27 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 27 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Travail

► Télétravail : comment créer une culture d’entreprise à distance. La culture d’une entreprise correspond aux valeurs portées par les individus qui la composent. Elle s’exprime dans le fonctionnement de l’organisation et dans l’ensemble des décisions prises au quotidien. Au-delà de tout projet, de toute hiérarchie et de tout lieu de travail, la culture est le liant qui rassemble les collaborateurs sous la même bannière. Pour la professeure Frances Frei et la directrice du Concire Leadership Institute Anne Morriss : « La culture nous dit ce qu’il faut faire lorsque le P-DG n’est pas dans la pièce. » Lorsque les membres de l’entreprise travaillent à distance et que les salariés sont confrontés au quotidien à la prise de décision en autonomie, créer une culture semble être d’autant plus important. A l’heure où 29% des salariés français télétravaillent, il convient de s’interroger sur les rituels mis en place pour créer et entretenir une culture d’entreprise à distance. Lire la suite de l’article sur le site @HBRFrance. Crédit photo : Getty images.

#Agriculture

► Une «Clause Zéro Kérosène» pour promouvoir le localisme dans les villes ? Le Salon International de l’Agriculture a ouvert ses portes samedi 22 février, et l’avenir de la paysannerie française ainsi que les enjeux climatiques concernent au premier chef les élus locaux, et donc les candidats aux élections municipales à venir. Ces élus sont notamment responsables de l’alimentation de nos enfants au sein de la restauration scolaire. Or un peu partout, les candidats s’engagent à renforcer la part de produits bio et/ou locaux dans les assiettes servies dans les cantines municipales. Et c’est tant mieux ! Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro

► Agriculture : la tech est dans le pré. Alors que la population mondiale augmente de quelques 200 000 personnes chaque jour, optimiser la production alimentaire sans détruire la planète au passage est un problème dont nous avions besoin de trouver la solution (tech ?) la semaine dernière… À ce jour, 67% des agriculteurs font déjà appel aux nouvelles technologies pour gérer leur exploitation. « Aujourd’hui on a des tracteurs quasiment autonomes, qui n’ont presque plus besoin de conducteurs », confie Stéphane Marcel, responsable du numérique chez InVivo. Drones et objets connectés permettent notamment de rassembler des informations plus précises sur l’état des cultures ou des animaux. Au-delà des outils purement tech ayant infiltré les filières agricoles, ce sont aussi de nouvelles plateformes qui sont nées pour faciliter la vie des fermiers : WeFarmUp, sorte de Bon Coin pour échanger produits et prestations, Agriconomonie, pour se procurer des pièces de tracteurs ou des semences, ou encore ComparateurAgricole.com, pour vendre des céréales ou s’approvisionner en ligne. @LADN_EU

► Les « ageekculteurs » : écolos grâce à la technologie. Drones, lunettes connectées, robots désherbeurs, colliers électroniques… Les nouvelles technologies promettent de faciliter la vie des agriculteurs de demain, d’augmenter leur productivité et de limiter l’impact environnemental de l’agriculture intensive. Ce qui n’est pas sans poser des questions sociales et financières.L’objectifs affichés de cette agriculture numérique : « Simplifier la vie des agriculteurs, améliorer leurs rendements, et mieux protéger l’environnement », résume Pascal. Bref, développer une agriculture de précision qui commence à essaimer auprès d’agriculteurs de plus en plus connectés, mais qui n’est pas sans limites, ni sans soulever des questions … Lire la uite de l’article qui a été publié le 23 Février 2018 sur le site de @WeDemain.

► Une application qui permet de contribuer à la juste rémunération des agriculteurs. Application citoyenne qui permet de faire un geste pour la planète, tout préservant sa santé, la société et son pouvoir d’achat, MyLabel est présente cette année au Salon de l’Agriculture qui se tient à Paris Porte de Versailles. Avec des partenaires du commerce équitable, ses concepteurs entendent démontrer que la juste rémunération des producteurs et notamment des agriculteurs, est devenue une priorité pour les consommateurs.Nous avons déjà eu l’occasion de présenter dans nos colonnes (voir ICI) l’application MyLabel, laquelle s’est fixée pour objectif d’informer, éduquer, sans pour autant culpabiliser les consommateurs, grâce à une grille de critères de consommation fixés par l’utilisateur. Dans le cadre de sa démarche les développeurs de cette application ont observé que « la juste rémunération des agriculteurs est un critère de plus en plus sélectionné par les utilisateurs de l’application ». C’est le critère qui affiche la plus forte croissance. « Le critère de la juste rémunération des agriculteurs a eu la plus forte croissance, en passant de 34% à 41% des utilisateurs priorisant ce critère », poursuivent les concepteurs de MyLabel. @villeintelmag

#Municipales2020

► Petites communes, grands projets pour les centres-villes. Ici, un nouveau cinéma. Là, un hôtel de ville flambant neuf. Un peu plus loin, une place arborée, des commerces et des pistes cyclables… Quand Richard Galy traverse le centre de Mougins (Alpes-Maritimes), 19.000 habitants, sur les hauteurs de Cannes, il s’imagine déjà en 2022. À la fin de cette année-là, son titanesque projet « Cœur de Mougins » devrait voir le jour, au terme de plus deux ans de travaux. « C’est un travail de longue haleine, il faut du temps et la confiance des habitants », relève le maire de la ville, élu depuis près de vingt ans. Pourtant soumis à de fortes contraintes financières, des édiles s’activent pour développer leurs centres-bourgs. Des lieux plébiscités par les habitants, mais considérés comme en déclin par une majorité de Français (53 %), selon un sondage CSA publié l’année dernière. Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro

#Politique

 À Kingersheim, le maire vante la « co-construction des politiques ». La démocratie participative comme antidote au populisme? « Cela fonctionne au niveau local», assure Jo Spiegel, 68 ans, maire d’une commune de 13.000 habitants proche de Mulhouse (Haut-Rhin), cofondateur avec Raphaël Glucksmann de Place publique, dont il est devenu le président. Depuis des années, il parcourt la France pour convaincre son auditoire qu’«il est temps de prendre – enfin – les électeurs au sérieux ». Référence au titre de son ouvrage paru aux Éditions du Temps présent, il y a deux ans. Avec un postulat, martelé avec passion lors de 200 conférences rassemblant chaque fois de 200 à 300 personnes, cette semaine encore à Pau et à Strasbourg: « On fait ce qu’on dit et on dit ce qu’on fait ». Ou du moins, on essaie. En associant le maximum de concitoyens. Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro.

#Transport

► Quand La RATP fait de Châtelet – Les Halles un « labo de l’intelligence artificielle ». Plus qu’une station de métro parisienne, Châtelet – Les Halles devient un laboratoire pour tester différents systèmes de surveillance et apprendre à détecter « situations problématiques » et comportements « anormaux ». Qu’est-ce qui est considéré comme un comportement anormal par l’algorithme ? Et bien pas mal de choses… Par exemple, « une personne statique pendant plus de 300 secondes dans un lieu à vocation de passage », indique une note publiée début février 2020 par l’Institut Paris Région (IPR), une agence d’urbanisme d’Île-de-France… Dans cette note intitulée La sécurité à l’heure de l’intelligence artificielle, l’organisme rappelle que la RATP et son parc de caméras de plus de 50 000 caméras de surveillance sont régulièrement sollicités par les industriels pour « participer à des programmes de recherche-action visant à perfectionner la technicité des algorithmes. » Lire la suite de l’article sur le site @LADN_EU

#Université

► L’université Rennes 1 proposera à son tour une épicerie gratuite pour les étudiants. Selon Julie Chapdelaine, secrétaire de l’association Epifree, « une centaine de personnes seraient potentiellement intéressées selon plusieurs sondages que nous avons réalisés ». Cette épicerie est l’un des six projets retenus dans le cadre du budget participatif étudiant de l’université de Rennes, selon le site Projet Université de Rennes. La somme de 14 000 euros sera allouée au projet d’Epifree, selon l’association. Le budget servira à « l’achat de matériel pour le local ainsi qu’à la location ou l’achat d’un vélo cargo pour récupérer les denrées alimentaires ». « Nous travaillons avec Phenix (une start-up de mise en relation anti-gaspillage, NDLR) pour entrer en contact avec les grandes surfaces et venir collecter leurs invendus. Nous envisageons aussi de récupérer les restes des cantines », précise Julie Chapdelaine à l’AFP. @franceinfo

#Quantique

► Le développement des compétences en technologies quantiques. Lorsque l’on veut préparer le futur et se positionner sur un secteur industriel en devenir, on pense immédiatement aux programmes de soutien à la recherche, aux startups et aux entreprises établies. Dans le cas des technologies quantiques, le financement de la recherche sera encore plus fondamental qu’ailleurs car elles sont encore en pleine phase de maturation. En amont de tout cela, il est aussi impératif de créer et entretenir un bon vivier de compétences, lancées par de la formation initiale et ravivées par toutes les formes de formations continues. Il existe plusieurs méthodes pour ce faire. On associe traditionnellement des formations diplômantes et celles qui aboutissent à un doctorat (PhD). Cela rend les efforts de formation supérieure quasiment indissociables des efforts dans la recherche. Pour cette raison, former plus de scientifiques dans le quantique requiert une augmentation proportionnée des budgets dans la recherche. Lire la suite de l’article sur le site @FrenchWeb.

#Audiovisuel

► Atmosphère tendue à la BBC, qui vit « l’une des plus graves crises » de son histoire. Le générique de la chaîne d’information continue montre des journalistes en reportage. Les informations qu’ils transmettent sont symbolisées par des rayons rouges venant de partout, puis qui se rassemblent au-dessus du siège de la BBC, un grand bâtiment de verre situé au centre de Londres. Le message est clair : au cœur du Royaume-Uni trône la British Broadcasting Corporation, fondée en 1922. Chaque semaine, 91 % des Britanniques la regardent, l’écoutent ou la lisent. Leur journée est comme rythmée par les différents rendez-vous de l’institution – de la matinale radio aux aurores (« Today ») jusqu’au grand journal télévisé du soir (« Newsnight »). Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr