04 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 4 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► Eolien en mer : le groupe le plus écolo du monde. L’énergéticien danois Orsted, fondé il y a 50 ans pour exploiter du pétrole et du gaz, a effectué en 2008 un pivot spectaculaire vers les renouvelables. Au point de devenir le leader mondial de l’éolien offshore et de gagner le titre de « société la plus soutenable du monde ». Une mission de maintenance au parc de Nysted, en pleine Baltique. @LesEchos. Légende image : Le parc de Nysted, à 13 km des côtes danoises, compte 72 turbines. C’est l’un des premiers édifiés par Orsted en 2003. À l’époque, cette ferme éolienne était l’une des plus grandes du monde. Photo : Orsted.

#Municipales2020

► A Saint-Pierre-des-Corps, « tout remonte au maire, même quand on essaie de déléguer ». Dans la peau d’un maire (2/3). « Le Monde » a suivi trois élus de communes de tailles différentes, dont Marie-France Beaufils. L’élue corpopétrussienne, qui ne se représente pas aux municipales, raconte sa fonction, sa ville, son bilan. De la pile de dossiers qui encombrent le bureau de Marie-France Beaufils émerge L’Humanité. L’élue communiste, âgée de 73 ans, passera la main aux élections municipales de mars après trente-sept années passées à la tête de la mairie de Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), où elle était entrée comme conseillère municipale en 1971. La cité ferroviaire de la banlieue tourangelle fut la première ville à se déclarer communiste au lendemain du congrès de Tours, en 1920, ce qui lui valut d’être surnommée le « petit Moscou ». Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Urbanisme

► L’urbanisme à Saint-Malo, une question électorale. Les clôtures ceinturent la zone, avec des permis de construire apposés dessus. Ces 25 hectares à quelques centaines de mètres de la mer à Rothéneuf, sont prévus pour accueillir 800 logements, de l’habitat individuel, groupé et du collectif également. Mais le chantier est stoppé depuis quelques mois en raison de la présence de zones humides à cet endroit. Une association, s’est en effet créée pour la préservation de l’environnement. « Les zones humides ont été détruites, pendant 60 ans on en a perdu plus de 70%, nous précise ainsi Thilo Hane, la présidente de l’association Rothéneuf Environnement,  or elles sont fondamentales. Ce sont elles qui vont absorber le trop plein d’eau, ce sont elles qui vont le restituer derrière. Elles permettent à la biodiversité de s’épanouir, de se nourrir aussi. Elles font partie de notre cadre de vie et on aimerait vraiment les préserver ». Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo

#Energie

► Haut-Doubs : des panneaux solaires nouvelle génération apparaissent dans le paysage. Une petite révolution dans le domaine des énergies vertes est en tain de voir le jour sur les reliefs du Haut-Doubs. Difficile de passer à côté. Installés au pied du Mont d’Or depuis un mois, 6 panneaux photovoltaïques surplombent la vallée. A l’aide de deux axes motorisés, ces trackers suivent la course du soleil. Un tracker solaire est un dispositif permettant à une installation de production d’énergie solaire de suivre le soleil. Cette structure motorisée oriente les panneaux pour en augmenter la productivité. Cette installation de panneaux nouvelle génération est une première dans l’Est de la France. Le syndicat intercommunal d’électricité de Labergemement-Sainte-Marie (Doubs) qui regroupe 10 communes est le porteur du projet. Avec 3 sites hydroélectriques, 6 en photovoltaïques, ce petit coin du Haut-Doubs mise depuis plusieurs années sur les énergies vertes et la diversification. @franceinfo

#Reconnaissance_Faciale

► Pourquoi la reconnaissance faciale est devenue une obsession pour Estrosi à Nice. L’ancien président de la région PACA a fait de la sécurité, un des trois piliers de sa campagne pour les élections municipales. En février, le maire de Nice a même fini par obtenir l’autorisation de la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés), afin de tester un dispositif de reconnaissance faciale, fourni par la start-up monégasque Confidentia, durant le 135ème carnaval de Nice en février 2019. L’objectif de l’expérimentation est de contrôler chaque personne aux points d’entrée et de sortie des défilés, uniquement des personnes volontaires, via les données biométriques analysées par la solution « Anyvision ». Un outil capable d’identifier une personne en un quart de seconde, même avec une photo vieille de 15 ans. A l’issue de ce test grandeur nature, la mairie a rendu un rapport à la CNIL. Un rapport, qui, à écouter la présidente de la Commission, n’a pas fini de la persuader de l’utilité de la reconnaissance faciale, ou en tout cas de ce qu’elle implique comme contraintes morales. « Le renforcement de la surveillance permis par cette technologie peut réduire l’anonymat dont disposent les citoyens dans l’espace public. Or, toute mesure portant atteinte au principe d’anonymat dans l’espace public est susceptible de remettre en cause certains de nos principes fondamentaux », estime ainsi Marie-Laure Denis, présidente de la Cnil. @Challenges.

► Le fiasco de la reconnaissance faciale testée par la police de Londres. Après plusieurs mois de tests, Scotland Yard a procédé aux premières opérations de surveillance fondée sur la reconnaissance faciale. Une camionnette équipée de cette technologie qui permet de scanner et de reconnaître un visage à la volée a été installée à la sortie du métro d’Oxford Circus. Si l’opération était signalée par des affiches, il était impossible de s’y opposer, sauf à changer de trottoir. Des milliers de personnes ont ainsi eu leur visage filmé sans leur consentement. Mais les résultats sont loin d’être à la hauteur des promesses de la Met Police, pour qui ce système doit permettre de « combattre les crimes, la violence et l’exploitation sexuelle des enfants ». Sur les 8 600 personnes dont le visage a été filmé dans la journée du 27 février, huit ont été reconnues comme faisant partie d’un fichier de personnes recherchées spécifiquement pour des crimes violents. Problème : sept d’entre elles l’ont été à tort, donnant lieu à plusieurs contrôles non justifiés. Soit un taux d’erreur de près de 90 %, bien loin des 70 % de précision promis par la police au début des tests. L’association de défense des libertés Big Brother Watch s’est émue de l’émergence d’un « état de surveillance orwellien ». Avec 627.000 caméras installées dans ses rues, Londres est la sixième ville la plus surveillée du monde, notamment derrière Shanghaï. @Le_Figaro.

#Environnement

► Green Blood Project dénonce les crimes environnementaux de l’industrie minière. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Forbidden stories, le collectif qui poursuit les enquêtes de journalistes menacés ou assassinés s’empare du sujet climat. Green Blood Project est le résultat d’une enquête collaborative mondiale sur le coût humain et écologique de l’industrie minière. 40 journalistes, 15 médias (dont France Télévisions) et 8 mois d’enquête pour dénoncer des crimes environnementaux en Inde, au Guatemala et en Tanzanie. Le projet fait l’objet d’une série documentaire disponible en replay sur france.tv. Le documentaire Green Blood Project, French Kiss production/ Forbidden stories /France Télévisions/Ushuaia TV. @metamedia. Source photo : france.tv7.