01 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 1er mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

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Rêve masqué… Photo prise par Marjorie Eye au Mans le 22 octobre 2016 et envoyée via le hashtag #MursMursCitoyens sur Twitter et sur Instagram. Sur les murs s’affichent l’air du temps, l’esprit d’une époque. Des messages souvent éphémères, vite effacés, immortalisés par le site de l’Obs. (@LObs).

#Agriculture

Les Défis de l’agriculture connectée dans une société numérique. Renaissance Numérique publie son nouveau rapport Les défis de l’agriculture connectée dans une société numérique qui formule 16 mesures pour repenser la production, la distribution et la consommation alimentaires à l’ère du numérique. Il invite les acteurs publics mais surtout les entreprises du secteur, les coopératives, syndicats et les agriculteurs à entrer dans la « troisième révolution agricole » permise par les outils numériques. Ce livre blanc s’attache à souligner l’opportunité globale qu’induit une nouvelle agriculture pour toute la société, et suggère aux acteurs de la société civile de considérer les enjeux citoyens de ce nouveau paradigme. A lire le rapport de Renaissance Numérique (PDF). (@RNumerique).

La Ferme digitale, le nouveau lobby des agriculteurs connectés. Les agriculteurs ont parfois du mal à se faire entendre, d’autant plus quand ils se sont spécialisés dans l’innovation. Pour y remédier, cinq start-up présentes lors du Salon de l’Agriculture de 2016 ont décidé de s’unir pour crééer La Ferme Digitale. A la tête de cette association, Paolin Pascot (Agriconomie) et Florian Breton, co-président et fondateur de la start-up Mimosa. Aujourd’hui, l’association compte treize membres et entend bien peser dans les prochains débats de la campagne présidentielle. (@frenchweb).

Quatre agriculteurs qui partagent leur quotidien sur YouTube. Sans doute moins célèbres que les YouTubeuses beauté ou ceux qui se sont spécialisés dans le gaming, les agriculteurs ont pourtant fait leur apparition sur la plateforme vidéo regardée tous les jours en 2016 par 1 Français sur 2 (entre 16 et 44 ans, chiffres YouTube). Objectifs de ces formats: partager leur métier, confier leurs craintes et exprimer leur colère. A ce jour, ils seraient une dizaine d’agriculteurs à partager au moins une fois par semaine leur quotidien en vidéo. FrenchWeb a interrogé quatre agriculteurs-youtubeurs, Thierry Bailliet, Alexandre P., David Forge et Gilles Van Kempen afin de comprendre leurs motivations. (@frenchweb).

Combien d’agriculteurs ont installé une application sur leur mobile ? Une étude réalisée par BVA et Ticagri explique l’usage d’Internet par les agriculteurs, appelés les agrinautes. Les agriculteurs sont 74% à être équipés d’un ordinateur portable alors que la moyenne en France s’élève à 47%. En revanche, pour les mobiles ils sont 45% à en posséder contre 54% en moyenne. Plus de la moitié des interrogés, 54%, se connectent à Internet plusieurs fois par jour à des fins professionnelles. A 89,3%, les agriculteurs se rendent sur Internet pour consulter leurs services bancaires et 84,5% pour se renseigner sur leurs données d’exploitation. La page la plus consultée sur mobile une fois par semaine est la météo professionnelle agricole. Les agriculteurs entre 45 et 54 ans sont ceux qui utilisent le plus souvent Internet. Les agriculteurs se font peu à peu une place sur YouTube. Le réseau social est utilisé pour des sujets agricoles par 17,5% des agriculteurs en 2016 contre 0% en 2014. Ils sont 14,6% à s’y rendre pour une utilisation plus personnelle. (@frenchweb).

#Alimentation

Dix Startupeuses Food À Suivre. Elles sont jeunes, dynamiques et fourmillent de projets. Entrepreneures déterminées, elles bouleversent l’univers alimentaire avec des idées innovantes. Lutte contre le gaspillage, livraison de plats à domicile, recettes healthy ou appli santé : focus sur des start-up prometteuses. (@forbes_fr)

#RealiteVirtuelle

LaVR, nouvelle alliée des marques ? Nouvelle promesse marketing, communauté de fans, collecte de datas… A peine arrivée dans le paysage Tech, la réalité virtuelle commence à dévoiler ses avantages pour les marques qui cherchent constamment à renouveler leur communication ou à capter de nouveaux clients. Mêlant univers B2C et B2B, le premier salon «Virtuality 2017», qui s’est tenu au Centquatre, à Paris, du 24 au 26 février a donné l’occasion de montrer ces premières pistes choisies par les marques auprès des participants venus en grand nombre (16 000 visiteurs selon les organisateurs). De l’usine Coca-Cola à la cuisine virtuelle d’IKEA, en passant par l’espace grand public de MK2, tour d’horizon des expériences immersives proposées par les marques lors de cette première édition de Virtuality. (@frenchweb).

Pendant trois jours, le CentQuatre a joué la carte du futur en accueillant un salon français entièrement dédié à la réalité virtuelle (VR). Une première édition qui semble avoir séduit les professionnels comme le grand public. Donner à tout le monde la chance d’expérimenter la réalité virtuelle, tel était l’objectif d’Olivier Godet quand, il y a un an, il a eu l’idée d’organiser le premier salon à Paris dédié à la réalité virtuelle. Durant trois jours, du 24 au 26 février. Chaque stand dispose de son animation et comme dans les parcs d’attractions, l’attente fait aussi partie du jeu, tout comme les déceptions. L’avenir de la réalité virtuelle ne réside pas seulement dans le divertissement. De nombreux stands en proposent des applications sur une immersion dans le monde du travail pour dénoncer les préjugés sexistes ou pour travailleRavec des acteurs de la santé. (@telerama). A voir Best-of Snapchat #37 : En immersion au salon Virtuality (@MetaMedia).

#Digital

La Transformation Numérique en Bleu, Blanc, Rouge. La transformation Numérique des entreprises, administrations, collectivités est constituée pour 40% de solutions IT. Trop souvent le choix de solutions technologiques américaines sont fait. Cela veut-il dire que nous ne pourrions pas faire la Transformation Numérique des organisations en Bleu, Blanc Rouge ? « Confronté à la roche le ruisseau l’emporte toujours, non par la force mais par la persévérance » Confucius (@MediapartLeClub).

#JeuVideo

À quoi servent les données collectées sur les joueurs de jeu vidéo ? Un data analyst nous répond. Avec l’émergence du tout-connecté, il est devenu presque impossible de jouer à une partie de jeu vidéo, même solo, en mode hors-ligne. Que ce soit sur console ou sur PC, la connexion à Internet est devenue indispensable. Elle est même devenue un outil pour les studios et les éditeurs, afin de collecter et d’enregistrer diverses informations des joueurs, des données permettant de les identifier ou d’observer leur comportement. Mais qu’en font-ils exactement ? Le métier de data analyst consiste à extraire et à analyser ces données lorsqu’on exploite un jeu. Le rôle de l’analyste est de faciliter la prise de décisions auprès des différents acteurs qui interviennent dans la vie d’un jeu en leur fournissant les informations nécessaires. Au-delà d’une volonté marketing ou commerciale, l’analyse des habitudes des joueurs permet également aux game designers d’en apprendre plus sur l’efficacité (ou les lacunes) des mécaniques de jeu mises en place et des possibles améliorations à fournir. (@Numerama).

#Ville

Los Angeles économise 9 millions de dollars par an grâce à l’éclairage public à LED. Neuf millions de dollars : c’est la somme qu’économise annuellement la ville de Los Angeles grâce à son éclairage public à LED qui s’est substitué progressivement aux ampoules à vapeur de sodium. Le calcul, rapporté par TechRepublic, doit prendre en compte les 57 millions de dollars qu’ont nécessité le remplacement en sept ans de près de 80% des vieux réverbères. Au-delà du retour sur investissement financier et de la colossale économie d’énergie réalisée, la ville se satisfait de l’impact positif de cette solution sur la qualité de vie des citadins : la criminalité a par exemple baissé dans les zones les mieux illuminées. Puisque ses lampadaires économisent davantage d’énergie, Los Angeles a pu réattribuer une partie de cette puissance dans un programme d’une centaine de bornes de chargement pour véhicules électriques, relié aux réverbères. (@RSLNmag).

#Presse

Doit-on craindre la Gorafi-sation de l’information ? Ou comment le site d’informations parodique le plus populaire de France survit à l’ère chaotique des “fake news”, de la post-vérité et des faits alternatifs. Conversation avec “Le Gorafi” entre deux aberrantes “trumperies”. “Marine Le Pen propose d’entourer la France d’un mur payé par l’Algérie“. Voici le genre de titres qui ne peut provoquer qu’une seule réaction : « Oh, on croirait une info du Gorafi ». Et à raison, puisque c’est le cas. Mais encore faut-il connaître le concept du site parodique le plus délirant de l’Hexagone. Le 14 février, le quotidien algérien El Hayat prenait cette news à la lettre et en faisait sa une. Sans rire. Une bourde aussitôt repérée par le Huffington Post Maghreb et glosée par la presse nationale. Mais derrière le fun de l’affaire, pas de doute pour Le Monde, il s’agit d’un “bon vieux canular à l’ère des fake news“. Ou quand une blague déjantée se transforme en fait de société, à l’heure de la post-vérité. De quoi rire jaune. (@lesinrocks).

#Logement

Limitation des locations à Paris : Airbnb propose un blocage à 120 nuitées par an. L’annonce pourrait calmer les accusations de concurrence déloyale régulièrement adressées à Airbnb. La plateforme de location touristique a annoncé mardi avoir proposé en décembre à la Mairie de Paris de limiter « automatiquement » la location d’un logement par son propriétaire à 120 nuitées par an. Dans les faits, cette limite maximum existe déjà pour les 50 000 hôtes parisiens. La nouveauté serait la mise en place d’un blocage automatique des locations sur le site en cas de déplacement du plafond. (@LExpress).

#InFaux

Pourquoi certains croient-ils aux fake news ? montrer que la Terre n’est pas plate est plutôt facile : il suffit de se rendre en bord de mer et d’observer un navire qui disparaît à l’horizon… ou de regarder les vidéos en direct de la station spatiale internationale. Mais d’autres « réalités alternatives » sont plus insidieuses. Le fait même que l’ensemble des travaux scientifiques se présentent sous la forme de théories ne manque pas d’amener de l’eau au moulin des fabricants de fake news et autres visions fantasmées du monde. Le degré d’incertitude engendré par le mot même de « théorie » devient une arme dans les mains des manipulateurs et des gourous. Un exemple parlant est l’insistance de certains Américains pour que le créationnisme soit enseigné dans les écoles au même niveau que la théorie de l’évolution. Et bien sûr la manière dont Donald Trump et son administration nient l’origine humaine du changement climatique. La quête de la vérité qui anime les scientifiques, de même que leurs désaccords (et parfois même leurs querelles) sont dans ce cas des points faibles exploitables dans les fausses nouvelles. La science progresse en effet par l’observation de faits et l’établissement de théories basées sur ces faits. Les divergences sont basées sur des interprétations de données observées. Les théories évoluent au fur et à mesure que les faits nouveaux viennent les confirmer (ou les infirmer), de manière à coller le plus près possible à la réalité de l’univers. (@LObs).