04 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 4 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► A quoi ressemblera la Smart City de demain ? Une ville intelligente « La plupart des mégapoles seront saturées de milliards de capteurs capables de communiquer entre eux », souligne Howard Rheingold, auteur de Foules intelligentes (M21 Editions). Toutes les villes du monde, quelle que soit leur situation géographique, sont déjà confrontées à des défis semblables. La déferlante du numérique, à travers Internet et la multiplication des écrans, l’open data, la géolocalisation et l’arrivée de l’intelligence artificielle (IA) dans les smartphones sont au cœur de la révolution urbaine. Dans la mégapole des années 2040, l’outil technique ne sera presque plus visible, il se dissoudra dans l’environnement. Le designer Adam Greenfield appelle ce lien vers le futur l’« everyware ». Pour ce dernier, « la puissance de traitement informatique sera tellement omniprésente dans notre environnement que les ordinateurs auront disparu ». Un qualificatif, désormais installé dans le vocable « techno », suffit à cerner l’horizon de l’every­ware : le mot « smart  ». Tout un programme ! Ses applications sont très variées : de la mobilité à la planification urbaine, de l’accès aux énergies renouvelables à la qualité de vie, de l’habitat écologique à la démocratie locale. (@TheGoodLife). Légende image : New Songdo, en Corée du Sud, une ville intelligente qui n’attire pas les foules. Photo DR.

► A quoi ressemblera la Smart City de demain ? Une ville citoyenne. Le « smart  » passe après le «  sustainable  ». «  L’ambition de la ville durable est plutôt économique, sociale et environnementale, précise Laurent Vigneau. Logements, transports, environnement, migrations, communication… La city de demain se conjugue d’abord avec l’économie d’énergie et le développement durable.  » Les enjeux sont immenses : être capable de nourrir les millions de citadins, de traiter la masse des déchets qu’ils produisent, de limiter la congestion automobile, de promouvoir l’autonomie énergétique, de lutter contre la pollution. Qu’il s’agisse du dérèglement climatique, de la réduction de la biodiversité, des difficultés d’accès à l’eau, sans compter les contrecoups de la fin du tout-pétrole… Autant de défis que les villes sont, dès à présent, sommées de relever pour soutenir leur développement dans les trente ans à venir. Alors que le paysage urbain accueille la moitié de la population mondiale et qu’il produit quatre cinquièmes des gaz à effet de serre, il consomme aussi plus des deux tiers de l’énergie. Selon l’Agence internationale de l’énergie, la consommation d’énergie dans le monde devrait augmenter de 37 % d’ici à 2040, en particulier dans les pays émergents, comme la Chine ou l’Inde, lorsque chaque habitant conduira sa voiture. (@TheGoodLife).

► A quoi ressemblera la Smart City de demain ? Une ville sentimentale. Interagir avec la ville, en faire un lieu d’épanouissement intellectuel et de proximité avec la nature, tel est l’enjeu de la ville sensorielle et intelligente qu’appellent de leurs vœux les urbanistes visionnaires quand on leur demande : A quoi ressemblera la ville dans trente ans ? » Et Laurent Vigneau de souligner : « Plus on accède facilement aux nouvelles technologies d’Internet et plus les villes grossissent, plus les gens ont besoin de se rapprocher physiquement. La masse d’informations disponibles sur Internet rend encore plus facile l’organisation de rencontres sur des goûts communs. Les réseaux sociaux communautaires comme MySpace, Facebook, Cyworld ou Wallop, contrairement à ce qu’on pourrait croire, poussent à la rencontre.  » Carlo Ratti, directeur du Senseable City Lab au MIT de Boston, évoque, dans ses recherches sur le futur urbain, « une ville qui se sert des technologies, mais pour mettre les gens au cœur de la ville. Internet est en train de s’installer physiquement dans notre environnement personnel.  » (@TheGoodLife).

► Devenir une Smart City passe par les données. Les projets de Smart Cities reposent sur le recueil, le croisement et l’analyse des données relatives à toutes les activités de la ville. Transports, énergie, services et sécurité publique bénéficient des informations produites par l’analyse et l’intelligence artificielle. Reste à intégrer des sources hétérogènes et à concilier public et privé. (@lemagit).

#Agriculture

► « La blockchain peut permettre de renforcer la sécurité des données agricoles », estime Mehdi Siné. La blockchain n’est pas réservée qu’aux mineurs de bitcoin. Au Salon de l’Agriculture, l’Association de coordination technique agricole (Acta) a lancé son livre blanc, « La blockchain dans le monde agricole : quels usages pour quels bénéfices ? », en partenariat avec Atos. Mehdi Siné, directeur du numérique et de l’informatique de l’Acta et de l’Institut des grandes cultures Arvalis, dévoile cette publication à L’Usine Nouvelle. (@usinenouvelle).

#Assurance

► Le lent développement de l’assurance collaborative. Comme celui de la banque, le secteur de l’assurance est touché par la transition numérique et le mouvement de désintermédiation qui l’accompagne. Le développement de modèles d’assurance peer-to-peer est également lié à un contexte économique dans lequel les particuliers sont amenés à multiplier les arbitrages. Cette tendance est enfin tout autant accentuée par la généralisation des comparateurs de prix et la sécurisation progressive des transactions sur Internet. Ces nouveaux modèles d’assurance permettent à la fois de baisser les prix des contrats d’assurance traditionnels et de développer des produits dédiés, que ce soit en regroupant des particuliers désirant s’assurer sur un domaine précis, ou en permettant de construire des solutions d’assurance à la carte pour des besoins spécifiques. (@futuribles_int).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle s’invite partout. Elle se manifeste dans les algorithmes qui permettent de faire remonter vos sujets favoris sur vos réseaux sociaux préférés, jusqu’à ceux qui équipent maintenant des voitures autonomes de plus en plus nombreuses. Vouloir décrire l’intelligence artificielle (IA) sur nos smartphones, c’est vouloir parler de ce qui existe déjà et que l’on utilise au quotidien, parfois sans le savoir, avec cet objet devenu une extension de nous-mêmes. Ce sont des systèmes « intelligents » qui vous aident à écrire plus vite sur des claviers « prédictifs » qui apprennent de votre façon de vous exprimer grâce au machine learning (l’apprentissage automatique). Qui vous permettent de parler à vos smartphones relativement naturellement (Google Assistant, Siri ou encore Cortana), de leur poser des questions et d’écouter des réponses de plus en plus pertinentes avec des voix de plus en plus réalistes. L’IA est déjà là, bien présente au bout de nos doigts et depuis un certain temps déjà. Pourquoi donc tous les constructeurs nous présentent, depuis quelques mois, cette réalité comme une nouveauté ? Pourquoi l’IA est devenue récemment l’un des termes les plus employés dans le monde des smartphones ? (@LeMonde).

#Musique

► IA et musique : ce que Spotify fabrique vraiment dans son laboratoire de recherche parisien. L’irruption de l’intelligence artificielle dans tous les domaines de notre quotidien fascine autant qu’elle inquiète. Entre recommandation et production musicale, @MashableFR a poussé la porte du laboratoire en recherche sur l’IA de Spotify. Au milieu de l’été 2017, Spotify annonçait dans un communiqué succinct la création d’un Creator Technology Research Lab à Paris, un laboratoire de recherche chargé de réfléchir au « développement d’outils pour aider les artistes dans leur processus créatif » avec à sa tête le Français François Pachet, grand spécialiste de la recherche sur l’intelligence artificielle et la musique. Manque de bol, cette nouvelle coïncidait avec les révélations d’une enquête du média Music Business Worldwide qui identifiait 50 « faux artistes » a priori créés de toutes pièces par Spotify, dont les écoutes auraient généré 3 millions de dollars de revenus pour la plateforme détentrice de l’intégralité des droits d’auteur.

► Grâce à l’innovation, la musique explore de nouveaux territoires. Ces quinze dernières années, l’arrivée d’internet dans l’industrie musicale a remodelé en profondeur les règles du jeu aussi bien pour les maisons de disques que pour les musiciens eux-mêmes. La généralisation du numérique a permis à l’innovation de se frayer un chemin entre les notes et c’est la façon même de créer, de jouer, d’écouter et de partager la musique qui est en pleine mutation. Instruments intelligents, compositions communautaires en réseaux, nouveaux outils, nouveaux champs d’application donnent aux artistes le moyen d’élargir, comme jamais auparavant, le champ de leur créativité, explorant même des chemins tout à fait nouveaux. (@latelier).

#EconomieAttention

► Les notifications en question. John Herrman (@jwherrman) pour le New York Times Magazine (@nytmag) revient sur l’essor (épidémique) des pastilles de notification rouges peuplées de chiffres blancs qui ornent désormais les sommets de toutes nos applications. Elles sont censées nous alerter de quelque chose, même si on ne sait pas de quoi exactement : messages non lus, nouvelles activités, mises à jour logicielles, annonces… En quelques années, elles sont en tout cas devenues un des symboles de la « conception addictive ». Nés pourtant il y a plus de 20 ans, les pastilles de notifications ont envahi tout notre espace attentionnel, passant des applications des smartphones, aux interfaces de nos ordinateurs voire même au design des sites web. Ces pastilles rouges d’alerte mettent sur le même plan des choses qui sont pourtant loin d’avoir la même urgence. Les nombres qu’elles affichent, leur valeur, leur couleur uniforme clament pourtant partout le même impératif attentionnel ! Si Google et Apple, dans les spécifications pour les développeurs, invitent ceux-ci à en limiter l’utilisation, conscients que ces alertes attentionnelles posent problème, force est de constater que pour l’instant, les deux géants n’ont pas fait grand-chose pour en limiter réellement l’usage, par exemple uniquement à des mises à jour critiques ou à des messages directs. Lire la suite sur le site de @internetactu.

#Surveillance

► En Chine, des arrestations « préventives » grâce au big data dénoncées par Human Rights Watch. Le célèbre « Minority Report » de Philip K. Dick était-il prémonitoire ? En Chine, les autorités policières conjuguent d’ores et déjà big data (données collectées en masse) et algorithmes prédictifs afin de procéder à des arrestations « préventives » dans la région troublée du Xinjiang, proche du Tibet à l’ouest du pays. C’est ce qu’affirme l’association Human Rights Watch (HRW), qui s’est alertée dans un communiqué (en anglais). « Pour la première fois, nous sommes capables de prouver que le gouvernement chinois utilise les big data et les algorithmes prédictifs non seulement pour violer les droits à la vie privée, mais aussi pour placer arbitrairement des gens en détention », a affirmé Maya Wang, chercheuse au HRW basée à Hong Kong. (@Sciences_Avenir).

03 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 3 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Moma

MoMA Collection Comes to Paris in Major Exhibition Presented by Fondation Louis Vuitton► Cette photographie de Jeff Wall est basée sur le prologue du roman de Ralph Ellison de 1952, « Invisible Man ». Ce roman raconte l’histoire d’un homme noir américain sans identité, vivant en secret dans le sous-sol d’un immeuble, éclairé d’un plafond de 1369 ampoules branchées illégalement aux compteurs électriques du bâtiment. Wall reproduit fidèlement la description du roman au point d’utiliser le même nombre d’ampoules suspendues au mur. Cette photo est actuellement exposée à la fondation Vuitton, exposition Moma.

#Transport

► Gobee: Vandalisme massif ou manipulation ? Par Christophe Ginisty, contributeur FrenchWeb. L’information fait la une de la presse française, mais également internationale, ici ou  : Gobee, la start-up venue de Honk-Kong spécialisée dans la mise à disposition de vélos en libre service, a décidé de quitter la France, les vélos ayant été vandalisés en nombre au-delà du raisonnable, rendant le maintien du service impossible, selon les dirigeants de l’entreprise. Oui, selon les dirigeants de l’entreprise, car aucune preuve n’est apportée à ces allégations, aucun élément de vérification n’est offert, la presse et les commentateurs n’ayant pas d’autre choix de les croire sur parole. Sauf que moi, je ne crois pas un seul instant à cette version. Lire la suite sur le site de @frenchweb.

#Sante

► Des milliards de données sur la santé des Français sont ‘fragilisées’, met en garde le gendarme de la vie privée. Des milliards de données concernant sur la santé des Français sont « fragilisées » par le dispositif de stockage des informations de la caisse d’assurance maladie, a souligné la Cnil dans un communiqué ce mardi 27 février 2018. La Commission nationale de l’informatique et des libertés a mis en demeure la caisse d’assurance maladie des salariés de combler ces manquements dans la sécurité des données de ses assurés. À la suite d’un rapport de la Cour des comptes de 2016, la Cnil a mené des contrôles auprès de la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS). Ils ont permis de confirmer « plusieurs insuffisances de sécurité susceptibles de fragiliser » des données du Système national d’information inter-régimes de l’assurance maladie (Sniiram). « Cette base contient des milliards de données relatives à la santé des assurés sociaux (actes médicaux, feuilles de soins, séjours hospitaliers, etc.) », précise la Cnil dans son communiqué. (@BIfrance).

#Industrie

► L’usine du futur arrive ! Très bonne nouvelle pour l’économie française : on recrée des usines sur notre territoire. En 2017, l’Observatoire Trendeo de l’emploi et de l’investissement a fait le compte : 125 sites ont ouvert, et 100 ont fermé, soit un solde positif de 25 usines créées en France. C’est la deuxième année consécutive que cela se produit. En 2016, Trendeo a recensé 3 ouvertures de plus que de fermetures. « Ce rétablissement tient à une baisse des fermetures, précise l’Observatoire, car les ouvertures restent encore 45% plus faibles qu’en 2010. » Trendeo met en avant deux projets, particulièrement représentatifs selon lui de l’usine du futur, qui se caractérise par son efficacité énergétique, un outil de production flexible, des technologies numériques, de bonnes conditions de travail et le souci du territoire et de l’environnement. (@Lobs).

#EconomieDelAttention

► Temps de cerveau disponible : la résistance aux GAFA s’organise. Toujours pas de répit pour Wells Fargo dans ses démêlés avec la justice. La banque américaine a révélé jeudi mener une enquête en interne sur les conseils prodigués à ses riches clients de la branche gestion de fortune. L’établissement confesse surtout, dans un document envoyé au gendarme américain des marchés financiers, avoir surfacturé ses riches clients : « La société a déterminé qu’il existait des cas de frais incorrects appliqués à certains actifs et comptes, ayant donné lieu à des surfacturations », y est-il écrit. Ces révélations interviennent au moment de l’annonce du départ de quatre membres du conseil d’administration de l’établissement. Federico Pena, Lloyd Dean, Enrique Hernandez et John Chen quitteront le groupe avant l’assemblée générale prévue le 24 avril. De nombreux politiques, notamment la sénatrice Elizabeth Warren ont, à de nombreuses reprises, exigé le renouvellement total du conseil d’administration de la banque. Elle salue « un pas positif » allant dans ce sens. (@EchosStart).

#Cryptomonnaie

► Le Monero en passe de supplanter le Bitcoin comme cryptomonnaie préférée des criminels. Le Monero utilise des algorithmes de brouillage poussés qui masquent l’origine, le montant et la destination des transactions. Idéal pour les criminels souhaitant acquérir des biens et des services illicites sur le Dark & Deep Web. Dommage collatéral, le « minage » illégal de cryptomonnaies, qu’il faut combattre car ce sont toujours les particuliers et les entreprises qui paient la note (d’électricité notamment). Par Leroy Terrelonge, directeur Intelligence et Opérations de Flashpoint. (@latribune).

#LiensVagabonds

► Concentration et bataille des géants – le marché TV toujours secoué. À retenir cette semaine : – Quelle éthique pour le journalisme d’immersion ? ; – Les Stories : un nouveau format d’info pour les médias ? ; – Les enfants ont de plus en plus de mal à tenir un stylo à cause de l’invasion des écrans ; – Une étude pointe les possibles effets pervers et dangers de l’intelligence artificielle ; – Le guide Wired de la neutralité du net. (@Metamedia).

#Video

► Un chercheur révèle l’ampleur du conspirationnisme sur YouTube. Jonathan Albright, directeur de recherche au Tow Center for Digital Journalism, et data journaliste, a plongé dans les entrailles de YouTube pour mener l’enquête. En partant du mot-clé « crisis actor », en référence à la théorie du complot née après la tuerie de Parkland, il a abouti, via l’outil de recommandation de YouTube, à un réseau de 8 842 vidéos dont la majorité recèlent une théorie conspirationniste, et qui cumulent au total 4 milliards de vues. Sa conclusion ? Une profonde inquiétude, alors que plusieurs chercheurs ont déjà mis en évidence les effets pervers des algorithmes de recommandation de la plateforme, qui augmentent l’exposition de l’internaute à des contenus de plus en plus radicaux. (@usbeketrica).

#MediaSocial

► Jean-Pierre Robin : « Wall Street subjuguée par une star de téléréalité et les réseaux sociaux ». Personne en Europe ne connaissait Kylie Jenner, 20 ans, en tout cas dans notre entourage. Il n’y a en effet aucune raison de s’intéresser à la sous-culture yankee, « la junk culture », qu’incarne cette starlette de la téléréalité. Mais depuis ce jeudi 21 février, tous ceux qui suivent la Bourse de près ou de loin, à Paris, Francfort ou à Londres, ont appris à prononcer son nom. Ce jour-là, Kylie Jenner a écrit dans un tweet qu’elle n’utilisait plus la nouvelle application gratuite Snapchat de partage de photos et de vidéos: «Est-ce que quelqu’un d’autre n’ouvre plus Snapchat? Ou c’est juste moi… euh, c’est tellement triste. » Dans les heures qui ont suivi cette «confidence », la société mère de Snapchat a vu son cours chuter de 6 % à Wall Street, perdant ainsi 1,3 miliard de dollars de sa capitalisation (1,05 milliard d’euros). Il faut dire que Kylie Jenner est une jeune femme fort écoutée. Elle a 24,680 millions d’abonnés sur son compte Twitter. (@FigaroVox).

► Sur YouTube, « pour se démarquer, il faut faire comme la masse ». Faire le buzz fait rêver beaucoup d’adolescents. Surtout qu’il semble aujourd’hui beaucoup plus facile d’atteindre une certaine forme de célébrité grâce à YouTube. Après tout, une caméra et une connexion Internet suffisent pour devenir youtubeur… La sortie, le 14 février dernier, de WeBuzz, magazine papier couvrant l’actualité des « stars du web », est d’ailleurs la preuve que la « culture YouTube », longtemps décrite comme un phénomène de niche, est bien devenue mainstream. Usbek & Rica a demandé à la sociologue Claire Balleys et au journaliste Vincent Manilève, tous les deux fins connaisseurs de la plate-forme, en quoi la quête du buzz transforme la notion d’amitié et la façon de socialiser des plus jeunes. (@usbeketrica).

#Publicite

► Google veut convaincre de sa bonne volonté pour assainir la pub en ligne. Google ne s’excuse pas, mais c’est tout comme. Brad Bender, vice-président du géant américain en charge des produits publicitaires display, a effectué cette semaine une tournée européenne auprès des médias et des annonceurs. Il doit rencontrer ce vendredi le bureau français de l’IAB, l’organisation regroupant les principaux acteurs de la publicité en ligne. Son but : réexpliquer le fonctionnement de son entreprise, notamment dans la publicité en ligne, qui représente la quasi-totalité des revenus de Google. « C’est un secteur encore jeune. Comparés aux publicités à la télévision ou à la radio, les formats évoluent rapidement, explique-t-il dans une interview au Figaro. Nous avons un rôle d’éducateur. Mais nous faisons partie d’un écosystème. Nous ne pouvons donc pas le faire seuls. » (@Figaro_Economie).

02 Mar

Régions.news #320 – Edition du vendredi 2 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. Les tracteurs d’aujourd’hui sont bardés de capteurs dernier cri. Photo : François Nascimbeni / Afp.

#Agriculture

► « La ferme connectée, ou ferme digitale, c’est l’ensemble des solutions numériques innovantes mises à disposition des agriculteurs pour faciliter leur installation, optimiser leur production et améliorer leur quotidien. L’innovation agricole passe à la fois par des logiciels développés par des start-up, des projets professionnels novateurs, des objets connectés, l’exploitation du big data… Nous sommes persuadés que l’agriculteur est le héros du 21ème siècle, tout simplement parce qu’il est au cœur de la transition alimentaire et environnementale. C’est une profession en pleine mutation et le numérique est un accompagnateur dans cette nouvelle phase. », explique Florian Breton, fondateur de MiiMOSA, une plateforme de financement participatif dédiée à l’agriculture, et co-président de l’association La Ferme digitale. À lire : Les Agtech poussent les murs du Salon de l’agriculture.

► Début février, AgTech, premier incubateur de start-up spécialisé dans l’agriculture, a été inauguré à Willems, une commune rurale située à quelques kilomètres de Lille. D’ici le mois de mai, une petite dizaine d’entreprises viendront s’y établir pour développer leurs projets.

► Véronique Bellon Maurel, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea), explique : « Les robots constituent un levier très important de l’agriculture du futur, sur lequel nous travaillons depuis plusieurs années à Clermont-Ferrand. Il s’agit de machines qui -à la différence des automates- reconnaissent leur l’environnement et se déplacent en conséquence. (…) Ils induisent un changement radical dans la configuration de la logistique de la ferme» A lire : Quand les robots s’invitent dans les exploitations agricoles.

► Thierry Desforges, agriculteur à Itteville (Essonne), a lancé en 2013 Monpotager.com, une startup visant à relier les producteurs et les consommateurs. L’idée est simple : un client achète sur le site Web une parcelle exploitée par un producteur local. Ensuite, il suit en temps réel l’exploitation de son potager en direct.

► Cédric Jullien, agriculteur à Semoine (Aube) utilise le drone pour surveiller ses deux sites d’exploitation à 25 kilomètres l’un de l’autre. « Ca fait quatre ans que je fais de l’agriculture connectée » et grâce au drone « j’utilise 20% d’engrais en moins » explique-t-il.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Rennes Métropole inaugure un service public de la donnée. En 2009, la métropole rennaise avait libéré des données publiques (horaires en temps réel, état des routes…) issues de son réseau de transports (bus et vélos). Cette démarche, concrétisée par l’ouverture du portail data.rennesmetropole.fr, s’est enrichie des informations géographiques et pratiques géolocalisées de quelque 1.500 organismes publics et associatifs locaux. Cette initiative « de gouvernance ouverte », vise à faire de la gestion et du partage des données du territoire un service public à part entière. À lire : Mulhouse et sept communes de l’agglomération ont lancé le jeudi 1er février un portail open data.

image003Légende image. Des visiteurs devant un logo 5G lors de l’avant-dernier Mobile World Congress de Barcelone, le 1er mars 2017. Photo Josep Lago / Afp.

#Telephonie

► Alors que la commercialisation de la future 5G est attendue à partir de 2020, l’industrie des télécoms imagine les futures applications et les usages nouveaux. Au Mobile World Congress de Barcelone, qui s’est ouvert lundi 26 février, opérateurs et équipementiers multiplient les démonstrations. Leur objectif est de prouver que les réseaux 5G, qui promettent des débits dix fois plus rapides qu’avec l’actuelle 4G, vont changer la donne dans des domaines aussi variés que les communications, la mobilité, la santé, la construction ou la sécurité. Depuis janvier des tests ont été lancés dans neuf villes de France qui sont Bordeaux, Nantes, Grenoble, Douai, Le Havre, Saint-Etienne, Lille, Montpellier et Lyon.

► La 5G va-t-elle donner encore plus d’importance aux opérateurs télécoms ? Olivier Ezratty, consultant et expert en innovation explique : « Sur le long terme, ils vont jouer un rôle semblable à celui des opérateurs qui nous fournissent l’eau et l’électricité. Ils vont devenir indispensables. Cela sera notamment le cas dans les applications critiques comme la santé, les voitures autonomes, ou l’industrie, qui seront très dépendantes des structures télécoms. » Dans son Rapport CES 2018, Olivier Ezratty aborde les nombreux défis auxquels la 5G va être confrontée.

► Pour les associations Quadrature du Net et la Fédération des fournisseurs d’accès à Internet associatifs (FFDN), il existe des craintes légitimes sur les effets indésirables que la 5G provoquera au moment de son arrivée. En France, « la 5G est un argument récurrent pour créer des brèches dans la réglementation sur la neutralité du net », observent les deux associations, pointant le cas de la voiture autonome. « Or le règlement européen sur l’Internet ouvert permet actuellement, via notamment les services gérés, de mettre en place des services nécessitant une qualité de service spécifique », relèvent-ils.

#Presse

► Facebook a annoncé mardi 27 février qu’il allait investir trois millions de dollars pour aider plusieurs titres de la presse locale américaine. L’objectif est de les aider à augmenter le nombre de leurs abonnés en ligne, alors que les tirages papiers s’effondrent. Le projet, baptisé « Local News Subscriptions Accelerator », a déjà identifié treize journaux, parmi lesquels le Chicago Tribune, le San Francisco Chronicle ou le Miami Herald, a expliqué le directeur des partenariats médias de Facebook, Campbell Brown. Ces titres devraient recevoir une formation spéciale pour « faire passer leur activité abonnements en ligne au niveau supérieur ».

#LiensVagabonds

► Consulter les liens vagabonds du 24 février 2018 sur le site Méta-Media. À retenir cette semaine : – Facebook est devenu une menace pour le journalism ; – De l’intérêt des plateformes décentralisées ; – Le jeu vidéo est colonisé par les logiques du travail ; – La Chine dépasse les USA dans la course à l’IA ; – Les ordinateurs quantiques sont là. Que va-t-on faire avec ?

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 2 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Jeunesse

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► Décrypter le(s) code(s) de la Génération Alpha. La nouvelle génération de consommateurs est encore très jeune, elle est née dans les années 2010 mais est pourtant déjà dotée de facultés et de caractéristiques qui risquent de poser problème aux marques si elles ne s’adaptent pas – ou pire, si elle n’adaptent pas leur stratégie de communication. Cette nouvelle génération, baptisée « Alpha » a été exposée aux nouvelles technologies comme personne auparavant. Leur manière d’interagir avec le monde extérieur est inédite jusqu’alors. (@ComarketingNews).

#Ville

► Smart city : « Pays e-exemplaire, l’Estonie vient inspirer Monaco ». Dans un article publié le 21 février dernier, le site Web Time Medias vante les mérites du modèle estonien en matière d’e-administration. Une source d’inspiration que les autorités monégasques ont décidé de suivre. “Dans le domaine de l’e-administration, l’Estonie donne l’exemple en Europe. Le Monaco Economic Board (MEB) l’avait découvert en 2011, à l’occasion de l’accompagnement d’un voyage officiel de SAS le Prince Albert II. La délégation économique de la Principauté avait alors visité le Centre de démonstration des TIC estonien qui met en valeur le projet global de numérisation du pays intitulé e-Estonia. Une découverte que le MEB avait gardé bien en mémoire et qui a débouché sur une conférence, donnée le 16 février dans les locaux de MonacoTech, sur l’e-administration et des e-services mis en place en Estonie. (@cityramag).

#Logement

► Locations : les plateformes hors-la-loi vont devoir payer des amendes. Oui aux plateformes de location, non à la « loi de la jungle ». Le gouvernement va renforcer les sanctions financières pour les loueurs mais aussi les plateformes lorsqu’ils proposent des annonces illégales, a déclaré ce jeudi le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires, Julien Denormandie. « Les plateformes de location collaboratives c’est quelque chose de bien car ça permet à chacun de gagner en pouvoir d’achat, de pouvoir visiter des villes à moindre coup. Maintenant, il y a des règles, ce n’est pas la loi de la jungle », a martelé le secrétaire d’État sur le plateau de Télématin, sur France 2.  Les plateformes de location telles que Airbnb ou encore Abritel HomeAway n’étaient jusqu’ici pas concernées par des sanctions financières. A lire aussi : Airbnb veut séduire les voyageurs plus fortunés http://po.st/ZV79xQ (@LExpress).

#Geothermie

► La ville de Cachan innove en s’inspirant du pétrole.. C’est, selon la ville et son partenaire Dalkia, une première mondiale. Cachan, commune d’environ 30.000 habitants du département du Val-de-Marne, doit terminer dans les prochains jours le forage d’un couple de puits de géothermie qui appliquent une ingénierie déjà largement utilisée dans l’industrie pétrolière et du gaz naturel, mais encore inédite dans la production de chaleur renouvelable. Dite « sub-horizontale », cette technologie présente l’avantage d’augmenter sensiblement la production de chaleur, pour des coûts ainsi que des temps de travaux réduits. « On atteint une performance de l’installation hors norme », souligne Sylvie Jéhanno, Pdg de Dalkia, la filiale du groupe EDF qui réalise et finance le forage. (@latribune).

#Data

► Barcelone : et si les données étaient un bien commun ? Au moins, en partie ! Le Congrès Mondial des mobiles 2018 ? Tout le monde a parlé 5G et intelligence artificielle (IA) cette semaine à Barcelone. Mais c’était déjà le cas l’an dernier. Et ces technologies arrivent, ou sont déjà là ! Peu de nouveautés donc (hormis le dernier smart phone de Samsung, proche du précédent, et plus de réalité augmentée), mais beaucoup de discussions, d’interrogations, d’exhortations autour de l’utilisation, d’un partage, voire d’une mise à disposition des montagnes de données que possèdent à la fois les telcos et les géants du web. Pas d’angélisme ici : les deux secteurs entendent bien connecter les 40% de la population mondiale qui ne le sont pas encore. Mais États, gouvernements, organisations internationales savent que ce mouvement ne fera que renforcer leur position dominante dans l’appropriation des données, le nouvel avantage compétitif du siècle, la nouvelle monnaie, le carburant de l’IA. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Emploi

► Bob emploi ou les désillusions du big data. Avec sa start-up, Paul Duan s’était engagé, il y a un peu plus d’un an, à faire baisser le chômage grâce à un algorithme. Mais la magie tarde à opérer. (@Lentreprise).

#Entreprise

► JD.com lance un accélérateur de start-up dédié à la blockchain et à l’intelligence artificielle. JD.com, le numéro deux du commerce en ligne en Chine, mise sur la blockchain et l’intelligence artificielle. Le géant chinois vient effet de lancer un nouvel accélérateur de start-up qui sera dédié à ces deux thématiques. Baptisé « Catapult AI » (NDLR : catapulte d’intelligence artificielle), celui-ci sera basé à Pékin et entend épauler des jeunes pousses issues du monde entier. Dans le cadre de ce programme, six start-up vont être accompagnées pendant six mois dès le mois de mars. (@frenchweb).

#Paiement

► La biométrie s’invite durablement dans les paiements. Le nombre de paiements mobiles authentifiés via la biométrie, c’est-à-dire par les caractéristiques physiques et morphologiques ou comportementales d’une personne, serait passé de 600 millions en 2016 à deux milliards en 2017, d’après des prédictions réalisées en mai dernier par Juniper Research. Le même cabinet d’analyse et de prospective estime que d’ici 2021, la biométrie sera utilisée pour plus de 18 milliards de transactions, soit un taux de croissance annuel composé de 83,7% par rapport aux niveaux de 2016. Si l’on se fie à ces chiffres, aucun doute, l’usage de facteurs biométriques est enfin prêt à se généraliser. L’empreinte digitale, le visage, la voix, la rétine de l’œil, la paume de la main, les battements du cœur ou le réseau veineux des doigts serviront un jour à la majorité à s’authentifier pour réaliser un paiement. L’idée n’est pas nouvelle, des pilotes existent depuis plusieurs années déjà, y compris en France, L’Atelier s’en faisait l’écho en 2012, sans pour autant que la pratique ne se soit vraiment répandue. (@latelier).

#Telecom

► Aux Etats-Unis, T-Mobile lance la 5G dans 30 villes dès cette année. La course vers la 5G s’accélère aux Etats-Unis. T-Mobile USA, le troisième opérateur mobile du pays (en termes de capitalisation boursière) vient d’annoncer qu’il proposerait, au quatrième trimestre 2018, des services 5G dans 30 villes américaines, dont certains quartiers de New York, Los Angeles, Dallas et Las Vegas. Selon le Wall Street Journal, qui citait mercredi son directeur technique, Neville Ray, T-Mobile va cibler en priorité ses clients mobiles (plus de 69 millions d’abonnés) plutôt que les entreprises. Même si les premiers smartphones capables d’utiliser ce nouveau standard ne devraient pas voir le jour avant début 2019 sur le territoire américain, T-Mobile a déjà commencé à mettre à niveau son réseau pour pouvoir être prêt. (@LesEchos).

► MWC 2018 : ce que va changer la 5G pour vos smartphones et les opérateurs télécoms. Cent fois plus rapide que la 4G, ce réseau mobile nouvelle génération a été testé aux JO de Pyeongchang. La 5G, qui devrait être accessible au grand public dès 2020, est dans toutes les conversations au MWC 2018. Mais qui la met au point ? Quelle est la norme choisie ? Quel intérêt pour les opérateurs ? Quelles annonces à l’occasion du MWC. (@Challenges).

#Cyberattaque

► Allemagne : le gouvernement victime d’une cyberattaque inédite. L’attaque est sans précédent, et « toujours en cours ». Plusieurs ministères allemands sont visés par une attaque informatique inédite, ont révélé les autorités allemandes, jeudi 1er mars. Selon plusieurs médias, les auteurs de cette cyberattaque seraient à chercher en Russie. Il s’agit d’une « attaque techniquement ambitieuse et préparée depuis longtemps », a précisé le ministre de l’Intérieur allemand, Thomas de Maizière. Cet « événement grave confirme ce que nous savons déjà : divers acteurs menacent, pour différents motifs, la sécurité informatique » du pays, a-t-il ajouté. Les autorités ont néanmoins affirmé que la cyberattaque était « sous contrôle » et « isolée ». (@franceinfo).

01 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 1er mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Telecom

x► Alors que la commercialisation de la future 5G est attendue à partir de 2020, l’industrie des télécoms imagine les futures applications et les usages nouveaux. Au Mobile World Congress de Barcelone, qui s’est ouvert lundi 26 février, opérateurs et équipementiers multiplient les démonstrations. Leur objectif est de prouver que les réseaux 5G, qui promettent des débits dix fois plus rapide qu’avec l’actuelle 4G, vont changer la donne dans des domaines aussi variés que les communications, la mobilité, la santé, la construction ou la sécurité. Légende image : Des visiteurs devant un logo 5G lors de l’avant-dernier Mobile World Congress de Barcelone, le 1er mars 2017. Photo Josep Lago / Afp.

► La 5G va-t-elle donner encore plus d’importance aux opérateurs télécoms ? Olivier Ezratty, consultant et expert en innovation explique : « Sur le long terme, ils vont jouer un rôle semblable à celui des opérateurs qui nous fournissent l’eau et l’électricité. Ils vont devenir indispensables. Cela sera notamment le cas dans les applications critiques comme la santé, les voitures autonomes, ou l’industrie, qui seront très dépendantes des structures télécoms. » (@EchosStart).

► Revue de liens : – En Corée du Sud, les JO servent de terrain de jeu pour tester la 5G (@franceinfo) ; – Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État en charge du Numérique : « Non, la France n’est pas en retard sur la 5G » (@europe1) ; Depuis janvier des tests ont été lancés dans neuf villes de France qui sont Bordeaux, Nantes, Grenoble, Douai, Le Havre, Saint-Etienne, Lille, Montpellier et Lyon. (@LesEchos).

#Agriculture

► Une application mobile pour le matériel viticole d’occasion. A Reims, Nicolas Vilmart et Christophe Lévy, deux jeunes entrepreneurs du digital, ont décidé de lancer AgriViti-Occasions, la première application de vente d’occasion dédiée au matériel viticole. L’idée a germé avec la création, par Christophe Lévy, d’une page Facebook permettant aux membres de poster leurs annonces gratuitement. Rapidement, l’initiative a été un succès, la page comptant quelque 500 membres en quelques mois seulement. Au sein d’Innovact, l’incubateur de start-up de Reims, les deux jeunes entrepreneurs ont décidé d’exploiter le filon et de développer une application dédiée. Pour se démarquer des plates-formes existantes, notamment du site Leboncoin, le binôme propose des services supplémentaires : photos, mais aussi des vidéos, un système de recherche simplifié par hashtags, ainsi que la géolocalisation automatique du produit. (@LesEchos).

► Weenat cultive la fertilité de l’agriculture connectée. Venue sur le marché français en 2014 avec un pluviomètre connecté, la société nantaise Weenat a depuis élargi son champ d’action à la mesure de l’humidité et de la température des sols, de l’air et à la vitesse du vent… Enrichie par des modèles agronomiques, des historiques et des données prévisionnelles, la solution Weenat (capteurs et logiciel) accompagne les agriculteurs dans leur prise de décision. Via une application simple d’usage, les utilisateurs accèdent sur leurs smartphones à des données ultraprécises sur leurs parcelles. « Économiser un tour d’eau lors de l’irrigation d’une culture, c’est gagner plusieurs centaines de mètres cubes d’eau, éviter un traitement sanitaire coûteux, réduire l’impact environnemental, améliorer la productivité et donc la rentabilité des exploitations… », égrène Jérôme Le Roy, cofondateur de Weenat. (@latribune).

#Alimentation

► Mais qu’est-ce que la nutrition personnalisée ? Il s’agit d’un ensemble de technologies ayant pour objectif de prédire ce dont chacun a besoin en termes de nutriments et de développer les produits qui correspondent. Aujourd’hui, les outils disponibles sont imparfaits et ne s’adressent qu’à des groupes de population, mais la recherche et les ambitions dans le domaine sont assez grandes pour imaginer la possibilité d’une alimentation à 100% personnalisée. Ce domaine de la FoodTech a le potentiel, d’ici 10 à 15 ans, pour créer un changement radical des comportements alimentaires, de la production agricole, de la transformation et de la distribution tels que nous les connaissons. On peut distinguer deux sous-domaines à la nutrition personnalisée : les services permettant de déterminer ses propres besoins et l’offre de produits individualisés.

#BigData

► Ouverture de datacenter, implantation à Lille, embauche de 250 personnes : Online, la filiale cloud d’Iliad, en posture de bousculer le marché. Online, la filiale cloud d’Iliad (Free), se lance à l’assaut du marché des clouds () avec l’ouverture de son cinquième et plus gros datacenter, l’implantation d’un centre de 100 personnes à Lille et l’embauche de 250 personnes en 2018. « C’est un bassin important de compétences dans le numérique où nous n’avons pas nos concurrents américains, souligne Arnaud de Bermingham. Nous voulons utiliser cette implantation comme test pour voir comme cela peut nous aider à résoudre le problème de recrutement des talents. Si l’expérience s’avère concluante, nous envisageons d’en ouvrir d’autres en province dans des écosystèmes locaux. », explique Arnaud de Bermingham, directeur général de Online. (@LUsineDigitale).

#Energie

x► Net-Wind accompagne la vie des éoliennes. Engin complexe, une éolienne nécessite de 100 à 150 heures de maintenance par an. Au-delà de la vidange de la boîte de vitesses, l’entretien met en oeuvre des compétences mécaniques, électriques, hydrauliques, informatiques… « La maintenance est curative, préventive et de plus en plus prédictive », mentionne Didier Evano, cofondateur de Net-Wind. Cette société de La Chevrolière, près de Nantes, s’est positionnée dès 2011 sur ce marché de la maintenance, ses concurrents étant essentiellement les constructeurs d’éoliennes ou les services internes des grands énergéticiens , exploitant les parcs. De fait, Net-Wind se présente comme un pure player indépendant et français, le seul selon Didier Evano. (@LesEchos). Légende image :  Netwind est implantée à La Chevrolière, près de Nantes. Photo : Netwind.

#Presse

► Facebook a annoncé mardi 27 février qu’il allait investir trois millions de dollars pour aider plusieurs titres de la presse locale américaine. L’objectif est de les aider à augmenter le nombre de leurs abonnés en ligne, alors que les tirages papiers s’effondrent. Le projet, baptisé « Local News Subscriptions Accelerator », a déjà identifié treize journaux, parmi lesquels le Chicago Tribune, le San Francisco Chronicle ou le Miami Herald, a expliqué le directeur des partenariats médias de Facebook, Campbell Brown. Ces titres devraient recevoir une formation spéciale pour « faire passer leur activité abonnements en ligne au niveau supérieur ». (@LesEchos).

#Internet

► Fin de la neutralité du Net: le régulateur américain droit dans ses bottes. C’est peu dire qu’il était attendu. Après avoir annulé sa venue au Consumer Electronics Show de Las Vegas début janvier, Ajit Pai, le président de la Commission fédérale des communications (FCC) était un des invités de marque du Mobile World Congress de Barcelone, qui a débuté lundi. Au pays de l’Oncle Sam, c’est lui, le chef de file du régulateur américain des télécoms, qui a décidé sous l’impulsion de Donald Trump, d’abroger récemment la neutralité du Net. Ainsi le 23 avril prochain, ce principe mis en place sous l’ère Obama pour sacraliser la non-discrimination des contenus sur la Toile, doit disparaître aux Etats-Unis. Au grand dam de ses défenseurs, nombreux, qui craignent que les opérateurs télécoms n’en profitent pour mettre en place un « Internet à plusieurs vitesses » à leur profit. Comment ? En discriminant, par exemple, certains services et contenus gourmands en bande passante pour les offres les moins chères. Dans une interview à CNBC, Mardi 27 février à Barcelone, Ajit Pai est resté droit dans ses bottes. Il a estimé, en somme, que le choix de mettre fin à la neutralité du Net ne constituait tout au plus qu’un allégement de la régulation. « Certains nous ont dit que nous devions garder la régulation actuelle et sévère mise en place dans les années 1930, a-t-il indiqué. D’autres voulaient effacer l’ardoise et n’être contraint par aucune règle. « Ainsi, estime-t-il, nous avons choisi une voie médiane ». (@latribune).

#EtatsUnis

► Après la tuerie en Floride, les réseaux sociaux font la police dans les comptes qui harcèlent les anti-armes. C’est une bataille féroce que se livrent, depuis le 14 février sur les réseaux sociaux, les défenseurs des armes à feu et les partisans d’un contrôle renforcé. Ce jour-là, un tireur de 19 ans a ouvert le feu dans le lycée Marjory Stoneman Douglas, à Parkland, dans le sud-est de la Floride, faisant dix-sept morts. Depuis, plusieurs lycéens survivants ont publiquement pris la parole pour réclamer plus de contrôle sur les armes aux Etats-Unis, devenant les figures de proue d’un mouvement qui ne faiblit pas. Leur premier relais : les réseaux sociaux, qui ont amplifié leur parole. Mais aussi laissé de l’espace à de vastes campagnes de harcèlement à leur encontre. Cameron Kasky, par exemple, qui avait interpellé durant une émission télévisée le sénateur républicain de Floride Marco Rubio, a annoncé le 21 février qu’il quittait Facebook, car « les menaces de mort des adeptes de la NRA [le lobby des armes] sont un peu plus explicites que celles qui se trouvent sur Twitter ». (@Pixelsfr).