13 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 13 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► Isère : lancement du plus grand chantier hydroélectrique de France. Pour EDF, c’est le plus grand chantier hydroélectrique de France qui se termine. Cette année, la centrale de Romanche-Gavet au sud-est de Grenoble va faire ses premiers essais avant le début de production en 2020. Ce projet consiste à remplacer 6 centrales et 5 barrages existants par un aménagement souterrain et un barrage prise d’eau. EDF a réalisé pour cela une galerie souterraine de 10 kilomètres de long. Les galeries et les cavernes souterraines représentent 250.000 mètres cubes de roches creusées dans la montagne, soit l’équivalent de 100 piscines olympiques (@franceinfo). Légende image : Le plus grand chantier hydroélectrique de France se termine et la centrale Romanche-Gravet va faire ses premiers essais. Crédit photo : Jean-Pierre Clatot / AFP.

#Ville

► Arvieu, ce village numérique qui défie le déclin démographique. Cette commune rurale de l’Aveyron a su conjurer son isolement géographique et sa désertification en misant sur le développement numérique. Grâce aux riverains et à des «geeks» du coin ou d’ailleurs, le village a attiré de nouvelles familles et a vu rentrer les jeunes au pays. « Le projet d’Arvieu montre que les jeunes générations préfèrent une certaine qualité de vie paysagère et sociale plutôt que des salaires élevés, constate Cédrick Allmang, géographe spécialisé dans les territoires ruraux à Paris Sorbone. Elles privilégient l’accomplissement personnel. Les jeunes familles avec enfants sont de plus en plus nombreuses à vouloir quitter les villes pour habiter à la campagne, à condition qu’il y ait un minimum de services dans la commune. » (@Le_Figaro).

#Santé

► L’e-santé française s’expose au CES de Las Vegas. Au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas (Nevada), qui s’est tenu jusqu’au vendredi 11 janvier, l’innovation n’est, heureusement, pas seulement au service du divertissement, de télévisions toujours plus grandes ou de casques audio plus performants. Les progrès de la technologie s’y révèlent également en faveur de causes plus utiles telles que l’e-santé. Dans cette catégorie, plusieurs start-up françaises ont pu y présenter des solutions intéressantes de prévention ou de suivi des pathologies. (@lemondefr).

#Planète [Bienvenue dans l’anthropocène ! (1/4)]

► Où le vivant s’effondre. « Au Sugarloaf State Park, au nord de la Californie, le paysage sonore jusqu’au début des années 2000 y était très riche. Depuis 2004 les choses se sont mises à changer radicalement à cause du réchauffement climatique. Depuis 2011, il y a une sécheresse dramatique. » Bernie Krauze, bioacousticien. A Niort, les oiseaux ne chantent plus, on y parle de printemps silencieux. A Palavas, on fait des recherches en aquaculture pour sauver les mers et l’océan. En Ardèche, on se bat pour la conservation d’habitats. (@franceculture).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► L’intelligence artificielle, star du CES. Mais attention à l’effet buzzword. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Comment la France s’est vendue aux GAFAM ; – Prospective et signaux faibles : pour créer le futur il faut désapprendre ; – Quand les pirates chinois ont déclaré la guerre au reste du monde ; – Médias et citoyens : l’origine du désamour et neuf pistes pour rétablir la confiance ; – « Le bitcoin est une monnaie en devenir ».

#Politique&Digital

► Les « Civic Tech » ont senti depuis longtemps les difficultés de la démocratie représentative. Make.org développe une plateforme de consultation massive pour plusieurs millions de citoyens baptisée « Civic Tech ». Une initiative visant à mettre un terme au problème de la démocratie représentative dans notre pays. La boîte, montée depuis trois ans, veut en effet améliorer la vie des Français et les réconcilier. Entretien avec Axel Dauchez, fondateur de Make.org. – Good Morning Business, du lundi 7 janvier 2019.

► Revue de liens : – « Citoyens, Etats et collectivités, mettons la technologie au service de la démocratie » @LObs ; – Les Civic Tech et les pouvoirs publics lancent une alliance mondiale pour sauver la démocratie (@latribune).

#LiensSauvages

► – Conversation avec Pascale Colisson : et si tout n’était pas de la faute des écoles de journalisme ?  (@FR_Conversation) ; – CES 2019: Le logement de demain, intelligent et frugal (@LesEchos) ; – Les États-Unis freinent sur la voiture électrique (@Figaro_Economie) ; – « Le Bird Box Challenge » déjà à l’origine d’un accident aux Etats-Unis (@20minutes) ; – Les deux principes à appliquer pour créer de l’intelligence collective (@Ageficom) ; – Autour du livre, de nouvelles pratiques alimentent l’intelligence collective http://theconversation.com/autour-du-livre-de-nouvelles-pratiques-alimentent-lintelligence-collective-107571  @FR_Conversation.

12 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 12 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Travail

► À quoi ressemblera le travail en 2030 ? Par François-Xavier de VaujanyUniversité Paris Dauphine – PSLAmélie BohasAix-Marseille Université Aurélie Leclercq-VandelannoitteIESEG School of ManagementJulie FabbriEM Lyon et Sabine CartonUniversité Grenoble Alpes. Billet originellement publié sur The ConversationLe travail se transforme et avec lui toute la société. Les débats sur son futur ont été particulièrement vifs ces trois dernières années, (re)lancés par les discussions autour du digital, du travail indépendant, des pluri-actifs (slashers), du revenu universel, ou encore de questions sur les nouvelles formes de management, de solidarité et de gouvernance. Centrés tantôt sur l’emploi, le travail ou encore les pratiques de management, ces débats ont eu un mérite : rendre visible la multiplicité des avenirs possibles du travail. Lire la suite sur le suite de @metamedia. Cette contribution est tirée de l’étude intitulée « Le futur du travail en 2030 : quatre atmosphères ? »

#Ville

► « Vivre à Angers », une application qui renforce l’intelligence du territoire. Regrouper toutes les applications digitales d’une ville, en une seule, l’idée n’est pas nouvelle. Mais faire en sorte qu’elle corresponde aux besoins des usagers, c’est une démarche plutôt novatrice. Angers qui ambitionne d’être un vrai territoire intelligent, vient de faire un grand pas avec son application mobile « Vivre à Angers », laquelle devrait permettre aux citoyens d’accéder aux services publics territoriaux et de s’informer de la vie de la cité en quelques clics. (@villeintelmag). A lire aussi : Christophe Béchu, maire d’Angers : « Nous sommes lancés dans une démarche de ‘smart city’, pour rendre intelligent notre territoire » (@europe1).

#Lifi

► Dans l’ombre de la 5G, le LiFi tente de percer en s’appuyant sur la lumière. Au CES de Las Vegas, la grand-messe annuelle de l’électronique grand public, difficile cette année de passer à côté de la 5G, cette nouvelle norme de télécommunication qui doit, à courte échéance supplanter la 4G, et permettre des débits de communications beaucoup plus élevés. Mais une autre révolution s’esquisse également, plus discrète mais tout aussi prometteuse : le LiFi pour Light Fidelity. Cette technologie pourrait dans les prochaines années rivaliser avec le réseau WiFi, ou au moins le compléter utilement. Concrètement, le LiFi s’appuie sur la lumière – plus précisément sur la modulation du clignotement d’ampoules LED – pour encoder des messages (mail, vidéo, etc.), puis les restituer à l’aide d’un récepteur. Le procédé n’est pas vraiment nouveau, puisqu’il a été développé dès 1881, par Alexander Graham Bell, l’inventeur du téléphone. Mais l’arrivée sur le marché des ampoules LED au début des années 2000 a permis de l’améliorer significativement et les premières solutions grand public commencent désormais à voir le jour. (@lemondefr).

#Application

► Comment les applications sociales impactent nos émotions. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Pourquoi utilise-t-on un réseau social plutôt qu’un autre ? Selon l’étude Apposphere* menée par Murphy Research pour Snapchat, il y a trois éléments de réponse à cette question : les applications impactent l’humeur de leurs utilisateurs ; ces derniers attendent quelque chose de spécifique pour chacune d’elles ; il y a de la place pour toutes ces apps dans leur quotidien. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#CES2019

► La tech au service de la résilience pour affronter un monde interconnecté.  « Aujourd’hui, toutes les entreprises deviennent des firmes technologiques », a bien résumé cette semaine Gary Shapiro, le patron du CES en ouvrant la plus grande foire mondiale de la tech. Résumé des épisodes précédents au CES : – 2015 : les objets commençaient à se réveiller à Las Vegas pour façonner l’Internet de tout ; – 2016 : la vraie nouveauté n’était pas exposée, mais en toile de fond invisible, l’intelligence artificielle, à la demande, partagée en temps réel, commençait à tout changer. – 2017 : la voix, nouvel OS de nos vies connectées, s’annonçait comme la nouvelle grande plateforme technologique. – 2018 : la voiture, bientôt autonome, entendait remplacer le smart phone, comme le prochain grand canal de distribution de contenus ; – 2019 : un cocktail de 5G, d’IA, d’AR, d’IoT (dire désormais Intelligence des Objets), mâtiné de blockchain et de robotique, est en train de conduire assez naturellement à un nouveau monde interconnecté, très horizontal, où fusionnent informatique et électronique, monde physique et numérique, dans la plupart des secteurs économiques (santé, sport, finance, agriculture, divertissement, mode, transports, infrastructures,…). Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Agriculture

► Pesticides : la graine de l’espoir du Bénin. C’est un arbre que l’on retrouve dans bien des villages en Afrique, qui pousse aussi en Amérique du Sud ou en Inde. En France, on l’appelle le margousier. Un arbre qui va peut-être changer la vie de nombreux agriculteurs. Depuis quelques années, des groupes de femmes à travers tout le Bénin ont commencé à ramasser ces graines issues du fruit tombé de l’arbre. Elles ont depuis peu la possibilité de les vendre, pour 0,2 € le kilo. Aujourd’hui, un homme leur achète ces graines. « Les parents ont dit qu’ils les utilisaient pour chasser les moustiques et autres. Je me suis dit, dans ce cas, il y a un principe actif qui est dedans, et qui est répulsif », explique Gildas Zodomé, fondateur de l’entreprise Biophyto. En réalité; l’huile de la graine contient un puissant répulsif contre les moustiques. D’où l’idée de Gildas Zodomé de trouver une alternative aux pesticides chimiques, qui est en plus la moins chère du marché. Ces pesticides biologiques ont tout pour séduire de plus en plus d’agriculteurs, au Bénin d’abord, en Afrique ensuite, et pourquoi pas au-delà. (@franceinfo).

#Commerce

► Grandes surfaces, e-commerce: pourquoi de nombreux magasins sont condamnés à disparaître. Les chiffres sont spectaculaires et contre-intuitifs. Ces dernières années, les surfaces commerciales continuent régulièrement d’augmenter. La France est même le pays le plus dynamique en Europe de l’Ouest depuis trois ans, avec 326 000 mètres carrés de centres commerciaux supplémentaires en 2017, selon le cabinet Cushman & Wakefield, auxquels il faut ajouter 459 000 mètres carrés de parcs de magasins à ciel ouvert. C’est trois fois plus qu’au Royaume-Uni, alors qu’en Allemagne une nouvelle législation freine considérablement le développement des centres périurbains. Pourtant, pas un mois ne se passe, ici, sans l’annonce de fermetures de magasins, comme chez Brice, Pimkie, Chaussexpo ou New Look, voire la disparition pure et simple de chaînes, telles que Mim, Toys R Us ou Scottage, rachetée en 2005 par le groupe Beaumanoir. Ses 100 boutiques tireront définitivement le rideau en août. (@Challenges).

#LiensSauvages

► – L’armée américaine développe une IA pour « prédire les évènements mondiaux » (@usbeketrica) ; – CES 2019: le match des titans entre Alexa d’Amazon et Google Assistant (@Challenges) ; – Les États-Unis freinent sur la voiture électrique (@Figaro_Economie) ; – CES 2019: Le logement de demain, intelligent et frugal (@LesEchos) ; – Les deux principes à appliquer pour créer de l’intelligence collective (@Ageficom) ; – AI4EU : face à la Chine et aux USA, l’Europe dévoile une plateforme pour la recherche en IA (@Numerama).

11 Jan

Régions.news #360 – Edition du vendredi 11 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image.  Cette fresque de l’artiste Fintan Magee affichée à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), est classée parmi les plus belles œuvres de street-art du monde en 2018 par la plateforme néerlandaise Street Art today. Intitulée « la vague de chaleur », elle représente un homme sur un vélo en train de fondre.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Dijon s’impose comme un modèle de ville intelligente humaine. Imaginer des zones urbaines économes en énergie, écologiques, agréables à vivre, le tout sans obligatoirement passer par les technologies digitales et sans rogner sur la dimension humaine de la ville, c’est l’objectif poursuivi par Dijon Métropole. Pour Denis Hameau, conseiller métropolitain, en charge de l’innovation, la ville intelligente repose sur trois piliers. Le premier est environnemental, « pour aider dans la lutte contre le réchauffement climatique en réduisant la consommation d’eau ou en facilitant la production ». Le second répond à un besoin d’inclusion. « Une ville n’est intelligente que si elle produit plus de vivre ensemble et moins d’exclusion ». Enfin, la ville intelligente est une opportunité « pour faciliter le développement économique en lien avec les universités ou les laboratoires de recherches grâce aux données que l’on récolte ».

► A Rennes, des citoyens traquent la pollution de l’air. Ainsi depuis 2016, Jacques Le Letty, salarié de la Maison de la consommation et de l’environnement, une structure qui réunit une vingtaine d’associations environnementalistes rennaises, a dirigé trois campagnes de mesures citoyennes dans les rues rennaises. Au total, une soixantaine de capteurs mobiles, tous financés par la municipalité, ont été baladés dans la ville, notamment dans trois quartiers parmi les plus exposés à la pollution atmosphérique. Les données, mises en ligne sur le Web en temps réel, seront compilées pour qu’elles soient connues des habitants.

► Revue de liens : – Après Nice, Nîmes, Marseille ou Valenciennes, Toulouse testent aussi des algorithmes pour rendre plus intelligentes leurs caméras de vidéosurveillance ; – La ville de Nice étudie la mise en place d’un système qui détecterait l’humeur des passagers dans le tramway et dresserait ainsi une « cartographie des émotions en temps réel » qui permettrait de donner l’alerte en cas de détection d’une ou plusieurs personnes potentiellement dangereuses ; – Comment Bordeaux est devenu un centre de création du jeu vidéo. « La particularité de l’écosystème bordelais est de compter des studios de taille intermédiaire qui font le lien entre les gros acteurs et les nombreuses petites structures », estime Fabrice Carré, président de Bordeaux Games.

Légende image. Œuvre de Ayatgali Tuleubek dont le titre est : « The Invisible Handjob of the New Economy ». A lire l’article aussi « How Much of the Internet Is Fake ? » sur le site de @intelligencer

#Mot2018

► Après paranoid (paranoïaque) en 2016 et populism (populisme) en 2017, le Cambridge Dictionary a récemment élu son mot de l’année 2018. Il s’agit de nomophobia, nomophobie en français. Il désigne « la peur ou l’inquiétude ressentie à l’idée de se trouver sans téléphone mobile ou d’être dans l’impossibilité de s’en servir ». Le préfixe nomo, consiste tout simplement en une contraction des mots no mobile phone (pas de téléphone mobile). Pour choisir le mot de l’année 2018, le Cambridge Dictionary a fait appel aux internautes. Sur les réseaux sociaux et sur le blog de l’institution, le public a élu son terme préféré parmi une sélection de quatre mots. Ecocide (destruction délibérée et complète d’un écosystème), no-platforming (pratique d’empêcher une personne de rendre ses idées publiques dans la mesure où l’on estime que celles-ci sont dangereuses ou inacceptables) et gender gap (différence entre les façons dont la société traite les hommes et les femmes).

#Travail

► À l’heure actuelle, le taux de personne qui pratiquent le télétravail avoisinerait 25% dans les entreprises françaises, selon une étude de Malakoff Médéric (janvier 2018), dont 6% le pratiquent de manière contractuelle. Mais ce taux devrait augmenter rapidement avec un cadre juridique devenu plus favorable depuis l’ordonnance n°2017-1387 du 22 septembre 2017 qui assouplit les règles régissant le travail à distance. Le télétravail peut s’effectuer depuis le domicile, un télécentre, un bureau satellite ou des espaces partagés (coworking) dans le cadre du travail salarié. L’histoire du télétravail en France commence en 1993 avec le rapport intitulé « Le télétravail en France, situation actuelle, perspectives de développement et aspects juridiques » commandé par le premier ministre de l’époque, Édouard Balladur.

► Dans les entreprises, de plus en plus de salariés souhaitent faire du télétravail un véritable mode de vie. Pour eux, la plateforme communautaire Remotive.io, spécialiste de l’emploi à distance dans la tech, a recensé 900 startups qui recruteront des télétravailleurs en 2019.

► Une enquête de Regus, spécialisé dans les espaces de travail dans 120 pays, montre que le travail à domicile et le coworking (espace de travail partagé) permettraient de rapporter jusqu’à 123 milliards d’euros en France d’ici à 2030. Près de 100 millions d’heures de travail seraient notamment économisées en temps de déplacement et les rejets de gaz seraient réduits de 7 millions de tonnes par an. D’importants gains de productivité seraient également trouvés grâce au travail partagé qui pourrait représenter entre 10,9 et 11,5% des emplois dans l’hexagone d’ici à 2030. À lire l’article, Les télétravailleurs sont plus efficaces que les employés de bureau, sur le site de @INfluencialemag

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► En 2019, le vent va-t-il définitivement se retourner contre les GAFAs ? À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Après les 5 innovations technologiques qui ont marqué 2018, voici les 7 sujets tech à suivre en 2019 et les appareils qui vont envahir votre vie en 2019 (ou pas) ; – Pourquoi certains redoutent l’IA ; – La Chine teste des uniformes intelligents sur ses élèves ; – La 5G arrive cette année et tout ce qu’il faut en savoir ; – Forbes a construit un robot pour pré-écrire des articles pour ses contributeurs.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 11 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Faut-il opposer la France des villes à la France des champs ? France Culture reçoit dans son émission « L’Invité des Matins » du 10 janvier, Eric Charmes, urbaniste, sociologue et auteur de « La revanche des villages » (2018). Il explique « Le périurbain est aussi un espace désirable, les gens veulent y vivre. Le périurbain c’est le mariage de la ville et de la campagne. C’est un espace avec habitat individuel mais sous l’influence des villes. Les gens s’installent dans des villages autour d’une grande ville et, avec leur voiture, auront accès aux bénéfices offerts par la ville tout en pouvant vivre à la campagne. » et « Ce sont ceux qui ont le moins de moyens qui se retrouvent les plus éloignés des centres. » Légende image : La commune de Frossay (Loire-Atlantique) avec ses 3 227 habitants, fait partie de la zone d’emploi de Saint-Nazaire et du bassin de vie de Saint-Père-en-Retz. Photo de Valery Inglebert / EyeEm – Getty

#Pollution

► L’appli gratuite lyonnaise qui traque la pollution. La pollution sous toutes ses formes est, chaque année, à l’origine de 9 millions de morts sur la planète, selon une vaste étude parue, en 2015, dans la revue scientifique britannique The Lancet. Un constat alarmant, qui a poussé la start-up Meersens à développer une application gratuite capable d’informer l’utilisateur sur les dangers potentiels menaçant la qualité de l’air et de l’eau : UV, ondes, pesticides, etc. La technologie repose sur une intelligence artificielle capable d’analyser des milliers de données disponibles en libre accès en ligne. En quelques secondes, un indice de risques s’affiche ainsi sur votre smartphone pour vous alerter sur le degré de dangerosité des éléments qui vous entourent. Le tout sur une échelle de 0 à 100. (@LExpress).

#Transport

► Les Espagnols découvrent la face chaotique de la nouvelle mobilité urbaine. Les Espagnols découvrent la face chaotique de la nouvelle mobilité urbaine. Ofo et oBike, deux compagnies asiatiques de location de bicyclettes partagées – Ofo venue de Chine et oBike de Singapour – avaient débarqué dans les villes espagnoles à l’automne 2017. Elles avaient déposé partout à Madrid leurs vélos en free floating, orange et gris pour oBike, jaunes pour Ofo qui avait aussi étendu ses services dans d’autres grandes villes comme Valence, Grenade, Malaga ou Marbella. Mais moins d’un an plus tard, après un grand gâchis de vélos perdus, vandalisés ou désossés, les deux compagnies se sont retirées du pays, en laissant derrière elles des milliers d’engins abandonnés, et des stocks encore flambant neufs pour certains. Ils se trouvent empilés dans des hangars sans que personne ne sache quoi en faire. (@LesEchos).

#Démocratie

► Civic Tech : vers une démocratie numérique ? Gilets jaunes, crise écologique : la mobilisation citoyenne passe-t-elle désormais toujours par la case numérique ? Comment ont émergé ces outils numériques ? Les Civic Techs offrent-elles la possibilité d’un renouveau démocratique ? Depuis une quinzaine d’années, tous les mouvements sociaux se servent d’internet pour se coordonner, organiser les débats et se structurer. En 2019, il ne s’agit plus seulement de se donner rendez-vous pour une manif via Facebook, mais de repenser la démocratie à travers des outils numériques. Ces outils, ce sont les civic tech, les « technologies citoyennes ». C’est une galaxie, voire un univers, qui va de la consultation directe, la pétition en ligne à des outils de contrôle de l’action publique, de « lobby citoyen » voire, lorsque les gouvernants tentent de se les approprier, de « civic washing » comme on parle de « green washing ». (@franceculture).

► Ce que « hacker la démocratie » veut dire. Pratiques et représentations des entrepreneurs de la civic tech. Par Tatiana de Feraudy, doctorante en première année de thèse, réalisée en conventionnement CIFRE avec l’association Décider ensemble au Centre Européen de Sociologie et de Science Politique. On parle de « civic tech », ou « technologies civiques », pour désigner des outils numériques conçus pour faciliter la participation et l’engagement citoyen (applications de signalement, plateformes de débat en ligne ou de propositions d’idées…). Cependant, la « civic tech » désigne également un groupe d’acteurs divers (individus, collectifs, entreprises de conseil, start-ups du numérique, associations…) qui développent, déploient et soutiennent l’usage de ces technologies. Cette thèse analyse dans quelle mesure ces acteurs constituent un nouveau groupe professionnel et comment ils se positionnent comme de nouveaux intermédiaires politiques entre gouvernants et gouvernés. (@franceculture).

#Information

► Les seniors partagent plus facilement des infox sur Facebook que les autres Américains. Une étude menée par trois chercheurs en science politique, publiée mercredi 9 janvier dans Science Advances, apporte un éclairage nouveau sur les personnes qui diffusent de fausses informations sur Facebook. Les chercheurs ont tiré des résultats deux enseignements majeurs. D’abord, le fait que le partage de fausses informations est un phénomène qui n’est pas si courant. La deuxième conclusion des chercheurs concerne le profil des personnes partageant le plus de fausses informations. Jusqu’à présent, les quelques études sur le sujet, basées sur la campagne présidentielle américaine de 2016, soulignaient surtout que les conservateurs américains relayaient davantage de fausses informations que les démocrates. C’était bien le cas dans le panel ici analysé, mais un autre facteur a été identifié : l’âge. (@lemondefr).

#PresseEnLigne

► De plus en plus de médias misent sur l’abonnement payant. Sur Internet, les contenus gratuits diffusés par les médias pourraient se faire de plus en plus rares, à en croire le rapport 2018 de l’Institut Reuters, publié jeudi 10 janvier. Pour ce baromètre annuel sur les pratiques numériques du secteur, le centre de recherche sur le journalisme de l’université d’Oxford a interrogé deux cents cadres dans environ 130 médias issus de vingt-neuf pays. En France Le Monde, Le Figaro, Ouest-France ou encore TF1 ont été sondés. Selon cette étude, une large partie des médias entend aujourd’hui miser sur l’abonnement en ligne payant. Plus de la moitié (52 %) des éditeurs interrogés veulent en faire leur principale source de revenus en 2019, contre 27 % pour les recettes publicitaires. (@lemondefr).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle : une bulle ? Par Eytan Messika, fondateur de The Mansion. « “AI is the new electricity“. Cette phrase d’Andrew Ng, fondateur de Coursera et ancien directeur de l’IA de Baidu, était certainement l’une des plus marquantes au sujet de l’intelligence artificielle. Andrew Ng, expliquait au Stanford MSx Future Forum que l’intelligence artificielle est une révolution aussi forte que celle de l’électricité qui enclencha la 4e révolution industrielle.L’intelligence artificielle est une révolution. C’est vrai. Mais toute révolution soulève une question emblématique sur la nature de cette révolution et surtout sur son avenir. Ces questions peuvent être résumées par une interrogation unique de nos jours : valorise-t-on correctement cette révolution ou participe-t-on à la création d’une bulle ? » Lire la suite sur le site de @bymaddyness.

#LiensSauvages

► – Le très haut débit dans tout le département de Seine-Maritime d’ici 2023 ? Meersens, une entreprise villeurbannaise est dans l’air du temps, au point de recevoir un prix de l’innovation. Elle propose une box qui détecte la présence de polluants dans l’air, l’eau, ou encore le niveau d’ondes électromagnétiques. @Franceinfo) ; – Monde rural : la disparition des petits commerces en Lot-et-Garonne. Le Mas d’genais, 1 500 habitants, en est un exemple. Le bureau de tabac et une épicerie ont fermé leurs boutiques le 29 décembre. (@Franceinfo) ; – Les sept projets qui vont marquer les territoires en 2019 (@LesEchos) ; – Au CES 2019, l’ombre du RGPD (@LesEchos) ; – « Netflix de l’info » : la presse française est-elle prête ? (@LesEchos).

10 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 10 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

► Quelle intelligence artificielle l’Europe veut-elle ? Par Nozha Boujemaa, vice-présidente du groupe d’experts sur l’intelligence artificielle de la Commission européenne. « Le groupe d’experts de haut niveau sur l’intelligence artificielle de la Commission européenne (EC – AI HLEG : European Commission – Artificial Intelligence High Level Expert Group) a publié la première version de ses directives éthiques pour une intelligence artificielle (IA) de confiance. Ce groupe, dont je suis vice-présidente, est composé d’experts divers (scientifiques, juristes, philosophes, économistes…), de tous horizons (industriels, chercheurs, associations de consommateurs, etc.), indispensables à l’élaboration de cette vision européenne. Une consultation publique est ouverte jusqu’au 18 janvier 2019 sur le site de la Commission européenne pour permettre aux citoyens de commenter ce rapport et d’aider à finaliser ses recommandations, qui doivent être rendues en mars. Notre rapport met en avant une IA européenne qui maximise les bénéfices tout en réduisant les risques du déploiement et de l’usage de l’IA. Lire la suite sur le site du @lemondefr. Légende image : La commission europeenne réfléchit à la question de l’intelligence artificielle, et invite les Européens à s’exprimer sur le sujet. Crédits photo : AGE / Photononstop.

#Education

► L’intelligence artificielle capable de remplacer les professeurs de sciences. En fait, la machine va aider les élèves à faire leurs devoirs de mathématiques. Pour résoudre une équation au lycée, par exemple 2y – x = 8x + 2, on la prend en photo avec son smartphone et une application est capable de vous dire pas à pas ce qu’il faut faire avec toutes les étapes détaillées pour arriver à la solution. L’intelligence artificielle est aussi capable de résoudre un problème textuel. Après avoir photographié l’énoncé, elle indique quelle règle utiliser et donne un résumé du cours en question. C’est redoutable d’efficacité et c’est pour cela qu’il y a énormément d’investissement sur ce secteur actuellement, dans de nombreuses applications de ce type. Une application chinoise est même valorisée près de trois milliards de dollars. Pour le moment, ça ne fonctionne pas encore avec la grammaire ou l’histoire. Et ça pose le problème de l’évaluation des élèves. (@franceinfo).

#Politique

► Qu’est-ce qu’un conseil citoyen ? « Ce dispositif inscrit dans la loi Lamy de 2014 visait à impliquer les exclus de l’espace politique. Le problème, c’est que la démocratie participative est à la mode mais les élus n’en veulent pas ! D’abord parce qu’elle suppose un partage de pouvoir, même minime. Mais aussi du temps. Un temps long qui n’est pas le temps électoral… Ainsi dans les quartiers populaires d’Amiens « les choses ont été réalisées dans une urgence qui était contraire à la pédagogie que suppose la démocratie participative. Dans ce que j’ai pu observer ce tandem ne sait pas faire, ne sait pas écouter, ne sait pas donner la parole aux habitants. (…) Pour que les gens prennent les conseils citoyens au sérieux, il faut que les élus y croient, y adhèrent », explique Myriam Bachir, maître de conférences en science politique à l’Université de Picardie Jules-Verne à Amiens, sur le site du @courrierpicard.

► « La démocratie définit une manière de vivre en égaux. Cela suppose de lutter contre les séparatismes et d’avoir un bon Etat providence. Plus de singularité c’est un appel à vivre en égaux de façon plus forte, ce n’est pas vivre dans son coin. Chacun apporte quelque chose à la société, à la collectivité par sa singularité. Devenir l’artiste de sa propre vie pourrait être un idéal d’émancipation. Formons une société d’artistes ! », explique Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France, dans l’émission l’Invité Actu de Caroline Broué sur le site de @franceculture, le 5 janvier.

#Travail

► Une enquête de Regus, spécialisé dans les espaces de travail dans 120 pays, montre que le travail à domicile et le coworking (espace de travail partagé) permettraient de rapporter jusqu’à 123 milliards d’euros en France d’ici à 2030. Près de 100 millions d’heures de travail seraient notamment économisées en temps de déplacement et les rejets de gaz seraient réduits de 7 millions de tonnes par an. D’importants gains de productivité seraient également trouvés grâce au travail partagé qui pourrait représenter entre 10,9 et 11,5% des emplois dans l’hexagone d’ici à 2030. À lire l’article, Les télétravailleurs sont plus efficaces que les employés de bureau, sur le site de @INfluencialemag.

#CES 2019

► Que faut-il savoir sur le premier ordinateur quantique commercial d’IBM ? IBM avance sur le sujet de l’informatique quantique et veut le faire savoir. L’entreprise a donc profité de sa présence au CES de Las Vegas pour dévoiler ce qu’elle considère comme le premier système universel d’informatique quantique intégré conçu pour une utilisation scientifique et commerciale. « IBM Q System One constitue une avancée majeure dans la commercialisation de l’informatique quantique », a déclaré Arvind Krishna, directeur de la recherche pour IBM. « Ce nouveau système est essentiel pour étendre l’informatique quantique au-delà des murs du laboratoire de recherche, alors que nous travaillons au développement d’applications quantiques pratiques pour les entreprises et la science ». (@frenchweb).

#LiensSauvages

 

► – Le divorce de Jeff Bezos suscite des interrogations pour Amazon @LesEchos ; – Les petites mains de l’intelligence artificielle. Pour Antonio A. Casilli, le remplacement des hommes par des robots n’est que pur fantasme. Derrière le monde virtuel, c’est une nouvelle précarisation du travail humain. (@lemondefr) ; – Le futur du travail va tuer votre boss (@LADN_EU) ; – La voiture du futur sera électrique, autonome et partagée prédisent les experts. Mais personne ne peut prédire le rythme de cette révolution. Pour l’instant l’industrie auto est confrontée à des risques certains et des opportunités beaucoup plus floues (@LesEchos) ; – CES 2019 : « Neurosciences », le nouveau buzz word des start-up (@LesEchos) ; – Mounir Mahjoubi : « Le Next 40 donnera de la visibilité aux start-up » (@LesEchos).

09 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 9 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► Ville 2.0 : et si on mettait les immeubles à la diète énergétique ? 45% de la consommation d’énergie en France provient du secteur immobilier ; en clair, nos immeubles sont des passoires énergétiques. Ce gaspillage d’énergie est un enjeu majeur pour les villes de demain. L’ingénieur commercial leasing immobilier, Samy Driès, entend prendre ce problème à bras-le-corps avec son projet SL’IMMO. À la genèse de ce projet, il y a la plage de Diamond Beach en Islande. Le lieu est connu comme « la plage aux blocs de glace » qui se détachent du glacier Breiðamerkurjökul jusqu’à s’échouer sur la plage. Samy Dries y est en vacances quand l’électrochoc se produit : « Je voyais ce glacier qui fondait sous mes yeux. Même si j’étais sensibilisé au réchauffement climatique, que j’avais conscience de l’urgence de la situation, c’est en m’y confrontant que ma volonté d’agir s’est déclenchée. Il était impossible pour moi de revenir d’Islande en étant le même » confie-t-il. Dès son retour en France, Samy applique tout d’abord à lui-même le changement qu’il souhaite : « Cela passait par des choses simples, comme celle de mieux m’appliquer au tri des déchets. » (@LADN_EU). Légende image : Photo de Martin Reisch.

#Education

► Créatrice des ateliers Philomoos, Fanny Bourrillon, professeure de philosophie à Paris, a co-animé, en compagnie de l’artiste Angie Gadea, l’atelier « Philosophie et IA : les imaginaires du futur » destiné aux adolescents. Il a pour objectif d’instruire et de sensibiliser un jeune public aux différents problèmes et aux futures révolutions anthropologiques qui accompagnent l’essor des nouvelles technologies. Il s’agit de parvenir à mesurer l’impact éthique et social de l’intelligence artificielle aujourd’hui et d’imaginer, dans le cadre d’un atelier de création, les risques et les promesses qu’elle peut générer à l’avenir. (@usbeketrica).

#Travail

► À l’heure actuelle, le taux de personne qui pratiquent le télétravail avoisinerait 25% dans les entreprises françaises, selon une étude de Malakoff Médéric (janvier 2018), dont 6% le pratiquent de manière contractuelle. Mais ce taux devrait augmenter rapidement avec un cadre juridique devenu plus favorable depuis l’ordonnance n°2017-1387 du 22 septembre 2017 qui assouplit les règles régissant le travail à distance. « Le télétravail est une modalité d’organisation et/ou d’exécution d’un travail exercé à titre habituel par une personne physique dans les conditions cumulatives suivantes : le travail s’effectue à distance, c’est-à-dire hors des abords immédiats de l’endroit où le résultat du travail est attendu, en dehors de toute possibilité physique pour le donneur d’ordre de surveiller l’exécution de la prestation par le télétravailleur », est la définition donnée dans le rapport intitulé « Le télétravail en France, situation actuelle, perspectives de développement et aspects juridiques » publié en 1993. (@slatefr).

► Dans les entreprises, de plus en plus de salariés souhaitent faire du télétravail un véritable mode de vie. Pour eux, la plateforme communautaire Remotive.io, spécialiste de l’emploi à distance dans la tech, a recensé 900 startups qui recruteront des télétravailleurs en 2019. Il y a quatre ans, on comptait aussi quasi-exclusivement des jeunes pousses américaines, désormais un tiers des employeurs de la liste ont leur siège hors des Etats-Unis, notamment en Europe, Londres en tête (58), devant l’Allemagne (30) et la France (19 dont Clustree, Comet, Heetch, ou encore PeopleDoc). Selon Rodolphe Dutel, fondateur de Remotive.io, on assiste à un changement de paradigme. Ces startups ont démontré que choisir un mode de travail alternatif n’était pas un obstacle à la réussite, bien au contraire. Qu’importe la localisation de ses collaborateurs, seules comptent les compétences. (@LesEchos).

#SVOD

► La concurrence de la SVOD ne va que se renforcer pour les télévisions françaises. La vidéo par abonnement (SVOD) de type Netflix et Amazon Prime Vidéo ne connaît certes pas en France la même dynamique ascendante qu’aux Etats-Unis où les offres des télévisions payantes dépassent les 100 euros par mois et où les écrans de la télévision gratuite sont saturés d’interruptions publicitaires. N’empêche que la SVOD va poursuivre sa dynamique dans l’Hexagone en 2019 et que les acteurs locaux vont devoir batailler ferme, avec, diraient-ils en choeur, le boulet au pied d’une réglementation audiovisuelle qui les désavantage et dont on attend encore la réforme. En signant avec Free à l’occasion du lancement de sa nouvelle box pour être inclus dans les offres de l’opérateur de Xavier Niel, Netflix est, en effet, passé à la phase 2 de sa conquête de l’Hexagone. Après avoir conquis plus de 3,5 millions de foyers français avec une offre en direct, Netflix a décidé, comme dans d’autres pays, d’utiliser le levier de la puissance de distribution d’un opérateur télécoms, quitte à devoir lui verser une commission. Il pourrait signer avec d’autres opérateurs. Au Royaume-Uni, il est même inclus dans certains packs de Sky, l’équivalent de Canal+ outre-Manche, estimant que beaucoup de ses abonnés sont prêts à souscrire aux deux services. (@LesEchos).

#Cyberpiratage

► Dans le cyberespace nulle forteresse n’est impénétrable. L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) en a récemment fait l’amère expérience. Selon nos informations, le site web du gendarme de la cybersécurité en France, a été brièvement indisponible le 8 décembre après une série d’attaques menées par des hackers se revendiquant proches des gilets jaunes. Ces derniers ont également réussi à pénétrer les serveurs du ministère de la Justice dont le site internet est resté indisponible plusieurs dizaines de minutes. (@Challenges).

#JeuVideo

► « Fortnite », « League of Legends »… La DGSE s’intéresse aux jeux vidéo multijoueur. L’immense popularité de Fortnite, le jeu vidéo aux 200 millions de joueurs revendiqués, n’a échappé à personne. Surtout pas à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Le service de renseignement français s’intéresse à ce jeu de tir, et plus largement aux jeux vidéo multijoueur et à succès comme PUBG,World of WarcraftLeague of Legends ou Counter Strike. L’idée n’est pas de pimenter les pauses déjeuner des espions français. Elle est beaucoup plus sérieuse : la DGSE entend pouvoir écouter les échanges entre joueurs dans les espaces de discussion internes à ce type de jeux vidéo. (@lemondefr).

#LiensSauvages

► – Des initiatives citoyennes pour créer la ville africaine de demain (@RFI) ; – Des algorithmes pour épauler les professeurs : comment l’intelligence artificielle peut lutter contre l’échec scolaire (@LCI) ; – 10.000 startups au CES : et les gagnants sont…  @latribune ; – Streaming: Hulu revendique plus de 25 millions d’abonnés (@lemondefr) ; – En 2019, Zuckerberg organisera des débats sur « l’avenir de la technologie » (@LesEchos); – Tencent lance un assistant vocal pour WeChat (@LesEchos) ; – 2039 : nos relations avec les robots sexuels, utopie ou dystopie ? (@usbeketrica).

08 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 8 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

► Boulogne-sur-mer : une fresque classée parmi les plus belles du monde. Cette fresque du boulevard Saint-Beuve à Boulogne-sur-mer, dans le pas-de-Calais, est classée parmi les plus belles du monde en 2018. qui a distingué l’oeuvre de l’artiste australien Fintan Magee. Boulogne-sur-mer inscrit au patrimoine des amateurs de Street Art, grâce à cette fresque de l’artiste Fintan Magee. Réalisée au mois d’août, dans le cadre du deuxième festival de street-art, elle vient d’être classée parmi les 18 plus belles œuvres de 2018 par la plateforme néerlandaise Street Art today. Chaque année cette plateforme publie, publie un palmarès des plus belles oeuvres de rue réalisées dans l’année. L’immense tableau intitulé « la vague de chaleur » représente un homme sur un vélo en train de fondre. Une allégorie sur les vagues de chaleur qui ont touché le monde cet été.

#Web

► Gilets jaunes ou stylos rouges : le web carburant des débats. Depuis la mi-décembre, des milliers de professeurs en colère ont spontanément décidé de se regrouper sur Facebook sous le nom de « stylos rouges ». Exaspérés par leurs conditions de travail et menaçant de rétention de notes, ils espèrent faire entendre leur voix. Et, comme les gilets jaunes avant eux, plutôt que de s’orienter vers les syndicats, ils se sont tournés directement vers un autre acteur pour se faire entendre : Internet. Le rôle d’Internet et des grands acteurs du numérique, Facebook en tête, est crucial dans le processus démocratique. (@LExpress).

#Emploi

► Robots et emploi : le choc n’aura pas lieu, selon la Banque mondiale. Plus de 2,6 millions de robots, corvéables à merci, seront en service dans le monde en 2019. S’empareront-ils de nombre d’emplois, laissant les travailleurs à la rue ? Pas vraiment, estime la Banque mondiale dans son rapport annuel sur le développement dans le monde. L’avènement de l’automatisation n’a pour l’instant pas eu d’effet majeur sur les marchés de l’emploi à travers le monde. Et, à l’avenir, elle peut même être « source de croissance plus rapide » pour les entreprises. (@LesEchos).

#DonnéesPersonnelles

► Numérique : cybersécurité et données personnelles au menu de 2019. Entré en vigueur il y a un peu plus de six mois, le règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD) donne encore du fil à retordre à certaines sociétés. « Après avoir informé, formé et accompagné, nous entrons dans le dur du sujet, confirme Godefroy de Bentzmann. Emergent progressivement plusieurs points délicats, comme la question de la sous-traitance, qui ne sont pas tout à fait tranchés par la loi. » A en croire le président du Syntec numérique, les grands comptes, effrayés par l’ampleur des sanctions prévues par les textes législatifs, ont tendance à faire reposer toute la responsabilité d’une meilleure protection des données personnelles sur leurs fournisseurs et à les soumettre à des contraintes très fortes. « Nous devons nous employer à travailler avec les grands donneurs d’ordre, mais aussi avec la CNIL, pour mettre noir sur blanc les bonnes pratiques de gouvernance en la matière, préconise-t-il. La mise en place du RGPD a d’ores et déjà généré plus d’un milliard de chiffre d’affaires pour le secteur, mais nous ne sommes pas au bout du chemin au niveau de la gouvernance et de la jurisprudence. » (@EchosExecutives).

#Santé

► L’intelligence artificielle menace-t-elle nos données personnelles dans le domaine de la santé ? Smartphones, montres connectées et autres appareils nous fournissent aujourd’hui la possibilité de superviser notre état de santé et notre activité physique. Du compteur de pas à la mesure du rythme cardiaque, une quantité phénoménale de données sont collectées chaque jour par ces applications à la pointe de la technologie. Mais à quel prix ? C’est la question posée par une équipe de chercheurs de l’université de Berkeley. Avec ses collaborateurs, l’ingénieur Anil Aswani souligne qu’en l’état actuel, les lois et régulations concernant la confidentialité des données ne sont pas encore suffisantes pour protéger les informations concernant la santé d’un individu, lorsqu’elles sont collectées par ces programmes. Grâce à l’intelligence artificielle, il est en effet possible d’identifier des individus en observant simplement les données relevées par leurs applications. « Les résultats pointent vers un problème grave. Si vous retirez toutes les informations qui vous identifient, cela ne vous protège pas autant que vous le pensez. Quelqu’un peut revenir en arrière et rassembler les pièces du puzzle, avec le bon type d’informations », alerte Aswani. (@Maxisciences).

#JeuxVidéo

► Comment Bordeaux mène le jeu. Dead Cells, Northgard, Seers Isle. Trois titres en anglais, trois styles de jeu radicalement différents et trois succès critiques pour un seul lieu de naissance. Ces trois jeux-vidéo, publiés en 2018, ont été intégralement développés au cœur de Bordeaux avant de rencontrer un très large public ! Car derrière l’arbre Ubisoft, fraîchement implanté à Bordeaux, se cache une forêt de studios indépendants de jeux vidéo. « La particularité de l’écosystème bordelais est de compter des studios de taille intermédiaire qui font le lien entre les gros acteurs et les nombreuses petites structures », estime Fabrice Carré, le président de Bordeaux Games. Les 53 adhérents de cette association des professionnels de Nouvelle-Aquitaine représentent environ 400 emplois et 40 M€ de chiffre d’affaires dans la région, sans compter les enjeux d’image pour le territoire : « Le jeu vidéo est un produit culturel à forte valeur ajoutée, reconnu à l’international et qui emploie des profils qualifiés », rappelle Fabrice Carré. (@LaTribuneBdx).

#LiensSauvages

►  – Crypto-devises, monnaies digitales : les banques centrales encore prudentes (@latribune) ; – Au CES de Las Vegas, la tech se prépare à une année pivot (@LesEchos) ; – CES 2019 : trois innovations qui détonnent autour du globe (@LesEchos) ; – CES 2019: du rêve américain à la gueule de bois pour la « start-up nation » (@Challenges) ; – Amazon devient l’entreprise privée la plus chère au monde (@lemondefr) ; – Amazon a déjà placé Alexa dans 100 millions d’objets connectés (@LesEchos) ; – Baidu, le « Google chinois », a placé son assistant vocal dans plus de 200 millions de produits (@LesEchos) ; – Le nombre d’enceintes connectées dans les foyers américains a augmenté de 78% sur un an (@LesEchos) ; – L’effondrement, nouvelle religion de l’humanité ? (@usbeketrica).

07 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 7 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Internet

► Légende image : Œuvre de Ayatgali Tuleubek dont le titre est : « The Invisible Handjob of the New Economy » Lire l’article « How Much of the Internet Is Fake? Turns Out, a Lot of It, Actually » sur le site de @intelligencer.

#CES2019

► Quelles sont les tendances 2019 du CES de Las Vegas ? L’édition 2019 du « Consumer Electronics Show » de Las Vegas se déroulera du 8 au 11 janvier, va réunir plus de 4 000 entreprises dont près de 400 entrepreneurs français. Parmi les tendances cette année, les innovations autour de l’intelligence artificielle mais aussi dans le domaine de la téléphonie ou du transport. Joint par franceinfo, Gary Shapiro, le président du « Consumer Electronics Show » de Las Vegas explique les nouveautés de 2019 : « Vous verrez de l’intelligence artificielle, c’est l’une des choses les plus importantes pour notre futur. Vous verrez la 5G présentée par les principales compagnies de l’industrie des télécoms. Mais nous verrons aussi l’évolution de la mobilité, de la voiture autonome aux vélos électriques et aux véhicules électriques jusqu’à toutes les formes et tous les types de transports du futur. » (@franceinfo).

#Ville

► Dijon s’impose comme un modèle de ville intelligente humaine. Imaginer des zones urbaines économes en énergie, écologiques, agréables à vivre, le tout sans obligatoirement passer par les technologies digitales et sans rogner sur la dimension humaine de la ville, c’est l’objectif poursuivi par Dijon Métropole, territoire pionnier en France et modèle inclusif pour fournir des services publics et stimuler la croissance locale. Ainsi pour Denis Hameau, conseiller métropolitain, en charge de l’innovation, la ville intelligente repose sur trois piliers. Le premier est environnemental, « pour aider dans la lutte contre le réchauffement climatique en réduisant la consommation d’eau ou en facilitant la production ». Le second répond à un besoin d’inclusion. « Une ville n’est intelligente que si elle produit plus de vivre ensemble et moins d’exclusion ». Enfin, la ville intelligente est une opportunité « pour faciliter le développement économique en lien avec les universités ou les laboratoires de recherches grâce aux données que l’on récolte ». (@villeintelmag).

#Territoire

► Retour dans le département du Gers. était une première à l’échelle d’un département. Il y a 8 mois, le Gers avait appelé ses concitoyens au vote pour soutenir les projets qu’ils souhaitaient réaliser. Ainsi sur les 599 projets présentés, 41 ont été retenus, principalement orientés vers l’inclusion des personnes en situation de handicap, la culture, le sport et l’environnement, à l’issu d’un vote de 35 000 Gersois, soit 25% des électeurs du département.Un million d’euros, soit 3% du budget du département du Gers, financera ces projets, mis en place pour améliorer le quotidien des habitants. « Le projet qui a recueilli le plus de voix, c’est la démocratie », s’est réjoui Philippe Martin, le président du conseil départemental. (@europe1).

#Cybersécurité

► Numérique, technologie… Les Français redoutent l’avance chinoise. Le CES, Consumer Electronics Show à Las Vegas, qui se tient depuis le 8 janvier, grandit avec son marché. Aujourd’hui, tout est tech: les maisons sont intelligentes, les voitures autonomes, les objets connectés, la santé numérique… Un point commun relie tous ces univers : la sécurité. Elle s’est imposée avec la connectivité des objets du quotidien à Internet. Lune première vague de produits à la sécurité imparfaite, les fabricants, poussés par les utilisateurs, ont fait de la protection des données et de la vie privée un thème central. Qui voudrait installer des caméras de surveillance à son domicile et craindre à tout instant qu’elles soient utilisées par des yeux indiscrets ? La gestion des villes et des approvisionnements en énergie est tout aussi critique. Dans un monde où lampadaires et feux de croisement seront connectés, la protection des données et des réseaux est essentielle. (@Figaro_Economie).

#Robotique

► Japon : un robot prend le visage d’un proche disparu pour aider à faire son deuil. Fascinant ou franchement inquiétant ? Une société japonaise a mis au point un robot dont le visage peut être celui d’un proche disparu. Dans le détail, le projet Digital Shaman propose d’imprimer la réplique 3D du visage d’un mort sur le robot afin de faire son deuil. Une fois le programme installé, la durée de vie de la machine est de 49 jours, soit la durée du deuil au Japon, précise 20 Minutes, jeudi 3 janvier. La créatrice de cette invention raconte avoir eu cette idée après avoir perdu sa grand-mère. « Je me souviens clairement de l’enterrement. Du maquillage a été appliqué sur le visage de ma grand-mère décédée. On a mis des fleurs dans son cercueil. Après sa crémation, notre famille a ramassé les os de ses cendres. C’était un rituel choquant », raconte Etsuko Ichihara à Nippon TV. Pour fonctionner, le robot devra être programmé avant le décès de la personne et les proches devront préciser les caractéristiques physiques du futur défunt et les messages qu’ils souhaiteront entendre. (@franceinfo).

#LiensSauvages

► – CES 2019: 420 entreprises françaises présentes à Las Vegas (@FigaroTech) ; – Au CES de Las Vegas, les start-up françaises plus nombreuses que les américaines (@LesEchos) ; – Au CES, Valeo met un peu d’humain dans la voiture autonome (@Challenges) ; – Les tendances Tech 2019 en direct du CES de Las Vegas (@latribune) ; – 5G : les opérateurs allemands vent debout contre le régulateur (@latribune).

06 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 6 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Journalisme

► Journalistes, pourquoi êtes-vous si négatifs ? Par Ulrik Haagerup, journaliste, président fondateur du Constructive Institute, ancien directeur de l’information de la télévision publique du Danemark. Un jour, lors d’une petite fête de voisinage, je me suis retrouvé à côté d’une ado. Et en quelques minutes, j’ai réalisé que le journalisme était en train de mal tourner. « Alors, comment ça va l’école ? » lui ai-je lancé pour tenter de démarrer la conversation. « Ils nous ont donné des devoirs. Tellement pénibles », a-t-elle répondu. « On doit regarder les infos et lire un journal du début à la fin tous les jours pendant une semaine ENTIÈRE. C’est tellement déprimant. Pourquoi vous, les journalistes, êtes-vous si négatifs ? », m’a-t-elle interrogé derrière sa frange et son mascara maladroit d’élève de 3e. Lire la suite sur le site @metamedia. Crédit photo : Yosh Ginsu via Unsplash.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► En 2019, le vent va-t-il définitivement se retourner contre les GAFAs ?. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Après les 5 innovations technologiques qui ont marqué 2018, voici les 7 sujets tech à suivre en 2019 et les appareils qui vont envahir votre vie en 2019 (ou pas) ; – Pourquoi certains redoutent l’IA ; – La Chine teste des uniformes intelligents sur ses élèves ; – La 5G arrive cette année – tout ce qu’il faut savoir ; – Forbes a construit un robot pour pré-écrire des articles pour ses contributeurs.

#Mot2018

► Après paranoid (paranoïaque) en 2016 et populism (populisme) en 2017, le Cambridge Dictionary a récemment élu son mot de l’année 2018. Il s’agit de nomophobia, nomophobie en français. Il désigne « la peur ou l’inquiétude ressentie à l’idée de se trouver sans téléphone mobile ou d’être dans l’impossibilité de s’en servir ». Le préfixe nomo- consiste tout simplement en une contraction des mots no mobile phone (pas de téléphone mobile). Pour choisir le mot de l’année 2018, le Cambridge Dictionary a fait appel aux internautes. Sur les réseaux sociaux et sur le blog de l’institution, le public a élu son terme préféré parmi une sélection de quatre mots. Ecocide (destruction délibérée et complète d’un écosystème), no-platforming (pratique d’empêcher une personne de rendre ses idées publiques dans la mesure où l’on estime que celles-ci sont dangereuses ou inacceptables) et gender gap (différence entre les façons dont la société traite les hommes et les femmes).

#Education

► Initier les enfants au code, un apprentissage d’utilité publique. « Au triptyque lire, écrire, compter, nous ajoutons coder ! »avait lancé en 2015 Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre de l’Education nationale, pour annoncer l’entrée dans les programmes du code. Coder ? L’apprentissage de la pensée informatique est-il si indispensable, s’interrogeaient alors nombre d’enseignants et de parents. Où en est-on aujourd’hui ? Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a jamais eu autant d’ateliers payants proposant aux enfants des cours de code. Il existe une bonne vingtaine de sociétés, partout en France. Pourquoi l’école de s’emparer d’un tel enseignement du code ? « Aujourd’hui, l’apprentissage de l’informatique est inscrit dans les programmes mais il est laissé à la discrétion des professeurs de mathématiques ou de technologie motivés. Nous avons un grand besoin d’enseignants spécifiques et donc de réfléchir sérieusement à leur formation. En primaire, l’enseignement de l’informatique est suivi d’une manière inégale. Ce n’est pas une question de moyens, mais plutôt de savoir et de volonté des professeurs des écoles. Souvent, ils ne comprennent pas trop ce qu’on leur demande » précise Gille Dowek, chercheur à Inria et coordinateur du Conseil de la société informatique de France cher. (@telerama).

#Logement

► Comment l’immobilier est devenu un producteur d’inégalités de premier ordre. La question des inégalités est l’une des plus complexes que l’on puisse imaginer. Les inégalités de revenu ne sont pas le même sujet que les inégalités de patrimoine, les inégalités avant redistribution doivent être distinguées de celles qui existent avant redistribution, les inégalités peuvent être observées au sein d’un groupe de ménages à la composition comparable ou au contraire entre ménages quelle que soit leur composition etc. Il n’en reste pas moins que la France présente sur ce sujet, quel que soit l’angle que l’on retient, une particularité : chez nous, les inégalités sont très douloureusement vécues alors la statistique indique que, par comparaison avec la quasi-totalité des pays semblables, elles sont particulièrement faibles et stables dans le temps. (@Challenges).

#Voyage

► Cmycities, une start-up pour voyager autrement. Une autre façon de voyager. C’est la promesse de Cmycities, start-up française qui propose du sur-mesure pour les touristes, mais aussi les étudiants qui partent à l’étranger ou encore les cadres qui s’expatrient. Pas de risque de se retrouver dans un restaurant ou un hôtel que recommandent les mêmes éternels guides touristiques et autres algorithmes des sites internet spécialisés. Cmycities a monté un réseau d’une trentaine de correspondants, tous polyglottes et baroudeurs, partout sur la planète. Ces « guides », qui vivent sur place, vont livrer leurs conseils, adresses et bons tuyaux, et répondre à toutes les questions, même les plus saugrenues. Ils aident à organiser un voyage ou une expatriation de A à Z, et restent disponible pendant le séjour, qu’il soit de quarante-huit heures… ou de plusieurs mois. (@OleMag).

#LiensSauvages

► – Numérique, technologie… Les Français redoutent l’avance chinoise (@Figaro_Economie) ; – Les 23 principes pour une intelligence artificielle bienveillante (@pressecitron) ; – Le « travail du clic » : qu’est-ce qui se cache derrière l’intelligence artificielle ? (@franceculture) ; – Numérique, technologie… Les Français redoutent l’avance chinoise (@Figaro_Economie).

05 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 5 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Temps

► Quand il faut résister à la loi de l’horloge. Par Anne-Laure Sellier, Professeur Associé en marketing et membre du groupe de recherche CNRS-GREGHEC, HEC Paris Business School – Université Paris-Saclay. « Ma fille déboule dans la cuisine, un livre à la main. « Peux-tu me chronométrer ? Il faut que je lise un extrait de deux minutes à ma classe ». Voici la littérature, celle-là même qui, comme le rêve, suspend le temps, assujettie au diktat du chronomètre. Faut-il chronométrer toutes les tâches relatives au travail ? Si la réponse est bien intuitivement « non ! », encore faut-il comprendre pourquoi, et quelles tâches peuvent bénéficier d’être chronométrées. Le temps ordonne les événements. Nous nous penchons sur chacune de nos activités quotidiennes l’une après l’autre, en les échelonnant le long d’un continuum s’étirant du passé au présent, et du présent au futur. Cette loi fondamentale de la physique et de l’interaction sociale s’exprime de plusieurs façons dans les sociétés humaines. En particulier, notre espèce a recours à deux styles afin d’organiser ses activités : le temps horloger et le temps événementiel. » Lire la suite sur le site de @FR_Conversation. À lire aussi : Chronométrer les tâches des salariés, une vision archaïque de la performance. Légende image : L’amour de l’horloge est tangible dans nos sociétés modernes occidentales. Alexey Wraith/Shutterstock.

#Pollution

► A Rennes, des citoyens traquent la pollution de l’air. À Rennes, comme dans une dizaine d’autres agglomérations françaises, les seuils européens de dioxyde d’azote dans l’air sont régulièrement dépassés. Des activistes nourris à la culture geek ont mis en place des capteurs citoyens de la qualité de l’air. Avec l’espoir de « construire des communs » face aux pollutions. Depuis 2016, Jacques Le Letty, salarié de la Maison de la consommation et de l’environnement, une structure qui réunit une vingtaine d’associations environnementalistes rennaises, a dirigé trois campagnes de mesures citoyennes dans les rues rennaises. Au total, une soixantaine de capteurs mobiles, tous financés par la municipalité, ont été baladés dans la ville, notamment dans trois quartiers parmi les plus exposés à la pollution atmosphérique. En novembre, une quatrième saison a démarré et elle devrait couvrir l’ensemble du centre urbain. Comme les années précédentes, les données, mises en ligne sur le Web en temps réel, seront compilées pour continuer à tester la fiabilité des microcapteurs. (@Mediapart).

#Effondrement

► Lanceurs d’alerte ou survivalistes sectaires : qui sont vraiment les collapsologues ? On les appelle les « collapsologues ». Certains préfèrent se définir plutôt comme des « effondristes ». Mais peu importe : cette querelle sémantique est un peu vaine. Ce qui compte, c’est qu’en France, de plus en plus de citoyens considèrent que l’effondrement de notre civilisation moderne est déjà en cours. Pour eux, le développement durable, la croissance verte et même la transition écologique ne sont que des mirages, des réponses loin d’être à la hauteur de la crise systémique que nous vivons. Alors qui sont exactement les collapsologues ? Des lanceurs d’alerte extralucides ou bien des survivalistes à tendance sectaire ? (@usbeketrica).

#Nature

► Tanzanie : un parc national installe des caméras équipées d’une intelligence artificielle pour protéger ses éléphants. L’intelligence artificielle à la rescousse des animaux. Le parc national de Serengeti, en Tanzanie, a mis en place une nouvelle technologie pour protéger les éléphants des braconniers. « Nous perdons environ un éléphant toutes les 15 minutes », déplore Eric Dinerstein. Avec sa compagnie Resolve, spécialisée dans la protection de l’environnement, et des partenaires tels que la National Geographic Society et la fondation Leonardo DiCaprio, il a conçu des caméras équipées d’une intelligence artificielle « pour débusquer les braconniers », explique The Verge. La technologie, développée par Intel, est très petite et a une batterie qui peut durer jusqu’à un an et demi. Elle permet de distinguer les humains des animaux et des véhicules. (@franceinfo).

#Internet

► La polémique sur la mesure de l’audience en ligne est relancée. Quelle confiance avoir dans les chiffres d’audience donnés sur Internet ? Ce débat sensible a récemment été relancé par une chronique provocatrice du New York Magazine, titrée : « Quelle part d’Internet est “fake” ? Une grande partie, en fait. » Selon ce texte publié le 26 décembre, nous pourrions atteindre bientôt un point d’“inversion“, où le “faux“trafic, par exemple, des visites générées par des robots ou par des humains employés dans des « fermes à clics », dépasserait l’audience créée par de « vrais » internautes. Un jour, on ne prendra plus les fausses images pour des vraies, mais les vraies pour des fausses, ironisait l’auteur. Au-delà de ses abyssales implications philosophiques et démocratiques, une telle situation soulève un problème économique concret pour la publicité, nerf de la guerre de l’industrie des contenus en ligne. (@lemondefr).

#Medias

► Défiance envers les médias : « Il faut de la transparence ». Violences envers les journalistes, appel à la manipulation des médias par Eric Drouet, défiance de la part des gilets jaunes… On ne peut pas dire que les relations s’apaisent entre la presse, les chaînes de télévision et une partie de la population française, à tel point que Reporters sans frontières s’est inquiétée hier des violences contre les journalistes au sein du mouvement des gilets jaunes et des forces de l’ordre. Jean-Marie Charon, sociologue des médias, a répondu aux questions de @LExpress.

#RessourcesHumaines

► Êtes-vous prêt à être recruté par une intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle sera l’arme secrète des recruteurs dans les années à venir, selon l’étude LinkedIn Global Recruiting Trends 2018. 76% des recruteurs interrogés estiment que l’impact de l’IA sur le recrutement sera important. En Corée du Sud, cette innovation est utilisée depuis mars dernier par le cinquième conglomérat le plus riche du pays, le groupe Lotte. Des milliers de CV et de lettres de motivation ont été analysés par une intelligence artificielle afin de procéder à 800 recrutements. Selon une étude du cabinet de recrutement Robert Walters, 40% des recruteurs et des candidats estiment que les algorithmes leur permettent de gagner du temps et/ou de l’argent. (@LesEchos).