23 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 23 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Habitat

► BIM, co-living, préfabrication : le bâtiment entame sa mutation. Comment construire la ville du futur ? Entre l’évolution des modes de vie, l’urgence climatique et les avancées technologiques, le secteur de la construction est soumis à quelques défis. Y répondre implique de bouleverser des manières de faire et de travailler d’une filière comptant pour la moitié du chiffre d’affaires de l’industrie globale en France, avec 400 000 entreprises et 1,5 million de salariés. Focus sur l’un des enjeux d’avenir identifié par le projet DEMAIN de Bpifrance : bâtir les territoires de demain. @usbeketrica. Légende image : Maison du futur par Mechanix Illustrated

#Ville

► Copenhague, cité européenne, exemple de ville intelligente et durable  Pour Copenhague, la plus grosse ville, mais aussi la capitale du Danemark, la véritable prise de conscience écologique a démarré en 2009, lorsqu’elle a accueilli la conférence climatique COP 15, devenue depuis COP 21. Pas trop difficile pour ce pays nordique de franchir le pas, les habitants étant par nature, respectueux de leur environnement, et bien avant cette date. Restait à convaincre, les quelques indécis et transformer toutes les petites actions en grands projets afin de faire de la ville un exemple mondial de ville neutre en carbone à partir de 2025. Pour le Grand Copenhague, métropole de 1,2 millions d’habitants, le projet est très ambitieux mais pas si difficile à tenir tant la volonté politique et citoyenne est grande. Un projet tout à fait transposable dans bon nombre de métropoles européennes de la même taille. Lire la suite de l’article sur le site @villeintelmag.

► A deux mois des élections municipales, Europe 1 et le Point publient en exclusivité les résultats d’une enquête de la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (Ifrap) sur les comptes des 80 plus grandes villes de France. En tête de ce palmarès, divisé en quatre en fonction de la taille des communes : Villeurbanne, Boulogne-Billancourt, Colombes et Colmar. Retrouvez le palmarès des villes les mieux gérées. A écouter Gestion des villes : Agnès Verdier-Molinié, directrice de l’Ifrap (fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques), considère que « l’investissement est un facteur important ». @europe1.

#Commerce

► Drôle de concept : 6 boutiques qui ne vendent rien. À l’automne dernier, le street artist Banksy faisait une nouvelle fois sensation en ouvrant dans la banlieue de Londres une boutique dont la particularité était… d’être toujours fermée. Pas moyen d’y entrer pour acquérir un article ! Le concept est radical mais révélateur de l’air du temps. À l’heure où cohabitent les ventes physiques et digitales, les frontières se brouillent entre l’acte d’achat et l’expérience client. Les enseignes veulent exister « autrement ». Une nouvelle génération de marques, souvent nées avec Internet, pousse l’audace jusqu’à ouvrir des magasins où aucune marchandise n’est vendue. Voici six concepts particulièrement inattendus. @lesechos

#Transport

► Vélo, télétravail… comment la grève a changé les habitudes des Français. Alors que les transports ont presque repris leur rythme de croisière et que les Franciliens s’apprêtent à lancer leur demande de remboursement de leur pass Navigo, il est temps de tirer un bilan de l’impact de ce mouvement social hors norme sur la vie quotidienne des Français. Challenges a ainsi commandé un sondage à Opinionway Ecomob.club, sur l’impact des grèves dans le mode de vie. Les transports alternatifs ont-ils été vraiment pris d’assaut ? Allez-vous prolonger l’expérience au-delà des grèves ? Dans quelle mesure votre employeur a-t-il mis en place des solutions pour limiter les contraintes de l’absence de transports ? Lire la suite de l’article sur le site @Challenges.

#Internet

► Pourquoi la loi « contre la haine en ligne » inquiète. Adoptée en seconde lecture par les députés le 22 janvier, la loi « Avia » contre la haine en ligne suscite de nombreuses oppositions. Associations, partis politiques et institutions dénoncent un texte contre-productif, qui pourrait conférer encore plus de pouvoir aux grandes plateformes. Et les inciter à la censure. « La haine est aujourd’hui partout sur Internet, amplifiée par les réseaux sociaux. » Le constat est signé Cédric O, secrétaire d’État au Numérique, venu défendre devant l’Assemblée nationale la loi « Avia » (du nom de la député à son origine, Laetitia Avia) contre la haine en ligne, dans la soirée du 21 janvier. « Il est temps d’adresser un message à la fois simple et clair : cette haine ne sera pas plus tolérée en ligne qu’elle ne l’est dans la rue et dans la vie de tous les jours », a-t-il affirmé, ajoutant que les grandes plateformes devraient désormais « rendre des comptes sur leur action ». @usbeketrica

#Informatique

► “Jean Zay”, le nouveau super calculateur de Saclay, est puissant comme 40 000 ordinateurs personnels. Il peut effectuer 16 millions de milliards d’opérations par seconde. Jean Zay, le nouveau super calculateur installé au centre de calcul Idris du CNRS sur le plateau de Saclay (Essonne), fait la part belle à l’intelligence artificielle, offrant à pleine puissance une capacité de calcul équivalente à 40 000 ordinateurs personnels cumulés. Ce nouvel outil, attendu avec impatience par la communauté scientifique, a coûté un total de 25 millions d’euros. Jean Zay est l’un des plus puissants en France et en Europe. @franceinfo.

► Nouveau supercalculateur : il va « créer du business et des emplois » assure le président du CNRS. Alors que la France a réalisé l’acquisition pour 25 millions d’euros d’un nouveau supercalculateur dédié à l’intelligence articielle, le président du CNRS, Antoine Petit, s’enthousiasme mardi sur franceinfo sur les possibilités nouvelles offerte par cette machine. @franceinfo.

► « Les Gafa se sont dotés très tôt de grands supercalculateurs dédiés à l’IA, rapidement imités par les États-Unis », explique à l’AFP Jamal Atif, chercheur au CNRS. Si l’entreprise britannique DeepMind a pu concevoir AlphaGo, dont la victoire contre le champion du monde du jeu de Go avait fait grand bruit en 2016, c’est parce qu’elle disposait de la puissance de calcul de Google. Mais en France, « il n’y avait rien. Et sans calcul, nous restions dans des temps anciens », avoue le chercheur du Laboratoire d’analyse et modélisation de systèmes pour l’aide à la décision. « La compétition est terrible dans ce domaine-là, et les chercheurs français s’estimaient très désavantagés par rapport à leurs compétiteurs », raconte Denis Girou, ancien directeur de l’Institut du développement et des ressources en informatique scientifique (Idris) du CNRS. @futurasciences.

#Robotique

► L’avenir de la robotique sociale : assistance ou surveillance ? Si les robots dits sociaux sont encore loin d’accompagner notre quotidien, on peut d’ores et déjà s’interroger sur le projet dont ils sont porteurs. A l’heure où les pratiques numériques confortent plus que jamais l’analyse deleuzienne sur les sociétés de contrôle, la tentation est grande pour la robotique sociale, encore très malléable, de chercher son modèle économique du côté d’un capitalisme cognitif datavore et peu scrupuleux. Comme le révèlent les faillites dans le secteur, le robot social peine à trouver sa raison d’être et son modèle économique en dehors des laboratoires. L’innovation étant aujourd’hui en grande partie darwiniste, le marché fait face à des offres de « solutions » pour lesquelles il n’existe pas encore de problème. Or, quel est aujourd’hui le critère de « sélection artificielle » sur le marché numérique ? Les données. @FR_Conversation