La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Cryptomonnaie
► Record de levées de fonds allemandes en cryptomonnaies. Les « tokens » ont la cote en Allemagne. Ces jetons numériques que l’on achète dans le cadre des levées de fonds en cryptomonnaies (ICO) n’ont même jamais aussi bien marché. Selon les chiffres du cabinet d’audit EY, 13 « Initial Coin Offerings » (ICOs) ont eu lieu au premier semestre outre-Rhin, représentant une levée de fonds totale de 250 millions d’euros, soit plus de 10 % des financements globaux des fintech allemandes. À ce niveau, les start-up de la première économie européenne font beaucoup mieux que celles du secteur français, en pleine structuration. Depuis la première ICO tricolore en 2016, les fintech françaises n’ont levé qu’un peu plus de 100 millions d’euros de fonds avec 16 opérations, selon un rapport. (@LesEchos).
#Blockchain
► Les investissements dans la blockchain vont exploser d’ici 2022. L’engouement pour la blockchain n’est pas un simple effet de mode. Bien au contraire. Selon un rapport publié jeudi par le cabinet International Data Corporation (IDC), les investissements consacrés à cette technologie révolutionnaire devraient même exploser d’ici 2022. Les dépenses des entreprises pourraient passer de près de 1,5 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros), à près de 12 milliards de dollars (10,3 milliards d’euros) en seulement cinq ans. Soit une augmentation de près de 800 % au niveau mondial. (@LesEchos). A lire aussi : La blockchain, un marché à 10 milliards d’euros d’ici à 2022. (@LUsineDigitale).
#Ville
► Nicolas Baverez : « Le siècle des villes-mondes » Pour Fernand Braudel, chaque époque voit le capitalisme s’organiser autour d’une ville-monde qui constitue son cœur, à l’image de Venise, Anvers, Gênes, Amsterdam, Londres puis New York: « C’est là que le soleil de l’histoire fait briller les plus vives couleurs, là que se manifestent les hauts prix, les hauts salaires, la banque, les marchandises “royales”, les industries profitables, les agricultures capitalistes ; là que se situent le point de départ et le point d’arrivée des longs trafics, l’afflux des métaux précieux, des monnaies fortes et des titres de crédit. » Le XXIème siècle s’affirme comme le temps des villes-mondes. La mondialisation ne s’organise plus autour d’une capitale unique mais d’un réseau de métropoles connectées : New York, Los Angeles et San Francisco, Pékin, Shanghaï et Hongkong, Mumbai, Londres, Dubaï et Singapour, Mexico et Sao Paolo, Lagos ou Istanbul. Lire la suite sur le site de @FigaroVox. A lire : Natacha Polony : « Non-assistance à pays en danger ».
► « Amsterdam, Londres, New York : trois villes à la conquête du monde ». Comment, en quatre cents ans, la concurrence des trois métropoles pour dominer l’économie mondiale a suscité un nouveau modèle urbain. Frédéric Wilner retrace cette captivante aventure historique. Premier volet : Un siècle d’or, 1585-1650 ; Deuxième volet : Conflits et intérêts, 1650-1800 ; Troisième volet : Le choc de la modernité, 1800-1880 ; Dernier volet : La course au gigantisme, 1880-2017.
#Agriculture
► Poix-de-Picardie : quand les multinationales donnent des idées aux agriculteurs locaux. Près de Poix-de-Picardie, 27 agriculteurs se sont regroupés au sein d’une société d’intérêt collectif agricole Somme de saveurs. Un pari sur l’avenir né il y a deux ans, lorsque la multinationale américaine Del Monte, qui projetait de s’installer dans les parages, démarchait les agriculteurs locaux pour produire des légumes. Parmi les agriculteurs approchés, certains ont eu l’idée de lancer leur propre production de légumes de plein champ. « Autant que ce soit des gens du secteur qui le fassent », raisonne Christophe d’Halescourt, président de Somme des saveurs. En tout, 700.000€ ont été investis pour du matériel très pointu. Chaque euro gagné sera partagé en fonction des moyens de l’implication de chacun. (@F3Picardie).
#FibreOptique
► La pénurie de main-d’oeuvre inquiète. C’est le plus grand chantier de France. Un plan à 20 milliards d’euros sur dix ans visant à apporter la fibre optique, donc le très haut débit, sur tout le territoire d’ici à 2022. Pour cela, 12.000 personnes sont aujourd’hui mobilisées ; mais demain, il en faudra beaucoup plus. Grâce à toutes ces petites mains, plus de 10 millions de foyers français sont aujourd’hui raccordables. Ils peuvent ainsi accéder à une panoplie de services nouveaux : télévision 4K (ultra-haute définition), visioconférence, domotique… (@LesEchos).
#Plateforme
► « Le Bon Coin », « Blablacar » : les revenus des particuliers bientôt taxés. Mardi, la commission des finances devrait examiner le projet de loi sur la lutte contre la fraude fiscale, dont l’article 4 prévoit de taxer les particuliers qui tirent des revenus des plateformes collaboratives comme Blablacar ou Leboncoin. Selon un sondage Ifop-France Digitale, une telle mesure ferait fuir 67% des utilisateurs, qui déclarent ne plus souhaiter y avoir recours si leurs gains sont imposés. Pour les détracteurs du texte, la mesure pénalise les faibles revenus et les petits gains (autour de 400 euros par an en moyenne) et la vente de bien d’occasion. Le texte devrait arriver à l’Assemblée à l’automne. (@lejdd).
# Cyberespace
► Frédérick Douzet : « Les Etats mènent en permanence des actions offensives dans le cyberespace ». Frédérick Douzet est professeure à l’Institut français de géopolitique (université Paris-VIII) et titulaire de la chaire Castex de cyberstratégie. Ses recherches portent sur les enjeux géopolitiques du cyberespace, c’est-à-dire sur les rivalités de pouvoir, liées à l’expansion globale d’Internet et de l’espace de communication qu’il génère entre des acteurs de plus en plus nombreux (Etats, entreprises, individus, hackeurs, criminels…). Elle explique : « La frontière, dans sa définition classique, désigne la limite du territoire sur lequel s’exerce la souveraineté nationale. Or, le cyberespace défie les conceptions classiques du territoire en permettant des échanges transfrontaliers quasi instantanés. On peut aussi comprendre la notion de frontière au sens métaphorique, comme une discontinuité géopolitique qui est le fruit de rivalités de pouvoir, et sa représentation peut être très mobilisatrice. » (@LeMondefr).
► La guerre mondiale des données. Les données sont le liquide vital de l’économie numérique. La plupart des géants du Web se sont développés grâce à elles, et elles chamboulent les modèles d’affaires des entreprises dans tous les secteurs de l’activité humaine. Jusqu’à présent, les Etats-Unis dominaient culturellement et économiquement cet espace, profitant d’être le pays où a été inventé Internet et où sont nés les principaux mastodontes du secteur. Cette suprématie est pourtant de plus en plus contestée, notamment par la Chine, qui a su créer des géants technologiques, protégés par sa grande muraille numérique, qui n’ont presque plus rien à envier à leurs homologues d’outre-Pacifique. L’empire du Milieu toise désormais la Silicon Valley et mise beaucoup sur les technologies d’intelligence artificielle, dont le développement repose justement sur la quantité des données à disposition. (@LeMondefr).
#Internet
► 75% des Français utilisent Internet tous les jours Saviez-vous que seul un Français sur cinq connaît exactement la signification de l’acronyme GAFA? Et que seul un Français sur deux connaît le terme « crowdfunding » ? « L’observatoire des usages du digital » d’Orange analyse le comportement des internautes dans plusieurs pays. Sans surprise, une large frange de la population française (86%) utilise internet, dont 75% tous les jours. Ces chiffres restent très proches de ceux de nos voisins européens : 89% d’utilisation en Allemagne, 84% en Espagne et 94% au Royaume-Uni. Cependant, la fracture numérique persiste : 14% déclarent ne jamais s’en servir. Ce phénomène affecte en particulier les personnes âgées de 65 ans et plus ainsi que celles vivant en milieu rural. (@FigaroTech).
#Portrait
► Elles ont marqué l’histoire de la technologie : Hedy Lamarr, star de Hollywood et inventrice de génie. « Ma chance et ma disgrâce. » Ainsi Hedy Lamarr avait-elle coutume de désigner son visage, si bien dessiné que Walt Disney en aurait emprunté les traits pour son personnage de Blanche-Neige. Considérée comme l’une des plus belles femmes du cinéma des années 1940, Hedy Lamarr a, toute sa vie, rêvé d’être reconnue pour « bien plus que la courbe d’un nez ou la couleur d’un regard ». L’actrice au parcours romanesque est aussi l’inventrice d’un système de guidage indétectable des torpilles grâce au saut de fréquence. Le brevet qu’elle dépose en 1941 avec son ami George Antheil a servi de point de départ au système de sécurisation des télécommunications aujourd’hui utilisé pour le Wi-Fi, le Bluetooth ou le GPS. (@FigaroTech).