04 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 4 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

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Étude : Quelles sont les qualités managériales des entrepreneurs à succès ? Antoine Colboc, partner digital et innovation pour le cabinet Boyden, a rencontré 58 fondateurs de startups à succès. Son objectif : analyser les qualités managériales qui semblent les plus à même d’amener une entreprise jusqu’à la réussite. BlaBlaCarCriteoDigitickLa FourchetteLeetchi ou encore Sarenza. Toutes ces startups ont un point commun : s’être démarquées il y a peu, soit par une introduction en bourse, soit par une cession ou une levée de fonds de plus de 10 millions d’euros. (@bymaddyness). Photo : Crédit : iStock by Getty Images

#Economie

Heetch, le hérault de l’économie du partage convaincra-t-il les juges ? En attendant de passer devant les juges, le cofondateur de Heetch aiguise ses arguments.  Pour lui, le service qu’il propose n’est pas un concurrent des taxis et n’a rien à voir avec des VTC.  Et vous, après une soirée (beaucoup) trop arrosée, vous monteriez dans une voiture conduite par votre père ?  Si vous répondez non, Heetch est peut-être fait pour vous. Ce sera donc les 8 et 9 décembre 2016 que l’on saura si Heetch doit ou non verser des dommages et intérêts aux nombreuses parties civiles qui l’ont attaqué devant le tribunal correctionnel de Paris pour concurrence déloyale. La jeune pousse est notamment poursuivie par des chauffeurs de taxis. Pour sa défense, Heetch met en avant qu’elle ressort de l’économie du partage. Autrement dit, ces chauffeurs ne sont pas des professionnels, mais plutôt des particuliers qui acceptent de transporter d’autres particuliers moyennant un dédommagement pour l’usure de la voiture. Au passage, la plateforme encaisse une commission pour avoir mis en relation l’offre et la demande. En moyenne, chaque semaine, ce sont, selon les pointages de la start-up, 100 000 trajets qui sont effectués de cette façon dans les sept villes où Heetch est présent : Paris, Lyon, Lille, Stockholm, Milan, Varsovie et Bruxelles. (@LUsineDigitale).

Pourquoi Heetch, BlaBlaCar, Drivy ne sont pas des organisations pirates illégales mais bien le fer de lance d’une nouvelle compétitivité. Quel rôle de l’Etat et de la réglementation dans la concurrence du XXIème siècle ? Contrairement à ce que beaucoup pensent et disent, ce rôle est plus stratégique que jamais. Le capitalisme du XXIème siècle questionne les fondements de l’Etat stratège. Il ne réclame pas plus ou moins d’Etat, mais à l’heure des traités internationaux (Ceta, Tafta) et de l’économie digitale, une nouvelle définition de ce que sont la concurrence et un profit légal. En effet, dans cette ère économique, on observe à la fois les tendances d’un renforcement du pouvoir central classique de l’Etat souverain autour d’industries essentielles – énergie, défense – mais aussi la nécessité de repenser les législations issues de l’ère industrielle passée à cause de la numérisation des échanges. (@Atlantico_fr). A lire : – Heetch utilise les tweets de ses utilisateurs pour sa nouvelle campagne (@KonbiniFR) ; Touche pas à mon Heetch  (@LAdn_Eu) ; Une lettre ouverte aux politiques, écrite à partir de tweets d’utilisateurs de Heetch.

Il y avait les maisons, les voitures, les parkings, les espaces de stockage, les perceuses, les moutons et les poules… Maintenant, c’est au tour des bateaux d’entrer de pleine quille dans l’économie du partage ! C’est-à-dire d’être loués entre particuliers, en quelques clics, via des plateformes internet et applications spécialisées. Créée en septembre 2013, la start-up française Click&Boat est déjà numéro un européen du secteur, devant le bordelais SamBoat et le petit Boaterfly. Mais elle ambitionne de devenir véritablement « l’Airbnb du bateau ». (@LObs).

#Algorithme

Un discours sur l’origine et les fondements des inégalités algorithmiques. Les mathématiques dévorent le monde réel : comment reprendre le contrôle des modèles qui, à grande échelle, produisent de l’inégalité ? La deuxième partie de la décennie 2010 voit l’algorithme (re)devenir un objet d’attention de premier ordre, atteignant presque simultanément les champs académique, éditorial et médiatique. De manière presque concomitante, en France, la « question des algorithmes » est ainsi à la fois posée par la sociologie du numérique et par la presse grand public, entre une historiographie du salafisme et des conseils pour « libérer son cerveau ». À peine objet d’étude et déjà sujet de société, l’algorithme est à la foi symbole tout trouvé d’une mutation sociale et creuset de toute une série de représentations culturelles, qu’elles soient fictives ou prospectives. Titre de l’ouvrage : « Weapons of Math destruction – How Big Data increases inequality and threatens democracy ». (@InaGlobal).

Le monde selon les algorithmesL’environnement numérique définit aujourd’hui nos mœurs et nos normes de communication. Au cœur de cette (r)évolution, l’algorithme. Quels en sont les effets sur la circulation des idées et des contenus culturels? Faut-il en avoir peur? À l’occasion des Entretiens Jacques-Cartier, qui se tiennent à Lyon du 21 au 23 novembre, des universitaires, des chercheurs et des professionnels des médias et de la culture s’interrogent sur ces effets de « la rencontre entre le code et l’esprit ». Le 23 juin 2016, la Grande-Bretagne vote pour le « Brexit » et le 9 novembre, Donald Trump remporte les élections américaines. Deux événements politiques majeurs qui ont pris de court l’establishment politique et médiatique britannique et américain. La faute aux sondeurs, la faute aux journalistes, dit-on partout… « On ne peut pas réduire l’élection de Trump à une erreur des médias, assure Bryan Myles, directeur du quotidien québécois de référence Le Devoir, les algorithmes ont vraiment joué un rôle. » Les algorithmes? L’affirmation est loin d’être farfelue. « Nous vivons avec environ 600 millions d’appareils connectés », explique Pierre C. Bélanger, professeur au département des communications à l’Université d’Ottawa et, rappelle Stéphane Grumbach, directeur de l’Institut rhônalpin des systèmes complexes (IXXI), « un terrien sur deux est connecté aux grandes plateformes numériques. » (@revuegestionhec).

#TransformationNumerique

Il paraît que le futur, c’est communiquer sans se parler. Et si on pouvait se passer de la laborieuse étape de la conversation, et envoyer à ses amis de simples « pensées », connaître leur humeur du jour, ou même mesurer nos émotions à leur contact? C’est ce que proposent Thoughts, Mood et People Keeper… Yo. Vous vous souvenez? Je t’envoyais un «Yo», tu m’envoyais un «Yo», on ne se disait strictement rien de plus, mais c’était toute l’idée de cette appli parfaitement inutile qui s’était offert, en 2014, une brève et très improbable heure de gloire. Le vieux con qui sommeille en nous avait alors pensé: monde de barges. Sans réaliser peut-être que Yo, lui-même digne héritier du poke Facebook, appartenait à une poignée d’applis sociales d’un nouveau genre: celles qui veulent nous connecter à nos proches mais surtout sans efforts, sans perte de temps, et tant qu’à faire, sans un mot. (@20minutes).

C’est quoi l’empowerment à l’heure des réseaux sociaux ? Le numérique donne-t-il réellement, ou sous quelles conditions, le « pouvoir » aux individus ou aux communautés de prendre en main leur destin ? Cette faculté de transformation personnelle voire collective correspond à ce qu’on appelle l’empowerment, terme dont le sens va bien au-delà du monde digital, mais que celui-ci a adopté, et ce depuis les origines même de la toile. (@ODSForum).

#Ville

2ème Forum Smart City : une journée pour construire l’open métropole. Open métropole, mobilité, rayonnement international et investissements sont les thèmes phare du 2e Forum Smart City, qui se tiendra à Toulouse le 7 décembre. Plusieurs experts nationaux et internationaux de la smart city interviendront ainsi que des acteurs locaux (élus, startups, grands groupes). Voici le programme. (@LaTribuneTlse).

Deux ans pour avoir des autoroutes et des voitures intelligentes en Europe, mission impossible ? La Commission européenne vient de mettre la pression sur les constructeurs automobiles pour qu’ils intègrent dès 2019 une gamme de technologies de communication dans tous leurs nouveaux modèles. Dans un document publiée le mercredi 30 novembre, toutes les nouvelles voitures mises en circulation devraient échanger des données en temps réel avec les fabricants, les systèmes GPS, les radars de la circulation, les services d’urgence et même avec d’autres voitures… Dès 2019, les conducteurs devraient recevoir des avertissements sur les conditions météorologiques, les conditions de circulations, les travaux routiers (ou même la fermeture d’une route à la suite d’un soudain problème d’inondation ou un barrage par un arbre…), les fermetures nocturnes de tronçons du périphérique et même avertir l’arrivée de véhicules d’urgence. (@frenchweb).

Comment les marketplaces de l’«Ubérisation» bousculent les acteurs traditionnels. Confrontés à la digitalisation de leurs activités, près de la moitié des dirigeants s’inquiètent de la possible obsolescence de leur entreprise dans un délai de 5 ans à peine, révélait une étude publiée en octobre dernier. Deux ans après la déclaration de Maurice Levy, le patron de Publicis, qui utilisait pour la première fois l’expression d’«ubérisation de l’économie» qui remet en cause le positionnement des entreprises leader sur leur secteur, où en est-on réellement ? Qu’est-ce qui distingue l’évolution progressive d’un secteur, amené à intégrer le digital à son coeur de métier de l’«ubérisation»? C’est à cette question qu’a souhaité répondre la banque d’affaires Clipperton avec son rapport «The ‘Uber-Economy’: how marketplaces empowering casual workers disrupt incumbents». Parmi les principales caractéristiques de ce que les auteurs appellent l’«Uber-economy», on retrouve notamment des modèles d’entreprises centrés sur l’humain, dans le sens où elles apportent un complément de revenu à une partie de leurs utilisateurs. Leurs modèles peuvent être soit centrés sur le capital travail, à l’image d’Uber ou d’Upwork, soit sur la mise à disposition d’actifs tangibles, comme AirBnB. (@frenchweb).

#Transhumanisme

Luc Ferry : « Voudriez-vous vivre deux cents ans ? ». En admettant que ce soit scientifiquement possible, ce qui est loin d’être le cas mais qui le sera peut-être un jour, une large majorité de Français, si l’on en croit du moins les sondages, ne le voudrait pas. A fortiori, l’immortalité, leur ferait horreur, du moins en ce bas monde – car dans l’au-delà, les chrétiens y aspirent, mais dans des conditions évidemment différentes de l’existence terrestre. À vrai dire, pour que la question ait un sens et que les réponses ne soient pas biaisées à la racine, il faudrait préciser : s’agit-il de vivre plus longtemps en pleine possession de ses facultés ou, au contraire, intellectuellement et physiquement diminué ? On m’accordera que ce n’est pas la même chose. Ensuite, je parie que si l’on posait la même question à tous ceux qui sortent du cabinet d’un médecin qui vient de leur annoncer une maladie fatale, le projet transhumaniste d’une augmentation de la longévité humaine gagnerait sans doute bien des voix, tant il vaut mieux être un humain « augmenté » qu’un humain mort. (@figarovox).

#Video

YouTube : quels sont les usages des Français ? Se divertir, suivre les tendances ou, encore, s’informer. La plateforme de vidéos YouTube séduit un Français sur deux, selon les derniers chiffres révélés lors de son événement « YouTube Brandcast ». (@Emarketing_fr).