Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#TransformationNumerique
« La disruption rend impossible toute visibilité sur l’avenir » Entretien avec Bernard Stiegler. Uber, Airbnb ou encore leboncoin… Ces plateformes numériques d’intermédiation ont contribué à populariser l’usage du terme disruption. Par leurs modèles et leurs méthodes, elles « disrupteraient » l’économie, avec pour conséquences concrètes d’infléchir certains de nos comportements et, in fine, notre vie quotidienne. Le philosophe Bernard Stiegler, fondateur de l’association internationale pour une politique industrielle des technologies de l’esprit Ars Industrialis, et directeur de l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) du centre Georges-Pompidou, apporte des éléments de réponses à ces questions dans son dernier ouvrage Dans la disruption : Comment ne pas devenir fou ? (Les Liens qui Libèrent). Entretien. A lire aussi : Aux racines libérales d’Internet, rencontre avec Benjamin Loveluck. (@RSLNmag). Photo : Erik / Flickr.com / Licence CC BY 2.0
#Presse
À l’heure de la révolution numérique, nous n’avons jamais eu autant besoin de bons journalistes. La conférence annuelle de l’Institut d’Études Politiques de Paris sur les nouvelles pratiques du journalisme a été l’occasion de rappeler que les journalistes ne peuvent pas se cacher plus longtemps derrière l’excuse de la révolution numérique pour se défausser de leurs responsabilités. Le scandale des fausses informations a relancé le débat sur les conséquences de la technologie qui touchent à présent non seulement notre vie quotidienne, mais aussi la vie politique et sociétale. Plus rapide et plus brève, l’information nécessite tout autant, voire davantage, de vérifications au sein des rédactions pour ne pas perdre définitivement leur lectorat. L’intelligence artificielle pour améliorer l’accès à l’information au quotidien. (@metamedia).
#Commerce
Pour les Français, le commerce local doit se numériser. Le Web s’est frayé un chemin dans l’activité quotidienne du consommateur qui est derrière. Près de 57 milliards d’euros ont été dépensés en ligne l’an dernier. En parallèle de cet attrait pour le commerce numérique, les Français font état d’un intérêt croissant pour le commerce local dont les caractéristiques sont, pour l’instant, aux antipodes du monde numérique : proximité, humanité et instantanéité. Cette situation inédite, dans laquelle le consommateur mêle appétence pour le numérique et attraction pour le local, interroge : comment le commerce local peut-il s’adapter à ce consommateur connecté tout en gardant son ADN ? Et c’estOpinion Way qui s’y colle dans une étude, pour Dolmen Marketing, baptisée : Le commerce local à l’heure du consommateur connecté. (@INfluencialemag).
#ScienceFicition
Alain Damasio : « Nous sommes la génération noyée ». Il renvoie à l’imagerie de Ghost in the Shell, cite Deleuze, Nietzsche, Bergson, Spinoza… Alain Damasio, auteur de La Horde du Contrevent (2004), part dans tous les sens. « Pourquoi a-t-on peur de ne pas être des machines ? ». Voici l’avis d’un romancier de SF sur notre rapport aux nouvelles technologies. « Je suis un bâtard », prévient d’abord Alain Damasio, qui ne s’interdit pas de réfléchir « transversalement ». Il est auteur de science-fiction, mais emprunte volontiers ses idées à la philosophie, à la sociologie, à la littérature. Son cheminement de pensée est intuitif, dit-il. Il n’a pas la prétention de donner des réponses mais plutôt de lancer des questions. Thierry Keller, directeur de la rédaction d’Usbek & Rica, anime ce débat et propose de partir de l’exemple du GPS. Le romancier, amusé, trouve que c’est un excellent point de départ : « Le GPS nous propose un pouvoir, celui de nous orienter dans l’espace pour aller d’un point A à un point B. Est-ce que ce pouvoir ne me retire pas une forme de puissance personnelle ? On a envie de se laisser happer par cette technologie mais on sent bien que ça siphonne une partie de notre puissance. » La technologie peut être un outil de paresse, pour Damasio. « Elle vient outiller notre paresse physique et aujourd’hui aussi cognitive. C’est l’outillage de la facilité. » (@MDuqN).
#Sante
Le patient au coeur de la santé connectée. L’IoT et la digitalisation font leurs entrées au festival de la communication Santé. Pendant deux jours, celui-ci a mis en avant ces axes qui deviennent incontournables. En effet, les laboratoires, les associations de patients et les autres acteurs de la santé ne peuvent pas rater le virage incontournable de la santé connectée et de la digitalisation. Les patients sont devenus de véritables acteurs de leur santé. Comme l’a montré les résultats de l’étude Opinion Way , 56% des patients utilisent les réseaux sociaux pour rechercher des informations médicales. Ils veulent disposer de renseignements, sur la maladie ou celle d’un proche, sur des dispositifs de traitements et sont également très friands de témoignages patients. (@iot_business).
Comment la réalité virtuelle a des effets bénéfiques pour la santé mentale ? L’immersion dans un univers de synthèse, imaginaire, offre des moyens pour comprendre, évaluer et traiter différents troubles mentaux, notamment dans la thérapie des phobies, du stress post-traumatique et des troubles alimentaires. La santé mentale implique une perception sans distorsion de la réalité extérieure et un bon contact avec cette réalité. L’absence ou la perte de ce contact peut s’exprimer par la prédominance relative ou absolue de la vie intérieure (l’autisme) ou par la construction d’une autre réalité à laquelle la personne peut adhérer (le délire). Le développement des techniques permettant de créer des réalités virtuelles a eu des conséquences inattendues et bénéfiques pour la santé mentale. (@franceculture).
#Media
Mediacités : les coulisses de nos villes. Le 1er décembre, Mediacités a débarqué sur le web. L’idée d’un média d’investigation local est née en mars 2016. Aujourd’hui elle est sur le point de se concrétiser. Les fondateurs ont l’ambition d’informer au mieux les habitants des villes sur des faits qui ne sont pas forcément relayés par les journaux locaux. C’est la ville de Lille qui ouvre le bal. Mediacités est un média de proximité. « Il y a un problème d’offre, constate Jacques Trentesaux, cofondateur du projet, la presse s’intéresse aux actionnaires et annonceurs et ne s’intéresse plus aux lecteurs (…) L’opinion nous considère comme dépendants. Les gens se détournent des médias et consultent tout et n’importe quoi. » Les collaborateurs souhaitent revenir aux fondamentaux de la presse et donner à chacun les clés pour « vivre sa démocratie » parce « qu’il n’y a pas de démocratie sans citoyen averti. » (@buzzlescannes).
#Livraison
Deliveroo : les hackers mangent gratos. Parmi les hackers britanniques, il y en a qui ont de gros appétits ! Un client habitant à Reading s’est ainsi vu débiter 240 livres sterling (l’équivalent de 280 euros) pour un repas livré à Londres. Ou encore ces étudiants de l’université de Southampton, qui ont vu un total de 440 livres sterling (515 euros) s’envoler pour des commandes de repas et d’alcool livrées à Leicester, soit 193 km plus loin. Le contenu du précieux panier ? Quatre currys, six nans, un kebab, trois poulets grillés, quatre pizzas, cinq cheesecakes, du pain à l’ail et… huit bouteilles de vodka. (@Clubic).
#Robot
Soly, le robot trieur de colis à la conquête du e-commerce. Soly, c’est le petit dernier du CRIIF et de Solystic, entreprise française spécialisée dans le tri de colis. L’objectif de cette dernière est très clair : le marché des opérateurs postaux, qui traite une demande grandissante issue du e-commerce. Pour cela, rien de tel qu’un robot pour optimiser les tâches répétitives. Forte de son succès, la société est désormais filiale du groupe américain Northrop Grumman spécialisée dans la sécurité et l’armement. On connaît déjà ses innovations en matière de drones volants de combat, ou bien encore ses robots mitrailleuses pour les opérations terrestres. (@humanoides_FR).
#Data
Levée de boucliers contre le ‘tout data ». Le professeur Clay Christensen raconte une blague sur une visite guidée du paradis : « Comment se fait-il qu’il n’y ait pas de data ? » demande un professeur de Harvard à son guide céleste. « Parce que la data ment » répond celui-ci. Pour cette raison, conclut le professeur Christensen, « chaque fois que quelqu’un dit ‘je veux voir les chiffres’, je lui réponds juste ‘Va en enfer’. ». Peter Drucker, le théoricien du management éponyme, voyait dans le management « une matière artistique », et ses fans réunis à Vienne ont exprimé des inquiétudes quant à l’utilisation qui est faite de ces données, à l’encontre du jugement humain et de l’inventivité. (@LeNouvelEco).
#Commerce
Livraison par drones : Amazon fera ses premiers essais au Royaume-Uni. Le géant du e-commerce Amazon et sa division Prime Air signent un partenariat avec l’autorité de régulation aérienne britannique pour mener les premiers essais de livraison par drones. A peine 7-eleven a-t-il testé pour la première fois la livraison d’un colis alimentaire approuvé par la FAA que le principal acteur du secteur, Amazon, lui emboîte le pas, ou bien est-ce l’inverse ? Dans tous les cas, le géant du commerce électronique a riposté de plus belle. Celui qui avait surpris bien du monde en annonçant son programme de R&D pour une solution de drone de livraison, vient tout juste de signer un partenariat de taille avec le gouvernement britannique. La firme de Seattle décroche ainsi le sésame pour expérimenter les drones Prime Air. (@Humanoides_FR)
#Ville
« Favoriser le brassage a toujours été le rôle des villes ». À la tête de La Fabrique de la cité, think tank créé à l’initiative du groupe Vinci autour du développement urbain, Cécile Maisonneuve analyse les évolutions des villes et partage avec « La Tribune » les enseignements de récents travaux portant sur les lieux publics et les nouvelles générations urbaines. Elle explique : « Trouver l’équation entre ces différentes composantes, favoriser le brassage, cela a toujours été le rôle d’une ville. Mais la contrainte environnementale, qui n’a jamais été aussi forte, appelle à repenser l’urbanisme et les services urbains. Et ce qui fait évoluer encore plus la donne, c’est la révolution numérique, qui nous offre une opportunité extraordinaire : alors que la ville s’est construite autour des infrastructures et du bâti, pour la première fois nous avons la possibilité de comprendre comment les gens y vivent, y habitent ou s’y déplacent. Qu’il s’agisse de mobilité ou de vie dans les bâtiments, les nouvelles technologies nous permettent d’avoir un aperçu extrêmement précis des habitudes des citadins, de nous placer ainsi du côté de la demande des villes. Une vision non plus centrée sur les infrastructures mais plutôt sur les usages. » (@latribune).
#Video
Deux jours en immersion à l’Institut de France : coulisses d’un reportage à 360°. De nombreuses personnalités françaises sont venues débattre, le week-end dernier, du sens du progrès et de l’innovation au Palais de l’Institut de France lors de la 4ème édition des Rencontres Capitales. L’occasion pour Méta-Media de tester une caméra 360° sur le terrain et vous faire découvrir ce lieu emblématique de notre culture qui abrite les cinq académies françaises. (@metamedia).
#Piratage
Botnet : le réseau informatique de cybercriminels Avalanche est tombé. L’un des plus gros botnet de la planète est tombé ce jeudi 1er décembre, son nom : Avalanche. Il s’agissait d’un vaste réseau informatique permettant à des cybercriminels d’agir partout dans le monde à une échelle industrielle. Il aura fallu une collaboration internationale pour venir à bout de ce Botnet redoutable, mais finalement Avalanche fait partie du passé. (@PresseCitron).