’avril 2019, 81 % des Français estiment que la vie à la campagne correspond au mode de vie idéal. Si la plupart d’entre nous ne vont pas plus loin que de formuler un vague souhait, nombre de nos concitoyens formulent des projets plus concrets, voire décident de changer de vie. Pour le meilleur ou pour le pire parfois, la vie fantasmée du retour à la nature pour un urbain pouvant s’avérer éloignée de la réalité du monde rural. Lire la suite de l’article sur le site @FR_Conversation. Légende image : Bien que le phénomène de métropolisation reste largement encouragé par les pouvoirs publics, installer une entreprise dans un territoire rural présente de nombreux avantages. Pxhere.

#Ville

► Végétaliser la ville : ni une mode de bobo, ni un sujet déco, mais de vrais enjeux. Plantes, arbustes et végétaux fleurissent dans tous les programmes des candidats aux élections municipales de mars. Mais au-delà des effets d’annonce, la végétalisation des villes est un véritable enjeu pour les citoyens. En 2015 un article publié dans la revue Scientfic Reports mettait en avant les bienfaits des arbres en ville. En 2013, une autre étude canadienne avait déjà montré les liens entre la présence d’espaces verts et la bonne santé mentale des individus. En juillet 2019, des chercheurs australiens sont également arrivés à la conclusion que les arbres en milieu urbain engendraient une réduction des risques de troubles psychologiques. @LADN_EU

#Santé

 Près de 3,8 millions de Français vivent dans un désert médical. Le « désert médical » français n’en finit pas de s’étendre. En 2018, près de 3,8 millions de Français vivaient dans une zone sous-dotée en médecins généralistes (soit 5,7 % de la population), contre 2,5 millions (3,8 % de la population) quatre ans plus tôt. Ce sont donc près de 1,3 million de Français supplémentaires qui ont rencontré des difficultés d’accès aux soins au cours de cette période, selon une étude publiée vendredi 14 février par la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), rattachée au ministère des solidarités et de la santé. Les causes de cette dégradation sont connues : une demande de soins en hausse et un temps médical disponible en baisse, les départs à la retraite de généralistes n’étant pas compensés par de nouvelles installations, en raison notamment de numerus clausus limitant le nombre de médecins formés « particulièrement faibles » dans les années 1990. @lemondefr.

► Un robot réussit une opération de « super-microchirurgie ». Les robots ont déjà depuis quelque temps poussé les portes des salles d’opération. Aide à la pose de prothèses jusqu’à l’ablation de tumeurs dans des zones difficiles d’accès, ils se révèlent être des assistants de choix auprès des chirurgiens. La robotique chirurgicale a encore passé un cap cette semaine : des chercheurs du CHU de Maastricht et de l’Université technologique d’Eindhoven ont rapporté le 11 février dans rapportée dans la revue Nature une expérience réussie de « super-microchirurgie » sur des humains. Autrement dit, un robot a réussi une chirurgie sur des vaisseaux de 0,3 à 0,8 millimètres. Essayez de bouger votre doigt, ne serait-ce d’un millimètre, sans rater le coche, et vous aurez une idée de la prouesse. @usbeketrica.

#Santé

► Au Canada, une startup traque le coronavirus grâce à l’intelligence artificielle. Sur les rives du lac Ontario, une startup canadienne a été l’une des premières à lancer l’alerte concernant le risque d’épidémie de pneumonie partie de Wuhan, en Chine. Son secret ? L’intelligence artificielle. Basée à Toronto, BlueDot a développé un algorithme qui passe en revue des centaines de milliers d’articles de presse chaque jour et des données du trafic aérien afin de détecter et suivre les risques de propagation de maladies infectieuses. Dans le cas du nouveau coronavirus chinois, BlueDot a envoyé à ses clients des alertes dès le 31 décembre, soit quelques jours avant les premières communications officielles des grandes agences de santé publique. Elle a aussi correctement prédit dans quels pays le virus risquait de se propager. « Ce que nous essayons de faire, c’est de repousser les limites de l’utilisation et l’analyse des données et de la technologie afin d’aller plus vite », explique, dans un entretien à l’AFP, Kamran Khan, le fondateur et PDG de BlueDot. « Face à une épidémie, la gestion du temps est essentielle ». @FrenchWeb.

#Environnement

► Cette start-up veut planter un milliard d’arbres à l’aide de drones. Lutter contre la déforestation en utilisant des drones. C’est le projet surprenant de la start-up canadienne Flash Forest qui veut utiliser des aéronefs sans pilote pour résoudre ce problème écologique majeur. Concrètement, la société entend planter un milliard d’arbres d’ici 2030 grâce à ses drones spécialisés. Un objectif très difficile à atteindre avec les techniques de plantation actuelle mais qui serait tout à fait envisageable en ayant recours à cette technologie. Leur méthode serait ainsi dix fois plus rapide et 20 % moins chère que pour les plantations d’arbres classiques. Interrogé par Digital Trends, Cameron Jones, cofondateur de Flash Forest est revenu sur cette ambition : « Nous utilisons des drones pour planter des arbres, car il s’agit d’une solution rapide et évolutive pour faire face à la déforestation et au changement climatique. Nous sommes actuellement en mesure de planter nos gousses de graines pré-germées à raison d’un par seconde, et nous prévoyons pouvoir planter jusqu’à 20 000 gousses par drone par jour. » La société veut planter un milliard d’arbres avant 2028. @pressecitron.

► Revue de liens : – Des drones bombardiers de graines (@franceinter) ; – Ces drones plantent 100 000 arbres par jour pour sauver les mangroves (@usbeketrica) ; – Des drones pour replanter les forêts dévastées (Futura-Sciences) ; – L’Ethiopie va planter 4 milliards d’arbres pour lutter contre le réchauffement climatique (@Sciences_Avenir).

#Climat

► Les 150 citoyens de la convention pour le climat esquissent leur vision de la France en 2030. Au cours de leur cinquième week-end de travail, du 7 au 9 février, les 150 membres de la Convention citoyenne pour la transition écologique ont finalisé les propositions de leurs groupes de travail thématiques – se loger, se déplacer, se nourrir, consommer, produire-travailler. Les propositions devront être amendées, débattues et votées, avant leur remise à l’exécutif, le 4 avril. Une dernière ligne droite qui conclura six mois d’une expérience de démocratie participative inédite. @lemondefr.

#Travail

► Modérateurs Facebook, entraîneurs d’algorithmes, chauffeurs Uber Eats… Le quotidien de ces travailleurs de l’ombre n’est pas réjouissant. Armés d’un identifiant, d’un ordinateur ou d’un vélo, ils se connectent pour répéter à la chaîne, dans des conditions très précaires, une succession de tâches dictées, bien souvent, par les plateformes du net. La série documentaire « Invisibles – les travailleurs du Clic », disponible depuis le 12 février sur le site de France.tv Slash. Réalisée par Henri Poulain cette série en 4 épisodes nous plonge dans la vie de ces travailleurs du clic. Présentés comme les esclaves des temps modernes assujettis au rythme de travail décousu de leurs employeurs. « Le plus grand tour de passe-passe de ces plateformes, c’est d’une part de faire croire aux consommateurs et aux usagers qu’il y a des processus automatiques, des algorithmes, partout, alors que très souvent, ce sont des tâches réalisées à la main, et de l’autre, de faire croire aux travailleurs que ce qu’ils réalisent n’est pas un vrai travail, mais un ‘job’, un ‘gig’, quelque chose de transitoire et éphémère qui à terme va disparaître. C’est un vrai tour de passe-passe d’annoncer la fin du travail humain alors que le travail humain est partout », affirme Antonio Casilli, professeur de sociologie à Télécom Paris. À lire l’entretien d’Antonio Casilli sur le site @Metamedia : « Invisibles », le docu qui donne la parole aux travailleurs du clic.

► N’oubliez pas que derrière nos écrans se cache un nouveau prolétariat. Pour la Saint-Valentin, les livreurs et livreuses de Deliveroo appellent au boycott de l’entreprise sur une initiative du collectif des livreurs autonomes parisiens (CLAP). Cela fait longtemps que les livreurs et chauffeurs sont engagés dans des bras de fer avec ces grandes entreprises qui les rémunèrent à la tâche et non à l’heure, en jouant sur le fait que leur statut est celui d’auto-entrepreneurs et non de salariés. Le CLAP demande une prise en charge minimum de 5 euros, une couverture sociale et la prise en compte des frais assumés par les livreurs. On sait bien, de façon plus ou moins consciente, au gré des reportages, que ces jeunes constituent un nouveau prolétariat, marqué par des régressions par rapport à ce que la classe ouvrière avait réussi à gagner au XXe siècle, comme la fin du paiement à la tâche et des protections sociales. Et pourtant, ce n’est que la partie visible, celle que l’on croise dans les rues des villes, la partie que l’on salue, à qui l’on donne un pourboire. @slatefr

13 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 13 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Écosystème

► « Nous arrivons à la fin d’un cycle et personne ne sait quelle sera la prochaine vague »Voilà plus de dix ans qu’Henri Deshays est installé aux États-Unis. Arrivé en tant qu’étudiant à Stanford, l’investisseur a créé l’accélérateur de la prestigieuse université avant de devenir associé du fonds français Newfund à Palo Alto, au coeur de la Silicon Valley. Depuis, il écume le pays pour dénicher les pépites qui bousculeront l’économie demain. L’occasion de constater à quel point les marchés français et américain restent profondément différents, bien qu’en constante évolution. « L’idée d’implanter Newfund aux États-Unis était au départ de pouvoir importer les bonnes pratiques américaines en France, souligne ainsi Henri Deshays. D’abord, la rapidité. En France, il y a quelques années, les fonds qui investissaient dans les startups étaient les fonds ISF. Ils étaient structurellement très lents. Aux États-Unis, les investisseurs respectent le temps de l’entrepreneur et le valorisent à sa juste valeur. Il y a une forme de transparence qui n’existe pas encore en France. » Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness. Légende image : – Oakland Bay Bridge, San Francisco. (Photo Rich Hay@richexploration).

#Energie

► La fusion nucléaire fait un bond en avant. Infinie comme le soleil auquel elle emprunte sa mécanique atomique, quasiment propre et presque sans danger, la fusion nucléaire est, à l’inverse de la plus problématique fission, un graal énergétique à même de remplacer toutes les autres sources dont nous disposons –à commencer par l’or noir que représente le pétrole. La fusion nourrit l’espoir d’un avenir plus vert à la faveur duquel trente-cinq nations ont mis leurs compétences et leurs fortunes en commun –le programme qui en est issu a coûté plus de 19 milliards d’euros. Une somme mise au service de la construction du réacteur ITER, une énorme installation située à Cadarache, dans les Bouches-du-Rhône. Ce tokamak est le plus gros projet scientifique mondial actuel. Lire la suite de l’article sur le site @koriifr.

► Les microalgues, éternelle promesse d’un carburant propre. Les microalgues permettront-elles enfin de « refermer le cycle du carbone » ? À Cadarache, à côté d’Aix-en-Provence, les chercheurs du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) font en tout cas partie de ceux qui y croient. Ils s’emploient à transformer les algues en carburant propre : on capte du carbone en cultivant des microalgues, les algues produisent de l’huile, on transforme cette huile en carburant, celui-ci brûle dans un moteur en n’émettant pas plus de CO2 que celui que capteront à nouveau les algues. Fin de la boucle. Sur le papier, le concept est séduisant. Les microalgues pourraient être « une rupture scientifique pour le modèle d’énergie du futur », même s’il reste « beaucoup de verrous à faire sauter », concède David Pignol, directeur de l’Institut de biosciences et de biotechnologies d’Aix-Marseille (Biam), installé à Cadarache. @usbeketrica.

#Transport

► Comment décarboner la mobilité ? La réponse en 5 projets. A l’heure de l’urgence climatique qui nous impose de réduire l’impact carbone des transports, et alors que se déplacer est souvent synonyme de contraintes, comment envisager la « démobilité » ? Faut-il accélérer le développement du télétravail ? Réorganiser les territoires pour rapprocher lieux de vie et lieux d’activité ? Comment l’entreprise, la ville, le citoyen peuvent-ils agir sur la réduction des déplacements et des distances pour gagner en confort et liberté ?Voici un échantillon des questions soumises à la sagacité des membres de notre Conseil des Générations Futures, ce 29 janvier. Leur mission – bravement acceptée – était alors de se réunir en ateliers, afin d’élaborer un projet par groupe, en détaillant un plan d’action. Les projets ont ensuite été soumis au vote de l’ensemble des membres. Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica

#Livraison

► Un collectif de livreurs appelle au boycott de Deliveroo pour la Saint-Valentin. Le Clap, un collectif créé fin 2017 en réponse à la précarisation croissante des travailleurs des grandes plateformes de livraisons de repas, a également annoncé sa transformation en syndicat, dans le but d’assurer la représentation des livreurs à travers un processus électoral. Le boycott vise à réclamer des « réponses concrètes sur la tarification, les distances des courses et la mise en place d’instances de dialogue », a précisé son porte-parole Jérôme Pimot. Selon lui, cet appel « national » est relayé par des collectifs à Marseille et Bordeaux. A Paris, le Clap a l’intention de bloquer les cuisines de Deliveroo à Saint-Ouen vendredi. « Nous avons eu une réunion avec trois responsables de Deliveroo la semaine dernière, et en deux heures et demi, aucun résultat », souligne Jérôme Pimot, qui parle de « dialogue de sourds ». @latribune.

#Cryptomonnaie

► Eric Larchevêque, le Vierzonnais qui aimait les cryptomonnaies. Lorsqu’on entend parler de « bitcoin » et de « blockchain », on imagine volontiers San Francisco, la vallée de San José et ses interminables buildings en verre. On associe plus rarement ces deux mots à la ville de Vierzon. Pourtant, c’est bien dans la sous-préfecture du Cher qu’est situé le site de production de Ledger, une société française spécialisée dans la création de petits coffres-forts pour cryptomonnaies. Vierzon, ses 26 000 habitants et ses 12 % de chômage. La ville n’a pas le vent en poupe auprès des investisseurs. Il n’y a qu’à se balader sur l’avenue de la République, principale artère du centre-ville, pour constater la forte fréquence de l’écriteau « À vendre » derrière les vitrines vides des magasins. C’est dans ce décor qu’Éric Larchevêque, cofondateur de Legder et désormais président de l’entreprise, vient me récupérer. @usbeketrica

#Culture

► Alexia Guggémos, critique d’art et sociologue du digital, souligne que « ce ne sont pas forcément les artistes à forte notoriété numérique qui resteront dans l’histoire ». Elle explique de « la plupart des artistes sont dans une course à l’e-notoriété, à l’e-réputation. Le bon côté, c’est qu’ils peuvent diffuser sur SoundCloud ou Spotify des albums ou des compositions et ainsi avoir des retours directs, des avis, des commentaires. C’est donc devenu quelque chose d’interactif. » Elle ajoute que « le risque, c’est l’émotion véhiculée sur les réseaux sociaux en temps réel et mondialement. Qu’elle vienne comme un tsunami et qu’il n’y ait plus de recul. » @Le_Figaro.

#Acceleration

► Et si le futur appartenait aux lents ? L’apologie de la vitesse et de l’accélération n’a pas toujours été la norme et a accompagné l’entrée de l’Occident dans l’époque moderne. Et si un retour de la lenteur était la clé pour retrouver qualité de vie et bien-être au travail ? C’est la réflexion que développe dans cette tribune Pauline Rochart, consultante indépendante, spécialiste du futur du travail et des organisations, après avoir lu l’essai sur Les hommes lents (Flammarion, 2020) de l’historien Laurent Vidal. Elle ecrit : « L’essor du télétravail traduit également une volonté d’introduire des coupures dans nos vies ultra-cadencées. Être chez soi, se réapproprier les espaces qu’on a l‘impression de fréquenter plutôt que d’habiter…C’est ce que Mona Chollet appelle de ses vœux dans son essai Chez Soi (éditions Zones, 2015) : « On pourrait alterner les périodes de salariat et celles où l’on ferait mille autres choses ; les périodes où l’on prendrait part à des activités collectives, rémunérées ou non, et celles où l’on se retirerait à l’écart pour souffler, réfléchir, créer, se reposer, prendre du recul, se ressourcer, passer du temps avec ses proches ». L’engouement suscité par la proposition de Sanna Marin, première ministre finlandaise, de réfléchir à la semaine de 4 jours n’est qu’un exemple de plus… » @usbeketrica.

#Reconnaissance_Faciale

► Aux États-Unis, le Sénat envisage un moratoire sur la reconnaissance faciale. Alors que la Commission européenne ne va vraisemblablement pas imposer une interdiction temporaire de la reconnaissance faciale dans l’espace public comme elle l’aurait un temps envisagé, le Sénat américain se penche lui sur la proposition d’un moratoire sur cette technologie. Un texte proposé par deux élus interdirait à toute entité fédérale et locale – services de police, renseignement ou encore police aux frontières – d’utiliser des dispositifs de reconnaissance faciale tant qu’il n’y aura pas un vrai cadre législatif. Le but : éviter que son usage ne « prive les citoyens américains d’un niveau raisonnable d’anonymat», «affecte les minorités ethniques de façon disproportionnée», ou «entrave la liberté d’expression ». @Le_Figaro.

#Données

► Cookies : « La CNIL veut redonner aux utilisateurs le contrôle sur l’utilisation de leurs données ». La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a présenté, le 14 janvier, son projet de recommandation concernant les cookies, ces petits fichiers qui permettent de stocker des informations sur un internaute. Ce texte doit servir de guide pratique aux éditeurs de sites et d’applications pour recueillir légalement le consentement de leurs utilisateurs lorsque ces cookies servent à collecter des données personnelles. Pour Marie-Laure Denis, présidente de l’autorité, « les utilisateurs doivent pouvoir connaître les destinataires de leurs données collectées à des fins de profilage publicitaire. Il y a des textes en vigueur qui imposent le recueil d’un consentement libre et éclairé mais ces préconisations ne sont globalement pas mises en œuvre. » @lemondefr.

#Quartier

► Comment « réenchanter » les Champs-Élysées ? Les internautes invités à donner leurs idées via une consultation en ligne. L’idée est de redonner aux Parisiens l’envie de retourner sur l’avenue des Champs-Elysées : un projet d’urbanisme est présenté à partir de vendredi et jusqu’au 10 mai au Pavillon de l’Arsenal, à travers une exposition gratuite intitulée « Champs-Elysées – histoire et perspectives ». Le travail en cours part d’un constat : les Parisiens ne vont presque plus sur les Champs-Élysées, préférés par les touristes. L’artère est en effet fréquentée par 100 000 piétons par jour, mais seulement 5 % d’entre eux viennent de Paris (en excluant entre autres les personnes qui travaillent dans le quartier), selon une étude réalisée à l’occasion de l’expo. 71 % des habitants du Grand Paris trouvent le lieu trop touristique, 26 % trop bruyant, 10 % stressant et dangereux. « Stressant et dangereux, c’est surtout lié à la bagnole », estime ainsi Philippe Chiambaretta, architecte et fondateur de l’agence PCA-STREAM qui travaille depuis un an sur la transformation de la « plus belle avenue du monde ». Un projet à l’initiative du Comité des Champs-Élysées, structure qui regroupe tous les grands acteurs de l’avenue. @franceinfo. Légende image : La consultation pour « réenchanter » l’avenue, présentée par le Comité Champs Élysées et l’agence Pca-Stream.