La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Ville
► Légende image : Jiangjin district,Chongqing (Chine), a foggy day. It’s where Swell is. @SherrieinSWELL, le 3 avril 2018.
#Data
► Protection des données : le chaotique business de la conformité RGPD. Panique à bord ! À deux mois de la date fatidique du vendredi 25 mai 2018, c’est le branle-bas de combat dans les entreprises françaises. La raison ? Ce jour-là entrera officiellement en vigueur le fameux Règlement général sur la protection des données (RGPD). Voté par Bruxelles en mai 2016, applicable dans les 28 pays membres de l’Union européenne, le RGPD n’est ni plus ni moins que la nouvelle bible régissant dans le détail l’utilisation des données personnelles en Europe. Sa portée est très large, puisque le règlement s’impose à toute structure utilisant à grande échelle des informations de citoyens européens. Cela concerne donc à la fois le public (hôpitaux, enseignement, administrations, collectivités locales…) et, bien sûr, une grande partie du secteur privé, des startups aux PME, jusqu’aux grands groupes. (@latribune).
► RGPD : pourquoi héberger ses données en France. Dans un mois, le RGPD entre en vigueur. Entre autres, les entreprises devront s’interroger sur les processus de stockage et de traitement des données par les fournisseurs d’infrastructures de Cloud computing, en particulier la question de la localisation des données et de leur transfert. Par Jules-Henri Gavetti, président d’Ikoula. Il reste environ un mois pour se mettre en conformité avec le règlement européen sur la protection des données, dit RGPD, (ou GDPR en anglais). Le RGPD repose sur une logique de responsabilisation des entreprises, avec l’obligation de mettre en œuvre des mesures appropriées de protection des données par une approche par les risques, mais aussi l’obligation de démontrer cette conformité. Or, si certaines sociétés ont démarré un programme de mise en conformité, d’autres ne l’ont pas fait, soit parce qu’elles connaissent peu ce texte ou n’en ont pas compris les termes et les enjeux, soit parce qu’elles ont le sentiment d’être déjà en conformité puisqu’elles le sont avec la réglementation française en vigueur. (@latribune).
#DeleteFacebook
► Zuckerberg admet un « problème de confiance ». Depuis cinq jours, il se faisait muet. Mark Zuckerberg, co-fondateur et Pdg de Facebook, vient de sortir de son silence après le scandale Cambridge Analytica, qui a éclaté samedi. L’affaire remet pourtant en cause le coeur du business model de Facebook : la collecte de données à des fins publicitaires, qu’elles soient commerciales ou politiques. En effet, le cabinet d’analyse Cambridge Analytica, au service de Donald Trump pendant sa campagne électorale en 2016, a mis la main sur les données personnelles de 50 millions d’utilisateurs Facebook, sans leur consentement direct. Les informations auraient été obtenues par le biais d’une application créée en 2013 par l’universitaire américain Aleksandr Kogan. « Je suis vraiment désolé. Notre responsabilité est de faire en sorte que cela ne se reproduise plus », a assuré à CNN Mark Zuckerberg mercredi soir, avant d’admettre la « plus grande erreur que nous n’ayons jamais commise ». (@latribune).
#Transport
► Les applications de navigation aggravent-elles les embouteillages ? t si en voulant faire gagner du temps à chacun, les applications de navigation, comme Waze ou Google Maps, en faisaient perdre à tous ? C’est la question soulevée par un chercheur de l’université de Berkeley, dont les travaux sont relayés par le site d’information américain « The Atlantic ». Alexandre Bayen a utilisé un simulateur pour étudier l’impact d’un accident sur la circulation sur une autoroute de Californie et sur ses abords. Deux cas de figure sont présentés : si 20 % des conducteurs utilisent la même application de navigation ou si aucun d’entre eux n’en utilise. Dans le premier cas, les conducteurs guidés par l’application empruntent les mêmes bretelles de sortie de l’autoroute où se forment rapidement des bouchons. (@LesEchos).
#Blockchain
► Google veut mettre la blockchain au service du cloud. La blockchain ne se limite plus seulement au bitcoin et aux autres cryptomonnaies. Google travaille ainsi sur sa propre technologie blockchain pour mieux sécuriser ses services cloud, révèle Bloomberg. Dans ce sens, la filiale d’Alphabet développe son propre registre de données numériques. Si aucune date de lancement n’a été fixé pour l’instant, une version en marque blanche est d’ores et déjà dans les cartons du géant américain pour des entreprises puissent utiliser ce registre sur leurs propres serveurs. Au cours de ces derniers mois, plusieurs collaborateurs du groupe se sont attelés à créer des protocoles blockchain sous la houlette de Diane Greene, qui dirige la division cloud de Google, indique Bloomberg. La firme américaine estime en effet que le cloud est propice à l’utilisation de la blockchain pour améliorer la protection des données en ligne. Dès 2016, Google avait lancé une phase d’essai pour que les développeurs puissent tester les services blockchain sur son cloud. La firme américain veut désormais aller plus loin pour déployer cette technologie de stockage et de transmission d’informations au sein de son infrastructure cloud. (@frenchweb).
#IntelligenceCollective
► Thecamp fait le pari de l’intelligence collective. Passé l’effet de curiosité, le campus de nouvelle génération thecamp continue de faire le plein. Depuis son ouverture en octobre, près de 15.000 « campers », comme on appelle ici les visiteurs, se sont pressés sur ce site de la campagne aixoise à l’occasion de journées de formation, de séminaires, de comités exécutifs, de grands salons ou de sessions de brain-storming. « Nous sommes légèrement en avance sur nos prévisions », livre Antoine Meunier, une des chevilles ouvrières de ce lieu hybride et sans équivalent, à mi-chemin entre université, centre de recherche, laboratoire d’expérimentation et incubateur. Il y a une raison à ce succès : thecamp promet de trouver des solutions aux grands maux de nos sociétés en mobilisant de l’intelligence collective. « C’est un lieu transdisciplinaire, transculturel et transgénérationnel dans lequel on apprend, on réfléchit et on prototype pour imaginer de nouveaux modèles du monde. Finalement, on veut créer demain », décrit son président Jean-Paul Bailly. (@LesEchos).
► « Les politiques sont en retard sur la technologie » Depuis 1999, l’économiste Erik Brynjolfsson et le spécialiste des technologies Andrew McAfee étudient l’impact des technologies numériques et robotiques, convaincus qu’elles vont bouleverser l’organisation des entreprises et entraîner des destructions d’emplois massives. Ensemble, ils ont fondé le centre pour l’économie numérique (Center for Digital Business) du MIT (Massachusetts Institute of Technology). Après « le Deuxième Age de la machine », un best-seller traduit en vingt langues en 2015, ils reviennent avec « Des machines, des plateformes et des foules« , un mode d’emploi pour affronter la révolution de l’intelligence artificielle avec, à la fin de chaque chapitre, les bonnes questions à se poser. (@LObs).
► L’intelligence artificielle, une technologie pour les grands groupes ? L’intelligence artificielle est-elle une révolution de salon ? Autrement dit, une technologie révolutionnaire qui sera l’apanage des grands groupes ? Une étude réalisée par Malakoff Médéric et le BCG sur l’impact de l’intelligence artificielle sur l’organisation du travail montre que, face à la lame de fond de l’IA, toutes les entreprises ne sont pas égales. Ainsi, seul un dirigeant sur cinq déclare que l’IA est aujourd’hui une priorité stratégique pour lui. Mais ce chiffre cache de fortes disparités : à horizon 5 ans, 53% des entreprises de plus de 250 salariés pensent en faire une priorité contre seulement 32% des PME et TPE. Ces dernières semblent moins conscientes des changements à venir, à moins qu’elles ne soient simplement moins bien armées pour y faire face… (@bymaddyness).
#Robotique
► Algora à Lille : la première école de robots ouvre ses portes. La première école Algora a ouvert ses portes à Lille (Nord). Lancée par la société Speechi, les enfants de 9 à 14 ans y apprennent la robotique et la programmation. L’école pilote de robots Algora vient d’être lancée à Lille (Nord). Les élèves, âgés de 9 à 14 ans, y apprennent le codagependant 1h30, deux fois par mois. Lille Actu a rencontré pour vous le fondateur de l’institut, Thierry Klein, pendant un cours. Pousser la porte de l’école Algora, c’est comme découvrir le futur (proche). Les murs sont blancs. D’immenses lustres de forme ronde projettent une lumière claire sur la grande pièce d’accueil où des tables hautes et rondes sont positionnées. Pour autant, la sensation de froideur que pourrait engendrer la clarté n’est pas ressentie. Le lieu est chaleureux et d’immenses écrans sont apposés aux murs. (@Lille_actu).
#Numerique
► Bernard Charlès : « La France doit d’urgence changer d’approche en matière de numérique ». Pour prendre le virage du digital, le pays doit imaginer de nouvelles catégories de solutions, estime Bernard Charlès, le patron de Dassault Systrèmes. Et pas seulement numériser les filières industrielles existantes. Il a repondu aux questions des « Echos » Il explique : “Aujourd’hui en France, je pense qu’on a une industrie et un schéma directeur des initiatives de l’Etat qui reste sur un modèle de numérisation du passé. On ne repense pas réellement ce que sont les catégories futures de solutions. Entre numériser l’industrie du XXe siècle et inventer l’industrie du XXIe siècle, il y a une différence.” (@LesEchos).