Le réseau d’objets connectés de Sigfox s’étend partout dans le monde y compris dans la savane africaine. La start-up de Labège, près de Toulouse, annonce ce mardi, avoir mené durant 6 mois, une expérimentation d’un nouveau système de suivi à distance des rhinocéros en Afrique afin de pouvoir mieux les protéger.
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Le toulousain Sigfox connecte désormais les rhinocéros d’Afrique.
L’expérimentation vient d’être dévoilée ce mardi 28 février, lors du Mobile World Congress 2017 de Barcelone.
Entre juillet 2016 et février 2017, Sigfox Foundation a développé un nouveau système de suivi à distance et équipé 10 rhinocéros d’une réserve naturelle située au sud de l’Afrique.
Baptisée « Now Rhinos Speak », ce projet s’est réalisé avec le « partenariat de trois des plus grandes organisations internationales dédiées à la conservation de l’espèce : International Rhino Foundation (USA), Save the Rhino (UK), et Lowveld Rhino Trust (Afrique) » annonce le communiqué de presse.
Pourquoi connecter des rhinocéros ?
L’expérimentation vise à comprendre davantage « l’environnement naturel des rhinocéros« annonce Sigfox. Car, l’animal est menacé de disparition d’ici 10 ans. « Selon l’organisation Save the Rhino, on ne compte plus que 29 000 rhinocéros dans le monde, contre 70 000 il y a 50 ans » précise la start-up toulousaine.
Ce test grandeur nature est la première étape d’un vaste programme.
« Notre objectif, avec le concours des meilleurs spécialistes des rhinocéros, est d’aider à produire 29 000 capteurs connectés pour surveiller tous les rhinocéros vivants sur notre planète » indique Marion Moreau, directrice de Sigfox Foundation.
En janvier 2016, Sigfox avait déjà lancé le programme « Power Of Low », un réseau d’objets connectés pour protéger l’environnement. Une première expérimentation avait été menée à la station polaire Princesse-Elisabeth en Antarctique.
La start-up basée à Labège près de Toulouse, est en train de créer un réseau mondial des objets connectés. Une première mondiale. Sigfox est déjà présent dans 20 pays et enregistre plus de 7 millions d’objet connectés.
Julien Leroy