27 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 27 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Reconnaissance_Faciale

► Reconnaissance faciale : qu’est-ce que c’est et quels sont les dangers ? La reconnaissance faciale est une technologie de plus en plus répandue, basée sur l’intelligence artificielle, permettant d’identifier une personne sur une photo ou une vidéo en comparant son visage avec ceux sauvegardés dans une base de données. À l’aube des années 2020, la technologie de reconnaissance faciale est en passe d’être adoptée à des fins de surveillance dans la plupart des pays développés. Légende image : Deux femmes regardent des caméras de vidéo surveillance. (Photo: Matthew Henry / Unsplash).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le débat autour de la reconnaissance faciale s’intensifie. À retenir cette semaine : – Reconnaissance faciale – La start-up Clearview AI défraie la chronique aux Etats-Unis avec une application qui peut faire correspondre des photos de visages à des photos et informations en ligne.  Cette  application est utilisée par de nombreuses agences de police aux États-Unis. Les législateurs européens, eux, prennent leur temps pour légiférer afin de ne pas se tromper. Pendant ce temps, la police de Londres installe des caméras utilisant la reconnaissance faciale dans les ruesEtat des lieux de cette techno et comment l’éviter. Mais est-ce le bon combat ?

#Municipalité

► Avec le Brexit, la France s’apprête à perdre ses conseillers municipaux britanniques. Près de 800 élus locaux, de nationalité britannique, seront dépourvus de leur droit de vote et de candidature aux élections municipales dès la fin du mois de janvier. Les citoyens britanniques pouvaient devenir conseiller municipal. Une possibilité ouverte pour tout résident européen, cette année-là, à la suite du traité de Maastricht de 1992. En Charente, où vivent 6 300 ressortissants britanniques, 70 conseillers municipaux sont concernés. « Le phénomène est symptomatique d’une déconnexion entre les grands enjeux politiques et la vie des petites communes, déplore Benoît Savy, maire de Montrollet (Charente). On ne s’attendait pas à ce que la sortie du Royaume-Uni, qui bouscule l’Union européenne [UE], débarque à la table d’un conseil municipal de Charente limousine. » @lemondefr

► « Gardiens de la mémoire » : ces maires à la tête de communes sans habitant. Depuis 2008, Jean-Pierre Laparra, retraité des télécoms est le maire de Fleury-devant-Douaumont, commune… sans habitant. Cette commune de la Meuse fait partie des villages « morts pour la France », intégralement détruits par la bataille de Verdun en 1916. La France en compte cinq autres, également situés dans ce département : Beaumont-en-Verdunois, Bezonvaux, Cumières-le-Mort-Homme, Haumont-près-Samogneux et Louvemont-Côte-du-Poivre. Depuis la Grande Guerre, les terres meurtries de ces villages « morts pour la France » sont en effet inhabitables. Pour préserver la mémoire de ces villages martyrs, l’État décide d’acheter les terrains en 1919 et de mettre en place une commission municipale composée de trois personnes, dont un maire. Sans habitant, pas d’élection évidemment. C’est le préfet qui nomme ces maires, en accord avec le conseil départemental de la Meuse. @lexpress

#Ville

► Qu’est-ce que la « Ville du quart d’heure », le concept-phare de la maire de Paris ? Tout juste après avoir déclaré sa candidature, le 12 janvier dernier, Anne Hidalgo dévoile un des axes de sa campagne : « la Ville du quart d’heure ». Paris peut-elle vraiment devenir une métropole à taille humaine ? La Ville du quart d’heure, c’est quoi ? C’est la ville des proximités où l’on trouve tout ce dont on a besoin à moins de 15 minutes de chez soi. À l’origine du concept de la « Ville du quart d’heure », on retrouve un professeur à la Sorbonne, Carlos Moreno. « Nous vivons dans des cités fragmentées, où l’on travaille fréquemment loin d’où l’on habite, où l’on ne connaît pas ses voisins, où l’on est seul, où l’on en souffre », a expliqué le chercheur, lors de ce même meeting. Il raconte également, dans les pages de Libération, qu’il a fait germer cette idée à une époque où le citadin ne voulait qu’une chose : aller plus vite, aller plus loin. « Dans les années 90, on s’est dit qu’on allait résoudre le problème de l’éclatement spatial des villes grâce à la technique : aller plus vite, plus loin, avec des métros plus rapides par exemple. Puis des gens comme moi se sont intéressés aux conséquences de cet aménagement de la ville sur la vie dans la ville. Six choses font qu’un urbain est heureux : habiter dignement, travailler dans des conditions correctes, s’approvisionner, le bien-être, l’éducation et les loisirs. Pour améliorer la qualité de vie, il faut réduire le périmètre d’accès à ces six fonctions », justifie-t-il. @VanityFairFR. A lire aussi : L’élimination progressive des voitures est la clé des plans de la maire de Paris pour une ville de 15 minutes. @forbes.

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#Pollution

► Plomb, pesticides, déchets médicaux : à Guérande, les marais salants sont menacés de toutes parts. Les marais salants ont fait connaitre la presqu’île Guérande (Loire-Atlantique) dans le monde entier. Les sachets de gros sel, de sel fin ou de fleur de sel sont réputés et couverts de labels et de certifications. Pourtant, en janvier 2018, après un avis de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), plusieurs produits ont été rappelés après la découverte de « plomb à des teneurs supérieures à la réglementation ». « Cela a été un point d’alerte, toute la filière s’est inquiétée », se rappelle Charlotte Le Feuvre, présidente de la coopérative Le Guérandais, qui représente 220 des 350 producteurs de sel de la presqu’île. Qu’en est-il, deux ans plus tard ? C’est la question que se pose Rémy Gautron, président de la fédération Presqu’île environnement. « Les paludiers [qui récoltent le sel] font des analyses du sel, mais ils ne les communiquent pas », regrette-t-il, après avoir exprimé ses craintes sur notre plateforme participative #AlertePollution. @franceinfo.

#Energie

► Le biométhane représente aujourd’hui un petit pourcentage de la consommation de gaz en Pays de la Loire. Il y a déjà dix sites de production de biométhane existent dans cette région, neuf sont en construction et on compte 120 projets en cours. Dans cette région, le biogaz pourrait atteindre 17% de la consommation de gaz en 2025. Il existe plusieurs façons de produire du biométhane : « Le biométhane est un gaz produit à partir de tout ce qui est déchet organique, tout ce qui peut fermenter. Depuis 2014, on a le droit de réinjecter ce biométhane dans le réseau après épuration pour qu’il soit à 95 % comme les autres. La première installation était à Mortagne-sur-Sèvre en Vendée », explique Christelle Rougebief, GRDF (Gaz réseau distribution France). @franceinfo.

#Europe

► Stockholm veut devenir la première ville positive pour le climat d’ici 2040. En novembre dernier, Stockholm a décroché le titre de « World Smart City » lors du congrès mondial Smart City Expo à Barcelone. Selon le jury, le leadership de la ville dans le cadre du projet européen GrowSmarter a été l’élément décisif. « Pour moi, dans une ville intelligente, le citoyen est au cœur de tout : nous devons nous demander quels seront les besoins des citoyens dans l’avenir, explique Anna König Jerlmyr, la maire de la capitale suédoise. Cela signifie aussi mettre en œuvre des solutions plus durables en matière de climat, mais aussi bien sûr de durabilité sociale, donc sous différents aspects : c’est toute la perspective globale de l’Agenda 2030 du développement durable des Nations Unies qui consiste à envisager les choses pour aujourd’hui, mais aussi pour le long terme. » A lire aussi : Les exploits durables de Stockholm, ville « la plus intelligente » du monde   @euronewsfr.

► Top 5 des projets de Smart City les plus ambitieux pour les années 2020. Les années 2020 seront celles de la Smart City. Au cours des dix années à venir, les grandes villes du monde entier se transformeront grâce aux technologies de l’internet des objets, du Big Data ou de l’intelligence artificielle. En outre, de nouvelles villes entièrement basées sur ces nouvelles technologies verront le jour. Découvrir sur le site @iot_business, les projets de Smart City les plus ambitieux et impressionnants prévus pour la prochaine décennie : Toyota Woven City au Japon, Belmont en Arizona, Neom en Arabie Saoudite, Forest City en Malaisie, Sidewalk Labs à Toronto.

#Paiement

► Lydia, l’appli de paiement qui a conquis la jeunesse française. L’ancien atelier de la rue du Sentier, à Paris, n’est pas encore tout à fait meublé et équipé. Lydia, la jeune pousse spécialisée dans les paiements avec son téléphone mobile, vient tout juste de s’y installer, sur deux open spaces en rez-de-chaussée et en sous-sol, pour pouvoir accueillir des équipes continuellement en croissance. Cette société compte aujourd’hui 90 salariés, et vise l’embauche de 70 collaborateurs de plus cette année. La fintech (start-up de la finance) créée en 2013 en a désormais les moyens. Le 15 janvier, elle a annoncé avoir levé 40 millions d’euros au cours d’un tour de table mené par Tencent, le géant chinois de l’Internet, maison mère de la messagerie WeChat (1 milliard d’utilisateurs mensuels). Le groupe, coté à Hongkong, compte parmi les plus gros acteurs mondiaux des services financiers, avec son appli WeChat Pay. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#MédiaSocial

► Facebook : l’intelligence artificielle à l’origine de faux profils. Ces profils Facebook ont tous un point commun : leur photo affiche un visage qui n’existe pas. Ils ont été créés de toutes pièces par une intelligence artificielle. En décembre dernier, Facebook a réagi et supprimé des dizaines de profils de ce genre, des faux comptes qui administraient en général des pages de soutien à Donald Trump. Ils étaient plutôt très bien faits, mais voici comment démasquer la supercherie. « Les ordinateurs ne sont pas très bons sur plusieurs choses. Par exemple, l’intelligence artificielle part du principe que les humains n’ont pas des visages parfaitement symétriques. Sur des personnes qui portent des lunettes, vous verrez que les deux côtés des lunettes ne sont pas les mêmes. Ça fait faux. La même chose arrive avec les boucles d’oreilles », explique Ben Nimmo, directeur des enquêtes chez Graphika. Les auteurs de ces faux profils y publiaient des articles pour y attirer les internautes et leur faire lire un contenu pro-Trump. @franceinfo

#NouveauMonde

► Startup, intelligence artificielle, informatique quantique… La France est-elle dans la course ? Les pouvoirs publics français ont récemment publié le French Tech 120, une sélection de plus de 120 jeunes pousses du numérique à fort potentiel. De son côté, Emmanuel Macron a reçu le 20 janvier, à Versailles, les patrons de grandes entreprises étrangères, dont beaucoup d’entreprises technologiques, dans le cadre de l’opération Choose France. L’occasion de faire le point sur l’innovation en France. La France est-elle pour de bon dans la course à l’innovation technologique ? « Oui, c’est incontestable. En quelques années, l’action combinée des pouvoirs publics et du secteur privé a contribué à créer un engouement pour l’entreprenariat, notamment chez les jeunes dans le domaine du numérique. Cela se traduit par une meilleure préparation de notre société aux technologies que dans d’autres pays. Une préparation à la fois aux impacts positifs et aussi aux conséquences dont nous devons nous méfier », explique Georges Nahon, analyste, ex PDG d’Orange Silicon Valley. @franceinfo