31 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 31 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#RéalitéVirtuelle

► Une nouvelle expérience VR dans les eaux écossaises. Les possibilités offertes à l’Écosse pour naviguer et faire du bateau sur les rivières, les lochs et les mers sont encouragées dans une nouvelle campagne. Une série de vidéos de réalité virtuelle à 360 degrés ont été produites dans le cadre de #MustSeaScotland. St Kilda, Islay, Skye et Inverness Marina sont parmi les lieux présentés. Sail Scotland a créé la campagne avec d’autres organisations, dont le National Trust for Scotland et VisitScotland. @BBC. Légende de l’image : Desvidéos à 360 degrés ont été créées.

#Téléphonie

► La 6G sera 100 fois plus rapide que la 5G. L’opérateur de téléphonie mobile japonais NTT DoCoMo vient de publier un livre blanc décrivant l’évolution de la 5G et le développement 6G. Cette dernière devrait être 100 fois plus rapide que la 5G et pourrait couvrir toute la Terre à partir de satellites. Et ce n’est pas tout…. Débits monstrueux, latence réduite… De surcroît, cette 6G réglerait la problématique des zones blanches ou mal desservies. En atteignant l’espace et les satellites, la couverture serait mondiale avec des débits de plusieurs Gbps partout. @futurasciences.

#Données

► RATP : le plus gros producteur de données d’Ile-de-France. Dans le cadre de sa stratégie de transformation numérique initiée début 2017, la RATP a entrepris un profond travail de valorisation de ses données. Dans le cadre de son plan d’excellence opérationnelle ferroviaire, ce chantier porte notamment sur la gestion des flux voyageurs dans le tramway ou la gestion des incidents dans le métro. La maintenance prédictive présente un cas d’usage évident. « La fermeture des portes constitue la première cause d’incidents voyageur sur le RER, indique Vânia Ribeiro, Chief digital officer pour l’opérateur de transports publics. En dotant les portes de capteurs, il est possible d’intervenir avant qu’elles ne tombent en panne. Cela a fait baisser de 20% les incidents voyageurs. » Lire la suite de l’article sur le site @zdnetfr.

#Ville

► La ville est-elle une app comme une autre ? Elle devait nous assurer sécurité, mobilité, efficacité, rapidité et pourtant, aujourd’hui, le concept peine à convaincre. Pire, certains voudraient la voir disparaître, l’accusant d’être une énième machine à cash, un puit de données pour les GAFAM, ou d’être simplement stupide. Pour d’autres, les villes intelligentes sont la promesse d’une destruction de la démocratie. Des critiques et des risques qui ont contraint Sidewalk Labs à revoir ses ambitions. La filiale d’Alphabet, maison mère de Google, qui tente depuis 2011 de transformer Toronto en smart city, a vu ses possibilités de collecter des données se réduire comme peau de chagrin. Il faut dire que la tentation est grande pour les municipalités de moderniser leurs villes à coup de trottoirs connectés. Lire la suite de l’article sur le site @LADN_EU. Photo : RyanJLane.

#Municipales2020

► Quels projets pour les villes moyennes ? Les villes moyennes, cibles de toutes les campagnes ? Yannick Jadot, personnalité influente du mouvement Europe Ecologie Les Verts (EELV) annonçait clairement son objectif de campagne pour les municipales : « Montrer que nos espaces de conquête ne sont pas que les métropoles où les gens vivent bien ». Il rejoignait ainsi certains mouvements de gauche qui voient dans les villes moyennes des bastions à prendre pour réaffirmer un projet social et équitable pour tous. Même ambition du côté du Rassemblement national qui a compris que plus il se tourne vers les petites et moyennes villes, plus son score est élevé. Les villes moyennes dont la définition évolue, elles concentrent généralement entre 20 et 100,000 habitants, ont été longtemps oubliés des politiques gouvernementales et des démarches scientifiques comme le rappelle le chercheur Frédéric Santamaria. @FR_Conversation.

#Habitation

► A Stockholm, 10 ans et 5 mois d’attente pour trouver un appartement. Trouver un appartement à louer, dans une capitale européenne, n’est pas une mince affaire. A Stockholm, encore moins qu’ailleurs. Il faut désormais compter en moyenne dix ans et cinq mois pour espérer y décrocher l’appartement de ses rêves. Il s’agit du dernier chiffre, révélé à la mi-janvier, par l’Agence municipale du logement (Stockholms Bostadsförmedling), auprès de laquelle 675 000 Suédois (dans un pays de 10 millions d’habitants) font désormais la queue. Ailleurs aussi, les files d’attente s’allongent. A Göteborg, deuxième ville du pays, sur la côte ouest, il faut patienter six ans en moyenne. A Malmö (Sud), 1 199 jours. Ubuesque, ce phénomène est un héritage de l’idéal social-démocrate, qui voulait garantir à chacun le droit à un logement à un prix abordable, mais qui se retrouve aujourd’hui malmené par l’urbanisation et la croissance démographique, combinées à une grave pénurie de logements. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#MediaSocial

► Comment améliorer YouTube ? Une anthropologue présente des solutions. vec ses 400 heures de contenus produits chaque minute et son milliard d’utilisateurs uniques par mois, YouTube est un mastodonte médiatique unique en son genre. Sa particularité est bien évidemment de reposer sur une myriade de vidéastes qui espèrent vivre de leur art (et des revenus publicitaires). Dans son livre  Thanks for Watching, An Anthropological Study of Video Sharing on YouTube (Merci d’avoir regardé, une étude anthropologique du partage de vidéo sur YouTube), l’anthropologue Patricia G. Lange s’est justement penchée sur cette communauté de créatifs et la manière dont ils ont perçu la montée de plus en plus forte des options de monétisation des vidéos. Elle résume les échanges qu’elle a pu avoir avec eux dans un post de blog publié ici. @LADN_EU.

#Economie

► 2020, année de consécration de l’économie circulaire ? 2020 s’annonce comme l’année de la consécration pour l’économie circulaire. Jeudi 30 janvier, le parlement a définitivement adopté la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire. Un texte qui doit incarner, pour le gouvernement, l’intérêt de l’acte II du quinquennat pour l’urgence écologique.Le concept, fondé sur la nécessité de limiter la consommation des ressources naturelles, a été défini dès 2015 par la loi de transition énergétique, qui avait déjà reconnu l’économie circulaire comme un objectif national. Depuis, ce pilier du développement durable peine toutefois à se frayer une place dans l’opinion publique, à côté de la prise de conscience de la crise climatique et bien au-delà de l’urgence du tri et du recyclage à laquelle il est souvent réduit. Lire la suite de l’article sur le site @latribune.

#Entreprise

► Italie : les coopératives, remède à la crise ? À Bologne (Italie), de jeunes start-ups optent pour le modèle coopératif. C’est le cas de Fair B&B, un site dédié à la mise en relation de propriétaires d’appartement et des touristes. Les profits sont réinvestis dans des projets sociaux. « Notre commission est la même que les autres plateformes, mais nous l’utilisons différemment. La moitié sert à la gestion de la coopérative, l’autre moitié est consacrée à un projet social. Avec nous en voyageant on fait le bien. C’est une façon de redynamiser le territoire et repenser la vie dans la cité, d’utiliser différemment les technologies« , explique Damiano Avellino, fondateur de la plateforme Fair B&B. Le loueur perçoit exactement la même somme que sur les autres plateformes, mais il donne du sens à sa démarche. « C’est l’unique façon de faire un projet social et de lutter contre la gentrification des villes européennes comme Barcelone ou Berlin. Avec ce projet, tu n’es pas qu’un numéro, tu fais quelque chose pour ton territoire et pour ta ville », confie Gabrielle Tabanelli, futur loueur. L’argent généré par Fair B&B a été investi par exemple dans une pizzeria solidaire où un salarié sur trois est une personne handicapée. @franceinfo

#Environnement

► « Les solutions pour la planète sont devenues rentables », salue Bertrand Piccard au sommet ChangeNOW. Mettre en relation les grandes entreprises avec des start-ups qui développent des solutions pour protéger la planète : tel est l’objectif du sommet ChangeNOW qui se tient au Grand Palais, à Paris, du 30 janvier au 1er février. Au programme de ces deux jours, des échanges et des tables rondes entre décideurs, entrepreneurs et personnalités engagées pour la transition écologique. Parmi les participants, Bertrand Piccard s’enthousiasme de voir se parler des personnes issues de milieux différents. Une raison à cela : « Les solutions pour la planète sont devenues rentables. C’est une bonne nouvelle. On peut parler le même langage que ceux qu’on veut convaincre, en parlant de création d’emplois et de rentabilité. » @franceinfo.

#JeuVideo

► Caresses virtuelles, jeux vidéo sympas et décryptage des émotions… En 2020, la tech sera douce ou ne sera pas. « Les figures de proue du secteur et les entreprises irresponsables doivent rendre des comptes sur leurs méfaits sociétaux et environnementaux », indique Emma Chiu, Directrice de Wunderman Thomson Intelligence. C’est maintenant clair, on en a tous ras-le-bol des technos anxiogènes des GAFFA. En 2020, on leur préférera caresses virtuelles, décryptage des émotions, et jeux vidéo inclusifs pour un effet feel good quasi immédiat. @LADN_EU. Photo : © 4X-image sur Getty Images