05 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 5 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Sciences

xLes leçons oubliées de l’histoire des sciences. Ces derniers temps, de nombreux débats ont fait émerger le besoin d’intégrer les sciences sociales dans l’apprentissage des sciences dites « dures » (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) afin d’encourager les scientifiques à développer leur créativité, leur empathie, et leur compréhension de la nature humaine. Malheureusement, sur le terrain, toutes ces discussions n’ont rien changé. (@epochtimesfr). Crédit : Que peut-on apprendre en étudiant la vie d’Isaac Newton ? Alessandro Grussu, CC BY-SA.

#IntelligenceArtificielle

Des chatbots à Minority Report : ce que nous réserve l’IA dans les prochains mois. Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. Futur en Seine et Cap Digital organisaient il y a quelques jours fin un événement consacré à l’IA, grâce auquel 18 start-ups ont pu exposer leurs innovations, et livrer un aperçu des tendances robotiques et algorithmiques qui nous attendent dans les mois à venir. L’occasion de constater l’influence déjà prégnante de l’intelligence artificielle sur de nombreux domaines : l’industrie des loisirs, mais aussi la sécurité, l’éducation, le big data prédictif…Retour sur les projets les plus innovants. (@MetaMedia).

Handle, le robot à deux roues de Boston Dynamics, dévoile d’étonnantes capacités. Début février 2017, une vidéo saisie lors d’une conférence de présentation à huis clos organisée par la société nord-américaine Boston Dynamics nous faisait découvrir leur dernière création : Handle, un robot bipède monté sur roues doté d’une agilité surprenante. L’entreprise spécialisée en robotique, filiale d’Alphabet (maison-mère de Google), vient de publier cette vidéo officielle qui livre un aperçu plus précis de ce que peut faire Handle. (@futurasciences).


Handle, l’étonnant robot à deux roues par Futura-Sciences

#MediaSocial

Yellow, le Tinder des ados qui inquiète les parents. L’application « Yellow » permet d’entrer en contact avec de potentiels nouveaux amis selon un principe de match similaire à l’appli de rencontres Tinder, où chacun doit aimer le profil de l’autre. Sa particularité : être liée aux réseaux sociaux Snapchat, Instagram et Musical.ly, afin d’en extraire photos et vidéos. « Les réseaux sociaux actuels élaborent les listes d’amis sur les interactions réelles, sauf que beaucoup d’utilisateurs veulent aussi élargir le cercle et rencontrer de nouveaux amis. Du coup, ils partagent leur pseudo Snapchat ouInstagram », raconte Sacha Lazimi, cofondateur et patron de Yellow. (@OleMag).

#Presidentielle2017

Médias : ce que proposent les candidats à la présidentielle. Les cinq principaux candidats à l’élection présidentielle devaient venir présenter ce 2 mars leur vision du marché de la communication au cours des Rencontres de l’Udecam, deux mois avant le premier tour. Seul Benoît Hamon aura finalement payé de sa personne. Alexis Corbières, secrétaire général du Front de Gauche, représentait Jean-Luc Mélenchon, Mikaël Sala, secrétaire départemental du FN, Marine Le Pen et Nathalie Kosciuzko-Morizet, François Fillon. Emmanuel Macron, pas plus qu’un membre de son équipe, n’ont pu être au rendez-vous. Chacun disposait de 10 minutes pour présenter son programme et de 20 minutes pour répondre aux questions de deux journalistes. Le JDN fait le point sur leurs déclarations. (@journaldunet). A lire aussi : Présidentielle, les candidats veulent tous réformer les médias (@LExpress).

#MWC2017

Médias et Télécoms flirtent à Barcelone. Au Mobile World Congress (MWC) à Barcelone, plusieurs dirigeants de ces deux industries, médias et télécoms, se sont employés à vanter les mérites de leurs complémentarités. « D’ici dix à vingt ans, toutes les vidéos que vous regardez seront sur Internet », a prédit Reed Hasting, le patron de Netflix, pariant que les opérateurs télécoms offriraient, à l’avenir, de la « vidéo en illimité », mais probablement à une « vitesse moindre. » L’homme d’affaires américain s’est employé à mettre en exergue la suprématie de Netflix, répétant l’expression « partout dans le monde » une quinzaine de fois en une demi-heure de prise de parole. « Les agendas des médias et des télécoms sont alignés », a estimé pour sa part Arnaud de Puyfontaine, président du directoire de Vivendi, soulignant que les télécoms faisaient « partie intégrante » de la stratégie du groupe. Il a profité du MWC pour annoncer un partenariat entre Studio+ et l’opérateur télécoms russe VimpelCom, désormais rebaptisé Veon, rendant accessible l’offre de séries pour smartphones de Vivendi en Russie, en Algérie ou encore en Ukraine. Le « telco » est dirigé par le français Jean-Yves Charlier, ex-patron de SFR, que connaît très bien Arnaud de Puyfontaine. Studio + a déjà signé avec Telecom Italia, dont Vivendi est le principal actionnaire, avec Bouygues Telecom et Orange. « On discute avec trois des quatre premiers opérateurs mobiles américains » dit Dominique Delport, président de Vivendi Content, et directeur de la branche mondiale Havas Media. (@LesEchos).

#Gaming

Sexisme : les gameuses, harcelées ou moquées. Ces dernières semaines, plusieurs cas de harcèlement de jeunes femmes issues du milieu du gaming montrent que celles qui osent s’aventurer dans un milieu aussi masculin sont particulièrement attaquées. (@LObs).

#Entreprise

L’entrepreneuriat-alterné : en finir avec le mythe d’une société post-salariale ? Nous sommes entrés dans une nouvelle ère, plus collaborative, plus communautaire. Cela conduit notamment à l’émergence de nouvelles pratiques de travail indissociables de nouvelles spatialités et temporalités pour les managers. Au sein du réseau académique RGCS, créé il y a deux ans, des chercheurs en management, en économie et en sociologie ont analysé ces nouvelles relations au travail et à l’espace de travail dans le contexte de l’économie collaborative. À la différence des recherches qui comparent les évolutions conjointes de l’entrepreneuriat et du salariat (et qui avancent parfois la disparition de l’un au profit de l’autre), ils ont choisi de questionner les catégories mêmes du débat sur les transformations du travail. Leurs travaux montrent que les nouveaux statuts du travailleur sont plus cumulés ou alternés qu’il n’y paraît, en particulier dans le contexte des espaces collaboratifs. La distinction des deux catégories dans le temps et dans l’espace doit vraisemblablement être davantage questionnée par les chercheurs, les consultants comme les managers. (@FR_Conversation).

#Livraison

La Virginie, premier Etat américain à autoriser les robots-livreurs. La Virginie entre dans l’histoire de la robotique. Elle est en effet le premier État américain à autoriser la livraison de colis par le biais de robots. Selon une loi votée vendredi dernier par le gouverneur de Virginie, ces robots – livreurs seront autorisés à se déplacer sur les trottoirs et les passages piétons des villes de l’État à partir du 1er juillet prochain. Ils ne pourront circuler à plus de 10 miles par heure (soit l’équivalent de 15 kilomètres par heure) et se limiteront à une charge de 22,5 kilogrammes. La loi précise également que bien qu’autonomes, ils devront être en permanence contrôlables à distance. De plus, même si l’État vient de légiférer sur le sujet, il appartient à chacune de ses villes de décider, ou non, de les employer au sein de sa propre communauté, comme de choisir une vitesse d’exécution en deçà de ce que préconise la loi. (@latelier).

#LiensVagabonds

YouTube croit savoir faire payer les jeunes pour la TV, Snap s’envole en bourse. A retenir cette semaine : – YouTube arrive dans la TV live avec YouTube TV, un bouquet de chaînes + DVR illimité à 35 $ / mois et fait le pari que les jeunes vont payer pour de la TV, YouTube a des atouts pour cela et prend de l’avance sur Apple ; – Snap entre en bourse à une valeur de 24 milliards $ et grimpe tout de suite de plus de 40% pour atteindre une valo de 34 mds, Snap est-il en fait un média ? Même Hollywood ne sait pas; mais NBCUniversal y investit 500 millions $ ; – Premières victoires aux Oscars pour Amazon (3) et Netflix ; – Amazon Video se heurte aux FAI français.(@Metamedia).

#Internet

Des montgolfières vont être lancées pour diffuser internet dans les régions reculées d’Iran. Des montgolfières-Internet sont la solution proposée par les autorités iraniennes pour résoudre les problèmes d’accès au service dans les zones les plus reculées du pays. Selon Hassan Haddadpour, responsable du Centre iranien de recherche spatiale, les ingénieurs qui y travaillent ont en effet achevé la construction d’une montgolfière de stratosphère capable de « diffuser » la connexion Internet dans les zones d’accès difficile en cas de situation critique. Le responsable explique qu’il y aura deux types de montgolfières déployés : des ballons non fixés et des ballons fixés à un câble. En 2011, les premiers essais ont eu lieu et en 2013, la technologie a été observée en action pour la première fois en Nouvelle-Zélande. (@sciencepost_fr).

#Streaming

Netflix va coproduire une série avec Canal+. Netflix va faire équipe avec la BBC et Canal+ pour produire trois séries télévisées. Le service de vidéo à la demande cherche à étoffer ses contenus européens afin de stimuler la croissance de ses abonnés, comme le rapporte le Financial Times, à la suite d’une conférence du groupe à Berlin . « Depuis 2012, Netflix a consacré plus de 1,75 milliard de dollars (soit 1,65 milliard d’euros) dans les productions européennes, sous licences, originales et les co-productions », précise la société américaine. Ce chiffre comprend les dépenses engagées « dans les projets passés et futurs ». (@LesEchos).

#CInema

Hedy Lamarr (1914-2000), la dame sans passeport d’Hollywood. Le destin hors norme d’Hedy Lamarr, juive viennoise devenue star d’Hollywood et co-auteur d’un système secret de communication applicable aux torpilles radio-guidées, est aujourd’hui encore l’odyssée contemporaine d’une liberté de femme qui s’invente. (@franceculture).

04 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 4 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Telecom

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Dernier appel d’une cabineUn voyage nostalgique de cabines hors service en cabines fantômes, de cabines objets d’art en cabines de cinéma, à Paris, à New York, à Buenos Aires… (@franceculture). Crédit photo : The Mojave phone booth prés de San Bernardino (Californie). mwf95/cc by-sa 4.0

#Television

TV : « Social Business » ou quand l’entreprise aide les plus démunis. Le « social business », qu’est-ce que c’est ?« Presque un oxymore », répond Nicolas Hulot. Ce concept inventé par Muhammad Yunus, promoteur du microcrédit dans les pays pauvres et Prix Nobel de la paix en 2006, vise à répondre à un problème social en créant une activité. Cette nouvelle entreprise a vocation à fonctionner sans pertes et sans dividendes. L’idée peut paraître folle. A travers plusieurs exemples et en suivant le professeur Yunus entre 2012 et 2014, le documentaire tente de nous montrer comment fonctionne le système. Dans le village de Goalmani, au Bangladesh, l’eau contaminée à l’arsenic empoisonne les habitants. Avec Veolia et le soutien de la banque Grameen, fondée par le Prix Nobel de la paix pour développer le microcrédit, une entreprise est créée pour proposer de l’eau propre. Celle-ci n’est pas gratuite, les villageois doivent accepter de la payer, ce qui provoque au départ des réticences. Mais, une fois un prix raisonnable fixé, la ­petite activité peut prospérer. (@LeMondefr).

Brutus TV, l’émission politique qui va à la rencontre de son public. Internet, télévision et réseaux sociaux sont les canaux qu’utilise Brutus, l’émission créée par Emery Doligé et Pierre Abruzzini, pour rencontrer son audience. Le co-fondateur de Doctissimo, devenu « conseiller en digitalisation et communication », et le fondateur de l’agence de production Isegoria ont mis sur pied la première émission politique française diffusée sur Facebook Live et Free. En cela, le format propose au moins trois révolutions à travers une dimension participative, plurimédia et totalement spontanée pour le candidat invité. L’idée date de 2006 mais «il n’y avait pas la technologie et la puissance pour faire une telle émission», raconte Emery Doligé. Dix ans plus tard, les réseaux sociaux ont bouleversé l’approche digitale des médias. En 2016, près de la moitié des internautes utilisent les réseaux sociaux pour s’informer, selon le Reuters Institute of Journalism. (@frenchweb).

#Video

Dis, YouTube, comment fait-on les bébés ? « Si t’aimes le sucré, l’autre préfère le salé, ben l’autre t’impose pas le salé, il te propose un poulet-ananas. » Maud Bettina-Marie et Juliette Tresanini sont devenues, depuis l’ouverture de leur chaîne YouTube « Parlons peu, parlons cul(ture) ! », en septembre 2015, les reines de la métaphore. Ici, elles expliquent à « Nico » ce qu’est « un bon coup ». Pas « un ténor du plumard », pas non plus nécessairement « un beau brun ténébreux à l’aise en slip », ou quelqu’un qui « dit oui à tout ».Les deux humoristes et comédiennes, autoproclamées « fille très sympa » et « experte en tout », décryptent chaque mois dans leurs sketchs plusieurs questions autour de la sexualité. Leurs vidéos sur la fellation, le point G, la masturbation féminine ou les sextapes ont été vues sur YouTube plus de 36 millions de fois. Elles se hissent ainsi à la première place du podium des Françaises spécialisées dans l’éducation sexuelle, juste devant Léa Choue, Clemity Jane ou Sexpédition (et derrière la prêtresse de la catégorie, l’Américaine Laci Green et ses 139 millions de vues). (@Pixelsfr).

#Agriculture

Des youtubeurs à la ferme. De jeunes agriculteurs sont devenus de vrais youtubeurs. Pour eux, quels sont les plus gros clichés sur leur quotidien qu’ils souhaitent combattre grâce à leurs vidéos ? « Le plus grand cliché, c’est Martine à la ferme », plaisante Gilles Van Kempen, de la chaîne YouTube « Gilles vk agriculteur du Loiret ». Thierry Baillet, de la chaîne YouTube « Thierry agriculteur d’aujourd’hui », accentue délibérément le cliché : « C’est celui du gars qui est toujours en bottes avec sa fourche et son béret. » Puis il précise : « On a des technologies de pointe. On utilise des choses comme des tracteurs qui sont dirigés d’eux-mêmes. » (@franceinfo).

#Presidentielle2017

Les équipes des candidats sont-elles préparées aux cyberattaques ? Les autorités françaises se sont inquiétées, ces derniers mois, de possibles attaques informatiques pendant la campagne présidentielle. Ces craintes se sont nourries de la situation aux Etats-Unis : les services de renseignement américains y ont accusé la Russie d’avoir tenté de favoriser Donald Trump, notamment par le biais de piratages pendant la campagne électorale. En France, un conseil restreint de défense a eu lieu, vendredi 24 février, à l’issue duquel le président de la République « a demandé une mobilisation de tous les moyens nécessaires de l’Etat ». Mais les principaux candidats à l’élection présidentielle, en première ligne dans ce combat, ont-ils paré à d’éventuels piratages ? (@Pixels).

Comment la technologie influe sur le vote. Les politiques français sont devenus technophiles. Au-delà de l’utilisation d’un hologramme par Jean-Luc Mélenchon, ils adoptent en masse les logiciels de ciblage des électeurs. (@LesEchos).

Toutes les mesures numériques de la campagne. Renaissance Numérique, le think tank de la transition numérique, assure le suivi de la campagne présidentielle et décrypte les programmes des candidats. Afin d’offrir une lecture claire et pédagogique des propositions des principaux candidats, nous vous proposons des fiches de synthèse thématiques regroupant les mesures figurant dans les programmes. Les mesures sont répertoriées par grands champs de l’action publique et par candidats. Télécharger les synthèses. (@RNumerique).

#Politique

Nos propositions pour repenser la démocratie grâce au numérique. Le think tank Renaissance Numérique et la Fondation Jean-Jaurès livrent les conclusions de leur groupe de travail commun sur les enjeux de la démocratie et de la citoyenneté à l’ère numérique : 25 propositions fortes pour que les candidats à l’élection présidentielle 2017 s’emparent avec une ambition réelle du renouveau de la politique et de la restauration du lien entre les élus et les citoyens. Les démocraties occidentales connaissent une période inquiétante. Après des décennies d’érosion de la participation des citoyens aux scrutins, la montée des partis extrémistes et populistes et la dislocation du lien social sous le coup de la menace terroriste, jamais le régime démocratique n’avait semblé aussi fragile depuis de nombreuses années. Pour preuve : un tiers des Français pense aujourd’hui que la démocratie n’est pas le meilleur régime possible et 72 % jugent, à juste titre donc, que celle-ci est en danger. (@LeHuffPost).

#MediaSocial

Cinq raisons de la valorisation (délirante) de Snap. Comment diable une start-up déficitaire de 1.859 employés créée par deux « vingtenaires », qui n’a pas de modèle d’affaires éprouvé et n’accorde aucun droit de vote à ses nouveaux actionnaires, peut-elle valoir en Bourse 34 milliards de dollars ? Snap, maison mère de la messagerie Snapchat, a encore bondi de 10,66% à 27,09 dollars vendredi, au lendemain d’une entrée en Bourse réussie et très suivie, le titre ayant déjà pris près de 45% la veille. Bulle ou pas bulle ? Seul l’avenir dira si l’appli prisée par les « digital natives » finira comme Twitter, dont l’action ne cesse de dégringoler (Snap vaut plus du double !)… ou au contraire comme Facebook, qui après un piètre démarrage est devenue une spectaculaire « success-story » économique et financière. En attendant, voici les 5 raisons qui ont permis aux deux cofondateurs, Evan Spiegel (26 ans) et Bobby Murphy (28 ans) d’afficher chacun 5,3 milliards de dollars de fortune personnelle. (@LObs).

#Internet DesObjets

Jouet connecté : après un piratage, les données de 800000 familles fuitent sur le web. La société américaine Spiral Toys va regretter d’avoir pris à la légère la sécurité des objets connectés d’une part, mais aussi d’avoir omis de prévenir ses utilisateurs que ses produits avaient été piratés et qu’un important volume de données avait fuité sur le web. Les piratages d’objets connectés sont de plus en plus fréquents en raison du peu d’investissements dans ce domaine par certaines entreprises, qui préfèrent consacrer leurs moyens pour le marketing de leurs produits afin d’être les premiers à les proposer sur le marché. Le problème, c’est que cette fois cela touche une niche très sensible, celle des enfants, car Spiral Toys est un spécialiste des jouets connectés. (@PresseCitron).

#Pitatage

Un lycéen désœuvré a hacké 150 000 imprimantes connectées en une nuit. Un adolescent britannique qui se décrit comme un « lycéen soûlé qui a raté son avenir dans le développement informatique » a hacké, le 4 février dernier, près de 150 000 imprimantes connectées à Internet à travers le monde. Résultat ? Des créations en ASCII prenant la forme de divers robots sur les tickets de caisse des périphériques piratés. Il s’agit en effet principalement d’imprimantes reliées aux terminaux de paiement de restaurants, rapporte Motherboard, qui rappelle qu’au début de l’année, les imprimantes de trois grandes universités américaines avaient déjà été hackées et utilisées pour imprimer des flyers antisémites. (@RSLNmag).

Contre les trolls, un site de presse impose un QCM aux internautes qui souhaitent commenter. Vous voulez laisser un commentaire sur un article ? Pour en avoir le droit, il faudra répondre correctement à un questionnaire sur son contenu. Telle est l’initiative déployée par NRK, le site de la radio-télévision publique norvégienne pour lutter contre les trolls et favoriser les échanges constructifs entre lecteurs. Depuis quelques semaines, les internautes qui veulent laisser des commentaires sur des articles spécifiques doivent répondre à 3 questions à choix multiples. De cette manière, NRK s’assure que ceux qui discutent aient lu au moins une fois le sujet qu’ils veulent commenter alors que la tendance bien connue, sur Internet, est de se contenter d’avoir lu le titre de l’article pour intervenir. (@Numerama).

#Tourisme

Facebook veut aussi devenir votre nouveau guide touristiqueFacebook continue de multiplier les usages de son réseau social. Après avoir lancé un nouveau format pour les offres d’emploi, pour que vous puissiez vous passer de LinkedIn et après avoir lancé un onglet météo, pour que vous n’ouvriez plus les applications comme AccuWeather, il veut maintenant devenir votre guide touristique. Selon le site The Next Web (et quelques internautes), Facebook est en effet en train de tester une nouvelle fonctionnalité baptisée City Guides sur mobile. En substance, l’idée est d’aider les touristes à trouver des endroits sympas via de nouveaux onglets de l’appli, et peut-être aussi via des notifications. D’autre part, la fonctionnalité peut également suggérer des endroits où des amis seront présents, afin que l’utilisateur n’y vienne pas seul. (@PresseCitron).

03 Mar

Régions.news #270 – Edition du vendredi 3 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. #SIA2017. Le site @bymaddyness propose une sélection de huit jeunes pousses à suivre dans le secteur des technologies agricoles (#Agritech).

#Agriculture

♦ À côté des bovins et ovins, les start-up du monde agricole présentent leurs innovations au Salon de l’agriculture 2017, dans le stand de La Ferme Digitale. Cette association regroupe treize start-up de l’Ag Tech (technologies du numérique liées aux activités agricoles), qui fait de l’agriculture connectée une réponse à la crise agricole. Des drones au robot désherbant, en passant par le crowdfunding et le e-commerce agricole, les nouveaux outils high-tech intègrent tous les domaines de l’activité agricole.

♦ Renaissance Numérique publie son nouveau rapport, « Les défis de l’agriculture connectée dans une société numérique » qui formule seize mesures pour repenser la production, la distribution et la consommation alimentaires à l’ère du numérique. A lire aussi Le big data, révolution silencieuse dans l’agriculture française. Grégoire de la Roussière, agriculteur dans le Languedoc-Roussillon, explique qu’avec « des technologies, je peux réaliser une agriculture de précision qui me permet de réduire l’utilisation d’intrants, d’avancer plus vite, le tout avec une traçabilité impeccable. ».

♦ La Ruche qui dit oui, Mon potager.com, Tomato&Co sont des jeunes pousses installées en région parisienne. Elles profitent de l’engouement des agriculteurs et des citadins pour les circuits courts. Un système de vente directe dont l’idée est la suppression des intermédiaires entre producteurs et consommateurs et l’implication des consommateurs pour une consommation locale. Le but est de faire baisser les prix et de manger plus sainement. Sélection de quelques entreprises qui ont le vent en poupe. A lire aussi : En Île-de-France, des startups au service de l’agriculteur (@France3Paris).

#Alimentation

♦ L’ère est au changement dans nos assiettes. Il est caractérisé par un terme : FoodTech (alliance entre le secteur de l’alimentation et de la restauration avec les technologies du numérique). D’ici 5 ans, l’agroalimentaire va vivre des métamorphoses fondamentales qui doivent être décryptées pour comprendre si elles sont amenées à durer. Le site @Challenges a défini sept grandes tendances de cette révolution. A lire aussi : Alimentation : à quoi ressemblera le repas du futur ? (@franceinfo).

# RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Fondée à Argenteuil (95), l’entreprise YouOrder est un anti-Uber de la livraison urbaine. Elle se distingue de ses concurrents en embauchant tous ses livreurs en CDI, plutôt que de faire appel à des indépendants. Un choix social qui correspond aussi à un positionnement commercial. (@LUsineDigitale).

♦ Sigfox, l’entreprise toulousaine qui vise à mettre l’Internet des objets au service de l’humanitaire, a décidé de connecter les rhinocéros d’Afrique afin de mieux les protéger. Dix rhinocéros d’une réserve naturelle située au sud de l’Afrique, abritant 450 bêtes, ont été équipés d’un système de suivi à distance (@France3MidiPy).

image004Légende image. Démocraties en danger : pour un nouveau contrat social à l’heure du numérique. Surveillance, robotisation, filtres idéologiques, droit à l’oubli : les algorithmes et l’intelligence artificielle redéfinissent en profondeur notre rapport à la démocratie. Quelles actions engager pour préserver nos libertés, à l’heure où les outils de contrôle et les leviers d’influence deviennent l’apanage de quelques acteurs, pas forcément bien intentionnés ? (@MetaMedia).

#Politique

♦ Une Intelligence Artificielle se cacherait derrière la victoire de Donald Trump et du Brexit. Ainsi, le milliardaire américain Robert Mercer aurait mis à la disposition de ses poulains Donald Trump et Nigel Farage, sa société d’analyse de données Cambridge Analytica. Cette entreprise achète les données de multiples sociétés commerciales et collecte les données des profils Facebook de 220 millions d’Américains qui donnent ainsi accès aux habitudes alimentaires, culturelles, sociales, religieuses… des utilisateurs. Elle peut donc établir des profils ultra-pointus de chaque personne et d’accroître l’efficacité d’une campagne électorale en ciblant mieux les électeurs potentiels. Cette exploration des données (data mining) peut-elle infléchir l’issue d’une élection présidentielle en prenant comme exemple l’élection américaine de novembre ?

♦ Cathy O’Neil, mathématicienne américaine et auteure de l’ouvrage « Weapons math of destruction », explique « Ce que j’appelle les armes de destruction matheuses, ce sont des algorithmes qui peuvent être mauvais pour la société, et qui se transforment en armes. Ils prennent souvent la forme de systèmes de scoring (notation) qui évaluent les individus. Ils empirent la situation au lieu de l’améliorer. Même s’ils peuvent avoir de bonnes intentions au départ. » et elle ajoute qu’il « faut s’assurer que ces algorithmes procèdent de façon équitable ». A lire son interview sur le site de @LObs.

#Presidentielle2017

♦ La vérité est indispensable à la démocratie, les pratiques d’une partie de nos élus comme le mensonge ou le discrédit du travail des médias nourrissent ce phénomène de Fausses Nouvelles (Fake News) et alimentent les théories du complot. Voici quatre astuces pour combattre les fake news pendant la campagne électorale. (@LeSiecleDigital).

♦ Conçu par Crowdpac, une société américaine et lancé en France il y a trois semaines, un quizz sur les candidats à la présidentielle a déjà séduit plus de 250 000 Français. Son principe est de « permettre à chacun d’identifier le candidat à la présidentielle qui lui correspond le plus en répondant à 20 questions sur des sujets aussi variés que l’Europe, le nucléaire ou le mariage pour tous », explique la chargée du développement de la plateforme en France. (@WeDemain).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 25 février 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – La TV change, mais pas assez vite ; – La chute de la télévision française ; – Comment l’adtech pourrait bien sauver la télé ; – Apprendre à aimer nos collèges robots ; – Votre visage : point de départ du futur de la pub ; – Le prochain Scorsese sortira en exclusivité sur Netflix, pas au cinéma ; la fenêtre dédiée aux salles pourrait bien rétrécir.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 3 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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#Justice

Procès Heetch : la start-up condamnée à verser plus de 400 000 euros aux taxis. La start-up Heetch, qui facilite le transport entre particuliers, et ses deux dirigeants ont été reconnus coupables, jeudi 2 mars, de complicité d’exercice illégal de la profession de taxi, de pratique commerciale trompeuse et d’organisation illégale d’un système de mise en relation de clients avec des chauffeurs non professionnels. Le tribunal a condamné la société, tout comme Teddy Pellerin et Mathieu Jacob, à verser 441 000 euros en réparation du préjudice moral causé aux chauffeurs de taxis, auxquels s’ajoutent 91 000 euros pour leurs frais de justice. Heetch devra en outre payer une amende de 200 000 euros, dont 150 000 euros avec sursis, et chacun des dirigeants 10 000 euros d’amende, dont la moitié avec sursis. (@LeMondefr).

#Livraison

Fondée à Argenteuil (95), l’entrerprise YouOrder est un anti-Uber de la livraison urbaine. Elle se distingue de ses concurrents en embauchant tous ses livreurs en CDI, plutôt que de faire appel à des indépendants. Un choix social qui correspond aussi à un positionnement commercial. (@LUsineDigitale).

#Agriculture

Quarante start-up françaises qui font passer l’agriculture à l’heure du digital. Marketplace spécialisée dans la vente d’engrais ou de matériel agricole, plateforme de crowdfunding our les viticulteurs, robots agricoles: quelles sont les innovations de produits, mais aussi de services, qui sont en train de faire passer l’agriculture à l’heure d’Internet? C’est la question à laquelle souhaite répondre FrenchWeb, avec sa sélection d’acteurs de l’AgTech à surveiller. A lire auss : Monpotager.com veut rapprocher les citadins des agriculteurs (@frenchweb).

Drones agricoles : Airinov, success story de l’AgTech française. Quand, en 2010, Romain Faroux a commencé à bricoler dans une grange de la ferme de son père afin d’explorer les applications possibles des drones à l’agriculture, la technologie était juste naissante. « Tout ce que j’avais vu jusque-là, c’étaient de simples jouets, mais je me suis dit que cela pouvait être utile », explique-t-il en évoquant la naissance de son « intuition ». Sept ans plus tard, son entreprise, Airinov, peut se targuer d’avoir assuré 80% des vols de drones agricoles déclarés en France en 2016, et d’avoir atteint un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros. Leader du marché dans l’hexagone, elle se tourne désormais vers aussi l’international, notamment en direction de l’Europe de l’Est et du Maghreb. (@latribune).

Paolin Pascot (Agriconomie): «Les agriculteurs sont des entrepreneurs qui veulent être maîtres de leur destin». Selon une étude réalisée par BVA et Ticagri, 74% des agriculteurs sont aujourd’hui équipés d’un ordinateur. 67% d’entre eux ont déjà installé une application sur leur téléphone. Ces différents outils leur permettent de consulter des pages et sites Internet qui leur sont utiles au quotidien pour leur exploitation agricole. Que propose-t-on conrètement aux agriculteurs au niveau numérique ? (@frenchweb).

#InternetDesObjets

Piratage massif: de mignons ours en peluche connectés « espionnaient » des enfants. CloudPets est une peluche connectée. Plus précisément, un ours en peluche qui permet aux enfants et aux parents de s’envoyer des messages vocaux grâce à une application dédiée. Mais le jouet mignon s’est transformé en horrible mouchard. Un piratage massif des données utilisateurs vient d’éclater au grand jour. Au total, ce sont plus de 2 millions de données personnelles qui se sont retrouvées entre les mains de pirates informatiques: adresses e-mails, mots de passe ou encore photos de profil. Pire, les enregistrements vocaux réalisés par les bambins et leurs parents étaient accessibles d’un simple clic. (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

Journal d’un éleveur de robots (Épisode 1). « Bonjour, je m’appelle Benoît, je suis journaliste, expert et entrepreneur. Maintenant je suis éleveur de robots. Mes robots ne sont pas très intelligents, ils n’ont pas non plus de bras en métal, ni de voix synthétique, ils ne conversent pas non plus avec moi. Pas encore. Ils ont d’ailleurs une mission assez simple, mais très utile pour nous, humains. En fait, ils travaillent dans un média, qui est lui-même dirigé par un robot. Le média s’appelle Flint, du nom de leur chef. Le chef des robots. Flint est une newsletter personnalisée confectionnée avec amour par des intelligences artificielles. Pas très intelligentes, je vous l’ai dit, pas encore, mais qui apprennent par leurs propres moyens. Elles font partie de cette famille de robots qui utilise ce qu’on appelle le «machine learning», c’est-à-dire, en français, l’apprentissage automatique. Les robots disposent donc d’une certaine liberté, ce qui les rend un peu imprévisibles. » Lire la suite de l’article ainsi que l’épisode 2 (@frenchweb).

APB : nouvelle étape vers la transparence de l’algorithme C’est une étape de plus dans l’ouverture au public de la « machine » Admission post-bac (APB), du nom de la plateforme internet qui répartit chaque année dans l’enseignement supérieur quelque 800 000 élèves de terminale et candidats en réorientation. Dans une lettre de mission datée du 1er février adressée à Etalab, la mission qui s’occupe de la politique d’ouverture et de partage des données publiques, le secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, Thierry Mandon, lui demande de réfléchir aux « conditions d’ouverture d’APB ». Admission post-bac étant selon lui un « cas d’école de la nécessité de donner à voir aux usagers le contenu des logiciels qu’ils utilisent ». (@LeMondefr).

#Ville

Pourquoi le smart citizen est la clé de la ville intelligente. Le numérique c’est fantastique et si le propos fait l’unanimité, il n’en reste pas moins que pour qu’il soit adopté il faut que le citoyen s’en empare. Une lapalissade ? Sans doute mais dans le cheminement de ce que doit être une smart city, intégrer l’acceptation du citoyen – qui devient donc un smart citizen – est devenue une donnée incontournable. C’est bien ce que dit Jean-Paul Delevoye. L’ancien président du Conseil économique, social et environnement a une vision « par le haut » du sujet. Et souligne qu’il « ne faut jamais sous-estimer l’apport d’une technologie en géopolitique. La révolution numérique change complètement le rapport au pouvoir ». Et l’ancien médiateur de la République de rajouter que « l’on ne doit plus être dans une gestion des territoires mais dans une politique d’attractivité ». Le citoyen doit être vu en tant qu’individu avec son intelligence. « La ville numérique permet de révéler les potentialités. Le citoyen doit passer de consommateur à acteur, être co-producteur du futur ». Parce que le numérique « donne la gourmandise du futur ». (@latribunepaca).

DataCity : 12 startups souhaitent inventer la ville de demain avec la Mairie de Paris et NUMA. Depuis l’année dernière, les startups françaises mais aussi internationales sont invitée par Numa et la Mairie de Paris à plancher sur la ville de demain le cadre du programme DataCity. Pour ce deuxième appel à candidatures, 225 candidatures ont répondu présentes, parmi lesquelles 12 viennent d’être sélectionnées pour travailler en binôme, pendant deux mois avec l’un des partenaires du programme. Chacun des partenaires : Mairie de Paris, Bouygues Energies et Services, Cisco, EDF, La Poste, Nexity, RATP Dev, Setec, SFR, SUEZ, Ekimetrics et Sigfox a imaginé un challenge à relever afin de rendre la ville plus intelligente, et plus agréable à vivre pour ses citoyens grâce aux données. Les lauréats présentés ci-dessous ont désormais deux mois pour travailler sur le challenge qui leur est attribué, en binôme avec leur partenaire, accompagnés de l’équipe d’experts de Numa. Pour développer leur solution, les startups reçoivent une “bourse” de 10 000 euros. (@bymaddyness).

#Politique

Démocratie : le réenchantement numérique ? La Fondation Jean-Jaurès et le think tank Renaissance numérique ont mené ces neuf derniers mois un long travail de réflexion sur les enjeux de la démocratie et de la citoyenneté à l’ère du numérique. En coopération avec de nombreux acteurs de l’écosystème de la CivicTech – chercheurs, start-ups et experts internationaux – leur démarche commune a permis de définir les bases intellectuelles, idéologiques, historiques ou sociologiques d’une nouvelle posture pour la puissance publique. Ils publient aujourd’hui leurs 25 propositions pour repenser la démocratie grâce au numérique, avec la conviction que cette transition ne doit pas se limiter pas aux seules échéances électorales, mais doit devenir une réalité plus ancrée car plus partagée et plus proche des individus. Leur objectif commun, alors que l’élection présidentielle approche, est de préciser quels sont les outils et les usages pour exercer la citoyenneté de demain. Le quinquennat qui s’achève a permis des avancées en la matière, notamment à travers le projet de loi pour une République numérique, et son mode d’élaboration collaboratif ; mais, la Fondation Jean-Jaurès et le think tank Renaissance Numérique souhaitent aujourd’hui que les pouvoirs publics aillent plus loin, pour imaginer une nouvelle démocratie où le collaboratif vient s’hybrider avec le représentatif, et bâtir un nouvel équilibre démocratique et institutionnel. Télécharger le rapport « Démocratie : le réenchantement numérique » (@RNumerique).

#MediaSocial

Les réseaux sociaux n’élargissent pas forcément l’origine de ses contacts. L’avènement des réseaux sociaux de type Facebook ou LinkedIn a permis de briser les barrières géographiques entre les internautes du monde entier ce qui concerne la diffusion d’information. On pourrait donc penser que les utilisateurs élargiraient leur cercle de connaissances à des individus d’autres pays ou régions que les leurs. C’est à moitié vrai. Les utilisateurs continueraient en effet à se regrouper par zone géographique, mais surtout selon leur intérêt pour une zone précise. C’est ce que constatent des chercheurs de l’Institut de recherche sur les systèmes complexes de Cambridge au Massachusetts. (@latelier).

Snapchat débute en fanfare en Bourse. Pour sa première journée de cotation, Snapchat affole la Bourse. Les interrogations sur la viabilité de son modèle économique et le fait que le réseau social soit déficitaire (pertes de 515 millions de dollars en 2016) n’ont visiblement pas inquiété les investisseurs, qui se sont jetés dessus. Du moins pour l’instant. (@latribune).

Snapchat, dossier du site @LesEchos

#FaitsDivers

Disparus d’Orvault : comment la vie numérique ordinaire du jeune Sébastien s’est retournée contre lui. Sébastien Troadec n’a pas fait sa rentrée des classes, lundi 28 février. Il n’a pas rejoint son petit studio de Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), à deux minutes du lycée Saint-Gabriel (Saint-Gab’, dit-on très officiellement sur les enseignes à l’entrée du bâtiment), où il suit sa deuxième année de BTS Systèmes numériques. Avec sa sœur Charlotte, sa mère Brigitte et son père Pascal, il n’a pas donné de signe de vie depuis le 16 février. Avec l’arrivée de la police au domicile de la famille, dans la banlieue nantaise, et la découverte de traces de sang, jeudi, les Troadec sont devenus « les disparus d’Orvault ». Et Sébastien, 21 ans, est l’objet de toutes les attentions. (@franceinfo).

02 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 2 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Politique

xDémocraties en danger : pour un nouveau contrat social à l’heure du numérique. Surveillance, robotisation, filtres idéologiques, droit à l’oubli : les algorithmes et l’intelligence artificielle redéfinissent en profondeur notre rapport à la démocratie. Quelles actions engager pour préserver nos libertés, à l’heure où les outils de contrôle et les leviers d’influence deviennent l’apanage de quelques acteurs, pas forcément bien intentionnés ? (@MetaMedia).

Fichage de musulmans, la grande peur du Big Data. Et si des entreprises de Big Data, qui récoltent, classent et hiérarchisent des millions de données, vendaient des registres entiers à l’administration Trump pour lui permettre de cibler des musulmans ou des clandestins? C’est ce que redoute Amnesty International. Certaines boîtes de gestion des données ont déjà des liens étroits avec son équipe. C’est le cas par exemple de Cambridge Analytica, engagée pendant la campagne électorale du parti Républicain. Pour Amnesty International, les risques de dérives sont grands. L’organisation craint que ces entreprises, en vendant des informations privées, facilitent, dans le contexte actuel, les surveillances de masse, détentions arbitraires et expulsions de millions d’individus vivant aux Etats-Unis. A lire aussi : Dans l’ombre de Donald Trump, la famille Mercer (@letemps).

#Présidentielle2017

La vérité est indispensable à la démocratie, les pratiques d’une partie de nos élus comme les mensonges ou le discrédit du travail des médias nourrissent ce phénomène Fake News et alimentent les théories du complot. Voici quatre astuces pour combattre les fausses nouvelles (Fake News) pendant la campagne électorale. (@SiecleDigital).

« Nous voulons mettre le numérique au coeur des débats avant qu’il ne soit trop tard », Olivier Sichel. Remettre le numérique au coeur du débat politique. Voilà ce que propose la Digital New Deal Foundation en cette période électorale avec un pacte numérique composé de neuf engagements  structurés en trois grands thèmes – libertés, prospérité et équité – et porté par de nombreuses personnalités de l’écosystème économique et numérique. L’objectif du pacte est que les candidats s’emparent du sujet. Olivier Sichel, président de la fondation, explique cette tentative de peser dans le débat. (@bymaddyness).

Si vous êtes indécis, ce test en ligne vous révèlera votre candidat. Conçu par Crowdpac, une société américaine et lancé en France il  y a trois semaines, un quizz sur les candidats à la présidentielle a déjà séduit plus de 250 000 Français. Son principe est de « Permettre à chacun d’identifier le candidat à la présidentielle qui lui correspond le plus en répondant à 20 questions sur des sujets aussi variés que l’Europe, le nucléaire ou le mariage pour tous », explique la chargée du développement de la plateforme en France. (@WeDemain).

#Agriculture

À côté des bovins et ovins, les start-up du monde agricole présentent leurs innovations au Salon de l’agriculture 2017, dans le stand de La Ferme Digitale. Cette association regroupe 13 start-up de l’agritech (ou AgTech), filière agricole de la French Tech qui fait de l’agriculture connectée une réponse à la crise existentielle du modèle agricole. Des drones d’Airinov au robot désherbant de Naïo Technologies, en passant par le crowdfunding et le e-commerce agricole, les nouveaux outils high-tech intègrent tous les domaines de l’activité agricole. (@LExpress).

Tracteur autonome pour agriculteur du futur. L’agriculture prépare une nouvelle étape dans son automatisation. On prévoit l’arrivée de tracteurs autonomes et de robots désherbants, d’exosquelettes allégeant le travail physique et de drones pour optimiser les cultures. (@RevueduDigital).

Des minidrones qui pollinisent des fleurs. Les abeilles peuvent compter sur un renfort plutôt inattendu : des chercheurs japonais ont créé un minidrone équipé d’un gel spécial qui lui permet de polliniser des fleurs. L’objectif est de féconder les cultures, les insectes étant menacés par la pollution et par les produits phytosanitaires. Ce petit robot pollinisateur télécommandé, muni de quatre hélices, est recouvert de trois millions de poils de cheval enduits d’un gel ionique, c’est-à-dire électriquement chargé, qui capture le pollen sur une fleur avant d’aller le déposer sur les pistils d’une autre. Ces drones peuvent fonctionner 150 minutes grâce à une pile rechargeable. (@FranceAgricole).

En Île-de-France, des startups au service de l’agriculteur. Cartographie des cultures à l’aide des drones, recyclage des capsules de café, ou robots désherbeurs… La région parisienne compte de nombreuses entreprises innovantes, qui interviennent dans le domaine de l’agriculture. Voici quelques exemples publiés sur le site de @France3Paris.

La Ruche qui dit oui, Mon potager.com, Tomato&Co sont des jeunes pousses installées en région parisienne. Elles profitent de l’engouement des agriculteurs et des citadins pour les circuits courts. Un système de vente directe dont l’idée est la suppression des intermédiaires entre producteurs et consommateurs, l’implication des consommateurs pour une consommation locale. Le but est de faire baisser les prix et de manger plus sainement. Sélection de quelques entreprises qui ont le vent en poupe. (@France3Paris).

#Télévision

YouTube lance une offre de télévision payante. YouTube se lance dans la télévision. Mardi 28 février, la plate-forme de vidéos a dévoilé un bouquet de chaînes accessible sur abonnement. L’offre, baptisée YouTube TV et commercialisée à 35 dollars par mois, sera disponible « prochainement » aux Etats-Unis. Elle s’adresse avant tout au nombre croissant d’Américains qui n’est plus abonné au câble, préférant les services en ligne, moins chers et plus flexibles. Pour YouTube, elle représente également une nouvelle tentative pour diversifier ses sources de recettes. (@JeromeMarinSF).

Les internautes regardent près d’un milliard d’heures de vidéo par jourYouTube est devenu un incontournable du web. La plateforme de partage de vidéos est devenue si populaire que chaque jour, ce sont près d’un milliard d’heures de vidéo qui sont visionnées par les internautes. S’il vous prenez l’envie d’entrer dans le livre des records en tentant de visionner cette quantité, vous devriez y passer au bas mot, 100000 ans ! Tout de suite on mesure l’importance de la plateforme. Google n’est habituellement pas un grand adepte des statistiques dans la presse, alors l’information est relativement intéressante. Chaque jour les internautes visionne un milliard d’heures de vidéo. (@PresseCitron).

#Sante

Les médecins utilisent de plus en plus Internet pour choisir un traitement. Branchés, les médecins? Plutôt, à en croire le sondage que vient de réaliser le fabricant d’objets connectés Withings avec l’assureur santé MACSF. Ils sont 61% à se connecter dans le cadre de leur activité professionnelle. Et pas uniquement pour utiliser Internet comme une vaste encyclopédie sur telle ou telle pathologie. En ligne, les médecins trouvent d’abord «une aide au traitement», dans 37% des cas. Et ensuite «une aide au diagnostic» (21%). Mais, s’ils jugent utiles d’êtres eux-mêmes connectés via des applications et des objets tel que les tensiomètres, les médecins y incitent peu leurs malades. Seuls 9% d’entre eux recommandent l’usage d’objets connectés à leurs patients. Et, cela vise essentiellement les malades chroniques, tels que les patients diabétiques qui se voient prescrire des glucomètres connectés. (@Figaro_Economie).

#Blockchain

Vous voulez comprendre le phénomène blockchain ? ? Regardez la websérie Blockchain Revolution, websérie en 7 épisodes réalisée par l’ETNA qui convie les meilleurs experts pour comprendre la révolution technologique promise par la blockchain. Interrogé sur les raisons d’un tel projet, Samir Rinaz, directeur de l’ETNA, explique qu’il n’y avait pas de ressource de ce type disponible dans le paysage francophone. « On avait cette idée en tête de websérie gratuite pour enrichir la communauté, et qui apporterait des réponses face aux fantasmes qu’ont souvent les gens sur le Bitcoin et les monnaies alternatives ». (@PresseCitron).

#Innovation

Avec l’Arc de l’innovation, la Mairie de Paris encourage l’innovation au-delà du périphérique. Pas de barrière pour l’innovation ! Cela fait déjà plus d’un an que la Mairie de Paris et plusieurs collectivités partenaires se sont lancées à la poursuite de l’innovation et des startups françaises sur l’ensemble de leur territoire en lançant l’Arc de l’innovation, véritable « laboratoire urbain et social de l’innovation ». Avec plusieurs objectifs en tête : repousser les frontières de l’innovation, promouvoir le développement des quartiers populaires, créer de l’emploi et construire la métropole de demain. Parmi les projets emblématiques portés en partie par la dynamique de l’Arc de l’innovation, on peut citer la Fabrique, Ici Montreuil  ou encore Le Cargo. (@bymaddyness).

01 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 1er mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x

Rêve masqué… Photo prise par Marjorie Eye au Mans le 22 octobre 2016 et envoyée via le hashtag #MursMursCitoyens sur Twitter et sur Instagram. Sur les murs s’affichent l’air du temps, l’esprit d’une époque. Des messages souvent éphémères, vite effacés, immortalisés par le site de l’Obs. (@LObs).

#Agriculture

Les Défis de l’agriculture connectée dans une société numérique. Renaissance Numérique publie son nouveau rapport Les défis de l’agriculture connectée dans une société numérique qui formule 16 mesures pour repenser la production, la distribution et la consommation alimentaires à l’ère du numérique. Il invite les acteurs publics mais surtout les entreprises du secteur, les coopératives, syndicats et les agriculteurs à entrer dans la « troisième révolution agricole » permise par les outils numériques. Ce livre blanc s’attache à souligner l’opportunité globale qu’induit une nouvelle agriculture pour toute la société, et suggère aux acteurs de la société civile de considérer les enjeux citoyens de ce nouveau paradigme. A lire le rapport de Renaissance Numérique (PDF). (@RNumerique).

La Ferme digitale, le nouveau lobby des agriculteurs connectés. Les agriculteurs ont parfois du mal à se faire entendre, d’autant plus quand ils se sont spécialisés dans l’innovation. Pour y remédier, cinq start-up présentes lors du Salon de l’Agriculture de 2016 ont décidé de s’unir pour crééer La Ferme Digitale. A la tête de cette association, Paolin Pascot (Agriconomie) et Florian Breton, co-président et fondateur de la start-up Mimosa. Aujourd’hui, l’association compte treize membres et entend bien peser dans les prochains débats de la campagne présidentielle. (@frenchweb).

Quatre agriculteurs qui partagent leur quotidien sur YouTube. Sans doute moins célèbres que les YouTubeuses beauté ou ceux qui se sont spécialisés dans le gaming, les agriculteurs ont pourtant fait leur apparition sur la plateforme vidéo regardée tous les jours en 2016 par 1 Français sur 2 (entre 16 et 44 ans, chiffres YouTube). Objectifs de ces formats: partager leur métier, confier leurs craintes et exprimer leur colère. A ce jour, ils seraient une dizaine d’agriculteurs à partager au moins une fois par semaine leur quotidien en vidéo. FrenchWeb a interrogé quatre agriculteurs-youtubeurs, Thierry Bailliet, Alexandre P., David Forge et Gilles Van Kempen afin de comprendre leurs motivations. (@frenchweb).

Combien d’agriculteurs ont installé une application sur leur mobile ? Une étude réalisée par BVA et Ticagri explique l’usage d’Internet par les agriculteurs, appelés les agrinautes. Les agriculteurs sont 74% à être équipés d’un ordinateur portable alors que la moyenne en France s’élève à 47%. En revanche, pour les mobiles ils sont 45% à en posséder contre 54% en moyenne. Plus de la moitié des interrogés, 54%, se connectent à Internet plusieurs fois par jour à des fins professionnelles. A 89,3%, les agriculteurs se rendent sur Internet pour consulter leurs services bancaires et 84,5% pour se renseigner sur leurs données d’exploitation. La page la plus consultée sur mobile une fois par semaine est la météo professionnelle agricole. Les agriculteurs entre 45 et 54 ans sont ceux qui utilisent le plus souvent Internet. Les agriculteurs se font peu à peu une place sur YouTube. Le réseau social est utilisé pour des sujets agricoles par 17,5% des agriculteurs en 2016 contre 0% en 2014. Ils sont 14,6% à s’y rendre pour une utilisation plus personnelle. (@frenchweb).

#Alimentation

Dix Startupeuses Food À Suivre. Elles sont jeunes, dynamiques et fourmillent de projets. Entrepreneures déterminées, elles bouleversent l’univers alimentaire avec des idées innovantes. Lutte contre le gaspillage, livraison de plats à domicile, recettes healthy ou appli santé : focus sur des start-up prometteuses. (@forbes_fr)

#RealiteVirtuelle

LaVR, nouvelle alliée des marques ? Nouvelle promesse marketing, communauté de fans, collecte de datas… A peine arrivée dans le paysage Tech, la réalité virtuelle commence à dévoiler ses avantages pour les marques qui cherchent constamment à renouveler leur communication ou à capter de nouveaux clients. Mêlant univers B2C et B2B, le premier salon «Virtuality 2017», qui s’est tenu au Centquatre, à Paris, du 24 au 26 février a donné l’occasion de montrer ces premières pistes choisies par les marques auprès des participants venus en grand nombre (16 000 visiteurs selon les organisateurs). De l’usine Coca-Cola à la cuisine virtuelle d’IKEA, en passant par l’espace grand public de MK2, tour d’horizon des expériences immersives proposées par les marques lors de cette première édition de Virtuality. (@frenchweb).

Pendant trois jours, le CentQuatre a joué la carte du futur en accueillant un salon français entièrement dédié à la réalité virtuelle (VR). Une première édition qui semble avoir séduit les professionnels comme le grand public. Donner à tout le monde la chance d’expérimenter la réalité virtuelle, tel était l’objectif d’Olivier Godet quand, il y a un an, il a eu l’idée d’organiser le premier salon à Paris dédié à la réalité virtuelle. Durant trois jours, du 24 au 26 février. Chaque stand dispose de son animation et comme dans les parcs d’attractions, l’attente fait aussi partie du jeu, tout comme les déceptions. L’avenir de la réalité virtuelle ne réside pas seulement dans le divertissement. De nombreux stands en proposent des applications sur une immersion dans le monde du travail pour dénoncer les préjugés sexistes ou pour travailleRavec des acteurs de la santé. (@telerama). A voir Best-of Snapchat #37 : En immersion au salon Virtuality (@MetaMedia).

#Digital

La Transformation Numérique en Bleu, Blanc, Rouge. La transformation Numérique des entreprises, administrations, collectivités est constituée pour 40% de solutions IT. Trop souvent le choix de solutions technologiques américaines sont fait. Cela veut-il dire que nous ne pourrions pas faire la Transformation Numérique des organisations en Bleu, Blanc Rouge ? « Confronté à la roche le ruisseau l’emporte toujours, non par la force mais par la persévérance » Confucius (@MediapartLeClub).

#JeuVideo

À quoi servent les données collectées sur les joueurs de jeu vidéo ? Un data analyst nous répond. Avec l’émergence du tout-connecté, il est devenu presque impossible de jouer à une partie de jeu vidéo, même solo, en mode hors-ligne. Que ce soit sur console ou sur PC, la connexion à Internet est devenue indispensable. Elle est même devenue un outil pour les studios et les éditeurs, afin de collecter et d’enregistrer diverses informations des joueurs, des données permettant de les identifier ou d’observer leur comportement. Mais qu’en font-ils exactement ? Le métier de data analyst consiste à extraire et à analyser ces données lorsqu’on exploite un jeu. Le rôle de l’analyste est de faciliter la prise de décisions auprès des différents acteurs qui interviennent dans la vie d’un jeu en leur fournissant les informations nécessaires. Au-delà d’une volonté marketing ou commerciale, l’analyse des habitudes des joueurs permet également aux game designers d’en apprendre plus sur l’efficacité (ou les lacunes) des mécaniques de jeu mises en place et des possibles améliorations à fournir. (@Numerama).

#Ville

Los Angeles économise 9 millions de dollars par an grâce à l’éclairage public à LED. Neuf millions de dollars : c’est la somme qu’économise annuellement la ville de Los Angeles grâce à son éclairage public à LED qui s’est substitué progressivement aux ampoules à vapeur de sodium. Le calcul, rapporté par TechRepublic, doit prendre en compte les 57 millions de dollars qu’ont nécessité le remplacement en sept ans de près de 80% des vieux réverbères. Au-delà du retour sur investissement financier et de la colossale économie d’énergie réalisée, la ville se satisfait de l’impact positif de cette solution sur la qualité de vie des citadins : la criminalité a par exemple baissé dans les zones les mieux illuminées. Puisque ses lampadaires économisent davantage d’énergie, Los Angeles a pu réattribuer une partie de cette puissance dans un programme d’une centaine de bornes de chargement pour véhicules électriques, relié aux réverbères. (@RSLNmag).

#Presse

Doit-on craindre la Gorafi-sation de l’information ? Ou comment le site d’informations parodique le plus populaire de France survit à l’ère chaotique des “fake news”, de la post-vérité et des faits alternatifs. Conversation avec “Le Gorafi” entre deux aberrantes “trumperies”. “Marine Le Pen propose d’entourer la France d’un mur payé par l’Algérie“. Voici le genre de titres qui ne peut provoquer qu’une seule réaction : « Oh, on croirait une info du Gorafi ». Et à raison, puisque c’est le cas. Mais encore faut-il connaître le concept du site parodique le plus délirant de l’Hexagone. Le 14 février, le quotidien algérien El Hayat prenait cette news à la lettre et en faisait sa une. Sans rire. Une bourde aussitôt repérée par le Huffington Post Maghreb et glosée par la presse nationale. Mais derrière le fun de l’affaire, pas de doute pour Le Monde, il s’agit d’un “bon vieux canular à l’ère des fake news“. Ou quand une blague déjantée se transforme en fait de société, à l’heure de la post-vérité. De quoi rire jaune. (@lesinrocks).

#Logement

Limitation des locations à Paris : Airbnb propose un blocage à 120 nuitées par an. L’annonce pourrait calmer les accusations de concurrence déloyale régulièrement adressées à Airbnb. La plateforme de location touristique a annoncé mardi avoir proposé en décembre à la Mairie de Paris de limiter « automatiquement » la location d’un logement par son propriétaire à 120 nuitées par an. Dans les faits, cette limite maximum existe déjà pour les 50 000 hôtes parisiens. La nouveauté serait la mise en place d’un blocage automatique des locations sur le site en cas de déplacement du plafond. (@LExpress).

#InFaux

Pourquoi certains croient-ils aux fake news ? montrer que la Terre n’est pas plate est plutôt facile : il suffit de se rendre en bord de mer et d’observer un navire qui disparaît à l’horizon… ou de regarder les vidéos en direct de la station spatiale internationale. Mais d’autres « réalités alternatives » sont plus insidieuses. Le fait même que l’ensemble des travaux scientifiques se présentent sous la forme de théories ne manque pas d’amener de l’eau au moulin des fabricants de fake news et autres visions fantasmées du monde. Le degré d’incertitude engendré par le mot même de « théorie » devient une arme dans les mains des manipulateurs et des gourous. Un exemple parlant est l’insistance de certains Américains pour que le créationnisme soit enseigné dans les écoles au même niveau que la théorie de l’évolution. Et bien sûr la manière dont Donald Trump et son administration nient l’origine humaine du changement climatique. La quête de la vérité qui anime les scientifiques, de même que leurs désaccords (et parfois même leurs querelles) sont dans ce cas des points faibles exploitables dans les fausses nouvelles. La science progresse en effet par l’observation de faits et l’établissement de théories basées sur ces faits. Les divergences sont basées sur des interprétations de données observées. Les théories évoluent au fur et à mesure que les faits nouveaux viennent les confirmer (ou les infirmer), de manière à coller le plus près possible à la réalité de l’univers. (@LObs).

28 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 28 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

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Buddy, un robot Made in France prochainement à bord des trains TGVIDTGV, la filiale de la SNCF, invitera bientôt à bord de ses trains Buddy, un petit robot révolutionnaire conçu par la startup Blue Frog Robotics. ce compagnon de route offrira bientôt de nombreux services pour assister et divertir les passagers. « Nous avons intégré une partie de l’équipe d’iDTGV dans nos locaux afin d’être plus réactifs et d’avancer vite car le challenge était de produire un premier livrable d’applications, tout cela en seulement 2 mois », Rodolphe Hasselvander, CEO de Blue Frog Robotics. (@bymaddyness).

#Agriculture

La révolution numérique sauvera-t-elle le monde agricole ? Les défis que doit affronter le monde agricole sont multiples et majeurs. Il y a tout d’abord celui de la transition écologique. Les techniques agricoles sont en train de changer pour construire une agriculture moins consommatrice d’intrants chimiques et d’énergie tout en produisant davantage, ce que l’on appelle l’agro-écologie. Une mutation qui demande innovations, mutations, changement de pratiques… Le numérique permet de se rapprocher du consommateur. Cela permet, bien sûr, de commercialiser en direct grâce à son propre site Internet ou par des organisations mixant plateforme numérique et organisation locale, comme la Ruche qui dit Oui. La transmission en temps réel de toutes les données, leur stockage dans le cloud ainsi que les algorithmes de traitement, constituent un des facteurs de développement de ce qu’on appelle communément l’agriculture de précision. (@LeNouvelEco).

Combien de start-up AgTech sont présentes au SIMA ? En parallèle au Salon de l’Agriculture porte de Versailles à Paris, se tient le SIMA (Salon international du machinisme agricole) à Villepinte du 26 février au 2 mars 2017. Le SIMA est le salon mondial des fournisseurs de l’agriculture et de l’élevage. Créé en 1922, cet événement est un lieu où les agriculteurs se réunissent pour découvrir les dernières nouveautés en termes de machines agricoles. Cette année, 15 start-up sont présentes : Agriconomie.com : marketplace pour les agriculteurs ; Agrifind : plateforme de mise en relation entre les agriculteurs ; ComparateurAgricole.com : comparateur de prix en ligne ; Carbon Bee : à l’aide d’un drône, la start-up collecte des données sur la santé du végétal ; Diimotion : outil de pulvérisation agricole ; E-farm.com : fournisseur d’engins agricoles d’occasion ; Ekylibre : logiciel de gestion pour gérer les exploitations agricoles ; Enerbioflex : bureau d’études spécialisé qui aide à réduire la consommation d’énergie ; Easystocktyre.fr : outil de recherches pour les stocks de pneus ; Exotic Systems : fabriquant d’objets connectés à destination des agriculteurs ; Naïo Technologies : robot autonome pour le désherbage, le binage et l’assistance au travail ; PiloterSaFerme.com : place de marché pour les céréales ; Visio-Green Agriculture : solutions connectées pour aider à gagner du temps ; VotreMachine.com : location de machines agricoles entre agriculteurs ; Weenat : outil connecté à positionner dans les parcelles qui transmet des informations agronomiques. (@FrenchWeb).

Cinq start-up françaises qui réinventent le quotidien des agriculteurs. Le monde agricole n’a plus à découvrir les nouvelles technologies; elles font déjà partie du quotidien. Celles-ci s’installent peu à peu sur les 450 000 exploitations agricoles recensées en France par l’Agreste en 2013, le site des statistiques du ministère, et publié en 2015. Autre constat, d’année en année, la taille des exploitations diminue, pour laisser place à de plus grands ensembles, où l’automatisation et le contrôle des tâches deviennent clés. De fait, sur ces dernières années, la superficie moyenne des exploitations est passée de 56 à 61 hectares. Outils logistiques, gestion de la production, maintenance, matériels… le quotidien de l’exploitant n’a plus rien à voir avec le travail d’antan. Alors que le Salon de l’agriculture vient d’ouvrir ses portes, sélection de cinq start-up qui changent le quotidien des agriculteurs. (@FrenchWeb).

Les Agritech au service de l’humanité.En 2050, notre planète comptera 9 milliards d’habitants. Elon Musk, le célèbre fondateur de SpaceX, a déjà pris conscience de l’urgence de la situation en lançant un vaste plan de colonisation de la planète Mars. En effet, il n’est pas certain que nous pourrons toujours manger à notre faim dans trente ans. La FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) estime que la consommation mondiale devrait augmenter de 70 %. Pourtant, nos méthodes actuelles de production, héritées de la célèbre révolution verte du siècle précédent, ne permettront pas de satisfaire cette demande. Pollution atmosphérique, épuisement des sols, diminution des ressources et manque d’espace sont autant de signes qu’elles ont atteint leurs limites. (@LesEchos).

#Politique

Une Intelligence Artificielle se cacherait derrière la victoire de Donald Trump et du BrexitLe milliardaire américain Robert Mercer aurait mis à disposition de la campagne du « non » au référendum sur le Brexit une société d’analyse de données, utilisée aussi par Donald Trump durant l’élection présidentielle américaine, d’après le Guardian. (@MashableFR). A lire aussi : Revealed : how US billionaire helped to back Brexit (@Guardian).

Revue de liens :

#Survival

Pourquoi les millionnaires de la Silicon Valley se préparent à la fin du monde. Puisque la catastrophe se profile à l’horizon, il faut d’ores et déjà s’organiser pour survivre… Ceux qui s’y préparent s’appellent les survivalistes. Mais le survivalisme n’est plus seulement l’apanage de quelques illuminés qui vivent en treillis au fond des bois, il est devenu courant parmi les dirigeants de la Silicon Valley et les grands investisseurs du numérique. C’est ce que raconte avec force précision un grand papier du New Yorker, qui donne envie à la fois de rire et de pleurer. (@LObs).

#RealiteVirtuelle

Y a-t-il vraiment un avenir pour la réalité virtuelle ? A peine annoncée comme la tendance forte de 2017, la réalité virtuelle fait déjà douter certains observateurs. Les adeptes de jeux vidéos, pour certains, n’y croient pas beaucoup, malgré l’arrivée sur le marché de casques avec manettes. Sony a déjà fermé le studio anglais Guerrilla Cambridge d’où sortait l’un des principaux jeux de lancement qui accompagnait le lancement du casque VR pour PlayStation en octobre dernier. La réalité virtuelle subira-t-elle le même sort que les précédentes innovations interactives, comme le web documentaire et les dispositifs transmédia ? Pour René Broca,fondateur du Forum Blanc, principal raout des professionnels de la création « multi-trans-cross média » il y a eu des prévisions de marché en 2016 pour la VR faramineuses, mais elles ne se sont pas forcément réalisées. Aujourd’hui certaines sociétés fonctionnent encore dans l’attente de la réalisation de ces prévisions. » (@franceinter).

#Media

Le « New York Times » déclare la guerre aux fake news pour contrer Trump. Le quotidien américain, The New York Times a diffusé lors de la cérémonie des Oscars – événement non sportif le plus suivi aux Etats-Unis, un spot de publicité très politique dans un contexte de guerre ouverte de Donald Trump contre les médias. Sur fond blanc, des phrases sur ce qu’est la vérité se succèdent, référence explicite sur les « alternative facts » et aux « fake news » de l’administration Trump. « La vérité est que notre nation est plus divisée que jamais. La vérité est que les alternative facts sont des mensonges. La vérité est que les médias sont malhonnêtes. La vérité est qu’une femme devrait s’habiller comme une femme. La vérité est que les droits des femmes font parties des droits humains. La vérité est que nous devons protéger nos frontières. La vérité est que la politique sur les réfugiés cache un muslim ban. La vérité est que nous devons enquêter sur la Russie. La vérité est que les fuites d’informations secrètes sont scandaleuses. La vérité est que le changement climatique est un canular… » La vidéo de 30 secondes se conclut ainsi : « La vérité est dure… à trouver… à connaître. La vérité est aujourd’hui plus importante que jamais. » (@LObs).

#Emploi

Ce site d’emploi aide les femmes à valoriser un parcours atypique. Les entreprises misent-elles trop sur les profils formatés ? En mettant de côté les personnes dont le parcours est atypique ou le CV ponctué de trous, elles passent parfois à côté de talents et de compétences qui feraient merveille dans leurs équipes. Gloss & Boss s’attaque à ce gâchis, qui frappe tout particulièrement les femmes. « Le site s’adresse aux femmes riches d’expériences acquises dans leurs vies professionnelle et personnelle. Certaines ont par exemple suivi leur conjoint dans le cadre d’une expatriation, et sont devenues bilingues, voire trilingues » met en avant Sabine Peters, fondatrice de Gloss & Boss. Un nom choisi avec soin, car loin de vouloir se donner une touche girly, il s’agit au contraire de souligner que les femmes sont des expertes, et qu’elles peuvent s’affirmer professionnellement sans gommer leur féminité. « Dans certains pays, mettre du rouge à lèvres peut être un acte de résistance » souligne Sabine Peters. « Mon but est de bousculer les codes, de casser les frontières. Les entreprises ont besoin de sortir du modèle masculin paternaliste », ajoute la fondatrice. (@BFMBusiness).

#Ville

Le top 8 des initiatives « smart city » à New York. 54% de la population mondiale vivait en ville en 2014, 80% aux Etats-Unis. Des chiffres qui continueront d’augmenter crescendo selon les Nations Unies. Une concentration d’individus en métropole source de nouveaux enjeux environnementaux, économiques et sociaux. Face à ces difficultés, New York s’organise avec l’aide des technologies de l’information et de la communication. Passage en revue des 8 chantiers et initiatives « smart » en cours dans la Big Apple : Hudson Yards, le nouveau quartier 100% connecté et écologique ; La Lowline, première promenade souterraine jamais construite en ville ; LinkNYC, le plus gros réseau métropolitain de bornes WiFi au monde ; Visiter un appartement grâce à la réalité virtuelle ; Un vignoble sur les toits de Brooklyn ; Park Slope Food Coop : le supermarché coopératif du futur ; Des livres numériques gratuits à la New York Public Library ; Recharger son téléphone sur un banc public à énergie solaire. (@Gometmedia).

#Geolocalisation

La start-up Sigfox installe des GPS dans les cornes de rhinocéros. Après s’être mis en tête, l’an dernier, de connecter l’Antarctique , la start-up toulousaine Sigfox mène une nouvelle expérimentation : connecter les rhinocéros d’Afrique afin de mieux les protéger. Dix rhinocéros d’une réserve naturelle située au sud de l’Afrique, abritant 450 spécimens sauvages, ont été équipés d’un système de suivi à distance entre juillet 2016 et février 2017 par la Sigfox Foundation, qui vise à mettre l’internet des objets au service de l’humanitaire. (@LesEchos).

27 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 27 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

xSolaire : la filière prévoit une forte hausse des emplois. Satisfaits de la trajectoire définie par le gouvernement actuel en matière de solaire, les acteurs de la filière veulent démontrer ses avantages -notamment en termes d’emplois- aux candidats à l’élection présidentielle, afin qu’elle ne soit pas remise en cause. Le syndicat professionnel Enerplan (avec notamment l’Ademe et le think-tank France Territoire Solaire) a ainsi commandité une étude prospective à un consortium de cabinets (I-Care, E-Cube et In Numeris). « Nous voulions mettre en avant les retombées socio-économiques de la Programmation pluriannuelle de l’Energie (PPE) et des volumes supplémentaires qu’elle va assurer à la filière : au total, jusqu’à 25.000 emplois pérennes et non délocalisables pourraient être créés d’ici à 2023 », explique Daniel Bour, président d’Enerplan. (@LesEchos).

#InFaux

L’ère de l’information a-t-elle laissé place à l’ère de la crédulité ? Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective. Google en est témoin : les recherches sur le terme « fake news » ont explosé fin 2016, alors que Donald Trump s’apprêtait à devenir le 45ème président des Etats-Unis. Pourtant le phénomène n’est pas nouveau : qu’on l’appelle rumeur, hoax, complot ou conspirationnisme, le scepticisme, voire la méfiance à l’égard de l’information, ont toujours existé. Et une telle vigilance est sans doute plutôt saine dans les régimes démocratiques. Mais nous avons depuis longtemps dépassé le simple recul critique du citoyen éclairé : désormais, c’est une véritable guerre de l’information qui se livre. Une guerre dont les réseaux sociaux sont le premier champ de bataille. Comment en est-on arrivé à cette situation de mise en doute, voire de contestation systématique de la parole des médias traditionnels ? Et surtout, comment restaurer la légitimité des médias à l’heure où ils sont attaqués de toutes parts ? C’est pour échanger autour de ces questions brûlantes d’actualité que des journalistes et universitaires ont été réunis par le Geste cette semaine dans les locaux de L’Express. Lire la suite sur le site de @Metamedia.

Fake News : quand le Kremlin remet en cause la presse anglo-saxonne. Alors que les fake news proviennent logiquement de sites d’information officieux, le gouvernent russe cible des médias traditionnels anglo-saxons. La semaine passée, le ministère des Affaires étrangères russe a ouvert une section de son site web dédiée aux informations falsifiées. Sur la page, on trouve plusieurs articles tamponnés d’un label rouge, sur lequel est inscrit fake, suivi de la mention : « Cette article met en avant des informations qui ne correspondent pas à la réalité. » En revanche, aucun texte ne vient donner la version des faits du Kremlin. Le site se contentant de délivrer la mention fake. Le New York Times a repéré que l’une de ses publications faisait partie de la liste, comme celles d’autres médias à l’image de The Telegraph  et NBC News. On retrouve également un article de Bloomberg portant sur des déclarations d’Emmanuel Macron. Mi-février, le candidat d’En Marche! à la présidentielle française a demandé à l’Union européenne de rester ferme face à la Russie, indiquant que sa campagne est la cible de hackers. (@LaTribune).

#Robot

UE : les députés ont peur des robots. Ils font désormais partie de notre vie quotidienne : robots ménagers ou industriels, drones ou androïdes. Ces machines de plus en plus sophistiquées omniprésentes dans le secteur automobile et l’industrie. En témoigne ce bébé robot dernier cri, léger, flexible et à reconnaissance faciale. Face à des robots de plus en plus autonomes, qui contrôlera le système ? « L’homme doit dominer le robot et pas l’inverse », explique Mady Delvaux, députée européenne. Pour se protéger des robots, les eurodéputés exigent l’installation obligatoire de coupe-circuits. Sur la chaîne de fabrication entièrement automatisée d’Audi, le dernier mot revient à l’homme, pas à la machine, grâce à un système de sécurité renforcé. Mais dans l’espace, ce sont les robots qui repoussent les frontières de la connaissance. (@franceinfo).

« Je veux voir des boulons qui sautent ! » : Sumobot, la compétition de robots déjantée. « Je veux voir des composants qui fondent ! Je veux voir des boulons qui sautent ! », s’exclame le commentateur dans son micro. « Ça va être un bain de sang ! » Le départ est donné : une vingtaine de petits robots roulants, placés dans une arène ronde, démarrent dans un joyeux chahut, se foncent dessus, se poussent et s’éjectent hors du cercle blanc qui délimite le terrain. Le public s’exclame, applaudit et retient son souffle dans les dernières secondes. Seules deux petites machines sont encore dans l’arène, se confrontent, jusqu’à la victoire finale de Speedy, qui réussit à expulser son ultime adversaire sous les hourras des spectateurs. La victoire est d’autant plus délectable que, quelques minutes plus tôt, ce petit robot rouge venait de perdre la grande finale de la Sumobot organisée samedi 25 février par l’ESIEE, une école d’ingénieur à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), dans un tête à tête avec Aïe Robot.(@Pixelsfr).

#Agriculture

Le Big Data, une réponse à la crise agricole ? D’ici 2050, la population mondiale devrait augmenter de près de 30%, pour atteindre les 9,7 milliards de personnes, selon l’Insee. Soumises à des impératifs de croissance importants, les exploitations agricoles doivent aujourd’hui augmenter leurs rendements tout en maîtrisant leurs coûts ainsi que leur impact écologique. Grâce aux objets connectés, les exploitants agricoles ont aujourd’hui accès à de grandes quantités de données, disponibles quasiment en temps réel, concernant leurs exploitations (niveau d’hydrométrie des parcelles, évolution des récoltes, ou encore pilotage à distance de l’alimentation de leurs élevages). Pour Jérôme Monteil, directeur général de la Fédération Nationale des Cuma (des coopératives agricoles, ndlr), le digital, et plus précisément le big data, apporte ainsi des réponses concrètes aux problématiques du secteur. (@frenchweb).

#Telecom

Barcelone, capitale européenne de la guerre de la high-tech. Derrière le faste des lancements des derniers smartphones, et les paillettes des discours des stars des télécoms et d’Internet, le Mobile World Congress de Barcelone, du 27 février au 2 mars, ressemble de plus en plus à un « CES européen » où s’affrontent les géants des nouvelles technologies. Retour de Samsung, arrivée de l’IA, de la 5G, convergence entre les télécoms et les médias… voici les tendances de l’année. (@latribune).

La planète télécoms à la recherche de sa prochaine révolution à Barcelone. L’édition 2017 du Mobile World Congress s’ouvre sur fond de stagnation du marché des smartphones, dont la croissance a marqué le pas l’an dernier. Entre rivalités des constructeurs, nouveaux usages dopés par l’intelligence artificielle et la réalité virtuelle et projections autour de la future 5G, le secteur s’interroge sur ses relais de croissance. (@libe).

Technologies et nouveaux usages en vedette au salon télécoms de Barcelone. Comme chaque année, les smartphones seront à l’honneur au Mobile World Congress (MWC), qui ouvre ses portes aux professionnels ce dimanche à Barcelone. Mais pas que : cette année, les nouvelles technologies type intelligence artificielle, assistants vocaux, « machine learning », réalité virtuelle et augmentée, voitures connectées… pourraient bien supplanter les terminaux mobiles. Un fourmillement de fonctionnalités et de nouveaux usages qui attestent de la phase de transition en cours : le marché des smartphones gagne en maturité, les ventes stagnent, et l’industrie est en quête d’innovations pour créer de l’envie et relancer la demande. « C’est une période très intéressante, car on va se retrouver à Barcelone à parler davantage des usages et de l’expérience utilisateur que des technologies elles-mêmes », estime Jean-Laurent Poitou, le responsable mondial de la stratégie et du développement pour le secteur télécoms, médias et high-tech chez Accenture. (@LesEchos).

#Economie

Airbnb, Blablacar, Le Bon coin : Bercy clarifie les règles fiscales de l’économie collaborative. Airbnb, Blablacar, Drivy, Ouicar, Le Bon Coin… Un Français sur trois serait inscrit sur au moins un site collaboratif selon les chiffres de Médiamétrie. Avec une large majorité sur des sites liés à la mobilité et à l’habitat. Ce qui corrobore d’ailleurs une récente étude du cabinet PwC, selon laquelle les transports seraient la locomotive de l’économie collaborative. Mais surtout, cette étude faisait état d’un potentiel chiffre d’affaires généré par les entreprises de l’ensemble du secteur de plus de 80 milliards d’euros. Il était donc temps que Bercy se penche sur la fiscalité des revenus issus de cette nouvelle économie. Voici chose faite. (@latribune).

Les nuages s’amoncellent au-dessus d’Uber. Série noire pour Uber. La société américaine, qui a révolutionné en 5 ans le transport à la demande, a l’habitude des controverses. Mais elle est en proie depuis quelques semaines à des difficultés dont les conséquences sont potentiellement dévastatrices. (@LesEchos).

#Politique

La blockchain, l’avenir de l’e-démocratie. Les tenants et les aboutissants de l’affaire Fillon révèlent, chaque jour un peu plus, une part de mystère enveloppant la vie politique française, des secrets bien gardés de la vue des honnêtes citoyens. Ces arrangements parfois mal connu des citoyens nuisent à l’image de notre système politique. N’est-il pas urgent de remettre à plat ce système pour refonder une démocratie plus saine? Le numérique a toute sa place à jouer dans cette révolution. Depuis qu’elle a été imaginée puis développée dans la seconde moitié des années 2000, la blockchain n’a cessé d’inspirer de nouvelles méthodes de contrôle de l’activité politique. Ses théoriciens, le mouvement international des Cypherpunks, une sorte d’ancêtre d’Anonymous, y voyait le moyen d’assurer une totale transparence sur les élections, l’application des programmes politiques ou encore le financement des activités publiques. En effet, en tant qu’outil de partage de données à la fois autonome et décentralisé, la blockchain apparaît comme un livre ouvert, dans les pages duquel chacun peut vérifier ce qui a été dit, ce qui a été fait, voire même déclencher, s’il ou elle l’estime nécessaire, une sorte de signal d’alarme. (@frenchweb).

Qu’est ce que c’est la blockchain ? Comme l’écrit le mathématicien Jean-Paul Delahaye, imaginez « un très grand cahier, que tout le monde peut lire librement, gratuitement, sur lequel tout le monde peut écrire, qui est impossible à effacer et indestructible. »

26 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 26 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

#DeleteUber réapparaît dans la foulée des accusations de sexisme contre Uber. Accusé de fermer les yeux sur une culture d’entreprise toxique et machiste, Uber s’est à nouveau retrouvé ces derniers jours au centre de l’intérêt médiatique et des critiques. Certaines se sont concrétisées sous la forme d’une campagne de boycott en ligne autour du hashtag #DeleteUber pour inciter ceux qui avaient des comptes à les effacer, convaincre ceux qui n’en avaient pas à ne jamais en avoir, et dire, aux uns et aux autres, de le faire savoir publiquement sur les réseaux avec une capture d’écran. #DeleteUber était apparu sur Twitter, à la fin de janvier, pendant les manifestations contre le décret anti-immigration de Donald Trump. Lors d’une grève de taxis à l’aéroport JFK de New York, Uber avait proposé des prix inférieurs à ceux qui auraient pu être pratiqués. La compagnie a parlé d’une malheureuse erreur, ses détracteurs d’un brisage de grève cynique pour faire plus de profit. Le fait que son PDG, Travis Kalanick, siégeait dans un panel de grands patrons créé par Donald Trump, n’avait rien arrangé. Les demandes de désabonnement ont été si nombreuses qu’Uber a été obligé de mettre en place un système de désabonnement automatisé. Jusque-là, les comptes étaient effacés manuellement par des employés d’Uber. « C’est significatif », observait alors le New York Times, chiffrant à 200 000 le nombre de personnes ayant demandé, en quelques jours, la suppression de leur compte. (@Big_Browser).

#LiensVagabonds

Les GAFA font de la TV, et le cinéma perd le prime. A retenir cette semaine : – La TV change, mais pas assez vite ; – La chute de la télévision française ; – Comment l’adtech pourrait bien sauver la télé ; – Apprendre à aimer nos collèges robots ; – Votre visage : point de départ du futur de la pub ; – Le prochain Scorsese sortira en exclusivité sur Netflix, pas au cinéma ; la fenêtre dédiée aux salles pourrait bien rétrécir.(@Metamedia).

#Alimentation

La Food Disruption est en marche. Quelles sont les entreprises qui ont réussi à bouleverser le monde ces dernières années ? Uber, valorisé 68 Mds de dollars… Une marketplace de services qui, après les taxis, s’attaque au marché de la restauration. Autre grand géant américain, Amazon (384 mds de $ de capitalisation boursière), qui, après avoir révolutionné le e-commerce, monte sa marketplace de services alimentaires. La « Food disruption » est en marche ! (@PresseCitron).

Les sept grandes tendances de la FoodTech. L’ère est au changement, et plus qu’on le pense, dans nos assiettes! En effet, un terme se propage de plus en plus: celui de FoodTech ou comment des start-up bousculent notre alimentation et l’emmènent sur des terrains inexplorés. Nativement technologiques, elles portent une révolution sans équivalent depuis les 100 dernières années et concoctent une nouvelle chaîne alimentaire, plus intelligente et efficiente, réinventant nos modèles traditionnels en étroite collaboration avec les consommateurs. D’ici 5 ans, l’agroalimentaire va vivre des métamorphoses fondamentales que nous nous devons de décrypter, pour comprendre si elles sont amenées à durer. En voici les 7 grandes tendances. (@Challenges).

Alimentation : à quoi ressemblera le repas du futur ? Au cœur de Tel-Aviv (Israël), dans la tour du géant Google, France 2 s’est rendue à la rencontre des sociétés qui préparent la nourriture de demain, comme cette mayonnaise où les micro algues ont remplacé les œufs. Dans le futur, vous mangerez aussi des tablettes de chocolat sans lait de vache. Enfin, que vous le vouliez ou non, les insectes feront bien partie intégrante de notre alimentation. En poudre ou entiers, les insectes seront bientôt au menu de nos restaurants du fait de leur apport nutritionnel. Et Ilan Barn, restaurateur à Tel-Aviv, l’a bien compris. Il teste devant nos caméras trois nouvelles recettes à base de sauterelles. « C’est croquant, ce sera parfait avec une petite bière, un peu comme des gâteaux apéritifs », s’enthousiasme un membre de son équipe après avoir goûté un plat. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

Modération des commentaires : Google propose un coup de pouce de l’intelligence artificielle. Les messages agressifs et haineux pullulent en ligne, et polluent, entre autres, les fils de commentaires de nombreux sites. Jigsaw, une organisation appartenant à Google et dont le but affiché est de « rendre le monde plus sûr grâce aux technologies », devait annoncer jeudi 23 février la mise à disposition de tous en open source d’une technologie censée aider à assainir les fils de discussion. Perspective, c’est son nom, a été testée plusieurs mois sur le site du New York Times. Il s’agit d’une technologie d’intelligence artificielle, ou plus précisément de machine learning (apprentissage des machines), capable d’évaluer, sur une note de 1 à 100, le degré de « toxicité » d’un commentaire. Pour y parvenir, elle a analysé des millions de commentaires du New York Times, mais aussi de Wikipédia, et scruté la façon dont ils étaient traités par l’équipe de modération du site. Le programme a ainsi appris à repérer les commentaires problématiques, en se basant sur l’expérience des humains qui l’ont précédé à cette tâche. Cet outil permet donc d’évaluer un commentaire bien plus rapidement qu’un humain – et pour un coût bien moindre. Mais n’a pas pour autant vocation à remplacer les modérateurs. Et pour cause : « Cette technologie est loin d’être parfaite », reconnaît volontiers Jared Cohen, le fondateur de Jigsaw, soulignant qu’il ne s’agit que « des premiers pas » de ce programme : « Plus l’outil sera utilisé, plus il s’améliorera. » (@pixelsfr).

#Economie

L’économie circulaire, pour arrêter de tourner en rond. Pour François-Michel Lambert, président de l’Institut de l’Économie Circulaire, l’économie circulaire est un système permettant de « limiter le gaspillage et d’optimiser la ressource ». Cécile Ostria, directrice générale de la Fondation Nicolas Hulot, ajoute que cela implique aussi « l’écoconception d’objets produits de sorte qu’ils soient réparables ». Serge Orru, conseiller auprès de la Mairie de Paris, prend de la perspective et conçoit l’écono­mie circulaire comme un nouveau modèle éco­nomique et philosophique : « L’économie circulaire, c’est la circularité de la bienveillance à l’égard de la planète et de ses passagers. Cela demande de l’innovation, de la recherche fondamentale, du bon sens et de la logique ». Pour résumer, « c’est une philosophie moderne alliée à de la haute technologie pour enrayer le péril climatique et l’érosion de la biodiversité ! » (@LesEchos).

#Cinema

Amazon vise la consécration ce week-end aux Oscars. Pour la première fois dans l’histoire du cinéma, un groupe Internet est susceptible de ravir l’oscar du meilleur film aux grands studios de cinéma (Warner Bros, 20th Century Fox, Lionsgate, etc.). Le géant du commerce en ligne Amazon espère ainsi obtenir la consécration, dimanche soir à Los Angeles, avec « Manchester by the sea », un drame poignant qui met en scène un homme bourru, Casey Affleck, contraint de s’occuper de son neveu après la mort de son père. Le film est aussi en course pour cinq autres statuettes (meilleur acteur, meilleur scénario, meilleur second rôle, etc). Un exploit pour l’entreprise de Jeff Bezos, qui s’est lancé dans le cinéma il n’y a même pas deux ans « Nous sommes passés de zéro à quinze films par an, avec sept nominations aux Oscars à la clef », résume le patron des studios Amazon Jason Ropell, qui inclut le film iranien « Le Client » distribué par Amazon aux Etats-Unis et nommé dans la catégorie du meilleur film étranger. (@LesEchos).

#Securite

Enquête sur le développement de la reconnaissance faciale. C’est peut-être un futur pas si lointain où les caméras de surveillance ne se contenteront plus de vous filmer, mais sauront aussi vous identifier n’importe où et n’importe quand. Votre visage remplacera votre carte d’identité et votre image sera croisée en direct avec des fichiers de police pour permettre de vous retrouver immédiatement si vous être recherché. Ces derniers mois, la reconnaissance faciale s’installe un peu partout. À Londres (Angleterre) et à Paris, avant de monter dans l’Eurostar, vous passez dans des bornes où sont comparées les données de votre passeport avec votre visage afin de s’assurer de votre identité. (@franceinfo).

Eurostar : la reconnaissance faciale installée à Paris. C’est une nouveauté qui va faire parler. Des sas de contrôle automatisés des passeports intégrant une technologie de reconnaissance faciale sont opérationnels depuis mardi 14 février pour les Eurostar au départ de la gare du Nord, à Paris. Le nouveau dispositif « est effectif depuis hier à la gare du Nord », a indiqué une porte-parole d’Eurostar, ajoutant que les mêmes sas étaient utilisés à la gare Saint-Pancras de Londres depuis « la veille de l’Euro de football » en juin dernier. Le groupe portugais Vision-Box, choisi par Eurostar après un appel d’offres, a précisé dans un communiqué que « plus de 500 000 passagers ont déjà pu expérimenter ce service » en huit mois, un chiffre confirmé par Eurostar. Réservés aux citoyens européens majeurs disposant d’un passeport biométrique, les sas automatiques « vb i-match » vérifient l’identité du voyageur « à l’aide de la technologie de reconnaissance faciale, le tout en quelques secondes », assure l’entreprise. Sur son site internet, le fabricant souligne que son produit intègre aussi la reconnaissance des empreintes digitales et de l’iris. (@LePoint).

La protection des lémuriens passe par la reconnaissance faciale. La reconnaissance faciale tend désormais à faire partie des technologies utilisées pour assurer notre sécurité, à nous autres, êtres humains. Mais elle pourrait aussi contribuer à protéger les animaux, y compris ceux dont la survie est menacée. Ainsi, une équipe d’informaticiens et de biologistes américains vient d’établir un système de reconnaissance faciale capable d’identifier des lémuriens. L’outil est capable de distinguer plus de cent frimousses différentes de ces petits primates, avec une une efficacité estimée à 98,7 %, indique un article paru dans la revue en libre accès BMC Zoologie. Nommé LemurFaceID, le logiciel pourrait donner aux chercheurs un moyen plus efficace, et moins invasif pour les animaux, de les surveiller tout au long de leur vie, et même sur plusieurs générations. (@Numerama).

#MediaSocial

Comment les leaders mondiaux utilisent-ils Facebook ? Avec 1,23 milliard d’utilisateurs quotidiens , Facebook offre aujourd’hui une audience inespérée. Une présence sur le réseau social est devenue indispensable à ceux qui veulent devenir influents. Et la majorité des leaders mondiaux l’ont compris. D’après une enquête de grande ampleur réalisée par l’agence de relations publiques Burson-Marsteller, 87 % des 193 pays siégeant à l’ONU possèdent un avatar sur la plate-forme sociale. Mais 87 chefs d’Etat, 70 Premiers ministres et 55 ministres des Affaires étrangères ont aussi une page personnelle, en général plus populaire que celle de leurs institutions respectives. Le premier leader à créer une page sur Facebook est Barack Obama, fin 2007. Encore sénateur de l’Illinois, le futur président américain a compris l’importance du media et a transformé Facebook en outil électoral, lui permettant de mobiliser de potentiels électeurs et citoyens. Au 1er février dernier, les 590 pages Facebook personnelles et institutionnelles des leaders mondiaux cumulaient près de 311 millions d’abonnés. (@LesEchos).

#VivaTech

Coup d’envoi de la 2ème édition de Viva Tech. Lancement de la deuxième édition de Viva Technology: conférence de presse sous les ors du Palais de l’Élysée, avec les discours d’Axelle Lemaire, la secrétaire d’État au Numérique, de Maurice Lévy, président du directoire de Publicis et instigateur de l’événement, et Bernard Arnault, patron de LVMH et à ce titre coorganisateur via sa filiale Les Echos. Ils espèrent bien renouveler en juin le succès rencontré en 2016. La première édition avait attiré plus de 45.000 visiteurs venus à la rencontre de quelque 5000 start-up présentes. Maurice Lévy voit loin, il veut faire de Viva Technology le rendez-vous européen de la technologie, « le festival de Cannes de la Tech », avec pour objectif de « promouvoir l’innovation responsable ». Le patron n’envisage pas de concurrencer le salon du mobile de Barcelone (MWC) ni celui de l’électroménager et de l’électronique de Berlin (IFA), mais il veut donner suffisamment d’ampleur à Viva Tech pour que les PDG du secteur viennent y rencontrer les créateurs de start-up. L’édition 2017 de Vivatech se tiendra du 15 au 17 juin, porte de Versailles à Paris. (@FigaroTech). A lire aussi : Quand LVMH et Publicis « reçoivent » Hollande à l’Elysée… (@LObs).

25 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 25 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

xAgritech : le futur de l’agriculture s’invente maintenant. Surveiller, informer, décider : l’agriculteur devient aujourd’hui opérateur. Depuis ses champs ou dans son bureau, il pilote son exploitation via un tableau de bord agrégeant l’ensemble des données remontées en temps réel. « Le champ d’application des données agricoles est très vaste. […] Le numérique et la donnée vont transformer l’agriculture en une industrie beaucoup plus mesurée et maîtrisée » confie Jérémie Wainstain, CEO de The Green Data. « Il y a beaucoup de potentiel dans le développement des services associés à la production agricole, plaide Pierre Joram, CEO de The GreenHouseKeeper, notamment dans le croisement des données, afin de faire émerger de nouveaux modèles de croissance ». Autant d’innovations rendues nécessaires par la révolution que connait l’intégralité de la chaîne de valeur, de la ferme à l’assiette, en passant par les circuits de distribution : « Le supermarché du futur sera plus petit et connecté,prophétise Antoine Durieux, d’Alkemics. Plus petit en termes physiques, avec moins d’espace de stockage et des réassorts au fil de l’eau, et en termes d’intimité avec le client ». Autre tendance émergente : la production agricole sort des territoires ruraux pour s’installer dans la cité. « Demain, ce sera beaucoup plus simple de lancer des micro-productions : l’explosion de la production de petits produits alimentaires à très faible échelle et à forte valeur ajoutée, comme la bière, est symptomatique », explique Matthieu Vincent, spécialiste de la foodtech et co-fondateur du Digital Food Lab. Pour Rémi Janin, paysagiste et agriculteur, « la ville devient ainsi un nouveau territoire agricole, envisagé pour ses possibilités productives en développant largement les bases d’un urbanisme agricole permanent. » C’est là toute l’ambition de start-up comme les Cols Verts, Toit Tout Vert ou Prêt à Pousser, qui ambitionnent de rendre accessible à tous la pratique de l’agriculture urbaine. (@UsbekEtRica).

L’agriculture vit, elle aussi, sa révolution numérique. L’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea) en fait la démonstration avec l’installation sur le salon d’une ferme totalement connectée, illustrant les possibilités offertes par le big data, c’est-à-dire l’analyse de milliers données issues des champs, pour le monde agricole. Grégoire de la Roussière, agriculteur dans le Languedoc-Roussillon, en témoigne : « Une parcelle n’est jamais un rectangle et le traitement des cultures s’est toujours fait à l’œil. Aussi, avec des technologies, je peux réaliser une agriculture de précision qui me permet de réduire l’utilisation d’intrants [engrais et pesticides, NDLR], d’avancer plus vite, le tout avec une traçabilité impeccable. » (@LObs).

« Des acteurs de la distribution ne se sont pas remis en question depuis 1945 ». Paolin Pascot est le président de la Ferme digitale, une association de start-up agricoles. Il voit le numérique comme un outil d’avenir pour les agriculteurs, qui pourront s’en servir pour combattre les canaux traditionnels de distribution, notamment. Paolin Pascot milite pour le numérique, qui « peut aider l’agriculteur à mieux gérer son métier et ses prises de décision. Il y a des outils d’aide à la décision en ligne, du crowdfounding, l’accès à l’information. » Le président de la Ferme digitale a aussi cofondé Agriconomie, « un site internet qui permet aux agriculteurs d’acheter tout ce dont ils ont besoin sur leur exploitation, facilement et au meilleur prix. » (@europe1).

#IntelligenceArtificielle

Allons-nous devoir donner un état civil aux robots ? « Les machines de reconnaissance vocale ont pour la première fois surpassé les humains en la matière. Les progrès effectués par celles-ci sur les trois dernières années ont été supérieurs à ceux des trente dernières années ». Le constat a été dressé début 2016 par Tim Tuttle, CEO et créateur de MindMeld, start-up spécialisée dans les technologies vocales. Un an plus tard, le CES 2017 a confirmé l’avènement des assistants personnels virtuels. L’intelligence artificielle se met service de l’Homme : qu’ils équipent des voitures, des robots, un réveil, des réfrigérateurs ou même une console de jeu, les assistants sont prisés. Au Japon, l’arrivée sur le marché de l’hologramme en 3D, Azuma Hiraki, comble même la solitude des moutons en costard-cravate qui bondent les métros et les bus de l’archipel. Lire la suite sur le site de @INfluencialemag.

#Ville

Avant Barcelone et Rio, c’est Paris qui accueillera, du 5 au 7 juillet, le OuiShare Fest 2017. Après une édition 2016 consacrée à l’organisation du travail, le OuiShare Fest 2017 s’intéresse cette année à « la ville », et en particulier à la smart city, qui vise à mettre les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) au service d’un fonctionnement plus « intelligent ». Éclairage connecté, bâtiments autosuffisants en énergie ou encore éco-citoyen sont autant de traits qui caractérisent ce concept. Évoquée pour la première fois par Bill Clinton en 2005, l’expression de smart city s’inscrit dans un contexte d’urbanisation croissante de la planète : plus de la moitié de la population mondiale vit actuellement en ville. Une tendance qui n’est pas près de s’inverser : l’ONU prévoit que, d’ici 2050, 70 % de la population mondiale vivra en milieu urbain. (@ekonomico_fr).

#Economie

Arrêtons de dire GAFA ! OK, mais on dit quoi ? Oyez oyez, candidats à la présidentielle qui proposez de les imposer plus ou de les taxer pour financer la culture ! Oyez oyez journalistes qui les désignez ainsi par facilité ! Oyez oyez crétins qui les nommez de la sorte pour vous donner l’air de comprendre l’époque ! Oyez oyez soumis au contemporain qui les admirez ! Oyez oyez auditrices et auditeurs de France Culture qui avez découvert cet acronyme la semaine dernière et qui allez déjà devoir vous en passer ! Oyez peuple de France !  Il ne faut plus dire GAFA. Non, ces quatre lettres par lesquelles on désigne la puissance réunie de Google-Apple-Facebook-Amazon doivent être bannies de notre langue, car elles ne correspondent à rien. C’est la thèse tout à fait convaincante développée récemment dans Numérama par Julien Cadot (et il n’est ni le premier ni le seul à la défendre) et que l’on pourrait résumer par ces quelques arguments. D’abord ces entreprises ne font pas la même chose. Apple fait du matériel et du logiciel. Google est d’abord un moteur de recherche, mais aussi, je cite, « une agence de publicité […] un créateur de robot, un fournisseur d’accès à Internet, un fonds d’investissement, un chercheur en santé et en intelligence artificielle… et Google ne s’appelle plus Google, mais Alphabet » (pour être tout à fait juste, il faudrait donc dire AAFA…). Lire la suite sur le site de@franceculture.

#Politique

Bienvenue dans l’ère du switch. À notre échelle, en tant que citoyens ou salariés, nous avons souvent le sentiment d’assister, impuissants, à une marche forcée. Et si nous avions tout faux ? Si, comme le montrent les succès des films Demain (Cyril Dion et Mélanie Laurent, 2015) ou En quête de sens (Nathanaël Coste et Marc de la Ménardière, 2015), les solutions étaient à la portée de chacun ? Et si nous avions tous un rôle à jouer ? Dans la sphère citoyenne, les initiatives se multiplient pour remettre le citoyen au cœur de l’action politique (laprimaire.org, hello2017, mavoix.info), mais dans la sphère professionnelle, qu’en est-il ? Comment se réapproprier son pouvoir d’action et prendre part à cette transformation malgré des environnements souvent contraints ? Nous sommes 91 % de salariés à ne pas nous sentir engagés dans notre travail. « Nous ne voulons plus sacrifier notre vie à notre travail », écrivait le philosophe André Gorz dès la fin des années. Lire la suite sur le site de @INfluencialemag.

#Metier

Les nouveaux métiers (pérennes ?) du numérique. D’ici à 2022, 191.000 postes seraient à pourvoir, d’après le ministère du Travail . Mais la crainte des conséquences sociales et sociétales de la transformation numérique de l’économie attiédit l’information et fait oublier que de nouveaux métiers remplaceront ceux du siècle dernier. Grands groupes et start-up peinent à recruter les talents dont ils ont besoin dans les domaines du code informatique, de l’analyse de données, du design utilisateur ou encore, moins connu, du trafic ou du product management. Même les services secrets ont fait savoir qu’ils entendaient recruter des cyberespions… Pour les plus pessimistes, la révolution numérique accélère tout, y compris le rythme d’évolution des jobs qu’elle a pourtant contribué à créer, dont une liste non exhaustive figure ci-dessous. Mais les logiciels – menaçants pour l’emploi traditionnel aux yeux de certains économistes – ne fonctionnent pas tout seuls. Du moins, pas encore…(@EchosBusiness).

#InFaux

« MyPriest », le faux site catholique était un exercice d’étudiants en communication. Un site Internet présentant une fausse application catholique, « MyPriest », et se réclamant de plusieurs organisations a suscité ces derniers jours un certain émoi dans la « cathosphère ». À l’origine de ce site, un exercice réalisé par des étudiants en communication, un peu dépassés par l’écho que leur initiative a rencontrée. (@LaCroix).

#IntelligenceArtificielle

Sur Wikipédia, les « bots » aussi mènent des « guerres d’édition ». Quand vous vous rendez aujourd’hui sur la page Wikipédia de Donald Trump, un message d’avertissement s’affiche, annonçant qu’une « guerre d’édition » y a récemment eu lieu. Ce type de conflit intervient quand des contributeurs en désaccord se livrent un bras de fer sur une information, ne cessent de modifier la page et d’annuler les contributions de l’autre, espérant avoir le dernier mot. Ce qui l’est plus, c’est que des « bots », eux aussi, se livrent des guerres d’édition sur Wikipédia. Ce phénomène a fait l’objet d’une étude publiée jeudi 23 février dans la revue Plos One, par des chercheurs de l’Oxford Internet Institute et de l’Alan Turing Institute. Ces scientifiques ont étudié comment ces petits programmes informatiques, censés effectuer des tâches automatiques sur Wikipédia, interagissaient entre eux, en regardant comment ils avaient modifié l’encyclopédie entre 2001 et 2010, dans treize langues. « En ligne, le monde s’est transformé en un écosystème de bots. Et pourtant, notre connaissance sur la façon dont ces agents interagissent entre eux est très limitée ». (@Pixelsfr).

Souriez, vos émotions sont détectées par une intelligence artificielle. Le doute. L’indécision. L’enthousiasme. La déception. La satisfaction. Ces émotions peuvent nous traverser chaque jour, et notamment – pardonnez ces considérations plus terre-à-terre – dans les allées d’un magasin, face à un étalage de produits. Jusqu’ici, ces émotions nous appartiennent. Et si elles s’échappaient jusqu’à entrer dans les bases de données accessibles à des tiers, les vendeurs du magasin en question, par exemple ? Les progrès des algorithmes en reconnaissance d’image leur permettent en effet d’analyser nos traits pour en déduire des « émotions ». Celles-ci sont précieuses, et récoltées en permanence en ligne par d’autres outils, comme quand vous « grr »-ez, « waouh »-ez ou likez sur Facebook. Mais voilà qu’elles sont en chemin d’être récupérées sur votre visage dans la rue ou dans les magasins, pour tout un éventail d’applications possibles. Explications. (@20minutes).

#Survival

Les fortunes de la Silicon Valley se préparent à « l’apocalypse ». Encore discrète jusqu’à récemment, la paranoïa de plusieurs cerveaux, PDG et investisseurs s’affiche désormais au grand jour. Munis de vivres, d’armes et de générateurs, ces « survivalistes » s’offrent de luxueux havres à l’autre bout du monde pour se protéger en cas de séisme, d’épidémie, d’attaque terroriste ou de guerre civile. (@Figaro_Inter).

La dérive « survivaliste » des super-riches Américains. En ces temps troublés où un tweet de Donald Trump suffit pour faire trembler la planète, à quoi pensent les super-riches ? Au Dow Jones qui vient de dépasser pour la première fois de son histoire le mur des 20.000 points ? Au prochain iPhone d’Apple qui serait tout en verre et se chargerait par induction. Non, pas du tout, les gens les plus riches de la planète, en particulier aux États-Unis, n’ont qu’une seule chose en tête : où se réfugier au cas où cela tournerait mal… Le « survivalism », qui consiste à se préparer à survivre à la fin de la civilisation, fait des ravages chez les « rich & wealthy ». Ils sont tellement déprimés que le très sérieux magazine The New Yorker vient d’y consacrer un dossier. Sous la signature de l’un de ses journalistes vedette, Evan Osnos, l’article, titré en anglais « Doomsday prep for the super-rich » raconte comment « ils », les « Preppers », se préparent à fuir en cas d’apocalypse, qu’il soit nucléaire, climatique ou social et politique. (@latribune).