22 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 22 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Accélération

x► Gagner en vitesse, est-ce perdre du temps ? Dans le sillage de l’urbaniste Paul Virilio, penseur de la vitesse, et de la critique sociale du temps du philosophe allemand Hartmut Rosa, l’ouvrage @ la recherche du temps. Individus hyperconnectés, société accélérée : tensions et transformations (Éditions Erès, octobre 2018) dirigé par la psychologue Nicole Aubert, se penche sur les conséquences de l’injonction moderne et permanente à «accélérer» dans tous les domaines, du plus individuel au plus collectif. Avec des développements particulièrement intéressant sur les enjeux de l’accélération en démocratie et de l’exigence de performance jusque dans la vie privée. « Célébrer l’hypomodernité et pas seulement l’hypermodernité : retrouver  cette société où on avait le temps d’écrire, de rêver, de n’avoir rien à faire. » explque le sociologue Vincent de Gaulejac. @franceculture). Légende image : Rue à Hong Kong• Crédits : Phung Huynh Vu Qui – Getty.

#Energie

► En décembre 2017, le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative française, a abrogé un décret donnant aux préfets régionaux la responsabilité d’accorder les permis environnementaux nécessaires à la construction de champs d’éoliennes. Depuis, plus personne ne peut les délivrer. « La question de l’autorité compétente pour délivrer les permis d’installation de champs d’éoliennes terrestres en France est en suspens depuis plus d’un an. Il n’y a donc aucun nouveau permis et aucun nouveau projet ne peut se développer », regrette Giles Dickson, PDG de l’association d’entreprises WindEurope. Et « si la France veut sérieusement mettre en œuvre sa stratégie nationale en matière de climat et d’énergie, le gouvernement doit régler ce problème de toute urgence », conclut-il. (@latribune).

► Revue de liens : – La campagne anti-éolien du président des Hauts-de-France (@lemondefr) ; – Eolien en mer à Dunkerque : Boralex s’associe à trois partenaires (@franceinfo) ; – Les associations vent debout contre les éoliennes (@ladepechedumidi).

► En termes d’exploitation des énergies renouvelables, la France dispose de sérieux atouts : un ensoleillement propice au développement de l’énergie solaire; des vents réguliers pour l’éolien, auxquels s’ajoute une grande façade maritime aisément exploitable pour l’éolien offshore. Le secteur éolien, qui représente aujourd’hui 5,5% du mix énergétique selon le Panorama publié par RTE. Dans les dix prochaines années, l’éolien terrestre devrait voir ses capacités de production tripler. Un grand chantier : l’éolien offshore, pour l’heure inexistant sur les côtes françaises. Il se révèle plus productif que l’éolien terrestre. Ainsi quand une éolienne terrestre possède une puissance moyenne de 3 MW, celle d’une éolienne installée en mer est comprise entre 4 et 8 MW. Le parc éolien offshore d’EDF situé au large de Saint-Nazaire en Loire-Atlantique, qui comptera 80 éoliennes, sera le premier à être mis en service en 2022. (@slatefr).

#Agriculture

► Dans un territoire rural isolé dans le Lot, une petite coopérative agricole, les Fermes de Figeac, a refusé le déclin. Avec persévérance et imagination, elle a réinventé son agriculture et son territoire. Cela a débuté en 1994 avec le constat que « le monde rural cédait la place à l’agriculture entrepreneuriale. » Il aura fallu vingt-cinq années d’initiatives pour donner corps à l’identité Pays de Figeac en valorisant la production locale. Lire aussi un autre exemple avec le renouveau de Romans-sur-Isère.

#Numérique

► Jean-Yves Hepp, convaincu par l’évolution des usages née du numérique, lance Unowhy en 2007 qui développe SQOOL, la solution numérique tout-en-un dédiée à l’éducation. SQOOL est un écosystème made in France qui associe tablette numérique, interfaces dédiées primaire et secondaire, accès à des ressources pédagogiques numériques et un hébergement en Cloud sécurisé. « Je suis obsédé par l’employabilité. Comment doit-on préparer les enfants aux jobs de demain? Comment allons-nous concurrencer les Gafa ? Qui sera le LVMH du numérique? L’école de Jules Ferry n’est plus à jour. À l’époque, il fallait produire des enfants pour les chaînes de production d’usine. Depuis, rien n’a changé, mais le monde s’est transformé. Regardez ! On n’imagine plus communiquer sans smartphone. On ne peut pas laisser l’école de côté », explique-t-il. (@Figaro_Economie). A lire sa tribune du 24 septembre 2018, Pour une école numérique made in France, sur le site @LePoint.

#Politique&Digital

► Le site du grand débat été réalisé par une jeune société parisienne, Cap Collectif, une « civic tech », c’est-à-dire une start-up spécialisée dans les solutions technologiques dédiées à la vie citoyenne. Cap Collectif revendique 700 projets participatifs auprès de plus d’une centaine de clients, dont des villes (Le Mans, Issy-les-Moulineaux ou Bayonne) mais aussi des entreprises (groupe La Poste). La presse s’est également fait l’écho de sites web parodiques, avec des intitulés proches de celui du grand débat, pouvant semer la confusion. C’est ce que l’on appelle du typosquatting, émanant de personnes qui tentent de surfer sur la notoriété du grand débat. L’adresse du grand débat national est : https://granddebat.fr. (@franceinfo).

#Cybersécurité

► « Il ne faut pas avoir peur de l’intelligence artificielle ». Le mardi 22 janvier, le Forum international de la cybersécurité (FIC) a ouvert ses portes à Lille grand palais. C’est l’endroit où il faut se montrer lorsque l’on est une entreprise qui propose des solutions pour lutter contre tout ce qui touche à la criminalité des réseaux de manière générale. Les gros stands sont trustés par les géants du secteur ou les institutions : Microsoft, Thales, IBM, MCaffee mais aussi le ministère de l’Intérieur, la CNIL… Et parmi eux, Skapanê, une « start-up » basée à Euratechnologies qui bosse sur l’Intelligence artificielle (IA). Son cœur de métier, c’est l’intelligence artificielle. La société développe des algorithmes qui tendent à reproduire certaines caractéristiques cognitives du cerveau humain, comme l’apprentissage. « Cela peut faire peur, mais on est encore très loin de machines qui pourraient supplanter l’homme. On ne saurait même par dire à quelle échéance ce serait possible, si tant est que ce soit possible », tempère son fondateur. (@20minutes).

#Santé

► Ces minirobots transformers changent de forme à l’intérieur du corps. Une équipe de chercheurs des écoles polytechniques fédérales de Lausanne (EPFL) et Zurich (ETHZ) viennent de mettre au point des robots élastiques microscopiques capables d’adapter leur forme à leur environnement. Conçus en s’inspirant des bactéries, ces petits robots biocompatibles sont prévus pour pouvoir atteindre toutes les parties du corps humain. Dans un article paru dans Science Advances, le groupe de chercheurs, mené par Selman Sakar de l’EPFL et Bradley Nelson de l’ETHZ, a décrit leurs recherches sur de minuscules petits robots flexibles composés d’un hydrogel nanocomposite contenant des nanoparticules magnétiques, ce qui permet de les diriger par électromagnétisme. (@futurasciences).

#Télévision

► Pourquoi les jeunes fuient les chaînes de TV ? Tout le monde le sait, les jeunes sont moins accrocs que leurs aînés au petit écran, en dehors des grands événements ou des programmes qui leur sont spécifiquement destinés. Pendant des années les chaînes TV ont cru pouvoir maintenir la durée d’écoute des jeunes en proposant des grilles de programmes destinées à des cibles plus âgées et en négligeant l’attractivité des plateformes vidéo présentes sur internet. Hélas, ce pari s’avère perdant aujourd’hui. Pour s’en convaincre, il suffit de se reporter aux chiffres publiés par Médiamétrie, la société spécialisée dans la mesure de l’audience des chaînes TV. En 2017, les 15-24 ans n’ont consacré que 53% de leur temps vidéo à la télévision en live. Si on ajoute le replay de leurs émissions préférées (15%), le temps TV total atteint 68%. Le reste du temps, ils le passent sur les réseaux sociaux (24%), sur les sites de VOD et de SVOD (8%). (@cnetfrance).

#Média

► Distinguons violence contre les journalistes et défiance envers les médias. Par Nicolas Becquet, journaliste et manager des supports numériques chez l’Echo. Pour comprendre la nature de ce phénomène inquiétant et pour éviter toute forme d’amalgame, il semble nécessaire de faire une distinction entre la violence exercée contre les journalistes d’une part et la défiance envers les médias, d’autre part. Un point de vue qui permet de faire une différence entre une minorité de manifestants radicaux, violents et motivés idéologiquement et un mouvement ancien et profond de remise en cause de la parole des médias dits « traditionnels ». Dans les deux cas, les médias ne sont pas armés pour répondre aux attaques. Lire la suite sur le site @metamedia.

21 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 21 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Milan : un modèle de nouvelle urbanisation. Pour faire durer la phase de forte croissance qui a suivi l’Exposition universelle de 2015, Milan se projette dans le futur en « smart city ». La ville ambitionne de devenir une métropole européenne attractive, « intelligente, verte et inclusive », selon les termes de Milano Smart City, projet porté par la municipalité et la chambre de commerce. Cette ambition se matérialise déjà dans le quartier de Porta Romana, qualifié de « première expérimentation italienne de quartier intelligent à impact environnemental neutre ». (@TheGoodLife). Légende image : Tout l’éclairage public de la ville a été remplacé par des LED. Plusieurs services proposent des vélos et des véhicules électriques, scooters, autos et véhicules commerciaux, en station ou en free-­floating. Ville européenne la plus câblée en fibre optique depuis le début des années 2000, elle continue de déployer le wi-fi gratuit déjà accessible dans une grande partie de la ville. La nouvelle technologie de communication mobile, la 5G, est en cours d’expérimentation. Crédit photo : Gianni Basso.

► Comment expliqueriez-vous le concept de Smart City ? Trois chefs d’entrerprise donnent leur vision. – Fernando Chaves Pozo (Schneider Electric) : La ville est intelligente lorsqu’elle peut s’adapter aux usages demandés par la population. C’est dans cette perspective qu’il faut observer la totalité de la chaîne : le réseau, la ville et les bâtiments.(…) Nous souhaitons faire de la ville un levier d’efficacité énergétique, avec notamment les bâtiments intelligents ; – Pascal Jardin (OpenDataSoft) : « Quand on parle de Smart City, il s’agit en réalité d’interpréter et de traiter des données, associées à un ou plusieurs métiers spécifiques d’une collectivité. » ; – Constance Becquart (Havr) : « Une Smart City, c’est une ville connectée qui peut répondre aux cas d’usage du plus de gens possible, afin de faciliter leur vie quotidienne (…) Pour créer une Smart City il faut trouver un ou plusieurs moyens de mettre la technologie au service de la population ! » (@lenergeek). À lire : Découverte : Convivium, l’habitat de demain (@franceinfo).

#Economie

► 2019, l’année où la Chine doit réinventer son Internet, par David Baverez, Investisseur. En 2019, la Chine fermera le cycle décennal entamé après la crise des « subprimes » de 2008. Elle devra affronter les conséquences de la fin de l’assouplissement monétaire et les répercussions de la guerre technologique déclenchée par les Etats-Unis. Mais le salut de l’empire du Milieu viendra moins d’un énième plan de stimulus, celui qu’attend vainement l’Occident, que de la réorientation de son Internet du consommateur vers l’entreprise. Ce que le géant Tencent a déjà laissé entrevoir par l’annonce à l’automne de la création d’une nouvelle division « cloud and smart industries ». Contrairement à la perception ambiante, la rentabilité de l’Internet du consommateur en Chine commence à atteindre ses limites : pour la première fois, le profit opérationnel des seuls cinq groupes chinois de l’Internet est resté stable d’année en année au troisième trimestre 2018. Lire la suite sur le site @LesEchos

#Numérique

► La transition numérique peut-elle se faire sans les femmes ? En 2016 seulement 7 % des start-ups françaises étaient créées ou dirigées par des femmes selon le baromètre 2017 réalisé par l’association StartHer avec KPMG. « Dans un milieu où le goût du risque et le travail acharné construisent une véritable mythologie, les success stories d’hommes entrepreneurs éclipsent parfois l’entrepreneuriat féminin », note le magazine les Inrocks qui s’est intéressé au sujet. Et à ce jour seulement 20% des filles candidatent dans les filières initiales aux métiers du numérique. « Dans un secteur aussi innovant, en croissance, où les salaires sont élevés, les propositions d’embauche très nombreuses… plus de la moitié de l’humanité manquerait à l’appel ? On ne peut plus l’accepter » déclarait en 2018 le Secrétaire d’Etat, chargé du numérique, Mounir Mahjoubi. C’est pour lutter contre les préjugés et encourager les jeunes filles à s’intéresser au monde digital la fondation des clubs d’entreprises FACE a lancé le programme WiFilles. (@villeintelmag).

#Climat

► Les technologies qui peuvent sauver le monde selon le futurologue Jeremy Rifkin. Invité aux 10 ans du Créa Digital Day organisé à Genève par l’école Créa et Emakina.ch, Jeremy Rifkin a tenu une longue conférence durant laquelle est détaillé le plan d’action idéal pour sauver la planète du dérèglement climatique. Pour l’auteur de La nouvelle société coût marginal zéro : L’internet des objets, l’émergence des communaux collaboratifs et l’éclipse du capitalisme, le sujet n’a rien de nouveau. Le problème fondamental de notre modèle industriel vient du fait qu’il est toujours basé sur les énergies fossiles. « Pour chaque étape de fabrication ou de recyclage d’un produit que nous fabriquons, nous empruntons un peu plus d’énergie à la planète, explique-t-il. Or, cette énergie n’est pas infinie et est majoritairement responsable des émissions de gaz à effet de serre. » (@LADN_EU).

#Presse

► Sept applications concrètes de l’IA dans les médias. Ecrire automatiquement des articles, repérer les tendances sur les réseaux sociaux, recommander des contenus ou repérer les faux : l’intelligence artificielle promet des avancées qui pourraient modifier profondément le paysage comme des papiers écrits par des robots, recommander des articles au lecteur, retranscrire des interviews ou des vidéos, détecter les sujets chauds, la détection d’événements ou de personnes, détecter les vidéos truquées et des robots pour dialoguer avec le lecteur. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Facebook lance un centre de recherche consacré à l’éthique de l’intelligence artificielle. Facebook a annoncé, dimanche 20 janvier, la création d’un centre de recherche dédié à l’éthique de l’intelligence artificielle (IA) en partenariat avec l’Université technique de Munich, en Allemagne, qui devrait voir le jour au printemps. L’entreprise injectera sur cinq ans 7,5 millions de dollars, soit 6,6 millions d’euros, dans cet « Institute for ethics in artificial intelligence » (« Institut pour l’éthique de l’intelligence artificielle »). Objectif : mener des « recherches indépendantes et scientifiques pour apporter des connaissances et des conseils à la société, l’industrie, les législateurs et les décisionnaires des secteurs privé et public », explique Facebook dans un communiqué. Ce centre vise aussi à participer à la mise en œuvre de « cadres, méthodologies et approches algorithmiques » dont pourraient s’emparer les développeurs d’IA. (@lemondefr).

#SVOD

► Netflix dit craindre « plus ‘Fortnite’ et Youtube » que Disney, Amazon et HBO. L’année 2019 va être décisive pour la plateforme de streaming Netflix et verra débarquer dans les mois qui viennent de nouveaux concurrents de poids. En plus de ces deux concurrents, Amazon  et Hulu, Netflix devra bientôt ferrailler avec Disney+, la plateforme SVOD de Disney qui détient les franchises « Marvel », « Star Wars » et les contenus Pixar dans son escarcelle. Cette année verra aussi la naissance de la plateforme de WarnerMedia (AT&T), maison-mère de Warner Bros. (propriétaire notamment de la franchise « Harry Potter ») et de la chaîne HBO (« Game of Thrones »). En outre, Apple travaille également à la mise en orbite prochaine d’un service qu’elle envisage de proposer dans plus de 100 pays en s’appuyant sur son parc colossal estimé à 1,3 milliard d’utilisateurs. À cela s’ajoutera aussi NBCUniversal qui ambitionne de proposer sa propre plateforme en 2020. (@puremedias).

#LiensSauvages

► – Pénétrez dans Västra Hamnen, ce quartier suédois 100 % écolo où la qualité de vie est exceptionnelle (@DailyGeekShow) ; – Les utilisateurs de Facebook peuvent désormais lancer des pétitions sur la plateforme (@frenchweb) ; – The goal is to automate us’: welcome to the age of surveillance capitalism (@guardian) ; – Uber choisit un Français pour travailler sur ses taxis volants @LesEchos); – Essonne : comme promis, IBM s’installe à Paris-Saclay (@LeParisien_91) ; – Aveyron : un petit village isolé se met au numérique et défie le déclin démographique (@franceinfo) ; – Uber : bientôt des trottinettes et vélos électriques autonomes ? (@frenchweb).

20 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 20 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Le devenir robot de l’humain, Afin de l’utiliser efficacement, l’humain aligne, consciemment, puis inconsciemment, son comportement et sa pensée sur le modèle plus standard de l’IA. C’est un humain qui se robotise par anticipation. Article de Mario Ionuț Maroșan, Membre de l’équipe de recherche et d’analyse de la Déclaration de Montréal, publié par le @FR_Conversation. A lire : Intelligence artificielle et pensée humaine, publié par Margarida Romero sur le site de @FR_Conversation. Crédit image :Pixabay

#LaVieDesRobots

► Situé dans parc d’attraction à thème près de Nagasaki(Japon), l’hôtel japonais Henn na Hotel, entré dans le livre des records pour son personnel entièrement robotique, a remercié plus de la moitié de ses 243 robots, accusés de donner plus de travail à leurs collègues humains qu’ils n’en épargnaient, rapporte le Wall Street Journal. Ainsi, en pleine nuit, le robot était parfois activé de manière intempestive par les ronflements des clients.

► En juin 2018, Vera, l’assistante virtuelle en ressources humaines… licencié par ses employeurs, des sociétés comme l’Oréal, Ikea. Elle était utilisée pour trier et sélectionner les candidatures. Ces grands groupes expérimentaient l’intelligence artificielle Vera pour ses recrutements pour automatiser des tâches à moindre valeur ajoutée pour recentrer le recruteur sur sa mission. Du coup certains se tournent vers les chatbots (technologie de conversation instantanée) comme Mya pour la préselection des candidats. Ainsi l’intelligence artificielle de « réduire les biais humains inconscients » et de « favoriser la diversité » du recrutement, notamment dans les diplômes. En Angleterre 40% des stagiaires recrutés proviendraient ainsi d’écoles « non identifiées comme prioritaires », explique encore Natalia Noguera, au site ExclusiveRH.com

► En janvier 2018, Fabio, premier assistant robotique destiné à l’accueil des clients d’un supermarché d’Edimbourg (Ecosse) a été « renvoyé ». Affecté à l’accueil des clients, cet assistant robotique n’a pas validé sa période d’essai, comme le rapporte The Telegraph. Le motif ? Il effrayait les clients plutôt que les aider ! Développé par l’université Heriot-Watt, il participait à une émission diffusée sur la BBC « Six robots and Us », afin montrer les capacités d’un tel engin dans le commerce.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Netflix commence à partager des chiffres et ils sont impressionnants. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – DuckDuckGo contre Google ; – Comment l’Afrique questionne-t-elle « notre » innovation ? ; – Bonne nouvelle : écrire sur WhatsApp améliore l’orthographe ; – Autocritique des médias : l’examen de confiance ; – Neuf idées pour transformer Facebook en un forum pour la liberté d’expression et la démocratie.

#Presse

► Comment l’intelligence artificielle a transformé la presse américaine. « Homme ou robot, saurez-vous faire la différence ? » A l’été 2014, le « Washington Post » mettait ses lecteurs au défi de distinguer un papier écrit par un journaliste d’un autre généré automatiquement par un robot : l’agence Associated Press (AP) venait de publier les toutes premières dépêches entièrement écrites par un algorithme. Une petite révolution dans une industrie en perpétuelle restructuration. Et soudain, beaucoup d’inquiétudes dans les rédactions américaines. Quatre ans plus tard, l’outil s’est banalisé outre-Atlantique, sinon dans les rédactions, au moins dans les groupes de presse : près de 75 % des groupes de médias mondiaux interrogés par Reuters dans son rapport annuel sur les grandes tendances de l’année 2018 affirmaient utiliser déjà au moins partiellement l’intelligence artificielle pour mieux cibler les attentes de leurs lecteurs via des recommandations, concevoir des alertes sur l’actualité, vérifier des faits, écrire des articles de façon automatique, ou encore analyser des quantités importantes de données. A lire aussi : John Micklethwait : « L’intelligence artificielle est à divers degrés dans 30 % de notre production d’informations » (@LesEchos).

#Energie

► Guyancourt : son invention pourrait révolutionner l’éclairage public. « Voir des lampadaires allumés en pleine journée, ça me rend dingue ! » Il aura suffi d’une fois de trop pour que Julien Fessard décide de prendre le problème à bras-le-corps. Le patron de la start-up M2AiM, basée à l’incubateur SQY Cub à Guyancourt, s’est donc attelé à la tâche, développant un boîtier connecté capable de réguler à lui seul l’ensemble de l’éclairage public d’une ville. Plus fort encore, ces réglages ne seront pas effectués sur le même mode pour toute la commune, mais bien au cas par cas, en fonction de la luminosité d’un quartier, d’une rue. (@LeParisien_78).

#LiensSauvages

► – Intelligence artificielle et emploi : « À défaut de prévoir le futur, préparons-le » (@LeParisien_Eco) ; – Une intelligence artificielle qui détecte les maladies génétiques rares (@objetconnecte01)  ; – Amazon : des actionnaires veulent interdire la vente de logiciels de reconnaissance faciale (@clubic) ; – Rambouillet : un job dating pour aider les ex-salariés de Viapaq à retrouver du travail (@LeParisien_78) ; – Cybercontrôle en Chine : l’omni-surveillance à l’ère du numérique (@InaGlobal) ; – Taxer les Gafa ? Un projet de loi sera présenté en février (@LObs) ; – Les médias « sont des thermomètres » : la mise au point du patron de BFM-TV aux « gilets jaunes » (@lemondefr).

19 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 19 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

 x► Recherche : préparer la vie à +2°C. Quel sera l’impact probable du réchauffement climatique sur les inégalités mondiales et la géopolitique ? À quoi ressembleront les villes dans lesquelles nous vivrons ? Quelles énergies produirons-nous grâce à la science ? Comment allons-nous pouvoir tirer profit de nos déchets ? Diffusion du Forum France Culture enregistré le samedi 11 janvier à la Sorbonne dans le cadre de la journée La planète se réchauffe : comment on s’y prépare. Légende image : Comment s’adapter au changement climatique ?• Crédits : TheDigitalArtist / Pixabay.

#AlertePollution

► A Toulon, l’inquiétante fumée noire des ferries amarrés près des habitations. En s’approchant du quai, une odeur âcre vous prend à la gorge. Pour en deviner l’origine, il suffit de lever les yeux. Les ferries surplombent les immeubles, en plein cœur de la rade de Toulon. Chaque jour, plusieurs navires relient le continent à la Corse, à Majorque ou à la Sardaigne. Ils accostent souvent tôt le matin et repartent tard le soir. Et « ils laissent tourner leurs moteurs sans arrêt entre deux rotations », s’insurge Danielle, qui nous a alertés par le biais de notre enquête participative #AlertePollution. Cette Toulonnaise s’inquiète des « fumées émanant » des cheminées des paquebots« à moins de 200 mètres des immeubles et de la ville ». Elle n’est pas la seule : au total, dix personnes nous ont décrit la même situation dans le port de Toulon. (@franceinfo).

#Internet

► Un Ivoirien connecte à Internet un village isolé… grâce à la lumière. Le dispositif est une première sur le continent africain, et il a de quoi surprendre : en installant un dispositif lumineux à base de LED dans un village ivoirien à la frontière avec le Libéria, un ingénieur a permis à 5 000 habitants d’avoir pour la première fois accès à Internet et à la télévision. Un projet qui a changé la vie de ce village enclavé comme en témoignent ses habitants… En avril 2017, Drongouiné, dernier village ivoirien avant le Libéria, dans l’ouest du pays, a été équipé de panneaux solaires permettant de fournir la lumière à cette petite localité à la nuit tombée. Mais ce n’est pas tout : cette lumière leur permet aussi d’avoir accès à Internet et à la télévision, sans aucune connexion filaire ou Wifi, grâce à une technologie encore en gestation : le Li-Fi. (@Observateurs).

#IntelligenceArtificielle

► Les six tendances pour l’intelligence Artificielle en 2019. Michael Wu, Chief AI Strategist chez PROS, présente et analyse les grandes tendances 2019 autour de l’IA et des technologies qui lui sont liées. Quatrième révolution industrielle, transformation digitale, développement des infrastructures ou encore algorithmes seront au programme cette année. (@LUsineDigitale).

#CyberDéfense

► La France se dote d’une doctrine cybermilitaire « offensive ». Les armées françaises sont désormais dotées d’une doctrine de lutte informatique offensive, une manière de muscler leur posture face à la multiplication des menaces dans le cyberespace, devenu un champ de bataille à part entière. La ministre française des Armées Florence Parly et le chef d’état-major des Armées François Lecointre ont présenté ce matin à la presse cette doctrine cybermilitaire « offensive », qui s’ajoute à un volet défensif existant, et précise les conditions et modalités de recours à l’attaque numérique. À l’heure où se multiplient les cyberattaques venant d’États, hackers, groupes terroristes ou criminels, et où les systèmes de combat sont de plus en plus connectés, cet ensemble de textes « donnent le cadre d’emploi précis de l’utilisation du cyber en opérations », explique-t-on au cabinet de Mme Parly. (@frenchweb). A lire aussi : Comment la France s’arme pour la cyberguerre (@Challenges) et Pour l’armée française, « la guerre cyber a commencé »( @LExpress).

#MediaSocial

► Faut-il quitter les réseaux sociaux ? Régulièrement, je vois des messages de copains qui annoncent vouloir quitter les réseaux sociaux pour protester alternativement contre l’utilisation de leurs données personnelles, l’abrutissement de la société, la médiocrité abyssale des contenus, la violence des commentaires, l’inutilité crasse de ces plateformes, le sentiment d’être devenu totalement accro… À chaque fois, je me demande s’ils ont raison ou non de le faire. Après l’avoir annoncé à tout le monde – paradoxe teinté de désespoir qui témoigne de leur très grand attachement à ces réseaux au moment de les quitter -, ils disparaissent effectivement de la toile, conscients de valeureusement montrer la voie… Puis ils y reviennent quelques mois plus tard, discrets, penauds, pas très fiers, comme ces gens qui en sont à leur énième tentative d’arrêter de fumer. (@frenchweb).

#LiensSauvages

► – Intelligence artificielle : un supercalculateur de 14 pétaflops, à quoi ça sert ? https://www.lesechos.fr/intelligence-artificielle/veille-technologique/0600535612276-intelligence-artificielle-un-supercalculateur-de-14-petaflops-a-quoi-ca-sert-2237641.php @LesEchos) ; – La campagne anti-éolien de Xavier Bertrand (@lemondefr) ; – Le plan de Bruno Le Maire pour taxer Google, Apple, Facebook et Amazon dès 2019 (@Challenges) ; – Gilets jaunes contre gouvernement : la guerre secrète des cagnottes en ligne (@Challenges) ; – Le Québec appelle Netflix à retirer d’un film des images d’un accident réel (@20minutes) ; – Les groupes Facebook de gilets jaunes moins populaires ? (@LExpress) ; – Surveiller pour punir : la notation des citoyens chinois (@franceculture) ; – Magic Leap dévoile sa vision d’une « informatique spatiale » (@metamedia).

18 Jan

Régions.news #361 – Edition du vendredi 18 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. La commune de Frossay (Loire-Atlantique) avec ses 3 227 habitants, fait partie de la zone d’emploi de Saint-Nazaire et du bassin de vie de Saint-Père-en-Retz (Photo de Valery Inglebert / EyeEm / Getty). « Le périurbain est aussi un espace désirable, les gens veulent y vivre. Le périurbain c’est le mariage de la ville et de la campagne. C’est un espace avec habitat individuel mais sous l’influence des villes. Les gens s’installent dans des villages autour d’une grande ville et, avec leur voiture, auront accès aux bénéfices offerts par la ville tout en pouvant vivre à la campagne. ». Et « Ce sont ceux qui ont le moins de moyens qui se retrouvent les plus éloignés des centres. », explique Eric Charmes, urbaniste, sociologue et auteur de « La revanche des villages » (janvier 2019), sur France Culture, le 10 janvier.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Arvieu, commune rurale de l’Aveyron de 787 habitants, a su rompre son isolement géographique grâce développement numérique. La commune va inaugurer au printemps une zone d’activité numérique (ZAN). Grâce à ce projet, la municipalité « a stabilisé la chute de la courbe démographique : nous avons attiré 30 nouvelles familles, contre un objectif de 20, et nous comptons 822 habitants au total. », explique le Maire. La ZAN est un ancien couvent qui va abriter un espace de travail partagé, un fab-lab (laboratoire de fabrication), des spectacles, des séminaires mais aussi une association qui développe les circuits courts entre les agriculteurs locaux. L’ensemble de ces installations sera relié à un réseau partagé à très haut débit, et le Wi-Fi dans les espaces communs sera gratuit.

 ► Revue de liens : – Aux Mureaux dans les Yvelines, les agents municipaux sont indemnisés lorsqu’ils utilisent le vélo pour se rendre au travail (@franceinfo) ; – Rouen, la mairie est la première en France à pouvoir revendre de l’électricité grâce à sa chaufferie ; – « Vivre à Angers » est une application qui renforce l’intelligence du territoire en regroupant toutes les applications digitales de la ville.

#Politique&Digital [Episode 1 : qu’est-ce que les civic-tech ?]

► Les Civic Tech ? Abréviation anglophone de « technologies civiques », elles regroupent les divers outils numériques contribuant à la participation active des citoyens et à la transparence des institutions politiques. C’est dans le cadre d’une démocratie représentative en crise qu’émergent dans le monde les « Civic Tech », dont l’état d’esprit est ainsi résumé par Pia Mancini, co-fondatrice de DemocracyOS : « Nous sommes des citoyens du 21ème siècle, faisant de notre mieux pour interagir avec des institutions du 19ème siècle, qui sont basées sur une technologie de l’information du 15ème siècle. ». Les civic tech existent depuis dix ans en France. Grâce à des innovations technologiques, elles cherchent à améliorer le système politique. La crise des gilets jaunes et surtout le grand débat national les placent au centre du jeu politique. En 2019, il ne s’agit plus seulement de se donner rendez-vous pour une manif via Facebook, mais de repenser la démocratie à travers des outils numériques. Est-ce-que nous allons vers une démocratie numérique ? Est-ce que nous passons d’une société de la représentation à celle de la participation ? Consulter la page Politique & Digital sur le site de RégionsFtv.

Légende image. Le plus grand chantier hydroélectrique de France se termine et la centrale Romanche-Gravet va faire ses premiers essais (Crédit photo : Jean-Pierre Clatot / AFP). Au sud-est de Grenoble, la centrale de Romanche-Gavet devrait commencer en 2020. Ce projet consiste à remplacer 6 centrales et cinq barrages existants par un aménagement souterrain et un barrage prise d’eau.

#Santé

► Doctolib déploie la téléconsultation chez les médecins. Le Doctolib, le site de la prise de rendez-vous médicaux en ligne utilisé par 70.000 professionnels de santé, a annoncé le 13 janvier qu’il commençait à déployer chez les praticiens son outil de téléconsultation en ligne. La téléconsultation est appelée selon certains à se développer très rapidement après l’ouverture au remboursement par la Sécurité sociale de ces téléconsultations, sous certaines conditions.

 ► Revue de liens : – La révolution de la télémédecine : la santé au bout du clic (@LesEchos) ; – Les recettes de la Suède pour soigner mieux et pas plus cher (@Challenges) ; – Télémédecine, e-santé : pourquoi ça coince ? (@FR_Conversation).

#Il_était_une_fois

► Le 15 janvier 2009, un Américain de 23 ans se trouvait à bord d’un ferry quand il a vu un Airbus A320 amerrir en urgence sur le fleuve Hudson, en plein New York. Son réflexe serait banal aujourd’hui, mais il était rare à l’époque : il a brandi son iPhone, photographié l’avion et publié l’image sur Twitter. L’iPhone n’avait alors que 2 ans et Twitter, avec ses quelques mois supplémentaires, était encore un réseau social relativement confidentiel. Ce Tweet révolutionnait la transmission de l’information. Ce n’étaient pas les médias traditionnels qui rapportaient les premiers l’information, mais un citoyen équipé d’un simple smartphone.

#Agriculture

► En France, on l’appelle le margousier. Cet arbre que l’on retrouve dans des villages de nombreux pays d’Afrique, pousse aussi en Amérique du Sud et en Inde. Depuis quelques années, des groupes de femmes à travers tout le Bénin ont commencé à ramasser ces graines issues du fruit tombé de l’arbre. « Les parents ont dit qu’ils les utilisaient pour chasser les moustiques et autres. Je me suis dit, dans ce cas, il y a un principe actif qui est dedans, et qui est répulsif », explique Gildas Zodomé, fondateur de l’entreprise Biophyto. Il a eu l’idée d’utiliser l’huile produite par ces graines comme une alternative aux pesticides chimiques, qui est en plus la moins chère du marché. Ces pesticides biologiques ont tout pour séduire de plus en plus d’agriculteurs.

#Espace

► La Chine cherche à établir un jour une base internationale sur la Lune, peut-être en utilisant la technologie d’impression en 3D pour y construire des installations, a annoncé lundi 14 janvier 2019 l’agence spatiale chinoise qui vient de réussir avec la sonde Chang’e-4 le premier alunissage de l’histoire sur la face cachée de la Lune. L’objectif est de construire une base internationale de recherche lunaire. « La Chine, les États-Unis, la Russie et l’Europe discutent tous de la construction d’une base ou d’une station de recherche sur la Lune », a précisé Wu Yanhua, chef adjoint du Programme d’exploration lunaire de la Chine.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► L’intelligence artificielle, star du CES. Mais attention à l’effet buzzword. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Comment la France s’est vendue aux GAFAM ; – Prospective et signaux faibles : pour créer le futur il faut désapprendre ; – Quand les pirates chinois ont déclaré la guerre au reste du monde ; – Médias et citoyens : l’origine du désamour et neuf pistes pour rétablir la confiance.

Légende image. « Le Li-Fi donne aux villes une chance de redynamiser les quartiers et de repenser les moyens d’assurer la participation des habitants, voire de les inspirer et de les inclure dans les processus décisionnels. Services et commerces peuvent être connectés à un réseau de communication municipal qui sera plus utile aux habitants et moins cher que le système actuel d’un Web mondial régi par la publicité et le big data », explique Gunter Pauli, entrepreneur belge, dans son dernier ouvrage « Li-Fi, la communication à la vitesse de la lumière ».

#Lifi [Episode 1 : qu’est-ce que c’est ?]

► Qu’est que le Li-fi ? Un acronyme qui veut dire Light Fidelity (Light veut dire lumière en français). Comme celui de Wi-Fi (Wireless Fidelity), il trouve son origine dans le mot Hi-Fi (High Fidelity). C’est une nouvelle révolution technologique qui s’apprête à bouleverser notre vie quotidienne. Grâce au Li-fi, une simple ampoule LED installée sur la voie publique ou sur une lampe de bureau peut permettre d’échanger des données, texte, images, vidéos et autres documents, avec un ordinateur, une tablette ou un smartphone. C’est une connexion sans fil utilisant la lumière artificielle pour se connecter à Internet, à une vitesse 100 fois supérieure au Wi-Fi et sans ondes électromagnétiques. « Le Lifi ne va pas faire disparaître le WiFi ou le GSM (3G, 4G, 5G), mais viendra les compléter. Les services spécifiques qui en découleront restent à découvrir. L’étendue des champs d’application est immense », précise Suat Topsu, l’inventeur.

► Dès 2005, c’est au Japon et en France, que les premières expériences de communications Li-Fi avec des luminaires LED ont été développées par des chercheurs de l’université Keiō à Tokyo et ceux du Pr Suat Topsu à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Aujourd’hui, les solutions proposées ne sont pas encore assez nombreuses et ne sont pas encore à la portée de tout le monde. Mais l’arrivée sur le marché des ampoules LED au début des années 2000 a permis une meilleure utilisation du Li-Fi et les premières solutions grand public commencent désormais à voir le jour. En France, elles sont plusieurs sociétés à s’être engagées sur ce marché comme Oledcomm, Lucibel ou Luciom, espèrent bien avoir pris une avance technologique suffisante pour pouvoir dominer le secteur. « On a la chance pour l’instant d’être sous les radars : les gros acteurs du secteur [les fabricants de terminaux] ont d’autres priorités. Notre stratégie est donc de développer des produits et du savoir-faire, pour que, quand ils se réveilleront, ils prennent une licence chez nous plutôt que passer deux ou trois ans pour développer leurs propres solutions », explique Benjamin Azoulay, le patron d’Oledcomm. Selon le cabinet Market Research Future, le marché du LiFi pourrait peser pas moins de 51 milliards de dollars d’ici à 2023.

► L’inventeur du Li-Fi, l’ingénieur Suat Topsu, expliquait en juin 2017 que « le Li-Fi est bon pour la planète parce qu’une LED consomme 80% d’électricité en moins qu’un éclairage classique. Et puis, avec le Li-Fi, on peut supprimer des bornes Wi-Fi… Cette technologie peut donc permettre de déployer les LED et a un meilleur impact écologique que le Wi-Fi. »

► Revue de liens : – CES 2019 : le LiFi est enfin prêt à se démocratiser (@pressecitron) ; – Le Li-Fi séduit de plus en plus les collectivités, les commerces et les autres acteurs de ces villes, une enquête publiée le 21 juillet 2015 sur le site @slatefr ; – La technologie Li-Fi pourrait représenter un marché de 2,7 milliards d’euros en 2028 selon Yole et Piseo (@ElectroniquesBz) ; –  Quels sont les enjeux du LiFi dans la Smart City ? https://hub-smartcity.com/nos-articles/tendances/quels-sont-les-enjeux-du-lifi-dans-la-smart-city, publié en novembre 2017 (@HubSmartCity). Consulter la page Li-fi & 5G sur le site de RégionsFtv.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 18 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#PollutionIndustrielle

Les terribles images en un tour du monde. Le désastre écologique se comprend mieux en images, et le photojournaliste Samuel Bollendorff l’a bien compris. En 2018, il a fait le tour du monde. Et il revient avec des preuves. Celles de faunes, de flores et de vies humaines dévastées par la suprématie de grands groupes industriels. « J’ai fait le tour de la Terre en 2018. Ça ne prend que quelques heures tant elle est petite, fragile. Et où que mon regard se soit porté, il s’est perdu dans l’obscurité. Un fleuve mort sur 650 km, des poissons déformés, des forêts radioactives, des enfants qui naissent sans yeux, des mafieux qui trafiquent des déchets nucléaires, des déchets plastiques à la dérive au milieu d’un océan, devenus les premiers maillons d’une chaîne alimentaire dégénérée. ». À lire aussi : La guerre des métaux rares : le vrai coût écologique et géopolitique du numérique (@LADN_EU). Légende image : Alberta au Canada. Photo de Samuel Bollendorff.

#Transport

► Vélos, trottinettes, … ça roule pour Pony Bike. Alors que l’armada chinoise arrivée en France l’an dernier, est repartie sans avoir réussi à s’imposer sur le marché hexagonal du vélo en libre-service (free floating), une petite entreprise française, Pony Bike, réussit à tirer son épingle du jeu. Installée sur deux villes, Oxford et Angers, le petit poucet de la location de vélos et vélo partage, s’apprête même à lancer, selon le même schéma, des trottinettes électriques. (@villeintelmag).

► « On a mis un feu rouge improbable à l’entrée de la ville » : les astuces du maire de Lieusaint pour tromper Waze Depuis plus d’un an et demi, les 12 000 habitants de Lieusaint, une ville située en Seine-et-Marne, subissent des nuisances quotidiennes. Parce que l’application GPS Waze a fait de leurs rues un itinéraire « intelligent », ils voient passer sous leurs fenêtres des flots ininterrompus de voitures. Le maire de la ville, Michel Bisson (PS), raconte cette histoire à @Numerama. A lire aussi : Une commune gagne sa lutte contre l’application GPS Waze @LExpress

#Télécoms

► La guerre froide technologique est déclarée. Les smartphones et les équipements des réseaux Internet du groupe chinois Huawei contiendraient, selon les autorités américaines, des fonctionnalités ou des logiciels qui pourraient servir à l’espionnage. À ces soupçons supposés se rajoute l’obligation pour les entreprises chinoises de collaborer, en matière d’information, avec les autorités politiques si ces dernières l’exigent. Faut-il en déduire que Huawei serait lié au pouvoir chinois ? Pékin se défend en invoquant une concurrence « déloyale et méprisable » qui vise simplement à étouffer la concurrence et à empêcher l’expansion de Huawei dans le domaine de la technologie. (@FR_Conversation).

#Politique&Digital

► La démocratie participative venue d’ailleurs ! Dans les grandes villes, l’isolement et l’individualisme sont maintenant une tendance de l’évolution des modes de vie, et les liens sociaux se désagrègent, la diminution de la solidarité en est souvent une conséquence. Dans ce contexte, faire jouer la démocratie participative peut être un moyen au service des citoyens pour favoriser la solidarité et la confiance, et développer le sentiment d’appartenance à une communauté dans des villes de plus en plus grandes. Civic tech, budgets participatifs, référendums d’initiatives citoyennes, comment s’exerce la démocratie participative à l’étranger ? Quelques pratiques citoyennes du monde pour réfléchir sur les méthodes de la démocratie participative et leur impact sur la vie urbaine !  (@lumieresdlv).

► Grand débat national : une consultation en ligne aux modalités encore floues. Un « générateur d’intelligence collective ». C’est ainsi que se présente sur son site Cap Collectif, l’entreprise choisie par le gouvernement Macron pour gérer la plate-forme numérique qui recueillera les contributions des citoyens au « grand débat national ». Cette société de 25 salariés a conçu le site qui s’inscrit dans l’opération de réponse à la contestation des « gilets jaunes ». Sur le portail granddebat.fr, lancé mardi 15 janvier, on trouve pour le moment des kits destinés aux organisateurs des débats sur le terrain, ainsi que la présentation des quatre thématiques retenues : transition écologique, fiscalité et dépenses publiques, démocratie et citoyenneté, organisation des services publics. Ces fiches reprennent les lignes politiques tenues par le gouvernement pour cette consultation des Français.  @lemondefr. A lire aussi : Que fait Cap Collectif, la Civic Tech qui va rendre possible le « Grand débat national » ? (@latribune) et Contributions, débats locaux : on vous donne le mode d’emploi du grand débat national (@franceinter).

#Social

► Le maire de Grande-Synthe lance un Minimum Social Garanti. Pour le maire de Grande-Synthe (Nord), la pauvreté n’est pas une fatalité. Aussi, pour que chacun de ses administrés ait la certitude de ne plus jamais vivre sous le seuil de pauvreté, il a décidé de mettre en place un minimum social garanti. Une mesure ambitieuse qui, pourtant, ne devrait pas coûter un centime à l’état : elle sera financée par les économies d’énergie ! (@ThePOSITIVR).

#LiensSauvages

► – Smart city : et si vous inventiez la ville de demain ? (@journaldunet) ; – Le Chinois DaDa, une licorne de l’EdTech à la conquête du monde (@frenchweb) ; – Le changement climatique et les cyber-attaques sont les principaux risques auxquels fait face l’Humanité (@Sciences_Avenir) ; – Sophia Antipolis, le rêve inabouti de la Silicon Valley française (@lemondefr)  ; – Science-fiction sauce numérique (@lemondefr) ; – Les réseaux sociaux, ennemis de la démocratie ? (@LExpress) ; – Airbnb va verser une taxe de séjour record aux villes françaises @LesEchos).

17 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 17 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

► Voyage au coeur de la « gigafactory » de Tesla. L’autoroute serpente doucement entre les collines blanchies : en cette grise journée de janvier, la neige a chassé les chevaux sauvages qui paissent généralement là, au beau milieu du désert. Quand soudain, le bâtiment blanc surmonté d’une bande rouge apparaît au loin. Un bâtiment paré de légendes et de mystères : c’est ici, à 35 kilomètres de Reno, dans le Nevada, que bat le coeur du dispositif industriel de Tesla. Bienvenue à la « gigafactory » du constructeur de voitures électriques, la première du nom, qui se targue de produire aujourd’hui plus de batteries que tous les autres constructeurs automobiles réunis dans le monde. L’excitation est palpable au sein du petit groupe de journalistes qui s’apprête à découvrir les lieux : c’est la première fois depuis que sa production a démarré, il y a à peine deux ans, que Tesla ouvre ses portes à des médias européens. (@LesEchos).

#Politique&Digital

► Démocratie participative : l’exemple de Kingersheim dans le Haut-Rhin. Cette commune de 13.000 habitants située à la périphérie de Mulhouse, est un petit laboratoire démocratique. « les habitants sont des acteurs », explique le maire Jo Spiegel. Concrètement, cela signifie qu’ils sont associés à toutes les décisions, en une forme poussée de démocratie participative instituée depuis 2005. « À chaque fois qu’un projet arrive sur la place publique, que ce soit par une pétition ou par la municipalité, j’ouvre une séquence démocratique », explique l’élu. Ensuite, à partir de ce débat, « une instance participative » est créée. Elle est « la pierre angulaire de tout le processus » qui fait le lien entre le débat et la décision finale. Mais difficile pour lui d’attirer suffisamment d’habitants, c’est pour cela qu’il organise des tirages au sort. (@franceinfo).

#Santé

► À Rennes, le médecin créée un jeu vidéo pour former les soignants. Par Hélène Pédech. Quelle place accorder à la réalité virtuelle dans la médecine ? À Rennes, au centre de lutte contre le cancer Eugène Marquis, des infirmières et des aides-soignantes utilisent depuis quelques mois ce moyen pour se former. La scène se déroule dans une salle de réunion quasiment vide. Trois tables, quelques chaises et un ordinateur portable. Au centre de la pièce, une jeune-femme seule tourne sur elle-même, se penche pour regarder… dans le vide. Elle tient une manette et porte un casque à réalité virtuelle. Lire la suite sur le blog Ondes Positives.

► Comment l’intelligence artificielle va bouleverser l’emploi dans la santé. Comme l’a pointé en mars dernier le rapport Villani, la santé sera l’un des principaux secteurs bouleversés par la déferlante de l’intelligence artificielle (IA). Au-delà des grands projets «Watson» d’IBM ou «DeepMind» de Google, de nombreux déploiements d’IA ont déjà cours dans les hôpitaux français. Et il y a urgence à s’adapter et à anticiper les conséquences sur l’emploi qui se profilent, alerte l’Institut Montaigne dans une étude réalisée par David Gruson, membre de la Chaire santé de Sciences Po et auteur de la note « IA et emploi en santé: quoi de neuf docteur ? » pour le think-tank. (@Figaro_Economie).

#Seniors

► Blois : le numérique pour les seniors. Le concept des ateliers «sos numérique» est simple ….des personnes compétentes répondront aux difficultés d’utilisation par les séniors de leur smartphone ou de leur tablette. Les séniors apprendront à optimiser leur téléphone intelligent, et à utiliser des fonctions nouvelles, celles qui posent problème. Souvent lorsqu’un un adolescent a son premier téléphone, il donne son contact, skype ou facebook à ses grands-parents, et là au secours ! Comment enregistrer un contact dans le répertoire ?  Comment écrire et envoyer un sms ou un mms ? Ces ateliers montrent également comment paramétrer et personnaliser sa tablette… Comment installer une application, enfin comment surfer sur internet. Ces ateliers sont gratuits mais n’auront pas pour but de résoudre un problème technique. Ils sont financés par le Conseil départemental du Loir-et-Cher, les ateliers « SOS numérique ». (@franceinfo).

#Journalisme

► Conseils aux journalistes pour savoir mettre une limite entre le pro et le perso en ligne. Par Cristiana Bedei, journaliste freelance et consultante. Billet invité. Sourcer un sujet, interagir avec le public, ouvrir des événements en direct, promouvoir ses travaux… L’ère numérique a fourni aux journalistes de nouveaux outils et canaux de travail. Cependant, à mesure que de plus en plus d’activités se font en ligne – en passant par les médias sociaux -, il devient de plus en plus difficile d’établir des limites entre le personnel et le professionnel en public. Ce n’est pas seulement la crédibilité et la réputation qui sont en jeu, mais aussi la protection de la vie privée et la sécurité. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#LiensSauvages

► – Pêcheur.com : la success-story d’une entreprise d’e-commerce de l’Allier (@franceinfo) ; – La fibre optique est enfin arrivée en Corrèze ! (@franceinfo) ; – RGPD: plus de 1 200 violations de données personnelles signalées à la Cnil depuis mai (@frenchweb) ; – Facebook: le 10-year challenge et la reconnaissance faciale, folklore ou réalité ? (@frenchweb) ; – Deliveroo condamné aux Pays-Bas pour ses méthodes de recrutement (@LesEchos) ; – Quand le fondateur de WeWork loue des bureaux à WeWork (@LesEchos) ; – Le passé était épouvantable ! (@LExpress) ; – IA et emploi en santé : quoi de neuf docteur ? (@institutmontaigne).

16 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 16 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

► Dijon : l’artiste urbain Stom 500 a réalisé une fresque murale de plusieurs mètres. C’est une fresque murale de plusieurs mètres de haut. L’artiste urbain Stom 500 a utilisé ses bombes de peinture et une nacelle pour la réaliser dans le centre-ville de Dijon. Après la chouette dijonnaise, place aux canards. « L’un est un jouet en bois. Et à l’intérieur, il y a un autre canard un peu explosé. C’est une balade entre deux canards complètement différents. C’est un petit délire », fait remarquer Stom 500, l’artiste alsacien qui a mis deux jours pour réaliser la fresque. Légende image : Le M.U.R mesure 7 mètres sur quatre, et accueille tous les trois mois une nouvelle production. Photo : France 3 Bourgogne. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► La ruée vers l’éthique de l’intelligence artificielle. Ce n’est pas tous les jours qu’une réunion des membres du G7 se tient dans une ancienne usine textile reconvertie en pépinière de start-up et laboratoires high-tech. C’est là, début décembre, dans les locaux d’Element AI, au coeur d’un ancien quartier industriel de Montréal en pleine reconversion, que Justin Trudeau a prononcé un discours mêlant fascination et inquiétude. « Nous devons reconnaître qu’avec l’intelligence artificielle, nous entrons dans des territoires inconnus. Aussi excitant que cela paraisse, cela s’accompagne de nombreux défis, et c’est pour cela qu’il faut s’attaquer aux questions éthiques que soulèvent ces technologies », mettait en garde le Premier ministre canadien. (@LesEchos).

► Les robots ne sont pas prêts à supplanter l’homme. Les progrès les plus rapides de l’intelligence artificielle se trouvent dans le jeu vidéo, où les machines sont maintenant capables de battre des humains à des jeux de stratégie très sophistiqués et dans l’imagerie médicale avec les analyses d’images pour trouver des cellules cancéreuses. Là où les progrès sont faibles, c’est dans la traduction et la compréhension du langage. Enfin, très peu d’innovations et de nouveautés en 2018 dans ce qui pourrait permettre à un robot de remplacer l’homme dans ses activités. (@franceinfo).

#Planète [Bienvenue dans l’anthropocène ! (4/4)]

► Des mondes à composer. A Montlahuc, le loup a surgi et, non sans drame, s’est fait « passeur de nature ». Un peu plus loin, dans une vallée du Haut-Diois, une école primaire apprend aux enfants à rester seuls dans les bois. Tandis qu’à Notre-Dame-Des-Landes s’invente une autre manière de vivre avec les humains et avec les non-humains. Définir, expérimenter d’autres cosmologies, d’autres manières de vivre et de concevoir notre place dans le monde et dans le vivant. Que peut nous enseigner la part sauvage du monde ? Comment apprendre à jouir de la diversité ? Quelle territorialisation pour quelle terrestrialisation ? (@franceculture).

#Politique&Digital

► Les « civic tech », initiatives citoyennes sur internet et les réseaux sociaux, fleurissent en Afrique. « Depuis plusieurs années, l’Afrique a prouvé sa capacité à innover dans les usages numériques, sociaux ou financiers », note l’étude de CFI, agence qui dépend des ministères français de l’Europe et des Affaires étrangères. Celle-ci porte sur quatre pays : Bénin, Kenya, Sénégal, Tunisie. « La civic tech africaine s’est ainsi développée progressivement, en s’appropriant les aspirations démocratiques de la société civile africaine… » (@franceinfo).

► Civic tech : un observatoire pour décrypter un marché en plein essor. Depuis quelques années, la démocratie est, elle aussi, le terrain de jeu de l’innovation publique et du numérique. Pour preuve, les civic tech se développent à vue d’œil. Pas moins de 157 collectivités utilisatrices d’outils numériques de participation citoyenne ont été recensées en avril 2018 par OpenCitiz. Pour autant, face à cet écosystème où les outils numériques de participation se multiplient et les nouvelles méthodes de co-production et de co-décision se développent, les collectivités territoriales seront parfois perdues. C’est pourquoi, le think tank Décider ensemble a décidé de créer un observatoire des civic tech et de la démocratie numérique « afin de répondre à une demande d’analyse, de décryptage et d’échange sur les enjeux politiques, économiques et sociaux des civic tech et plus largement de la démocratie numérique et de la gouvernance ouverte », explique Tatiana de Feraudy, chercheuse et désormais coordinatrice de l’observatoire. (@Lagazettefr). Publié le 27 septembre 2018.

► Revue de liens : – Civic Tech : « Nous devons réinventer le dialogue citoyen », explique Axel Dauchez, Make.org (@latribune); – Quand la Civic Tech réinvente la démocratie (@WTTJ); – Annuaire des acteurs de la civictech  (@CivicTechFR) ; – C’est quoi la Civic Tech ?  (@FrancoisG).

#Transport

► Pourquoi Google ou Uber ne domineront pas la mobilité urbaine. Par Joel Hazan, directeur associé au Boston Consulting Group. « Notre plus grande menace, c’est Google. » Les comités exécutifs d’entreprises de transport et les grands élus débattent tous du risque d’une domination mondiale de Google ou d’Uber dans la mobilité urbaine. Il est vrai que les exemples de « winner takes all » [« le gagnant rafle la mise », NDLR] sont nombreux dans le digital. Pourtant, avec la mobilité, il n’en sera rien. Google a investi dans de nombreuses couches nécessaires au développement d’une activité intégrée de mobilité urbaine : cartographie et direction avec Maps, planification et covoiturage avec Waze, véhicule autonome avec Waymo. La valeur future de l’intégration des couches est possible, pourtant à moyen terme, aucune des activités ne dispose seule d’un modèle d’affaires profitable. Même Maps, tête de pont de la stratégie, n’a pas de perspective de monétisation suffisante à ce stade. Lire la suite le site @LesEchos.

► Auto-partage à Paris : Car2Go se lance avec 400 Smart électriques. Et de trois. Après le groupe Renault (Moov’in), et PSA (Free2Move), c’est au tour de l’allemand Daimler de lancer à Paris son offre d’autopartage de voitures électriques. Le service Car2Go, disponible dès ce mardi, propose 400 Smart EQ Fortwo (100% électriques) à louer dans Paris intra-muros exclusivement. « D’ici la fin de l’année, la flotte sera renforcée et s’élèvera à 800 véhicules », a déclaré Olivier Reppert, le directeur général de Car2Go. (@TransportsIDF).

#Seniors

► OuiHelp réinvente l’aide à domicile. Comment accompagner au mieux ses proches vieillissants ? Une question qui, sans même parler de l’aspect financier, peut rapidement tourner au casse-tête administratif. OuiHelp a donc eu l’idée de faire parler la technologie pour proposer un service simplifié. Il suffit ainsi de remplir un rapide questionnaire en ligne pour qu’un responsable de secteur se déplace au domicile de la personne en situation de dépendance, afin d’en dresser un profil complet. Les équipes de la start-up s’occupent alors de tout le parcours administratif, notamment de l’immatriculation auprès de l’Urssaf des proches en tant que particuliers-employeurs, ainsi que de la question des remboursements. Ensuite, un algorithme spécialement développé par OuiHelp permet de trouver l’aide à domicile la plus adaptée en fonction des temps de trajets, des disponibilités et des pathologies à traiter. (@LExpress).

#LiensSauvages

► – Bienvenue à bord des taxis autonomes de Google ; – L’IA du futur se trouve peut-être dans le cerveau des insectes, selon la Darpa (@futurasciences) ; – Terrasses dans le métro, tunnels piétons et ferme à insectes : les projets pour « Réinventer Paris » (@lemondefr) ; – Comment des pirates ont infiltré la SEC aux Etats-Unis (@LesEchos) ; – « La voiture va jouer un rôle toujours central dans la mobilité de demain » (@lemondefr).

15 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 15 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Planète [Bienvenue dans l’anthropocène ! (3/4)]

x► La possibilité d’une ville verte ? « A l’agence régionale de la biodiversité, on a montré que, dans les milieux urbains et dans les dix dernières années, on a perdu 33% des papillons et 22% des oiseaux », explique Antoine Lagneau, chargé de projet à l’Agence régionale de la biodiversité en île de France, spécialiste en agriculture urbaine. Ainsi « depuis 1960, en Île de France, 100 000 hectares de terres agricoles ont été artificialisés. En France, on perd un département de terres agricoles tous les sept ans » Dans quel sens la pensée écologique peut-elle transformer la ville ? (@franceculture). Légende image : Parc Martin Luther King, Paris, 17ème arrondissement. Crédits : Ludovic Marin / AFP.

#DroitsVoisins

► Comment la presse s’organise pour négocier avec les Gafa. Encore quelques jours de patience et l’Europe disposera enfin de sa directive Copyright sur les droits d’auteur. Après deux ans de discussion. Ensuite, s’ouvrira un autre chantier : appliquer un texte posant un cadre juridique européen mais laissant les acteurs se l’approprier pays par pays. Comment mettre en musique la directive Copyright ? La question sera épineuse pour les éditeurs de presse, qui, pour la première fois, se verront reconnus des droits dits « voisins », c’est-à-dire voisins des droits d’auteur. Les agrégateurs d’informations comme Google News ou les médias sociaux comme Facebook seront tenus de négocier avec eux des accords de licence. (@Challenges).

#Travail

► Derrière l’intelligence artificielle, l’avènement d’un cyberprolétariat. L’intelligence artificielle a beau promettre un futur fait de machines autonomes prêtes à servir les humains, elle a encore besoin, en coulisses, de millions de petites mains pour fonctionner. Dans son ouvrage En attendant les robots(Seuil), le sociologue Antonio Casilli s’oppose au discours ambiant et prouve dans une enquête édifiante que l’heure n’est pas encore venue où les robots remplaceront l’homme dans son dur labeur. En près de 400 pages richement documentées (une centaine est dédiée aux sources), il dénonce un «spectacle de marionnettes», un «bluff technologique» auquel une foule d’acteurs voudrait bien laisser croire… Pour mieux masquer la réalité d’une transformation profonde du monde du travail, qui affecte pourtant chacun. Car derrière chaque plateforme numérique (Facebook, Google, Amazon…), chaque service innovant, se cache une armée de travailleurs d’un genre nouveau. (@FigaroTech).

#LiFi

► « Le Li-Fi donne aux villes une chance de redynamiser les quartiers et de repeser les moyens d’assurer la participation des habitants, voire de les inspirer et de les inclure dans les processus décisionnels. Services et commerces peuvent être connectés à un réseau de communication municipal qui sera plus utile aux habitants et moins cher que le système actuel d’un Web mondial régi par la publicité et le big data. », explique Gunter Pauli, entrepreneur, dans son dernier ouvrage « Li-Fi, la communication à la vitesse de la lumière »

► Qu’est que le Li-fi ? Un acronyme qui veut dire Light Fidelity (Light veut dire lumière en français). Comme celui de Wi-Fi (Wireless Fidelity), il trouve son  dans le mot Hi-Fi (High Fidelity). C’est Une nouvelle révolution technologique s’apprête à bouleverser notre vie quotidienne. Grâce au Li-fi, une simple ampoule LED installée sur la voie publique ou sur une lampe de bureau peut permettre d’échanger des données, texte, images, vidéos et autres documents, avec un ordinateur, une tablette ou un smartphone. C’est une connexion sans fil utilisant la lumière artificielle pour se connecter à Internet, à une vitesse 100 fois supérieure au Wi-Fi et sans ondes électromagnétiques. « Le Lifi ne va pas faire disparaître le WiFi ou le GSM (3G, 4G, 5G), mais viendra les compléter. Les services spécifiques qui en découleront restent à découvrir. L’étendue des champs d’application est immense », précise Suat Topsu, l’inventeur.

► Dès 2005, c’est au Japon et en France, que les premières expériences de communications Li-Fi avec des luminaires LED ont été développées par des chercheurs de l’université Keiō à Tokyo et ceux du Pr Suat Topsu à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Aujourd’hui, les solutions proposées ne sont pas encore assez nombreuses et ne sont pas encore à la portée de tout le monde. Mais l’arrivée sur le marché des ampoules LED au début des années 2000 a permis de l’améliorer l’utilisaion du Li-Fi et les premières solutions grand public commencent désormais à voir le jour. En France, ils sont plusieurs sociétés à s’être engagé sur ce marché comme Oledcomm, Lucibel ou Luciom, espèrent bien avoir pris une avance technologique suffisante pour pouvoir dominer le secteur. « On a la chance pour l’instant d’être sous les radars : les gros acteurs du secteur [les fabricants de terminaux] ont d’autres priorités. Notre stratégie est donc de développer des produits et du savoir-faire, pour que, quand ils se réveilleront, ils prennent une licence chez nous plutôt que passer deux ou trois ans pour développer leurs propres solutions », explique Benjamin Azoulay, le patron d’Oledcomm. Et le jeu en vaut la chandelle : selon le cabinet Market Research Future, le marché du LiFi pourrait peser pas moins de 51 milliards de dollars d’ici à 2023.

► À l’occasion d’une conférence TedX en juin 2017 organisée par des étudiants à l’Université de Versailles, l’ingénieur Suat Topsu est intervenu pour parler de sa découverte du Li-Fi (light fidelity). Il explique que « le Li-Fi est bon pour la planète parce qu’une LED consomme 80% d’électricité en moins qu’un éclairage classique. Et puis, avec le Li-Fi, on peut supprimer des bornes Wi-Fi… Cette technologie peut donc permettre de déployer les LED et a un meilleur impact écologique que le Wi-Fi. »

► Frédéric Granotier, fondateur de Lucibel, affirme : « Les avantages décisifs du LiFi par rapport au WiFi, notamment la sécurisation dans l’échange de données et l’absence d’émission d’ondes électromagnétiques, sont tels que cette technologie devrait s’imposer rapidement dans tous les segments de marché, y compris pour les particuliers, à compter de l’adoption du standard. Lucibel, pionnier sur cette technologie, se positionne comme le 1er fournisseur d’infrastructure LiFi et compte bien tirer profit des perspectives très prometteuses de ce marché en émergence ».

► Revue de liens : – Le Li-Fi entre dans la ville intelligente. Cette technologie séduit de plus en plus les collectivités, les commerces et les autres acteurs de ces villes à la recherche de leur intelligence numérique. Enquête publiée le 21 juillet 2015 sur le site @slatefr ; – La technologie Li-Fi pourrait représenter un marché de 2,7 milliards d’euros en 2028 selon Yole et Piseo (@ElectroniquesBz) ; –  Quels sont les enjeux du LiFi dans la Smart City ? https://hub-smartcity.com/nos-articles/tendances/quels-sont-les-enjeux-du-lifi-dans-la-smart-city, publié en novembre 2017 (@HubSmartCity).

#IntelligenceArtificielle

► Une intelligence artificielle capable de prédire l’avenir. Crise bancaire, conflit social, attaques terroristes… Beaucoup de responsables politiques rêvent certainement d’un outil informatique qui leur permettrait de mieux anticiper les grands événements de ce monde. C’est ce que veut mettre au point la DARPA, l’agence de recherche de l’armée américaine, qui est, rappelons-le, à l’origine d’internet dans les années 70. Celle-ci vient d’annoncer un projet baptisé KAIROS, un acronyme qui signifie à peu près « intelligence artificielle de raisonnement par les schémas ».Le système s’inspirerait des travaux du scientifique suisse Jean Piaget qui ont mis en évidence la manière dont les humains donnent un sens et organisent les événements dans leurs têtes. La DARPA prend l’exemple suivant : quand on fait ses courses dans un magasin, on effectue un certain nombre de tâches basiques (prendre des produits, passer à la caisse, payer…) qui s’inscrivent dans un schéma plus large (faire à manger, choisir un produit plutôt qu’un autre, etc.). L’idée serait de plaquer cette mécanique sur l’étude des médias et des réseaux sociaux, afin de repérer des tendances, politiques ou autres, d’établir des schémas et d’anticiper des événements. (@franceinfo).

#Espace

► La Chine veut imprimer une base lunaire en 3D. La Chine cherche à établir un jour une base internationale sur la Lune, peut-être en utilisant la technologie d’impression en 3D pour y construire des installations, a annoncé lundi 14 janvier 2019 l’agence spatiale chinoise qui vient de réussir avec la sonde Chang’e-4 le premier alunissage de l’histoire sur la face cachée de la Lune. Après Chang’e-4, quatre autres missions lunaires sont planifiées. La dernière de ces missions sera destinée à tester des équipements en vue d’une base internationale de recherche lunaire. « La Chine, les États-Unis, la Russie et l’Europe discutent tous de la construction d’une base ou d’une station de recherche sur la Lune », a précisé Wu Yanhua, chef adjoint du Programme d’exploration lunaire de la Chine. (@Sciences_Avenir).

#Il_était_une_fois

► Le 15 janvier 2009, un Américain de 23 ans se trouvait à bord d’un ferry quand il a vu un Airbus A320 amerrir en urgence sur le fleuve Hudson, en plein New York. Son réflexe serait banal aujourd’hui, mais il était rare à l’époque : il a brandi son iPhone, photographié l’avion et publié l’image sur Twitter. L’iPhone n’avait alors que 2 ans et Twitter, avec ses quelques mois supplémentaires, était encore un réseau social relativement confidentiel. Ce Tweet révolutionnait la transmission de l’information. Ce n’étaient pas les médias traditionnels qui rapportaient les premiers l’information, mais un citoyen équipé d’un simple smartphone. (@lemondefr).

#LiensSauvages

► – Microsoft remporte un contrat de 1,76 milliard de dollars avec le Pentagone (@frenchweb) ; – Carrefour veut réduire le gaspillage alimentaire grâce à l’intelligence artificielle (@siecledigital) ; – Gilets jaunes : pourquoi la vidéo l’a emporté sur le journalisme (@gunthert) ; – Comment empêcher Amazon de jeter des invendus ? (@Challenges) ; – Les sites de ventes entre particuliers désormais sous la surveillance du fisc (@lemondefr) ; – Vers une ouverture du ciel pour les drones aux Etats-Unis (@LesEchos) ; – D’« Unreal » à « Fortnite », l’itinéraire mouvementé de Tim Sweeney, première fortune du jeu vidéo (@lemondefr).

14 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 14 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

► Ca se passe en Europe : la mairie de Bari remboursera les kilomètres effectués à bicyclette. « Muvt » signifie « bouge-toi » dans le dialecte des Pouilles. C’est aussi l’acronyme choisi un projet de « mobilité urbaine vivable et technologique » financé par le ministère de l’Environnement italien. La ville pionnière en ce domaine est Bari, la principale ville de la région du Mezzogiorno. Si elle espère l’introduction du revenu citoyen promis par le M5S, la mairie aura avant cela un « revenu bicyclette ». Sur les 545.000 euros alloués au projet, 100.000 sont destinés au remboursement de 20 centimes par kilomètre parcouru par les 1.000 premiers habitants de Bari qui s’inscriront. Ils devront démontrer l’usage d’un deux-roues pour leurs déplacements entre leur domicile et leur lieu de travail, celui de vélos électriques divisant par deux leur gain. Ils pourront ainsi bénéficier jusqu’à 1 euro par jour et jusqu’à 100 euros en quatre mois. (@LesEchos). Légende image : Le contrôle des déplacements effectués interviendra grâce à une application sur le téléphone portable. Crédits photo : Andreas Solaro/AFP. 

#Démocratie

► Civic tech : de la marge au centre du jeu politique ? #AQuoiServentLesCivicTech : Les civic tech existent depuis dix ans en France. Grâce à des innovations technologiques, elles cherchent à améliorer le système politique. La crise des « gilets jaunes » et surtout le grand débat national les placent au centre du jeu politique. Le grand débat national organisé par la Commission Nationale du Débat Public à partir du 15 janvier s’appuiera sur une plateforme participative développée par une entreprise issue du champ de la civic tech. La crise des « gilets jaunes » agit comme un révélateur pour cet écosystème qui émerge depuis trois ans en France. Un écosystème d’une cinquantaine de structures partagé entre une partie militante et associative et une autre plus professionnalisée qui se développe en lien avec la demande des institutions publiques. (@franceculture).

#Planète [Bienvenue dans l’anthropocène ! 2/4)]

► L’écologie ou la mort. « Dennis Meadows a prédit dans les années 1970 l’effondrement des sociétés humaines entre 2030 et 2050 par des mécanismes liés à la pollution, la surexploitation des ressources naturelles, des problèmes d’alimentation et de baisse des ressources disponibles. » Vincent Bretagnolle , écologue, agronome, directeur du Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC). Autour de Montpellier – le plus grand centre de recherche en écologie du monde, on cherche à comprendre comment les systèmes biologiques basculent et comment ils résilient. Au Muséum d’histoire naturelle de Paris, on découvre que notre monde n’est que l’écume d’un autre, invisible, celui des microbes. A la ferme du Bec Hellouin, en Normandie, on prouve en acte combien le vivant peut être un nouveau paradigme. (@franceculture).

#Transport

► Aux Mureaux, les employés (Yvelines) de la mairie sont payés pour aller au travail à vélo. Aux Mureaux dans les Yvelines, les agents municipaux sont indemnisés lorsqu’ils utilisent le vélo pour se rendre au travail. C’est le « forfait mobilité durable » qui est appelé à se développer. La mairie des Mureaux dans les Yvelines est la première commune à avoir mis en place l’indemnité kilométrique pour ses employés cyclistes. Un petit bonus non négligeables pour les agents. « Il faut entretenir le vélo, mine de rien quand il y a un pneu à changer, ça permet de rentrer dans ses frais », explique Anne Delamotte. Une trentaine d’agents sur les 800 que compte la commune ont franchi le pas. La mairie a mis en place 30 km de pistes cyclables dont la plupart sont entièrement séparées de la route. (@franceinfo).

#Energie

► Rouen, 1ère mairie de France qui peut revendre de l’électricité grâce à sa chaufferie. La nouvelle chaufferie permet de fournir de l’énergie aux 18 000 mètres carrés de l’hôtel de ville. Fait plus original, elle produit un excédent d’électricité qui est revendu à ENEDIS. L’hôtel de ville de Rouen est une « grande maison ». La chauffer coûte cher. Des travaux d’isolation sont en cours. La chaufferie a été remplacée, sa sécurité a été renforcée. Un mini co-générateur a été installé. Une initiative astucieuse. La chaufferie produit un excédent d’électricité, réinjecté dans le réseau. Il est racheté par ENEDIS depuis le mois de novembre 2018. Cela représente une somme de 90 000 euros pour le premier hiver. (@franceinfo).

#Santé

► Doctolib déploie la téléconsultation chez les médecins. Suite à l’ouverture de la téléconsultation au remboursement par la Sécurité sociale sous certaines conditions, cette pratique, jusqu’à présent réservée à une clientèle particulière telle que les expatriés, pourrait se développer rapidement. Le remboursement de la téléconsultation est possible lorsque le praticien connaît déjà personnellement son patient, mais ce principe peut être contourné si le patient n’a pas de médecin traitant, ou si son médecin traitant n’est pas disponible. L’arrivée sur ce marché de Doctolib, qui a racheté mi-2018 son principal concurrent MonDocteur, et des 70.000 professionnels de santé qui utilisent son service de prise de rendez-vous en ligne, va changer la donne. (@latribune).

► – Revue de liens : – Téléconsultation: Doctolib va se déployer en France (@Challenges) ; – La révolution de la télémédecine : la santé au bout du clic (@LesEchos) ; – Les recettes de la Suède pour soigner mieux et pas plus cher (@Challenges) ; – Télémédecine, e-santé : pourquoi ça coince ? (@FR_Conversation).

#LiensSauvages

► – Comprendre, anticiper, se repérer. Territoires Intelligents, la nouvelle référence en matière d’innovation territoriale ; – [CES 2019] Les premiers retours d’Olivier Ezratty (@frenchweb) ; – « USA Today », l’un des plus grands quotidiens américains, pourrait être racheté (@LesEchos) ; – Relation client : ce que l’IA va changer (@EchosExecutives) ; – [Tribune] Branchés, gentrifiés, domestiqués… Retrouvons l’esprit défricheur des premiers tiers-lieux ! (@socialter) ; – Produits neufs jetés par Amazon: Poirson condamne ces pratiques (@Challenges) ; – ADEL : un assistant digital qui rapproche l’hôpital du patient (@villeintelmag).