06 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 6 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Journalisme

► Journalistes, pourquoi êtes-vous si négatifs ? Par Ulrik Haagerup, journaliste, président fondateur du Constructive Institute, ancien directeur de l’information de la télévision publique du Danemark. Un jour, lors d’une petite fête de voisinage, je me suis retrouvé à côté d’une ado. Et en quelques minutes, j’ai réalisé que le journalisme était en train de mal tourner. « Alors, comment ça va l’école ? » lui ai-je lancé pour tenter de démarrer la conversation. « Ils nous ont donné des devoirs. Tellement pénibles », a-t-elle répondu. « On doit regarder les infos et lire un journal du début à la fin tous les jours pendant une semaine ENTIÈRE. C’est tellement déprimant. Pourquoi vous, les journalistes, êtes-vous si négatifs ? », m’a-t-elle interrogé derrière sa frange et son mascara maladroit d’élève de 3e. Lire la suite sur le site @metamedia. Crédit photo : Yosh Ginsu via Unsplash.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► En 2019, le vent va-t-il définitivement se retourner contre les GAFAs ?. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Après les 5 innovations technologiques qui ont marqué 2018, voici les 7 sujets tech à suivre en 2019 et les appareils qui vont envahir votre vie en 2019 (ou pas) ; – Pourquoi certains redoutent l’IA ; – La Chine teste des uniformes intelligents sur ses élèves ; – La 5G arrive cette année – tout ce qu’il faut savoir ; – Forbes a construit un robot pour pré-écrire des articles pour ses contributeurs.

#Mot2018

► Après paranoid (paranoïaque) en 2016 et populism (populisme) en 2017, le Cambridge Dictionary a récemment élu son mot de l’année 2018. Il s’agit de nomophobia, nomophobie en français. Il désigne « la peur ou l’inquiétude ressentie à l’idée de se trouver sans téléphone mobile ou d’être dans l’impossibilité de s’en servir ». Le préfixe nomo- consiste tout simplement en une contraction des mots no mobile phone (pas de téléphone mobile). Pour choisir le mot de l’année 2018, le Cambridge Dictionary a fait appel aux internautes. Sur les réseaux sociaux et sur le blog de l’institution, le public a élu son terme préféré parmi une sélection de quatre mots. Ecocide (destruction délibérée et complète d’un écosystème), no-platforming (pratique d’empêcher une personne de rendre ses idées publiques dans la mesure où l’on estime que celles-ci sont dangereuses ou inacceptables) et gender gap (différence entre les façons dont la société traite les hommes et les femmes).

#Education

► Initier les enfants au code, un apprentissage d’utilité publique. « Au triptyque lire, écrire, compter, nous ajoutons coder ! »avait lancé en 2015 Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre de l’Education nationale, pour annoncer l’entrée dans les programmes du code. Coder ? L’apprentissage de la pensée informatique est-il si indispensable, s’interrogeaient alors nombre d’enseignants et de parents. Où en est-on aujourd’hui ? Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a jamais eu autant d’ateliers payants proposant aux enfants des cours de code. Il existe une bonne vingtaine de sociétés, partout en France. Pourquoi l’école de s’emparer d’un tel enseignement du code ? « Aujourd’hui, l’apprentissage de l’informatique est inscrit dans les programmes mais il est laissé à la discrétion des professeurs de mathématiques ou de technologie motivés. Nous avons un grand besoin d’enseignants spécifiques et donc de réfléchir sérieusement à leur formation. En primaire, l’enseignement de l’informatique est suivi d’une manière inégale. Ce n’est pas une question de moyens, mais plutôt de savoir et de volonté des professeurs des écoles. Souvent, ils ne comprennent pas trop ce qu’on leur demande » précise Gille Dowek, chercheur à Inria et coordinateur du Conseil de la société informatique de France cher. (@telerama).

#Logement

► Comment l’immobilier est devenu un producteur d’inégalités de premier ordre. La question des inégalités est l’une des plus complexes que l’on puisse imaginer. Les inégalités de revenu ne sont pas le même sujet que les inégalités de patrimoine, les inégalités avant redistribution doivent être distinguées de celles qui existent avant redistribution, les inégalités peuvent être observées au sein d’un groupe de ménages à la composition comparable ou au contraire entre ménages quelle que soit leur composition etc. Il n’en reste pas moins que la France présente sur ce sujet, quel que soit l’angle que l’on retient, une particularité : chez nous, les inégalités sont très douloureusement vécues alors la statistique indique que, par comparaison avec la quasi-totalité des pays semblables, elles sont particulièrement faibles et stables dans le temps. (@Challenges).

#Voyage

► Cmycities, une start-up pour voyager autrement. Une autre façon de voyager. C’est la promesse de Cmycities, start-up française qui propose du sur-mesure pour les touristes, mais aussi les étudiants qui partent à l’étranger ou encore les cadres qui s’expatrient. Pas de risque de se retrouver dans un restaurant ou un hôtel que recommandent les mêmes éternels guides touristiques et autres algorithmes des sites internet spécialisés. Cmycities a monté un réseau d’une trentaine de correspondants, tous polyglottes et baroudeurs, partout sur la planète. Ces « guides », qui vivent sur place, vont livrer leurs conseils, adresses et bons tuyaux, et répondre à toutes les questions, même les plus saugrenues. Ils aident à organiser un voyage ou une expatriation de A à Z, et restent disponible pendant le séjour, qu’il soit de quarante-huit heures… ou de plusieurs mois. (@OleMag).

#LiensSauvages

► – Numérique, technologie… Les Français redoutent l’avance chinoise (@Figaro_Economie) ; – Les 23 principes pour une intelligence artificielle bienveillante (@pressecitron) ; – Le « travail du clic » : qu’est-ce qui se cache derrière l’intelligence artificielle ? (@franceculture) ; – Numérique, technologie… Les Français redoutent l’avance chinoise (@Figaro_Economie).