03 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 3 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

x

#Justice

Procès Heetch : la start-up condamnée à verser plus de 400 000 euros aux taxis. La start-up Heetch, qui facilite le transport entre particuliers, et ses deux dirigeants ont été reconnus coupables, jeudi 2 mars, de complicité d’exercice illégal de la profession de taxi, de pratique commerciale trompeuse et d’organisation illégale d’un système de mise en relation de clients avec des chauffeurs non professionnels. Le tribunal a condamné la société, tout comme Teddy Pellerin et Mathieu Jacob, à verser 441 000 euros en réparation du préjudice moral causé aux chauffeurs de taxis, auxquels s’ajoutent 91 000 euros pour leurs frais de justice. Heetch devra en outre payer une amende de 200 000 euros, dont 150 000 euros avec sursis, et chacun des dirigeants 10 000 euros d’amende, dont la moitié avec sursis. (@LeMondefr).

#Livraison

Fondée à Argenteuil (95), l’entrerprise YouOrder est un anti-Uber de la livraison urbaine. Elle se distingue de ses concurrents en embauchant tous ses livreurs en CDI, plutôt que de faire appel à des indépendants. Un choix social qui correspond aussi à un positionnement commercial. (@LUsineDigitale).

#Agriculture

Quarante start-up françaises qui font passer l’agriculture à l’heure du digital. Marketplace spécialisée dans la vente d’engrais ou de matériel agricole, plateforme de crowdfunding our les viticulteurs, robots agricoles: quelles sont les innovations de produits, mais aussi de services, qui sont en train de faire passer l’agriculture à l’heure d’Internet? C’est la question à laquelle souhaite répondre FrenchWeb, avec sa sélection d’acteurs de l’AgTech à surveiller. A lire auss : Monpotager.com veut rapprocher les citadins des agriculteurs (@frenchweb).

Drones agricoles : Airinov, success story de l’AgTech française. Quand, en 2010, Romain Faroux a commencé à bricoler dans une grange de la ferme de son père afin d’explorer les applications possibles des drones à l’agriculture, la technologie était juste naissante. « Tout ce que j’avais vu jusque-là, c’étaient de simples jouets, mais je me suis dit que cela pouvait être utile », explique-t-il en évoquant la naissance de son « intuition ». Sept ans plus tard, son entreprise, Airinov, peut se targuer d’avoir assuré 80% des vols de drones agricoles déclarés en France en 2016, et d’avoir atteint un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros. Leader du marché dans l’hexagone, elle se tourne désormais vers aussi l’international, notamment en direction de l’Europe de l’Est et du Maghreb. (@latribune).

Paolin Pascot (Agriconomie): «Les agriculteurs sont des entrepreneurs qui veulent être maîtres de leur destin». Selon une étude réalisée par BVA et Ticagri, 74% des agriculteurs sont aujourd’hui équipés d’un ordinateur. 67% d’entre eux ont déjà installé une application sur leur téléphone. Ces différents outils leur permettent de consulter des pages et sites Internet qui leur sont utiles au quotidien pour leur exploitation agricole. Que propose-t-on conrètement aux agriculteurs au niveau numérique ? (@frenchweb).

#InternetDesObjets

Piratage massif: de mignons ours en peluche connectés « espionnaient » des enfants. CloudPets est une peluche connectée. Plus précisément, un ours en peluche qui permet aux enfants et aux parents de s’envoyer des messages vocaux grâce à une application dédiée. Mais le jouet mignon s’est transformé en horrible mouchard. Un piratage massif des données utilisateurs vient d’éclater au grand jour. Au total, ce sont plus de 2 millions de données personnelles qui se sont retrouvées entre les mains de pirates informatiques: adresses e-mails, mots de passe ou encore photos de profil. Pire, les enregistrements vocaux réalisés par les bambins et leurs parents étaient accessibles d’un simple clic. (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

Journal d’un éleveur de robots (Épisode 1). « Bonjour, je m’appelle Benoît, je suis journaliste, expert et entrepreneur. Maintenant je suis éleveur de robots. Mes robots ne sont pas très intelligents, ils n’ont pas non plus de bras en métal, ni de voix synthétique, ils ne conversent pas non plus avec moi. Pas encore. Ils ont d’ailleurs une mission assez simple, mais très utile pour nous, humains. En fait, ils travaillent dans un média, qui est lui-même dirigé par un robot. Le média s’appelle Flint, du nom de leur chef. Le chef des robots. Flint est une newsletter personnalisée confectionnée avec amour par des intelligences artificielles. Pas très intelligentes, je vous l’ai dit, pas encore, mais qui apprennent par leurs propres moyens. Elles font partie de cette famille de robots qui utilise ce qu’on appelle le «machine learning», c’est-à-dire, en français, l’apprentissage automatique. Les robots disposent donc d’une certaine liberté, ce qui les rend un peu imprévisibles. » Lire la suite de l’article ainsi que l’épisode 2 (@frenchweb).

APB : nouvelle étape vers la transparence de l’algorithme C’est une étape de plus dans l’ouverture au public de la « machine » Admission post-bac (APB), du nom de la plateforme internet qui répartit chaque année dans l’enseignement supérieur quelque 800 000 élèves de terminale et candidats en réorientation. Dans une lettre de mission datée du 1er février adressée à Etalab, la mission qui s’occupe de la politique d’ouverture et de partage des données publiques, le secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, Thierry Mandon, lui demande de réfléchir aux « conditions d’ouverture d’APB ». Admission post-bac étant selon lui un « cas d’école de la nécessité de donner à voir aux usagers le contenu des logiciels qu’ils utilisent ». (@LeMondefr).

#Ville

Pourquoi le smart citizen est la clé de la ville intelligente. Le numérique c’est fantastique et si le propos fait l’unanimité, il n’en reste pas moins que pour qu’il soit adopté il faut que le citoyen s’en empare. Une lapalissade ? Sans doute mais dans le cheminement de ce que doit être une smart city, intégrer l’acceptation du citoyen – qui devient donc un smart citizen – est devenue une donnée incontournable. C’est bien ce que dit Jean-Paul Delevoye. L’ancien président du Conseil économique, social et environnement a une vision « par le haut » du sujet. Et souligne qu’il « ne faut jamais sous-estimer l’apport d’une technologie en géopolitique. La révolution numérique change complètement le rapport au pouvoir ». Et l’ancien médiateur de la République de rajouter que « l’on ne doit plus être dans une gestion des territoires mais dans une politique d’attractivité ». Le citoyen doit être vu en tant qu’individu avec son intelligence. « La ville numérique permet de révéler les potentialités. Le citoyen doit passer de consommateur à acteur, être co-producteur du futur ». Parce que le numérique « donne la gourmandise du futur ». (@latribunepaca).

DataCity : 12 startups souhaitent inventer la ville de demain avec la Mairie de Paris et NUMA. Depuis l’année dernière, les startups françaises mais aussi internationales sont invitée par Numa et la Mairie de Paris à plancher sur la ville de demain le cadre du programme DataCity. Pour ce deuxième appel à candidatures, 225 candidatures ont répondu présentes, parmi lesquelles 12 viennent d’être sélectionnées pour travailler en binôme, pendant deux mois avec l’un des partenaires du programme. Chacun des partenaires : Mairie de Paris, Bouygues Energies et Services, Cisco, EDF, La Poste, Nexity, RATP Dev, Setec, SFR, SUEZ, Ekimetrics et Sigfox a imaginé un challenge à relever afin de rendre la ville plus intelligente, et plus agréable à vivre pour ses citoyens grâce aux données. Les lauréats présentés ci-dessous ont désormais deux mois pour travailler sur le challenge qui leur est attribué, en binôme avec leur partenaire, accompagnés de l’équipe d’experts de Numa. Pour développer leur solution, les startups reçoivent une “bourse” de 10 000 euros. (@bymaddyness).

#Politique

Démocratie : le réenchantement numérique ? La Fondation Jean-Jaurès et le think tank Renaissance numérique ont mené ces neuf derniers mois un long travail de réflexion sur les enjeux de la démocratie et de la citoyenneté à l’ère du numérique. En coopération avec de nombreux acteurs de l’écosystème de la CivicTech – chercheurs, start-ups et experts internationaux – leur démarche commune a permis de définir les bases intellectuelles, idéologiques, historiques ou sociologiques d’une nouvelle posture pour la puissance publique. Ils publient aujourd’hui leurs 25 propositions pour repenser la démocratie grâce au numérique, avec la conviction que cette transition ne doit pas se limiter pas aux seules échéances électorales, mais doit devenir une réalité plus ancrée car plus partagée et plus proche des individus. Leur objectif commun, alors que l’élection présidentielle approche, est de préciser quels sont les outils et les usages pour exercer la citoyenneté de demain. Le quinquennat qui s’achève a permis des avancées en la matière, notamment à travers le projet de loi pour une République numérique, et son mode d’élaboration collaboratif ; mais, la Fondation Jean-Jaurès et le think tank Renaissance Numérique souhaitent aujourd’hui que les pouvoirs publics aillent plus loin, pour imaginer une nouvelle démocratie où le collaboratif vient s’hybrider avec le représentatif, et bâtir un nouvel équilibre démocratique et institutionnel. Télécharger le rapport « Démocratie : le réenchantement numérique » (@RNumerique).

#MediaSocial

Les réseaux sociaux n’élargissent pas forcément l’origine de ses contacts. L’avènement des réseaux sociaux de type Facebook ou LinkedIn a permis de briser les barrières géographiques entre les internautes du monde entier ce qui concerne la diffusion d’information. On pourrait donc penser que les utilisateurs élargiraient leur cercle de connaissances à des individus d’autres pays ou régions que les leurs. C’est à moitié vrai. Les utilisateurs continueraient en effet à se regrouper par zone géographique, mais surtout selon leur intérêt pour une zone précise. C’est ce que constatent des chercheurs de l’Institut de recherche sur les systèmes complexes de Cambridge au Massachusetts. (@latelier).

Snapchat débute en fanfare en Bourse. Pour sa première journée de cotation, Snapchat affole la Bourse. Les interrogations sur la viabilité de son modèle économique et le fait que le réseau social soit déficitaire (pertes de 515 millions de dollars en 2016) n’ont visiblement pas inquiété les investisseurs, qui se sont jetés dessus. Du moins pour l’instant. (@latribune).

Snapchat, dossier du site @LesEchos

#FaitsDivers

Disparus d’Orvault : comment la vie numérique ordinaire du jeune Sébastien s’est retournée contre lui. Sébastien Troadec n’a pas fait sa rentrée des classes, lundi 28 février. Il n’a pas rejoint son petit studio de Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), à deux minutes du lycée Saint-Gabriel (Saint-Gab’, dit-on très officiellement sur les enseignes à l’entrée du bâtiment), où il suit sa deuxième année de BTS Systèmes numériques. Avec sa sœur Charlotte, sa mère Brigitte et son père Pascal, il n’a pas donné de signe de vie depuis le 16 février. Avec l’arrivée de la police au domicile de la famille, dans la banlieue nantaise, et la découverte de traces de sang, jeudi, les Troadec sont devenus « les disparus d’Orvault ». Et Sébastien, 21 ans, est l’objet de toutes les attentions. (@franceinfo).