30 Mar

Régions.news #323 – Edition du vendredi 30 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Le projet futuriste « Métamorphose » du Quai Saint Serge à Angers (Maine et Loire). Photo : Groupe Giboire. « Pour qui s’inquiète du rapport des gens normaux avec l’architecture, l’expérience d’Angers est une démonstration éclatante que les habitants d’une ville moyenne peuvent s’emparer avec passion d’un projet urbain propre à transformer l’image de leur ville et, surtout, l’image qu’ils se font de leur ville », écrivait Christophe Leray dans les chroniques d’architecture. À lire : le 17 mars, six projets lauréats du concours d’architectes ont été lancés par la Ville d’Angers.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Deux cent vingt-deux villes de taille moyenne ont été retenues pour bénéficier du plan gouvernemental de revitalisation des centres-villes baptisé « Action cœur de ville », a annoncé, mardi 27 mars, le gouvernement. Ce plan doit permettre de mobiliser plus de 5 milliards d’euros sur cinq ans pour ramener notamment des habitants et des commerces dans les cœurs de ville désertés. Le plan du gouvernement a été élaboré en collaboration avec l’association Villes de France, qui regroupe les villes moyennes, et avec les organismes publics partenaires. À lire aussi : Désertification des centres-villes : un rapport pour revitaliser les villes petites et moyennes

► Les premières mesures visent « plus globalement à améliorer les conditions de vie des habitants et conforter le rôle de ces villes comme moteur de développement du territoire à une échelle régionale, en complément des métropoles ». Votre ville en fait-elle partie ? Voir la carte de @franceinfo.

#Sante

► Le CHU d’Amiens fait partie des trois hôpitaux français à s’être doté de CyberKnife, un robot doué d’une intelligence artificielle. Le robot délivre des rayons à des tumeurs difficiles d’accès et en mouvement. Son ciblage très précis permet d’utiliser des doses d’irradiation beaucoup plus élevées qu’avec un appareil standard de radiothérapie. Et ce sont justement ces fortes doses qui permettent de réduire les séances et d’enrayer la maladie dans 80 à 90% des cas. A lire : Le Mans sera bientôt équipé d’un Cyberknife.

#Ecole

► L’école pilote de robots Algora vient d’être lancée à Lille (Nord). Lancée par la société Speechi, les enfants de 9 à 14 ans y apprennent la robotique et la programmation. Les élèves, âgés de 9 à 14 ans, y apprennent le codage pendant 1h30, deux fois par mois. Le fondateur de l’école, Thierry Klein, explique : « Quand on surfe sur Internet, sur Facebook par exemple, il est rare de savoir comment et pourquoi ces pages apparaissent devant nous. Nous sommes « esclaves » des programmateurs. Grâce à l’apprentissage du codage, les nouvelles et futures générations en connaitront les principes. Elles évolueront librement dans cet univers connecté. »

Légende image. À sa conférence Think 2018 IBM a présenté le plus petit ordinateur du monde. Il a été pensé pour être utilisé dans des systèmes dédiés à la blockchain. Plus petit qu’un grain de sable. Il coûterait moins de 10 centimes à fabriquer.

#Data

► Le 25 mai, le Règlement général sur la protection des données (RGPD) va rentrer en vigueur dans tous les pays européens. Le RGPD va imposer de nouvelles règles pour garantir que les données des Français sont bien protégées et pas exploitées sans leur consentement. Il instaurera aussi un droit à l’effacement et la portabilité, notamment. Beaucoup d’entreprises et de collectivités locales doivent donc se mettre en conformité. La présidente de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a assuré aux entreprises qu’elle ferait preuve de souplesse en matière de contrôle après l’entrée en application le 25 mai du RGPD. À lire : Les blockchains confrontées au RGPD : six questions à se poser ; Les données personnelles ne sont ni à prendre ni à vendre ; Pourquoi héberger ses données en France.

#LiensVagabonds publiés par le Métamedia

► Comment faire confiance à Facebook ? Facebook se retrouve (encore) sous le feu des critiques cette semaine avec l’affaire Cambridge Analytica, une société d’influence en ligne qui a recueilli les données personnelles de 50 millions d’utilisateurs pour la campagne de Donald Trump en 2016, sans leur consentement… et avec Steve Bannon à la manoeuvre. Plus grave encore : il semblerait que les dégâts soient bien plus étendus que la seule élection US, et que Cambridge Analytica n’ait pas été la seule firme à siphonner les données de Facebook. Pire : Facebook n’est pas non plus seul à partager vos données. Quasiment tous les éditeurs en ligne le font ! La FTC a donc ouvert une enquête, mais le mal est fait : cette affaire est une conséquence directe du business model de Facebook, basé sur une gigantesque machine de surveillance, et cela fait bien longtemps que nos données personnelles sont utilisées sans que nous le sachions. Cambridge Analytica a été perquisitionnée, après quelques jours de silence, et après avoir suspendu le compte du lanceur d’alerte, Zuckerberg s’est expliqué sur CNN, au NY Times et à Wired, il parle, mais est-ce qu’il écoute ?

#Presse

► « Je fais le même journalisme que quand j’étais dans la presse imprimée, explique Edwy Plenel, co-fondateur de Mediapart, mardi 20 mars 2018 sur @franceinfo. Mais ce que j’ai découvert avec le numérique, c’est que je peux le faire mieux, échapper au formatage, faire un journalisme mieux documenté et plus multimedia, plus participatif. ». Il rajoute : « le numérique, c’est le média total. C’est de l’écrit que nous faisons. C’est aussi de l’image, et surtout encore une fois, échapper au format unique ».

#Audiovisuel

► Il n’y a pas qu’en France que les lignes bougent pour l’audiovisuel public : partout en Europe, les médias publics ont entamé leur transformation pour s’adapter aux nouveaux usages numériques, tenter de rester pertinents, et faire valoir leurs différences. Certains vont beaucoup plus vite que d’autres. C’est le cas des pays nordiques où les sociétés sont très connectées, où toutes les générations ont déjà basculé sur Internet, et où les plateformes et les géants du web, profitant d’une forte acceptation locale de la langue anglaise, occupent une place désormais déterminante dans la culture, l’information et le divertissement, forçant les acteurs historiques à réagir. Lire la suite sur le site de MetaMedia

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