La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Energie
► Ville 2.0 : et si on mettait les immeubles à la diète énergétique ? 45% de la consommation d’énergie en France provient du secteur immobilier ; en clair, nos immeubles sont des passoires énergétiques. Ce gaspillage d’énergie est un enjeu majeur pour les villes de demain. L’ingénieur commercial leasing immobilier, Samy Driès, entend prendre ce problème à bras-le-corps avec son projet SL’IMMO. À la genèse de ce projet, il y a la plage de Diamond Beach en Islande. Le lieu est connu comme « la plage aux blocs de glace » qui se détachent du glacier Breiðamerkurjökul jusqu’à s’échouer sur la plage. Samy Dries y est en vacances quand l’électrochoc se produit : « Je voyais ce glacier qui fondait sous mes yeux. Même si j’étais sensibilisé au réchauffement climatique, que j’avais conscience de l’urgence de la situation, c’est en m’y confrontant que ma volonté d’agir s’est déclenchée. Il était impossible pour moi de revenir d’Islande en étant le même » confie-t-il. Dès son retour en France, Samy applique tout d’abord à lui-même le changement qu’il souhaite : « Cela passait par des choses simples, comme celle de mieux m’appliquer au tri des déchets. » (@LADN_EU). Légende image : Photo de Martin Reisch.
#Education
► Créatrice des ateliers Philomoos, Fanny Bourrillon, professeure de philosophie à Paris, a co-animé, en compagnie de l’artiste Angie Gadea, l’atelier « Philosophie et IA : les imaginaires du futur » destiné aux adolescents. Il a pour objectif d’instruire et de sensibiliser un jeune public aux différents problèmes et aux futures révolutions anthropologiques qui accompagnent l’essor des nouvelles technologies. Il s’agit de parvenir à mesurer l’impact éthique et social de l’intelligence artificielle aujourd’hui et d’imaginer, dans le cadre d’un atelier de création, les risques et les promesses qu’elle peut générer à l’avenir. (@usbeketrica).
#Travail
► À l’heure actuelle, le taux de personne qui pratiquent le télétravail avoisinerait 25% dans les entreprises françaises, selon une étude de Malakoff Médéric (janvier 2018), dont 6% le pratiquent de manière contractuelle. Mais ce taux devrait augmenter rapidement avec un cadre juridique devenu plus favorable depuis l’ordonnance n°2017-1387 du 22 septembre 2017 qui assouplit les règles régissant le travail à distance. « Le télétravail est une modalité d’organisation et/ou d’exécution d’un travail exercé à titre habituel par une personne physique dans les conditions cumulatives suivantes : le travail s’effectue à distance, c’est-à-dire hors des abords immédiats de l’endroit où le résultat du travail est attendu, en dehors de toute possibilité physique pour le donneur d’ordre de surveiller l’exécution de la prestation par le télétravailleur », est la définition donnée dans le rapport intitulé « Le télétravail en France, situation actuelle, perspectives de développement et aspects juridiques » publié en 1993. (@slatefr).
► Dans les entreprises, de plus en plus de salariés souhaitent faire du télétravail un véritable mode de vie. Pour eux, la plateforme communautaire Remotive.io, spécialiste de l’emploi à distance dans la tech, a recensé 900 startups qui recruteront des télétravailleurs en 2019. Il y a quatre ans, on comptait aussi quasi-exclusivement des jeunes pousses américaines, désormais un tiers des employeurs de la liste ont leur siège hors des Etats-Unis, notamment en Europe, Londres en tête (58), devant l’Allemagne (30) et la France (19 dont Clustree, Comet, Heetch, ou encore PeopleDoc). Selon Rodolphe Dutel, fondateur de Remotive.io, on assiste à un changement de paradigme. Ces startups ont démontré que choisir un mode de travail alternatif n’était pas un obstacle à la réussite, bien au contraire. Qu’importe la localisation de ses collaborateurs, seules comptent les compétences. (@LesEchos).
#SVOD
► La concurrence de la SVOD ne va que se renforcer pour les télévisions françaises. La vidéo par abonnement (SVOD) de type Netflix et Amazon Prime Vidéo ne connaît certes pas en France la même dynamique ascendante qu’aux Etats-Unis où les offres des télévisions payantes dépassent les 100 euros par mois et où les écrans de la télévision gratuite sont saturés d’interruptions publicitaires. N’empêche que la SVOD va poursuivre sa dynamique dans l’Hexagone en 2019 et que les acteurs locaux vont devoir batailler ferme, avec, diraient-ils en choeur, le boulet au pied d’une réglementation audiovisuelle qui les désavantage et dont on attend encore la réforme. En signant avec Free à l’occasion du lancement de sa nouvelle box pour être inclus dans les offres de l’opérateur de Xavier Niel, Netflix est, en effet, passé à la phase 2 de sa conquête de l’Hexagone. Après avoir conquis plus de 3,5 millions de foyers français avec une offre en direct, Netflix a décidé, comme dans d’autres pays, d’utiliser le levier de la puissance de distribution d’un opérateur télécoms, quitte à devoir lui verser une commission. Il pourrait signer avec d’autres opérateurs. Au Royaume-Uni, il est même inclus dans certains packs de Sky, l’équivalent de Canal+ outre-Manche, estimant que beaucoup de ses abonnés sont prêts à souscrire aux deux services. (@LesEchos).
#Cyberpiratage
► Dans le cyberespace nulle forteresse n’est impénétrable. L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) en a récemment fait l’amère expérience. Selon nos informations, le site web du gendarme de la cybersécurité en France, a été brièvement indisponible le 8 décembre après une série d’attaques menées par des hackers se revendiquant proches des gilets jaunes. Ces derniers ont également réussi à pénétrer les serveurs du ministère de la Justice dont le site internet est resté indisponible plusieurs dizaines de minutes. (@Challenges).
#JeuVideo
► « Fortnite », « League of Legends »… La DGSE s’intéresse aux jeux vidéo multijoueur. L’immense popularité de Fortnite, le jeu vidéo aux 200 millions de joueurs revendiqués, n’a échappé à personne. Surtout pas à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Le service de renseignement français s’intéresse à ce jeu de tir, et plus largement aux jeux vidéo multijoueur et à succès comme PUBG,World of Warcraft, League of Legends ou Counter Strike. L’idée n’est pas de pimenter les pauses déjeuner des espions français. Elle est beaucoup plus sérieuse : la DGSE entend pouvoir écouter les échanges entre joueurs dans les espaces de discussion internes à ce type de jeux vidéo. (@lemondefr).
#LiensSauvages
► – Des initiatives citoyennes pour créer la ville africaine de demain (@RFI) ; – Des algorithmes pour épauler les professeurs : comment l’intelligence artificielle peut lutter contre l’échec scolaire (@LCI) ; – 10.000 startups au CES : et les gagnants sont… @latribune ; – Streaming: Hulu revendique plus de 25 millions d’abonnés (@lemondefr) ; – En 2019, Zuckerberg organisera des débats sur « l’avenir de la technologie » (@LesEchos); – Tencent lance un assistant vocal pour WeChat (@LesEchos) ; – 2039 : nos relations avec les robots sexuels, utopie ou dystopie ? (@usbeketrica).