La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
Difficile de rester insensible quand la nature nous offre un tel spectacle. pic.twitter.com/EqJiXWaf0A
— Futura (@futurasciences) 26 février 2017
#Transport
#DeleteUber réapparaît dans la foulée des accusations de sexisme contre Uber. Accusé de fermer les yeux sur une culture d’entreprise toxique et machiste, Uber s’est à nouveau retrouvé ces derniers jours au centre de l’intérêt médiatique et des critiques. Certaines se sont concrétisées sous la forme d’une campagne de boycott en ligne autour du hashtag #DeleteUber pour inciter ceux qui avaient des comptes à les effacer, convaincre ceux qui n’en avaient pas à ne jamais en avoir, et dire, aux uns et aux autres, de le faire savoir publiquement sur les réseaux avec une capture d’écran. #DeleteUber était apparu sur Twitter, à la fin de janvier, pendant les manifestations contre le décret anti-immigration de Donald Trump. Lors d’une grève de taxis à l’aéroport JFK de New York, Uber avait proposé des prix inférieurs à ceux qui auraient pu être pratiqués. La compagnie a parlé d’une malheureuse erreur, ses détracteurs d’un brisage de grève cynique pour faire plus de profit. Le fait que son PDG, Travis Kalanick, siégeait dans un panel de grands patrons créé par Donald Trump, n’avait rien arrangé. Les demandes de désabonnement ont été si nombreuses qu’Uber a été obligé de mettre en place un système de désabonnement automatisé. Jusque-là, les comptes étaient effacés manuellement par des employés d’Uber. « C’est significatif », observait alors le New York Times, chiffrant à 200 000 le nombre de personnes ayant demandé, en quelques jours, la suppression de leur compte. (@Big_Browser).
#LiensVagabonds
Les GAFA font de la TV, et le cinéma perd le prime. A retenir cette semaine : – La TV change, mais pas assez vite ; – La chute de la télévision française ; – Comment l’adtech pourrait bien sauver la télé ; – Apprendre à aimer nos collèges robots ; – Votre visage : point de départ du futur de la pub ; – Le prochain Scorsese sortira en exclusivité sur Netflix, pas au cinéma ; la fenêtre dédiée aux salles pourrait bien rétrécir.(@Metamedia).
#Alimentation
La Food Disruption est en marche. Quelles sont les entreprises qui ont réussi à bouleverser le monde ces dernières années ? Uber, valorisé 68 Mds de dollars… Une marketplace de services qui, après les taxis, s’attaque au marché de la restauration. Autre grand géant américain, Amazon (384 mds de $ de capitalisation boursière), qui, après avoir révolutionné le e-commerce, monte sa marketplace de services alimentaires. La « Food disruption » est en marche ! (@PresseCitron).
Les sept grandes tendances de la FoodTech. L’ère est au changement, et plus qu’on le pense, dans nos assiettes! En effet, un terme se propage de plus en plus: celui de FoodTech ou comment des start-up bousculent notre alimentation et l’emmènent sur des terrains inexplorés. Nativement technologiques, elles portent une révolution sans équivalent depuis les 100 dernières années et concoctent une nouvelle chaîne alimentaire, plus intelligente et efficiente, réinventant nos modèles traditionnels en étroite collaboration avec les consommateurs. D’ici 5 ans, l’agroalimentaire va vivre des métamorphoses fondamentales que nous nous devons de décrypter, pour comprendre si elles sont amenées à durer. En voici les 7 grandes tendances. (@Challenges).
Alimentation : à quoi ressemblera le repas du futur ? Au cœur de Tel-Aviv (Israël), dans la tour du géant Google, France 2 s’est rendue à la rencontre des sociétés qui préparent la nourriture de demain, comme cette mayonnaise où les micro algues ont remplacé les œufs. Dans le futur, vous mangerez aussi des tablettes de chocolat sans lait de vache. Enfin, que vous le vouliez ou non, les insectes feront bien partie intégrante de notre alimentation. En poudre ou entiers, les insectes seront bientôt au menu de nos restaurants du fait de leur apport nutritionnel. Et Ilan Barn, restaurateur à Tel-Aviv, l’a bien compris. Il teste devant nos caméras trois nouvelles recettes à base de sauterelles. « C’est croquant, ce sera parfait avec une petite bière, un peu comme des gâteaux apéritifs », s’enthousiasme un membre de son équipe après avoir goûté un plat. (@franceinfo).
#IntelligenceArtificielle
Modération des commentaires : Google propose un coup de pouce de l’intelligence artificielle. Les messages agressifs et haineux pullulent en ligne, et polluent, entre autres, les fils de commentaires de nombreux sites. Jigsaw, une organisation appartenant à Google et dont le but affiché est de « rendre le monde plus sûr grâce aux technologies », devait annoncer jeudi 23 février la mise à disposition de tous en open source d’une technologie censée aider à assainir les fils de discussion. Perspective, c’est son nom, a été testée plusieurs mois sur le site du New York Times. Il s’agit d’une technologie d’intelligence artificielle, ou plus précisément de machine learning (apprentissage des machines), capable d’évaluer, sur une note de 1 à 100, le degré de « toxicité » d’un commentaire. Pour y parvenir, elle a analysé des millions de commentaires du New York Times, mais aussi de Wikipédia, et scruté la façon dont ils étaient traités par l’équipe de modération du site. Le programme a ainsi appris à repérer les commentaires problématiques, en se basant sur l’expérience des humains qui l’ont précédé à cette tâche. Cet outil permet donc d’évaluer un commentaire bien plus rapidement qu’un humain – et pour un coût bien moindre. Mais n’a pas pour autant vocation à remplacer les modérateurs. Et pour cause : « Cette technologie est loin d’être parfaite », reconnaît volontiers Jared Cohen, le fondateur de Jigsaw, soulignant qu’il ne s’agit que « des premiers pas » de ce programme : « Plus l’outil sera utilisé, plus il s’améliorera. » (@pixelsfr).
#Economie
L’économie circulaire, pour arrêter de tourner en rond. Pour François-Michel Lambert, président de l’Institut de l’Économie Circulaire, l’économie circulaire est un système permettant de « limiter le gaspillage et d’optimiser la ressource ». Cécile Ostria, directrice générale de la Fondation Nicolas Hulot, ajoute que cela implique aussi « l’écoconception d’objets produits de sorte qu’ils soient réparables ». Serge Orru, conseiller auprès de la Mairie de Paris, prend de la perspective et conçoit l’économie circulaire comme un nouveau modèle économique et philosophique : « L’économie circulaire, c’est la circularité de la bienveillance à l’égard de la planète et de ses passagers. Cela demande de l’innovation, de la recherche fondamentale, du bon sens et de la logique ». Pour résumer, « c’est une philosophie moderne alliée à de la haute technologie pour enrayer le péril climatique et l’érosion de la biodiversité ! » (@LesEchos).
#Cinema
Amazon vise la consécration ce week-end aux Oscars. Pour la première fois dans l’histoire du cinéma, un groupe Internet est susceptible de ravir l’oscar du meilleur film aux grands studios de cinéma (Warner Bros, 20th Century Fox, Lionsgate, etc.). Le géant du commerce en ligne Amazon espère ainsi obtenir la consécration, dimanche soir à Los Angeles, avec « Manchester by the sea », un drame poignant qui met en scène un homme bourru, Casey Affleck, contraint de s’occuper de son neveu après la mort de son père. Le film est aussi en course pour cinq autres statuettes (meilleur acteur, meilleur scénario, meilleur second rôle, etc). Un exploit pour l’entreprise de Jeff Bezos, qui s’est lancé dans le cinéma il n’y a même pas deux ans : « Nous sommes passés de zéro à quinze films par an, avec sept nominations aux Oscars à la clef », résume le patron des studios Amazon Jason Ropell, qui inclut le film iranien « Le Client » distribué par Amazon aux Etats-Unis et nommé dans la catégorie du meilleur film étranger. (@LesEchos).
#Securite
Enquête sur le développement de la reconnaissance faciale. C’est peut-être un futur pas si lointain où les caméras de surveillance ne se contenteront plus de vous filmer, mais sauront aussi vous identifier n’importe où et n’importe quand. Votre visage remplacera votre carte d’identité et votre image sera croisée en direct avec des fichiers de police pour permettre de vous retrouver immédiatement si vous être recherché. Ces derniers mois, la reconnaissance faciale s’installe un peu partout. À Londres (Angleterre) et à Paris, avant de monter dans l’Eurostar, vous passez dans des bornes où sont comparées les données de votre passeport avec votre visage afin de s’assurer de votre identité. (@franceinfo).
Eurostar : la reconnaissance faciale installée à Paris. C’est une nouveauté qui va faire parler. Des sas de contrôle automatisés des passeports intégrant une technologie de reconnaissance faciale sont opérationnels depuis mardi 14 février pour les Eurostar au départ de la gare du Nord, à Paris. Le nouveau dispositif « est effectif depuis hier à la gare du Nord », a indiqué une porte-parole d’Eurostar, ajoutant que les mêmes sas étaient utilisés à la gare Saint-Pancras de Londres depuis « la veille de l’Euro de football » en juin dernier. Le groupe portugais Vision-Box, choisi par Eurostar après un appel d’offres, a précisé dans un communiqué que « plus de 500 000 passagers ont déjà pu expérimenter ce service » en huit mois, un chiffre confirmé par Eurostar. Réservés aux citoyens européens majeurs disposant d’un passeport biométrique, les sas automatiques « vb i-match » vérifient l’identité du voyageur « à l’aide de la technologie de reconnaissance faciale, le tout en quelques secondes », assure l’entreprise. Sur son site internet, le fabricant souligne que son produit intègre aussi la reconnaissance des empreintes digitales et de l’iris. (@LePoint).
La protection des lémuriens passe par la reconnaissance faciale. La reconnaissance faciale tend désormais à faire partie des technologies utilisées pour assurer notre sécurité, à nous autres, êtres humains. Mais elle pourrait aussi contribuer à protéger les animaux, y compris ceux dont la survie est menacée. Ainsi, une équipe d’informaticiens et de biologistes américains vient d’établir un système de reconnaissance faciale capable d’identifier des lémuriens. L’outil est capable de distinguer plus de cent frimousses différentes de ces petits primates, avec une une efficacité estimée à 98,7 %, indique un article paru dans la revue en libre accès BMC Zoologie. Nommé LemurFaceID, le logiciel pourrait donner aux chercheurs un moyen plus efficace, et moins invasif pour les animaux, de les surveiller tout au long de leur vie, et même sur plusieurs générations. (@Numerama).
#MediaSocial
Comment les leaders mondiaux utilisent-ils Facebook ? Avec 1,23 milliard d’utilisateurs quotidiens , Facebook offre aujourd’hui une audience inespérée. Une présence sur le réseau social est devenue indispensable à ceux qui veulent devenir influents. Et la majorité des leaders mondiaux l’ont compris. D’après une enquête de grande ampleur réalisée par l’agence de relations publiques Burson-Marsteller, 87 % des 193 pays siégeant à l’ONU possèdent un avatar sur la plate-forme sociale. Mais 87 chefs d’Etat, 70 Premiers ministres et 55 ministres des Affaires étrangères ont aussi une page personnelle, en général plus populaire que celle de leurs institutions respectives. Le premier leader à créer une page sur Facebook est Barack Obama, fin 2007. Encore sénateur de l’Illinois, le futur président américain a compris l’importance du media et a transformé Facebook en outil électoral, lui permettant de mobiliser de potentiels électeurs et citoyens. Au 1er février dernier, les 590 pages Facebook personnelles et institutionnelles des leaders mondiaux cumulaient près de 311 millions d’abonnés. (@LesEchos).
#VivaTech
Coup d’envoi de la 2ème édition de Viva Tech. Lancement de la deuxième édition de Viva Technology: conférence de presse sous les ors du Palais de l’Élysée, avec les discours d’Axelle Lemaire, la secrétaire d’État au Numérique, de Maurice Lévy, président du directoire de Publicis et instigateur de l’événement, et Bernard Arnault, patron de LVMH et à ce titre coorganisateur via sa filiale Les Echos. Ils espèrent bien renouveler en juin le succès rencontré en 2016. La première édition avait attiré plus de 45.000 visiteurs venus à la rencontre de quelque 5000 start-up présentes. Maurice Lévy voit loin, il veut faire de Viva Technology le rendez-vous européen de la technologie, « le festival de Cannes de la Tech », avec pour objectif de « promouvoir l’innovation responsable ». Le patron n’envisage pas de concurrencer le salon du mobile de Barcelone (MWC) ni celui de l’électroménager et de l’électronique de Berlin (IFA), mais il veut donner suffisamment d’ampleur à Viva Tech pour que les PDG du secteur viennent y rencontrer les créateurs de start-up. L’édition 2017 de Vivatech se tiendra du 15 au 17 juin, porte de Versailles à Paris. (@FigaroTech). A lire aussi : Quand LVMH et Publicis « reçoivent » Hollande à l’Elysée… (@LObs).