24 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 24 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Écologie

►  Les Marseillais moins engagés que les Bordelais ou les Rennais Comment les Français vivent-ils les nouveaux enjeux environnementaux ? Sont-ils optimistes ou pessimistes ? Et quels sont leurs comportements face à ces enjeux ? C’est pour répondre à ces questions qu’a été fondé l’Observatoire des vécus du collapse, à l’initiative de Pierre-Eric Sutter, psychologue, d’un économiste et d’un statisticien. Pendant trois mois, les chercheurs ont interrogé un échantillon représentatif de 1000 Français, en face à face. Avec des résultats parfois étonnants. Les habitants de Marseille et de l’est de la France sont moins optimistes et actifs en matière d’écologie que ceux de l’ouest du pays. Légende image : Vallon des Auffes Marseille (Photo : Shutterstock). @WeDemain.

#Ville

► Géopolitique de la smart city. Idée. La ville intelligente – smart city en français 2.0 – ne relève pas uniquement du débat savant sur le mirage urbain ou du propos mesuré sur les transformations des modes de vie. Le sujet, avec une récente note de l’Ifri, entre dans le champ géopolitique. Une belle étude sur le modèle chinois de smart city – ou de « ville sûre » (« safe city ») – souligne combien des ambitions et des trajectoires peuvent différer. D’un côté, la Chine développe et exporte ses technologies et son droit peu soucieux des libertés, pour des territoires bien surveillés et administrés. De l’autre, l’Occident veut optimiser ses métropoles et leurs aménités. Lire la suite de la chronique de Julien DAMON (Chroniqueur – Professeur associé à Sciences po.) sur le site @LesEchos.

► En Suède, une ville écologique du futur sort de terre. En Suède, un projet pharaonique pourrait bien concentrer tout ce qui se fait de mieux en matière d’urbanisation durable. Débuté en 2009, le Stockolm Royal Seaport se veut la vitrine mondiale du savoir-faire scandinave en matière de développement et de planification urbaine durable. Achevée en 2030, cette ville est destinée à accueillir 10 000 nouveaux logements, espaces économiques et aires culturelles et de détente sur une superficie de 236 ha. Symbole d’une renaissance, ce nouvel éco-quartier sort littéralement de terre sur le site d’une ancienne usine à gaz au nord de la ville, entre le parc de Norra Djugården et le port franc. Lire la suite de l’article sur le site @mondi_alisation

#Transport

► A Vienne (Poitou-Charentes), vous pouvez faire le plein de votre voiture en 20 minutes sur l’aire de Jaunay-Marigny. Une nouvelle borne bien utile pour les propriétaires d’un véhicule électrique. Désormais, sur l’autoroute A10 dans le sens Paris-Bordeaux, les automobilistes qui feront une halte sur l’aire de Jaunay-Marigny pourront faire le plein d’électricité en 20 minutes seulement. Une nouveauté grâce à quatre points de recharge « haute puissance ». C’est trois fois plus rapide que les bornes actuelles, indique leur constructeur Ionity. « Il fallait répondre à un maillage de bornes électriques et cette aire s’y prêtait pour que notre clientèle puisse recharger régulièrement son véhicule jusqu’à sa destination », explique Laurent Gaudin, responsable du réseau autoroute AVIA Picoty. @franceinfo.

#Municipalité

► « J’ai été élu sous la IVe République » : dans l’Aisne, le plus ancien maire de France dirige le village de Droizy depuis 1958 Alors que les élections municipales 2020 (les 15 et 22 mars) approchent, il existe, parmi tous les maires sortants, un édile qui se distingue. Car Paul Girod n’est pas un élu comme les autres : cet homme de 88 ans a été élu maire pour la première fois en… 1958, alors que René Coty était président de la République. Un record de longévité. Pourtant, même après toutes ces années passées aux commandes du village, quand « M. le Maire » passe devant une bordure aux pavés mal posés, cela a le don de l’irriter : « Regardez ici, vous voyez le béton, là ? Cela a été posé n’importe comment », peste-t-il. « Si je pouvais étriper le gars qui a fait ça je le ferais ! Je n’aime pas qu’on marche sur les pieds de la commune, rappelez-vous de cela, jeune homme », prévient-il au micro de notre journaliste. Paul Girod est la tête de la commune depuis bientôt 62 ans : « J’ai été élu sous le IVème [République] », s’amuse-t-il à répéter. @franceinfo

#Réseau_5G

► La 5G européenne prise entre les feux chinois et américains. L’Europe a-t-elle déjà perdu la bataille de la 5G? Est-elle condamnée à choisir entre un retard de plusieurs années sur les Américains ou laisser ses opérateurs opter pour le groupe chinois Huawei? Ce dernier est de plus en plus présenté comme un véritable cheval de Troie dans une infrastructure critique. La 5G va concerner tous les pans de l’économie, bien au-delà des communications. Jamais une infrastructure télécoms n’aura été aussi vitale pour les pays. Ce qui explique les craintes que suscite une éventuelle défaillance du réseau ou de son utilisation à des fins d’espionnage. Pourtant, les normes qui définissent la 5G la rendent plus fiable que les générations précédentes de téléphonie mobile. C’est là que la géopolitique entre en ligne de compte. «Je sais qu’un pays membre de l’Union européenne ne va pas faire pression sur Nokia ou Ericsson pour éteindre les réseaux en France», pointe Guillaume Poupard, directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) dans une interview aux Échos. @Le_Figaro.

#Sciences

► L’intelligence artificielle au chevet des manchots Pour mieux étudier et protéger les manchots, les scientifiques voudraient d’abord les compter. Mais comment faire ? Certaines colonies vivent dans des lieux reculés et plusieurs milliers d’individus s’entassent parfois sur un tout petit périmètre. La solution pourrait venir de l’intelligence artificielle (IA). La start-up indienne Gramener a mis au point un réseau de neurones « convolutif » capable d’estimer la densité d’oiseaux marins à partir de millions d’images, recueillies en Antarctique par Penguin Watch, un programme chapeauté par l’université d’Oxford. Cet outil découpe les clichés en plusieurs zones, recherche, dans chacune d’entre elles, les traits distinctifs des manchots, affine ses résultats, puis finit par établir une carte de densité sous forme de points. Lire la suite de l’article sur le site @lexpress

#Surveillance

► 2020 : la surveillance de masse technologique est partout. Et qui s’en fout ? « À l’heure où la reconnaissance faciale investit nos visages, où les assistants vocaux intelligents s’invitent dans nos salons, et où Instagram recompose nos rapports sociaux, est-il encore possible de se tenir à l’abri des regards ? ». Journaliste chez Télérama, Olivier Tesquet décrypte depuis dix ans (Comprendre WikiLeaks, Dans la tête de Julian Assange) la façon dont l’omniprésence de la surveillance recompose à sa guise notre environnement. Dans À la trace, son ouvrage qui vient de paraître, il analyse le processus d’invisibilisation de la surveillance de masse, et de ses effets délétères. Des caméras intelligentes de Xinjiang à nos profils Facebook, les nouveaux dispositifs de surveillance, ubiquitaires et invisibles, sont joyeusement invités à violer, capter et partager la moindre parcelle de notre intimité… Lire l’interview sur le site @LADN_EU.

► Un vaste système de vidéosurveillance biométrique à Marseille attaqué en justice. Détecter des mouvements de foule, des comportements jugés anormaux ou retrouver automatiquement une personne signalée… Deux associations de défense des droits fondamentaux attaquent la ville de Marseille devant le tribunal administratif pour suspendre la mise en place d’un vaste système de vidéosurveillance qualifié d’« intelligent », qu’elles accusent de porter atteinte aux libertés individuelles. Dans leur requête en référé, la Ligue des droits de l’homme (LDH) et la Quadrature du Net demandent à la municipalité de suspendre l’installation de ce système de vidéosurveillance qui aurait été « mis en place dans les toutes dernières semaines de l’année 2019 ». Elles estiment que Marseille n’a pas respecté ses obligations légales, puisque ce système pourrait à terme permettre de surveiller de façon automatique « l’ensemble de la population circulant sur la voie publique », avec un recueil et une analyse des données biométriques, selon la requête. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#Web

► Ecosia : peut-on vraiment planter des arbres en utilisant un moteur de recherche ? « Vous parcourez le Web, nous plantons des arbres. » Depuis plusieurs années, le credo du moteur de recherche Ecosia a séduit des internautes sensibles aux problématiques environnementales et souvent soucieuses de s’émanciper de Google. Mais comment des recherches en ligne peuvent-elles conduire à planter des arbres ? Beaucoup s’interrogent sur l’authenticité de cette promesse, à en croire certaines recherches associées à Ecosia sur Google.  Ecosia, qui a fêté sa première décennie en décembre 2019, a été fondé en Allemagne par Christian Kroll, alors âgé de 25 ans. Après des études de commerce, il se lance dans « un voyage autour du monde qui lui permet de comprendre les problèmes liés à la déforestation », peut-on lire sur le site d’Ecosia. Ayant déjà tenté de lancer un moteur de recherche solidaire – et échoué –, il en imagine un « qui utilise [ses] bénéfices pour planter des arbres », indique le site. Rejoint par l’investisseur Tim Schumacher, impliqué dans une dizaine de start-up, il dirige désormais une équipe de quarante-cinq personnes. Lire l’article sur le site @lemondefr