04 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 4 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Telecom

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Dernier appel d’une cabineUn voyage nostalgique de cabines hors service en cabines fantômes, de cabines objets d’art en cabines de cinéma, à Paris, à New York, à Buenos Aires… (@franceculture). Crédit photo : The Mojave phone booth prés de San Bernardino (Californie). mwf95/cc by-sa 4.0

#Television

TV : « Social Business » ou quand l’entreprise aide les plus démunis. Le « social business », qu’est-ce que c’est ?« Presque un oxymore », répond Nicolas Hulot. Ce concept inventé par Muhammad Yunus, promoteur du microcrédit dans les pays pauvres et Prix Nobel de la paix en 2006, vise à répondre à un problème social en créant une activité. Cette nouvelle entreprise a vocation à fonctionner sans pertes et sans dividendes. L’idée peut paraître folle. A travers plusieurs exemples et en suivant le professeur Yunus entre 2012 et 2014, le documentaire tente de nous montrer comment fonctionne le système. Dans le village de Goalmani, au Bangladesh, l’eau contaminée à l’arsenic empoisonne les habitants. Avec Veolia et le soutien de la banque Grameen, fondée par le Prix Nobel de la paix pour développer le microcrédit, une entreprise est créée pour proposer de l’eau propre. Celle-ci n’est pas gratuite, les villageois doivent accepter de la payer, ce qui provoque au départ des réticences. Mais, une fois un prix raisonnable fixé, la ­petite activité peut prospérer. (@LeMondefr).

Brutus TV, l’émission politique qui va à la rencontre de son public. Internet, télévision et réseaux sociaux sont les canaux qu’utilise Brutus, l’émission créée par Emery Doligé et Pierre Abruzzini, pour rencontrer son audience. Le co-fondateur de Doctissimo, devenu « conseiller en digitalisation et communication », et le fondateur de l’agence de production Isegoria ont mis sur pied la première émission politique française diffusée sur Facebook Live et Free. En cela, le format propose au moins trois révolutions à travers une dimension participative, plurimédia et totalement spontanée pour le candidat invité. L’idée date de 2006 mais «il n’y avait pas la technologie et la puissance pour faire une telle émission», raconte Emery Doligé. Dix ans plus tard, les réseaux sociaux ont bouleversé l’approche digitale des médias. En 2016, près de la moitié des internautes utilisent les réseaux sociaux pour s’informer, selon le Reuters Institute of Journalism. (@frenchweb).

#Video

Dis, YouTube, comment fait-on les bébés ? « Si t’aimes le sucré, l’autre préfère le salé, ben l’autre t’impose pas le salé, il te propose un poulet-ananas. » Maud Bettina-Marie et Juliette Tresanini sont devenues, depuis l’ouverture de leur chaîne YouTube « Parlons peu, parlons cul(ture) ! », en septembre 2015, les reines de la métaphore. Ici, elles expliquent à « Nico » ce qu’est « un bon coup ». Pas « un ténor du plumard », pas non plus nécessairement « un beau brun ténébreux à l’aise en slip », ou quelqu’un qui « dit oui à tout ».Les deux humoristes et comédiennes, autoproclamées « fille très sympa » et « experte en tout », décryptent chaque mois dans leurs sketchs plusieurs questions autour de la sexualité. Leurs vidéos sur la fellation, le point G, la masturbation féminine ou les sextapes ont été vues sur YouTube plus de 36 millions de fois. Elles se hissent ainsi à la première place du podium des Françaises spécialisées dans l’éducation sexuelle, juste devant Léa Choue, Clemity Jane ou Sexpédition (et derrière la prêtresse de la catégorie, l’Américaine Laci Green et ses 139 millions de vues). (@Pixelsfr).

#Agriculture

Des youtubeurs à la ferme. De jeunes agriculteurs sont devenus de vrais youtubeurs. Pour eux, quels sont les plus gros clichés sur leur quotidien qu’ils souhaitent combattre grâce à leurs vidéos ? « Le plus grand cliché, c’est Martine à la ferme », plaisante Gilles Van Kempen, de la chaîne YouTube « Gilles vk agriculteur du Loiret ». Thierry Baillet, de la chaîne YouTube « Thierry agriculteur d’aujourd’hui », accentue délibérément le cliché : « C’est celui du gars qui est toujours en bottes avec sa fourche et son béret. » Puis il précise : « On a des technologies de pointe. On utilise des choses comme des tracteurs qui sont dirigés d’eux-mêmes. » (@franceinfo).

#Presidentielle2017

Les équipes des candidats sont-elles préparées aux cyberattaques ? Les autorités françaises se sont inquiétées, ces derniers mois, de possibles attaques informatiques pendant la campagne présidentielle. Ces craintes se sont nourries de la situation aux Etats-Unis : les services de renseignement américains y ont accusé la Russie d’avoir tenté de favoriser Donald Trump, notamment par le biais de piratages pendant la campagne électorale. En France, un conseil restreint de défense a eu lieu, vendredi 24 février, à l’issue duquel le président de la République « a demandé une mobilisation de tous les moyens nécessaires de l’Etat ». Mais les principaux candidats à l’élection présidentielle, en première ligne dans ce combat, ont-ils paré à d’éventuels piratages ? (@Pixels).

Comment la technologie influe sur le vote. Les politiques français sont devenus technophiles. Au-delà de l’utilisation d’un hologramme par Jean-Luc Mélenchon, ils adoptent en masse les logiciels de ciblage des électeurs. (@LesEchos).

Toutes les mesures numériques de la campagne. Renaissance Numérique, le think tank de la transition numérique, assure le suivi de la campagne présidentielle et décrypte les programmes des candidats. Afin d’offrir une lecture claire et pédagogique des propositions des principaux candidats, nous vous proposons des fiches de synthèse thématiques regroupant les mesures figurant dans les programmes. Les mesures sont répertoriées par grands champs de l’action publique et par candidats. Télécharger les synthèses. (@RNumerique).

#Politique

Nos propositions pour repenser la démocratie grâce au numérique. Le think tank Renaissance Numérique et la Fondation Jean-Jaurès livrent les conclusions de leur groupe de travail commun sur les enjeux de la démocratie et de la citoyenneté à l’ère numérique : 25 propositions fortes pour que les candidats à l’élection présidentielle 2017 s’emparent avec une ambition réelle du renouveau de la politique et de la restauration du lien entre les élus et les citoyens. Les démocraties occidentales connaissent une période inquiétante. Après des décennies d’érosion de la participation des citoyens aux scrutins, la montée des partis extrémistes et populistes et la dislocation du lien social sous le coup de la menace terroriste, jamais le régime démocratique n’avait semblé aussi fragile depuis de nombreuses années. Pour preuve : un tiers des Français pense aujourd’hui que la démocratie n’est pas le meilleur régime possible et 72 % jugent, à juste titre donc, que celle-ci est en danger. (@LeHuffPost).

#MediaSocial

Cinq raisons de la valorisation (délirante) de Snap. Comment diable une start-up déficitaire de 1.859 employés créée par deux « vingtenaires », qui n’a pas de modèle d’affaires éprouvé et n’accorde aucun droit de vote à ses nouveaux actionnaires, peut-elle valoir en Bourse 34 milliards de dollars ? Snap, maison mère de la messagerie Snapchat, a encore bondi de 10,66% à 27,09 dollars vendredi, au lendemain d’une entrée en Bourse réussie et très suivie, le titre ayant déjà pris près de 45% la veille. Bulle ou pas bulle ? Seul l’avenir dira si l’appli prisée par les « digital natives » finira comme Twitter, dont l’action ne cesse de dégringoler (Snap vaut plus du double !)… ou au contraire comme Facebook, qui après un piètre démarrage est devenue une spectaculaire « success-story » économique et financière. En attendant, voici les 5 raisons qui ont permis aux deux cofondateurs, Evan Spiegel (26 ans) et Bobby Murphy (28 ans) d’afficher chacun 5,3 milliards de dollars de fortune personnelle. (@LObs).

#Internet DesObjets

Jouet connecté : après un piratage, les données de 800000 familles fuitent sur le web. La société américaine Spiral Toys va regretter d’avoir pris à la légère la sécurité des objets connectés d’une part, mais aussi d’avoir omis de prévenir ses utilisateurs que ses produits avaient été piratés et qu’un important volume de données avait fuité sur le web. Les piratages d’objets connectés sont de plus en plus fréquents en raison du peu d’investissements dans ce domaine par certaines entreprises, qui préfèrent consacrer leurs moyens pour le marketing de leurs produits afin d’être les premiers à les proposer sur le marché. Le problème, c’est que cette fois cela touche une niche très sensible, celle des enfants, car Spiral Toys est un spécialiste des jouets connectés. (@PresseCitron).

#Pitatage

Un lycéen désœuvré a hacké 150 000 imprimantes connectées en une nuit. Un adolescent britannique qui se décrit comme un « lycéen soûlé qui a raté son avenir dans le développement informatique » a hacké, le 4 février dernier, près de 150 000 imprimantes connectées à Internet à travers le monde. Résultat ? Des créations en ASCII prenant la forme de divers robots sur les tickets de caisse des périphériques piratés. Il s’agit en effet principalement d’imprimantes reliées aux terminaux de paiement de restaurants, rapporte Motherboard, qui rappelle qu’au début de l’année, les imprimantes de trois grandes universités américaines avaient déjà été hackées et utilisées pour imprimer des flyers antisémites. (@RSLNmag).

Contre les trolls, un site de presse impose un QCM aux internautes qui souhaitent commenter. Vous voulez laisser un commentaire sur un article ? Pour en avoir le droit, il faudra répondre correctement à un questionnaire sur son contenu. Telle est l’initiative déployée par NRK, le site de la radio-télévision publique norvégienne pour lutter contre les trolls et favoriser les échanges constructifs entre lecteurs. Depuis quelques semaines, les internautes qui veulent laisser des commentaires sur des articles spécifiques doivent répondre à 3 questions à choix multiples. De cette manière, NRK s’assure que ceux qui discutent aient lu au moins une fois le sujet qu’ils veulent commenter alors que la tendance bien connue, sur Internet, est de se contenter d’avoir lu le titre de l’article pour intervenir. (@Numerama).

#Tourisme

Facebook veut aussi devenir votre nouveau guide touristiqueFacebook continue de multiplier les usages de son réseau social. Après avoir lancé un nouveau format pour les offres d’emploi, pour que vous puissiez vous passer de LinkedIn et après avoir lancé un onglet météo, pour que vous n’ouvriez plus les applications comme AccuWeather, il veut maintenant devenir votre guide touristique. Selon le site The Next Web (et quelques internautes), Facebook est en effet en train de tester une nouvelle fonctionnalité baptisée City Guides sur mobile. En substance, l’idée est d’aider les touristes à trouver des endroits sympas via de nouveaux onglets de l’appli, et peut-être aussi via des notifications. D’autre part, la fonctionnalité peut également suggérer des endroits où des amis seront présents, afin que l’utilisateur n’y vienne pas seul. (@PresseCitron).