La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Climat
► Les trois thermomètres de l’action contre le réchauffement climatique. Tribune de Christian de Perthuis, Professeur d’économie à l’Université Paris Dauphine. Les rejets de CO2 provenant des énergies fossiles et des procédés industriels composent près de 70 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, nous enseignent les rapports du GIEC. Pour chaque pays, il existe trois façons de les mesurer : l’empreinte carbone territoriale calcule les rejets de CO2 à l’intérieur des frontières d’un pays ; l’empreinte de consommation, ceux résultant des usages finaux de biens et services ; et l’empreinte d’extraction, ceux issus de l’extraction d’énergie fossile. Ces trois empreintes ne s’additionnent pas. Elles constituent trois thermomètres bien distincts, donnant des images qui peuvent être assez différentes : en 2017, l’empreinte carbone territoriale de la France était, par exemple, de 5,3 tonnes de CO2 par habitant, pour une empreinte de consommation de 7,1 tonnes et une empreinte d’extraction de 0,03 tonne. Leur complémentarité éclaire les enjeux de la décarbonation des économies. Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation. Légende image : Centrale électrique et mine de charbon à Bełchatów en Pologne. (Photo : Pawel_Brzozowski / Shutterstock).
#Ville
► Montpellier, la cité intelligente : expérimenter un système de capteurs plantés dans le sol pour en connaître l’humidité. La métropole de Montpellier a ainsi mis en place une architecture numérique complète, capable d’accueillir tout type de données pour développer un outil de supervision qui a vocation à restituer les informations issues des équipements communicants via des tableaux de bord. Parmi ses nouveaux systèmes en place : Montpellier expérimente un système de capteurs plantés dans le sol pour en connaître l’humidité. La plante exerce au niveau de ses racines, une pression dit osmotique pour s’alimenter en eau. Cette pression est nécessaire afin de faire passer la molécule d’eau à travers la membrane extérieure des cellules végétales. Pierre Brice, chargé de la « smart city » à la ville et à la métropole de Montpellier : « Couplé à une application météo, ce dispositif permet de savoir s’il est nécessaire d’arroser ou non et donc de faire des économies d’eau. A terme, c’est un service que nous pourrions également proposer aux habitants. » @europe1.
#Transport
► Pourquoi les cours du palladium continuent de flamber. Rien ne semble enrayer l’extraordinaire flambée du palladium. Après avoir battu le record historique de l’or, après avoir franchi la barre symbolique des 2.000 dollars, le métal précieux vient de passer un nouveau seuil, celui de 2.500 dollars l’once. Depuis le début de l’année, il a progressé de plus de 30 % et vendredi dernier, il a grimpé de 8,58 % en une seule séance. Les raisons ? Le palladium, utilisé dans la fabrication des pots catalytiques des voitures à essence, s’apprête à connaître un marché déficitaire pour la neuvième année consécutive. La forte demande de voitures à essence, dans le sillage du scandale Volkswagen sur le diesel, alimente aussi cette hausse, tout comme les nouvelles réglementations anti-pollution en Europe et en Chine. @LesEchos.
#Surveillance
► La vidéosurveillance « intelligente » de Marseille attaquée en justice. Deux associations de défense des droits fondamentaux attaquent la ville de Marseille devant le tribunal administratif pour suspendre la mise en place d’un vaste système de vidéosurveillance qualifié « d’intelligent », qui porte atteinte aux libertés individuelles selon elles. Dans leur requête en référé, la Ligue des droits de l’Homme et la Quadrature du net demandent à la ville de suspendre la mise en place de ce système de vidéosurveillance, soulignant qu’il doit analyser des données pour détecter des mouvements de foule, des comportements jugés anormaux ou retrouver automatiquement une personne signalée. Elles estiment que Marseille n’a pas respecté ses obligations légales en mettant en place ce système qui doit permettre de surveiller de façon automatique « l’ensemble de la population circulant sur la voie publique », avec un recueil et une analyse des données biométriques, selon la requête. @20minutes
#Climat
► Ces multinationales qui se mobilisent. « Comment mobiliser les entreprises pour répondre aux risques du changement climatique ? » La question figure en tête de l’ordre du jour des principaux dirigeants du monde des affaires, des gouvernements et de la société civile qui se retrouvent cette semaine à Davos. Pour y répondre, 525 investisseurs mondiaux, qui représentent 96.000 milliards de dollars d’actifs, ont à nouveau demandé l’an dernier aux multinationales de communiquer leurs données à l’Organisation non gouvernementale CDP. Résultat : 179 entreprises, soit 2 % des 8.400 répondants, figurent sur la liste A du CDP, qui recense celles qui veulent faire partie de la solution plutôt que du problème. Dans le classement par pays cette fois, c’est le Japon qui arrive en tête (38 entreprises sur la liste A), devant les Etats-Unis (35) et la France (22). Mais sur le plan « régional », l’Europe domine, et de loin, avec 85 mentions, devant l’Asie (50) et l’Amérique du Nord (36). @LesEchos. Légende image : (Photo : (Photo montage : Getty Images / iStockphoto).
#Pollution
► L’immense défi de la sortie du plastique. 8,3 milliards de tonnes de plastiques ont été produites dans le monde entre 1950 et 2015, d’après la revue scientifique Science Advances. Son premier débouché est l’emballage, qui en Europe représente près de 40% de la consommation de plastique, et dont la durée de vie est par nature très courte. Son bilan environnemental est donc catastrophique. Selon la revue Science, 250 kilos de plastique sont rejetés chaque seconde dans les mers du monde. Avalés par la faune marine, ils nuisent à la biodiversité et entrent dans la chaîne alimentaire. Un rapport de l’université de Newcastle pour le WWF révèle qu’en buvant de l’eau en bouteille, ou en mangeant des fruits de mer, une personne ingère jusqu’à 5 grammes de plastique par semaine: l’équivalent du poids d’une carte de crédit. Sans compter que la production de plastique est responsable de 6% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. @latribune.
► La Chine s’attaque aux plastiques à usage unique. D’ici peu les pailles, sacs et autres gobelets jetables ne seront plus qu’un lointain souvenir en Chine. Le pays, premier pollueur mondial, va bannir dès cette année l’utilisation de plusieurs produits à usage unique dans les grandes villes. Objectif : réduire les déchets et la pollution. Dimanche, la Commission nationale du développement et de la réforme et le ministère de l’Environnement ont annoncé un plan sur cinq ans pour réduire de 30 % l’utilisation du plastique alors qu’en 2017, le géant asiatique a produit pas moins de 210 millions de déchets selon la Banque mondiale. Dans 10 ans, la quantité de déchets émis par le pays pourrait atteindre 500 millions de tonnes. @LesEchos
#Fibre
► La concurrence arrive dans les grandes villes. La guerre des télécoms n’est pas près de s’arrêter. Elle pourrait même s’intensifier, avec l’arrivée prochaine, face aux quatre armées ennemies d’Orange, SFR, Bouygues et Free, d’une multitude de petits et moyens adversaires sur un terrain de bataille qui leur était jusqu’à présent réservé : la fibre optique dans les grandes villes. Le fomenteur de ces troubles à venir s’appelle CityFast, une société créée il y a un peu plus d’un an par Axione (filiale de Bouygues Construction) et le fonds Mirova. L’entité avait alors acheté les 140.000 lignes de fibre optique déployées par Bouygues Telecom dans les grandes villes, moyennant 45 millions d’euros. CityFast avait aussi pris l’engagement de connecter 3,4 millions de foyers urbains d’ici fin 2021 et de louer cette infrastructure à l’opérateur de Martin Bouygues. Ainsi qu’à d’autres. @LesEchos.
#Réseau_5G
► Ericsson implante son centre de recherche sur la 5G en France. «Ce n’est pas tous les jours qu’on annonce l’ouverture d’un site», plaisante Börje Ekholm. Le PDG d’Ericsson a choisi d’implanter à Massy-Palaiseau, en région parisienne, un centre de recherche et développement (R&D), dédié aux développements logiciels et à la sécurité de la 5G. Il est placé sous la responsabilité de Birgitta Finnander. Elle dirigeait jusqu’alors un centre R&D d’Ericsson en Pologne. « La 5G va toucher toute l’économie. La sécurité devient encore plus importante que pour les générations précédentes de téléphonie mobile. C’est une infrastructure critique », explique Börje Ekholm.. À lire aussi : Comment la 5G va changer notre quotidien. @Le_Figaro.
► Antennes 5G : l’avertissement du patron de l’Anssi aux opérateurs télécoms. Dans un entretien aux « Echos », Guillaume Poupard, le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), décrit la « philosophie » sécuritaire qui doit s’appliquer aux réseaux télécoms. Selon lui, il existe des « risques plus forts » sur les équipements télécoms chinois, que ceux européens. Il répond par ailleurs aux attaques des opérateurs sur l’instruction des demandes d’autorisation qu’ils ont déposées à l’Anssi pour savoir s’ils peuvent utiliser les antennes 5G du chinois Huawei, sujet éminemment politique et sensible. @LesEchos.
#Sécurité
► Dans un entretien aux « Echos », Guillaume Poupard, le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) dresse le panorama des anciennes et nouvelles menaces informatiques, qui prolifèrent. La plus importante, demain, sera la cybercriminalité organisée. L’attaque du Centre Hospitalier Universitaire de Rouen en est un bon exemple. Parallèlement, alors que Huawei est pointé du doigt aux Etats-Unis et à mots couverts en France, il lance in fine un avertissement aux opérateurs télécoms sur les équipements chinois, selon lui plus à risques que les Européens. Il explique que « la cybersécurité doit être de plus en plus intégrée dans les systèmes informatiques et remonter tout en haut dans la gouvernance. Ce n’est pas une option. On n’achète pas une voiture sans frein pour économiser 5 % sur le prix de la voiture. » @LesEchos