19 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 19 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Education

X► Le numérique peut-il réinventer l’éducation de base en Afrique ? Par Rohen d’Aiglepierre (AFD), Amélie Aubert (AFD) et Pierre-Jean Loiret (Agence universitaire de la Francophonie). Si les efforts des pays africains ont permis d’améliorer grandement l’accès à l’éducation de base, le retard initial et la très forte croissance démographique font que l’Afrique subsaharienne compte encore 29,6 millions d’enfants non scolarisés en âge d’être au primaire et 21,1 millions en âge de l’être au secondaire. A ces difficultés encore importantes d’accès et de rétention, se rajoutent les très fortes inquiétudes concernant l’équité et la qualité des enseignements dispensés aux élèves. La révolution numérique en cours dans la région entraîne un foisonnement d’expérimentations intégrant les technologies de l’information et de la communication en éducation (TICE) dans les classes comme hors des classes. Une étude pilotée par l’Agence française de développement (AFD, partenaire du Monde Afrique), l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), Orange et l’Unesco permet de faire le point sur le sujet. Lire la suite sur le site @LeMondefr.

► Smartphone au collège : un permis à points qui donne de bons résultats. Mieux vaut-il interdire le smartphone à l’école ou chercher à responsabiliser les enfants et adolescents à son utilisation ? C’est la question que pose cette expérimentation, alors que le mobile doit être banni des cours d’école à la rentrée prochaine. Ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer a annoncé en fin d’année dernière que les smartphones seront interdits à l’école et au collège à compter de la prochaine rentrée. Une mesure qui fait débat, notamment en ce qui concerne sa mise en place sur le terrain. Dans le Tarn-et-Garonne, les élèves du collège Jean-de-Prades de Castelsarrasin expérimentent déjà une mesure proche et disposent d’un permis à points régulant l’usage du smartphone. (@lesnums).

#Sante

► Cancer pédiatrique : des robots pour rompre l’isolement des enfants malades. À 12 ans, Camille est passionnée d’équitation. Tous les ans, elle se rend au salon Equita de Lyon avec ses amies. Mais cette année, la jeune fille atteinte d’une leucémie a vécu une expérience unique. Hospitalisée en chambre stérile à l’Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatrique* (IHOPE) à Lyon, elle a participé au salon grâce à un robot mobile qu’elle guide de sa chambre. Grâce au robot, c’est comme si « mes parents m’avaient déposé avec mes copines » explique la jeune fille. « Quand ils ont vu que je me débrouillais bien toute seule avec le robot, ils m’ont laissée avec mes amies. J’ai pu assister au saut d’obstacle et faire les boutiques avec elles, j’avais vraiment l’impression d’y être. C’était trop cool », raconte-t-elle. Lire la suite sur le site @LeFigaro_Sante.

#Transport

► L’Allemagne envisage la gratuité des transports en commun en ville. Révolution tarifaire outre-Rhin ? Le gouvernement allemand réfléchit à la gratuité des transports publics dans les villes, selon un courrier de trois ministres adressé, dimanche 11 février, à la Commission européenne. Destinée à améliorer la qualité de l’air, cette mesure viserait à échapper à des poursuites devant la justice européenne. Cette mesure pourrait être testée dans cinq villes allemandes :  Bonn, Essen, Herrenberg, Reutlingen et Mannheim. Elle pourrait, selon le projet soumis par Berlin, entrer en vigueur « au plus tard à la fin de l’année ». Avec ce dispositif, qui figurerait dans un paquet de mesures plus large, Berlin espère convaincre l’exécutif européen de ne pas saisir la Cour de justice à son encontre. Bruxelles est exaspéré devant l’absence de propositions de neufs Etats, dont la France, pour réduire la pollution de l’air dans les villes, en dépit de nombreuses mises en demeure adressées par le passé. (@franceinfo).

#Emploi

► Faut-il sauver les caissières de supermarché ? Plus besoin de passer à la caisse. A Seattle, aux Etats-Unis, les clients du supermarché Amazon Go n’ont rien d’autre à faire que remplir leur caddie : la technologie fait le reste. Le groupe a inauguré fin janvier un magasin entièrement automatisé : plus de paiement à la sortie, des capteurs détectent ce que vous achetez, votre compte est ensuite débité. Mais jusqu’à présent, le métier d’hôtesse de caisse, bien qu’impacté, a plutôt bien résisté. Sera-ce encore le cas avec les magasins Amazon ? Et d’ailleurs, faut-il craindre cette évolution ? Après tout, le métier est pénible physiquement, les horaires flexibles, le temps de travail souvent partiel : l’automatisation peut être une chance de convertir ces emplois dans des postes plus intéressants. (@franceculture).

#Economie

► « Nouveaux Cycles » à Bobigny, un projet au service de l’économie circulaire. Avec « Nouveaux Cycles », le groupe Pichet Immobilier, lauréat du concours sur ce site de Bobigny « Eco Parc Ouest », entre le canal de l’Ourcq et l’ex-RN 3, entend s’attaquer à la gestion des déchets des artisans du secteur, dans un souci d’économie circulaire. « Au fur et à mesure de notre dialogue avec la ville de Bobigny sur ce projet, nous avons senti ce besoin du territoire de répondre à cette problématique des déchets des artisans du bâtiment » explique Rodolphe L’Hotellier, directeur régional Ile-de-France du groupe immobilier Pichet basé dans le Sud-Ouest. D’où l’idée d’une déchetterie qui viendra recycler ces déchets, comme le bois, le plâtre ou le métal. (@20minutes). A lire aussi : Seine-Saint-Denis : un appel à projet pour l’occupation des friches industrielles (@LeParisien_93).

#Journalisme

► Production automatique de textes : l’IA au service des journalistes. Depuis quelques années, la presse fait appel à la génération automatique de textes. Ces textes sont-ils générés par des IA ? Quels types d’informations traitent-ils ? Quel bénéfice pour les médias ? Décryptage par Claude de Loupy, p-dg de Syllabs. l’un des leaders mondiaux en génération automatique de contenu et dont les robots rédacteurs ont été utilisés par plusieurs grands médias. Claude de Loupy explique : « Notre objectif était de développer des outils permettant de donner du sens aux quantités astronomiques d’informations qui nous submergent, ce qu’on appelle maintenant le big data. » Il ajoute : « Tout d’abord, le terme « robot journaliste », qui est devenu l’expression la plus utilisée dans les médias, est inapproprié. Il ne s’agit pas de journalisme ». (@InaGlobal).

#Internet

► La neutralité du net passe aussi par la réglementation des smartphones (Arcep). Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab et Prospective. « Lorsque l’on met quelque chose dans la poche, elle se déforme. Mais en entrant dans nos poches, c’est Internet qui s’est déformé », a déclaré Sébastien Soriano, le président de l’Arcep, lors de la présentation du rapport Les terminaux, maillon faible de l’internet ouvert ? Depuis novembre 2015, le principe de neutralité du net a été sanctuarisé en Europe. Le règlement sur l’internet ouvert concerne principalement les fournisseurs d’accès qui se doivent de garantir un accès au réseau sans discrimination. Mais cela n’est pas suffisant pour le gendarme des télécoms qui considère que d’autres intermédiaires limitent la capacité des utilisateurs à accéder aux contenus et services de leur choix : les terminaux et leurs magasins d’applications contrôlés majoritairement par deux géants, Apple et Google. Lire la suite sur le site @metamedia.

#IntelligenceArtificielle

► L’IA émotionnelle au service de la personnalisation des interactions. Chronique de Annette Zimmermann. D’ici 2022, l’appareil que nous utilisons au quotidien en saura plus sur nos émotions que nos proches. En effet, les nouvelles tendances montrent bien que l’intelligence artificielle émotionnelle (ou IA émotionnelle) peut faire de cette prédiction une réalité. L’IA émotionnelle, aussi appelée informatique affective, permet aux objets de tous les jours d’identifier, d’analyser, de traiter et de répondre aux émotions et aux humeurs, du bonheur à l’amour en passant par la peur et la honte. Derrière cette technologie, la possibilité d’élaborer des expériences utilisateurs plus personnalisées, comme un réfrigérateur intelligent qui interprète l’humeur du moment de l’utilisateur pour lui proposer des aliments qui y sont adaptés. Lire la suite sur le site du @journaldunet.

► Pourquoi l’intelligence artificielle va transformer notre gestuelle. Au cours de la dernière décennie, le machine learning a permis l’invention des voitures qui roulent seules, d’une reconnaissance vocale pratique, une recherche sur le Web efficace et une compréhension grandement améliorée du génome humain (Lee Bell, Wired 2016). Avec le machine learning, nous pouvons aujourd’hui apprendre nos gestes à une machine à partir des données transmises par des microcapteurs. Celle-ci sait ensuite les reconnaître, les mémoriser, les interpréter et les partager. Les applications sont nombreuses dans la santé, le sport et en particulier l’éducation. Un article du journal Le Monde annonçait « Portée par les progrès de l’intelligence artificielle et du traitement du langage naturel, la voix s’impose peu à peu comme la nouvelle interface pour atteindre l’univers numérique ». Ici nous nous posons la question du geste comme autre interface émergente pour atteindre l’univers numérique. (@FR_Conversation).

► Facebook montre la sortie à ceux qui se plaignent des dernières évolutions de sa plateforme. Facebook a coutume d’avancer vite, en mode ça passe ou ça casse. Mais ces temps-ci, le géant de la tech se penche sérieusement sur la qualité du temps passé par ses utilisateurs sur le réseau social, et lance un nouveau slogan : « Facebook, tu l’aime ou tu le quittes. » C’est en substance ce qu’ont dit deux dirigeants de Facebook, Campbell Brown et Adam Mosseri, lundi 12 février, lors de la conférence Code Media du site Recode. À trois reprises en 50 minutes de discussion, Campbell Brown a expliqué que les éditeurs et les entreprises devraient se sentir libres de quitter Facebook s’ils sentent que le réseau social ne fonctionne pas pour eux. « S’il y en a qui pensent que ce n’est pas une bonne plateforme pour eux, alors ils ne devraient pas être sur Facebook », a-t-elle déclaré. La responsable des partenariats médias de Facebook a insisté sur le fait que « les gens ne viennent pas sur Facebook pour les news », même si des études montrent que la majorité des adultes aux États-Unis s’informent sur Facebook. « Ils vont sur Facebook pour leurs amis et leur famille », assure-t-elle, faisant écho aux derniers communiqués de Facebook destinés à atténuer les critiques contre le fil d’actualité. (@MashableFR).

18 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 18 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Pourquoi l’intelligence humaine ne doit pas essayer de « battre » l’intelligence artificielle. Par Benoît Raphaël, expert FrenchWeb. Tout le monde (ou presque) connait l’histoire d’Alphago, l’intelligence artificielle de Google qui a battu le champion du monde de Go. Il y a eu beaucoup de commentaires sur ce qui est aujourd’hui considéré comme un tournant majeur de l’histoire de l’intelligence artificielle. On pourrait dire de cette histoire que c’est celle de la guerre de l’intelligence artificielle contre l’intelligence humaine. Et que dans cette bataille, le robot a gagné. Mais on pourrait aussi le voir autrement. C’est une porte. Mais c’est une porte assez effrayante parce que, contrairement à ce que d’aucuns pourraient croire, il ne s’agit pas tant d’une défaite de l’intelligence humaine que d’une leçon de créativité et d’innovation. Pourtant, ce n’est pas l’équipe d’Alphago qui est à l’origine de cette rupture bouleversante, c’est Alphago lui-même. (@frenchweb).

#Ville

► Etats-Unis : bienvenue à Babcock Ranch, la première ville américaine qui fonctionne uniquement à l’énergie solaire. C’est une ville nouvelle, qui sort de terre. Au sud de la Floride, ce n’est pas un énième golf qui commence à se dessiner, mais une cité qui se veut exemplaire. Chaque bâtiment dispose de l’énergie solaire. Babcock Ranch est la première ville des États-Unis alimentée entièrement par cette énergie et ses 340 000 panneaux. C’est une ville idéale où les habitants sont enthousiastes et où il ne faut pas chercher de climatosceptiques. Ici, tout le monde se fait défenseur de la planète. Les concepteurs ont tenu à reproduire nos centres-villes à l’européenne, où l’on peut marcher d’un point à un autre, pour le plus grand plaisir des premiers résidents. L’eau de la ville fonctionne entièrement en circuit fermé, des puits alimentent la distribution d’eau et une station d’épuration a été spécialement construite. Le pari est de démontrer que ce concept presque utopique n’empêche pas le grand confort à l’américaine. (@franceinfo). A lire aussi : En Floride, ville verte privée cherche habitants fortunés (@LeMondefr).

#Banque

► Société Générale va ouvrir des comptes grâce à la biométrie faciale. Et si les seuls contours de votre visage vous permettaient d’ouvrir un compte en banque… C’est le pari de Société Générale qui va lancer dans les prochaines semaines  un processus d’ouverture de compte express basé sur la biométrie faciale et sur la vidéoconférence. Inédit dans l’univers bancaire, cet outil permettra aux futurs clients de la banque de recevoir un relevé d’identité bancaire (RIB) et une carte sans se déplacer. Réservé aux clients majeurs et résidents en France, ce système pourra surtout être utilisé par des personnes qui n’ont jamais ouvert de compte en banque. « C’est la grande différence par rapport aux outils de nos concurrents : pour valider l’ouverture de compte, ces derniers demandent un virement depuis un autre compte de leur futur client… », fait valoir Bertrand Cozzarolo, directeur adjoint clients, distribution et marketing de Société Générale. (@LesEchos).

#Information

► Rose-Marie Farinella, l’institutrice qui forme ses élèves à débusquer les fake news. « Les élèves appréhendent la notion d’information. Avant de savoir ce qu’est une fausse information, il faut d’abord comprendre ce qu’est une vraie information. » Rose-Marie Farinella est institutrice dans une école primaire de Taninges, en Haute-Savoie. Depuis quatre ans, cette ancienne journaliste forme ses élèves à devenir des chasseurs de fausses informations. Pour son travail remarquable, elle a reçu un prix à l’UNESCO. Concrètement, elle apprend à ses élèves à se servir d’outils pour enquêter afin d’être capable de distinguer l’info de l’intox. « Pour mener leurs investigations, explique-t-elle, ils découvrent le fonctionnement des moteurs de recherche. Et puis, surtout, ils identifient la source de l’information :  repérer qui a écrit l’article, sur quel site, à quelle date, est-ce que c’est un site d’information fiable ou est-ce que c’est un site parodique. » (@franceinfo). A lire aussi : Fake news : « Je me suis demandé comment allaient faire les jeunes générations pour s’y retrouver » (@europe1).

#MediaSocial

► Au Royaume-Uni, les jeunes délaissent Facebook au profit de Snapchat. Outre-Manche, Facebook et Snapchat sont à la croisée des chemins. Et pour cause, les jeunes Britanniques ne sont plus séduits par le réseau social lancé par Mark Zucerkberg. Selon eMarketer, 2,2 millions de jeunes âgés de 12 à 17 ans et 4,5 millions de jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans vont utiliser régulièrement Facebook au Royaume-Uni durant l’année 2018, soit une baisse de 700 000 utilisateurs pour le réseau social par rapport à 2017. Cette situation est similaire à celle des États-Unis, où 68,5% des utilisateurs de réseaux sociaux âgés de 12 à 17 ans utilisaient Facebook l’an passé, contre 90% en 2013, d’après eMarketer. De son côté, ce pourcentage grimpait à 89% pour Snapchat en 2017, contre 29% en 2013. (@frenchweb). A lire aussi : Is Facebook for old people? Over-55s flock in as the young leave (@guardian).

#Presse

► La presse française limite la casse grâce aux ventes numériques. La presse française va mal, mais moins qu’avant. La diffusion des titres de presse a continué de reculer en 2017, indiquent les premières tendances diffusées ce jeudi par l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM). Mais de bonnes ventes numériques permettent toutefois aux journaux de limiter la casse. L’an dernier, les ventes de titres de presse papier grand public n’ont baissé « que » de 3,1 %, après un recul de 3,2 % en 2016 et 3,8 % en 2015. La vente des versions numériques en format PDF a parallèlement bondi de 42,3 %, avec 245,3 millions d’exemplaires, et la fréquentation des sites et applications mobiles a crû de 11,2 % (+6 % en 2016), avec une hausse marquée sur les mobiles et tablettes (+29,5 %). (@LesEchos).

#Numerique

► Souveraineté numérique et les enjeux des plateformes de Bug Bounty européennes. La souveraineté numérique est au centre des préoccupations en France ainsi que dans les institutions européennes. Une souveraineté forte permet de protéger les intérêts des Etats membres et des entreprises européennes contre toute ingérence extérieure (prise de contrôle de sociétés, intelligence économique, sabotage, …). Le Bug Bounty (externalisation de la détection des vulnérabilités en matière de cybersécurité) s’est trouvé au centre de cette problématique lorsque la Commission européenne a attribué à la société américaine HackerOne, le programme concernant le lecteur multimédia libre VLC. (@LUsineDigitale).

► Une « majorité numérique » à 15 ans, à quoi ça sert ? Adopté jeudi 15 février en première lecture par les députés, un amendement au projet de loi sur la protection des données personnelles prévoit l’instauration d’une«majorité numérique à 15 ans. Autrement dit, en dessous de cet âge minimum légal, un adolescent devra avoir l’autorisation de ses parents ou de ses tuteurs légaux pour s’inscrire sur une plateforme, que ce soit Facebook, Snapchat, YouTube ou Instagram. « L’objectif, c’est de s’assurer que lorsqu’un mineur donne son consentement, il soit conscient de l’usage de ses données personnelles par une plateforme numérique, résume la députée En marche Paula Forteza, rapporteure du projet de loi. Après plusieurs auditions, on a considéré qu’à 15 ans, on a atteint ce niveau de compréhension. » (@libe).

#Data

► Données personnelles : défendons nos liens plutôt que des « biens » ! Par Lionel Maurel , Juriste et conservateur de bibliothèque, et Laura Aufrère, université Paris-13 Sorbonne Paris-Cité. « Mes data sont à moi ! » c’est le titre d’un rapport publié ces derniers jours par le think tank Génération libre, qui défend la thèse d’une « patrimonialisation » et d’une « monétisation » des données personnelles. Au nom des insuffisances du cadre réglementaire actuel, nous devrions revendiquer la création d’un droit de propriété sur ces informations pour que les individus puissent négocier leur utilisation avec les plateformes numériques et éventuellement se faire rémunérer en contrepartie. Derrière cette proposition, on trouve l’idée, largement répandue, que c’est au marché de réguler l’utilisation des données, et nous pourrions espérer générer ainsi un petit pécule, notre part du gâteau des Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Lire la suite sur le site @libe.

#IntelligenceArtificielle

► Demain, l’Europe championne de l’intelligence artificielle responsable ?. Tribune de Florent Parmentier et Christian Dargnat (Sciences Po – USPC). « Qui maîtrise l’intelligence artificielle domine le monde » : cette déclaration de Vladimir Poutine, en septembre dernier, à la tonalité prophétique a soulevé de nombreuses questions. Cette perspective faisait-elle référence à une vision essentiellement économique ou à une représentation plus militaire et géopolitique des choses ? Même sans avoir de certitude sur ce sujet, il apparaît bien que l’intelligence artificielle (IA) est un enjeu essentiel, complété par celui non moins important des données (le « nouveau pétrole »).  A lire la suite sur le site de @FR_Conversation.

#ReconnaissanceFaciale

► Une étude démontre les biais de la reconnaissance faciale, plus efficace sur les hommes blancs. Les logiciels de reconnaissance faciale sont efficaces pour déterminer le genre d’une personne… à condition d’être un homme et d’avoir la peau blanche, à en croire une étude publiée jeudi 8 février sur le site du MIT Media Lab. A l’origine de cette étude, la chercheuse Joy Buolamwini du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT). Fondatrice de l’Algorithmic Justice League, un collectif qui dénonce les biais des algorithmes, elle avait donné une conférence TED (Technology, Entertainment and Design) en mars dernier. Elle y expliquait que les logiciels de reconnaissance faciale identifiaient beaucoup plus facilement ses amis blancs que son propre visage de femme noire. A l’époque, Joy Buolamwini croyait que le problème allait rapidement être résolu. Quelques mois plus tard, elle démontre pourtant que les logiciels sont toujours moins efficaces avec les peaux foncées, mais aussi avec les femmes. (@Pixelsfr).

17 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 17 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Jean-Gabriel Ganascia : « Elon Musk, c’est le pire cauchemar pour la société ». Elon Musk « nous vend en quelque sorte du rêve et l’un de nos pires songes en même temps. » Et ce n’est pas tout à fait par hasard. Jean-Gabriel Ganascia parle généralement peu. Non que le professeur d’informatique à la Sorbonne, chercheur en intelligence artificielle au Laboratoire Informatique de Paris 6 Lip6, président du comité d’éthique du CNRS et Membre du Conseil scientifique de l’Observatoire B2V des Mémoires ne soit inaccessible. Pourtant, ses interventions publiques, à l’image de la conférence organisée cette semaine à l’Ehess, sont de celles qui font progresser le débat. Et pour cause, face à la marée de conférences, de spécialistes auto-proclamés et de l’avènement du tout IA, ce chercheur de 62 ans a du répondant. Sa mission ? Combattre les idées reçues sur l’existence d’une technologie toute puissante, si forte qu’elle pourrait mettre à terre l’intelligence humaine. Ce concept, baptisé « singularité technologique » est porté aux nues par les tenants de l’évolution à tous crins. (@LADN_EU).

► The AI Initiative : conversation avec Nicolas Miailhe. Nicolas Miailhe est cofondateur et président de The Future Society, un incubateur d’idées et de projets lancé à la Harvard Kennedy School of Government en 2014 et dédié aux questions d’impact et de gouvernance de l’accélération et de la convergence des progrès technologiques. Dans ce cadre, Nicolas a lancé « The AI Initiative », qui pilote actuellement, entre autres activités, un débat participatif mondial multilingue sur la gouvernance de l’intelligence artificielle. Lorsque l’on évoque la diaspora française des experts impliqués dans l’IA mondialisée, on pense immédiatement à Yann Le Cun, Directeur du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook (FAIR) ou à Emmanuel Mogenet, directeur de l’ingénierie de Google Research Europe. D’autres voix françaises ont su se faire entendre dans un écosystème mondial très concurrentiel, en particulier celle de Nicolas Miailhe sur le segment des implications sociétales et géopolitiques de l’intelligence artificielle. (@FR_Conversation).

► « Pour qu’un jour des robots-secouristes interviennent lors des séismes ». Anthony Jolly revient sur les avancées de l’intelligence artificielle, sur le plateau du 13 Heures : « L’idée est de nous faire gagner du temps. Par exemple, plier le linge peut vite être une corvée, donc une entreprise a mis au point une machine qui fait tout le travail. En quelques secondes, la chemise est pliée. La question finale est de savoir si on envie de dépenser 800 euros pour gagner quelques secondes », explique-t-il. Si certains robots semblent un peu gadgets, d’autres sont beaucoup plus utiles. « Pour les personnes âgées par exemple, des petits robots peuvent aider à rompre l’isolement. Ils communiquent, se déplacent, et permettent aux seniors de contacter facilement leurs proches. À moyen terme, les robots auront un aspect bluffant, toujours plus naturel, et une gestuelle toujours plus proche de celle des humains. L’idée c’est qu’un jour, ce genre de robots puissent intervenir à la place des secours lors de séismes », conclut le journaliste. (@franceinfo)..

#Entreprise

► Après Facebook, Microsoft et Amazon, Google rejoint à son tour Station F. Station F est bel et bien « the place to be » dans l’Hexagone pour les géants américains du numérique. L’immense campus parisien de start-up, qui s’étale sur près de 34 000 mètres carrés au sein de la Halle Freyssinet, vient ainsi d’accueillir Google pour accompagner les start-up françaises. La firme de Mountain View devient le quatrième mastodonte américain à poser ses valises à Station F, après Facebook, qui a lancé son «Startup Garage», Microsoft, qui a conçu le programme «AI Factory» dédié à l’intelligence artificielle, et Amazon, qui dispose d’un espace pour sa filiale d’hébergement en ligne Amazon Web Services. Désormais, il ne manque plus que l’ouverture d’un espace estampillé Apple pour que les GAFAM soient au grand complet dans l’immense halle dédiée aux start-up françaises. (@frenchweb).

#Commerce

► Amazon annonce la création de 2.000 emplois en France, mais en détruit encore plus. Amazon annonce la création de 2.000 emplois en CDI en France. C’est évidemment une très bonne nouvelle, même s’il faut mettre quelques bémols. 2.000 emplois, ça correspond à une augmentation des effectifs de 36 %. Ça n’est pas neutre. Même si effectivement (vous avez raison), les syndicats interrogés ce matin dans le Parisien notent qu’il y a beaucoup d’annonces chez Amazon, mais au final, disent-il, les effectifs restent « stables, et les conditions de travail se détériorent. » Il n’empêche, c’est une réalité, Amazon embauche en France mais, quand on y pense, ça n’a rien d’exceptionnel, pour un groupe qui voit son activité progresser, chaque année, de 20 à 30 % ! Au point qu’Amazon serait devenu en France – selon les estimations de Morgan Stanley – le premier distributeur du pays – dans le non alimentaire – devant Carrefour ou Leclerc !  Donc, oui, pour faire tourner ses entrepôts, Amazon a besoin de personnel. Donc, Amazon recrute et Carrefour supprime des emplois !  Il faut y voir un lien ?  (@europe1). A lire : Carrefour met le paquet dans le numérique pour défier Amazon @lesnums

#Finance

► Le Brexit, une chance pour les fintech lituaniennes. Le divorce du Royaume-Uni avec l’UE peut profiter à la Lituanie, qui cherche à devenir un pôle d’attraction pour les fintech du Nord de l’Europe – les start-up financières innovantes et les technologies blockchain. Rivalisant avec le Danemark et la Suède, ainsi qu’avec les autres pays baltes membres de la zone euro, l’Estonie et la Lettonie, pour attirer les investisseurs dans l’économie numérique, la Lituanie a accordé 51 licences aux sociétés fintech depuis 2016, dont 32 l’année dernière. Dix-neuf autres demandes sont à l’étude, selon la banque centrale. On appelle fintech les sociétés qui développent de nouveaux logiciels, applications ou modèles d’affaires dans le secteur financier, dont ceux concernant les technologies blockchain et les cryptomonnaies. La blockchain permet de créer des systèmes de paiement de pair à pair à coût zéro. Cette technologie a démarré en 2009 sous la forme d’un grand registre public crypté pour la principale cryptomonnaie, le bitcoin. (@libe).

#Sante

► Médecine prédictive, transhumanisme… jusqu’où peut-on allonger la vie ? Sur le thème fascinant de « la jeunesse éternelle », l’invité de l’émission « Avenue de l’Europe » du mercredi 14 février était le docteur Christophe de Jaeger, président fondateur de la Société française de médecine et de physiologie de la longévité, et auteur de Longue vie ! (éd. Télémaque). Notre espérance de vie va-t-elle vraiment bientôt atteindre 100 ans ? L’invité est un peu sceptique : « Si on parle avec les épidémiologistes, ils sont assez réservés. » Et puis, arriver à 100 ans en maison de retraite ou avec des maladies neurodégénératives… Il vaut donc mieux parler d' »espérance de vie en bonne santé ». Au-delà des inégalités de ressources qui permettent ou non de faire face à des dépenses de santé, la vraie différence réside dans « l’accès à la connaissance », selon le Dr de Jaeger. Celle qui permet de veiller, par exemple, à  son alimentation et d' »interférer avec sa santé ».Une interview diffusée dans Avenue de l’Europe le 14 février 2018. (@franceinfo).

► Espérance de vie : médecine prédictive à deux vitesses en République tchèque. Avec leurs tarifs attractifs, les pays de l’Est sont des destinations prisées pour le tourisme médical. La République tchèque, connue pour ses cliniques de chirurgie esthétique low cost, se tourne maintenant vers la médecine prédictive high tech. Sa promesse : retarder le vieillissement grâce à des techniques de pointe… mais ce n’est pas aux Tchèques qu’elles vont bénéficier. Un reportage diffusé dans Avenue de l’Europe le 14 février 2018. (@avenuedeleurope) (@franceinfo).

#Information

► Deuxième République : des fausses nouvelles à la censure (@28minutes).

#Quantique

► Ça y est : l’ordinateur quantique trouve ses premières applications ! La prochaine révolution sera quantique, et elle est à notre porte. À Bangkok, un ordinateur quantique permet déjà de réguler le trafic. On vous explique comment ça marche. A Bangkok, la gestion de la mobilité ne passe pas par Uber ou les taxis volants mais par les ordinateurs quantiques. Toyota Tsusho et Denso y croient en investissant dans un ordinateur quantique D-Wave dont l’objectif sera d’optimiser les trajets de 130 000 camions et taxis de la ville. Cet appareil servira en quelque sorte de « centrale intelligente » capable d’anticiper les mouvements de trafic, et ainsi d’orienter les véhicules sur les itinéraires les plus efficaces. Ce principe est également applicable aux véhicules autonomes. (@LADN_EU).

#Rencontre

► Désespérés, des scientifiques inscrivent un crapaud en voie d’extinction sur un site de rencontres. Aux grands maux les grands remèdes. Résidant dans un musée bolivien, ce crapaud mâle appartenant à la famille des Telmatobius yuracare pourrait bien être le seul survivant de son espèce. Depuis son réservoir, l’amphibien ne cesse, selon Quartz, d’émettre des chants nuptiaux, sons émis par certains animaux afin de trouver une femelle avec laquelle se reproduire. Voulant à tout prix éviter son extinction, les biologistes de la conservation du Muséum d’Histoire Naturelle de Cochabamba remuent ciel et terre pour l’aider à s’accoupler. En vain. Désespérés, ils ont décidé de lui créer un profil sur match.com (célèbre site de rencontres sur Internet) pour multiplier les chances de lui trouver une partenaire. (@slatefr).

16 Fév

Régions.news #318 – Edition du vendredi 16 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. Au nord de la Chine, dans la ville de Xian, un purificateur d’air de 100 mètres de haut a été construit et moins d’un an après la tour ferait déjà preuve de son efficacité. cette tour assure une circulation de l’air dans son unité de traitement par convection naturelle, donc sans qu’il soit nécessaire de faire appel à un système de soufflerie grand consommateur d’énergie. Crédit photo : Liu Qiang / ImagineChina / AFP

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Les saisons changent, et la ville subit. Et si nous pouvions profiter des espaces publics tout au long de l’année. Ainsi l’urbanisme du froid devient une question primordiale dans la construction des villes de demain. Ainsi à l’Université de Montréal, un travail de recherche sur le « design hivernal des espaces publics » a été effectué par un spécialiste de l’aménagement dont l’objectif est de pousser les connaissances sur les principes d’aménagement des villes d’hiver.

► Le territoire du Pays Haut Val d’Alzette, qui rassemble huit communes à la frontière du Luxembourg a connu son heure de gloire dans les années 1950 et 1960, avec ses mines de fer et son complexe sidérurgique qui fermera ses portes en 1986. Après des années de crise et d’exode, le Val d’Alzette a vu naitre une cité nouvelle, construite sur une ancienne friche industrielle. Ici, des tours rutilantes abritent des banques, des sociétés informatiques, des centres de recherche. Un hôpital est en construction avec une université et une médiathèque. Les employés et cadres du tertiaire se sont mêlés à la population ouvrière et agricole vieillissante, et ont permis aux huit communes d’enrayer leur déclin démographique.

► Pontarlier, dans le Doubs, compte moins de 20 000 habitants, mais son centre-ville réunit plus de 200 commerces et restaurants. La commune est devenue championne de France des centres-villes dans sa catégorie. L’un des secrets de cette réussite tient dans la main des habitants avec une carte de fidélité valable dans tous les commerces adhérents. L’objectif est d’encourager les clients à consommer dans les commerces du centre-ville.

► Revue de liens autour de la donnée (data) citadine : – En 2010, Rennes faisait figure de pionnière dans l’open data. Huit ans plus tard, la métropole bretonne souhaite relancer la machine et vient de créer un service public de la donnée ; – Marseille veut inaugurer son Big Data de la tranquillité publique en juin ; – Open data : Mulhouse vient de lancer sa plateforme Web où les données numériques produites ou détenues par les administrations municipales seront mises à disposition du public.

image003Légende image. Accros aux écrans, regardez comment ils endommagent votre cerveau. Les scientifiques sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à l’addiction des plus jeunes aux médias numériques. Est-ce que ces pratiques modifient le cerveau ? « Absolument, répond le Dr Kardaras sur France 2. Il y a une douzaine d’expériences d’imagerie cérébrale qui montrent que le cortex frontal rétrécit si vous passez trop de temps devant les écrans. »

#Culture

► Le phénomène blockchain commence à prendre de l’ampleur et il est temps de se demander comment les industries culturelles pourraient tirer parti de cette technologie. Rappelons que cette technologie qui permet de stocker et d’échanger de l’information de manière décentralisée, sans passer par un tiers de confiance. Les avantages de la blockchain sont de prouver qu’une création est bien la sienne, de permettre d’identifier tous les contributeurs et le travail qu’ils ont fourni, d’offrir aux artistes la possibilité de commercialiser leurs contenus sans frais d’intermédiaire, de mettre en place des systèmes de micro-paiement et de prendre en compte les réalités du secteur. Malgré ces cas d’usage prometteurs, des freins ralentissent la progression de l’adoption de la technologie blockchain : frein technique à cause d’une validation lente, frein politique par faute de norme, frein culturel par manque de confiance, frein légal à cause du vide juridique et frein énergétique avec un coût élevé dû à la puissance des ordinateurs. À lire : Comment la blockchain peut sauver la culture et mieux protéger les droits des artistes ?

#LeMondeDesRobots

► En marge des JO 2018 de Pyeongchang, lundi 12 février, huit robots se sont affrontés sur les pistes pour remporter les 10.000 dollars du concours. Chaque androïde devait avoir des jambes et des « bras » avec articulations. But du concours est de montrer au monde les compétences en robotique de la Corée du Sud.

► Un magasin d’alimentation de la chaîne Margiotta, à Edimbourg, vient de licencier leur robot-conseiller pour inefficacité. Au bout d’une semaine, la direction a constaté qu’il ne servait à pas grand-chose.

► Une intelligence artificielle a été entrainée à produire son propre tableau et le résultat est bien là, un portrait classique agrémenté d’un joli cadre. Le 6 février 2018, l’œuvre a été mise aux enchères sur eBay au prix de départ de 10 000 dollars (achat immédiat à 60 000 euros).

► Regardez la vidéo du robot-chien de Boston Dynamics qui ouvre les portes avec son bras articulé. A lire : Pourquoi il est trop tôt pour avoir peur du robot-chien de Boston Dynamics.

#LiensVagabonds

► Consulter les liens vagabonds du 10 février 2018 sur le site Méta-Media. À retenir cette semaine : Cette année, les Jeux Olympiques seront, une fois de plus, l’occasion pour de nombreuses innovations technologiques de faire leurs preuves. Nous pourrons voir du live 360 et des spectacles lumineux orchestrés par drones, des interviews de sportifs en hologramme. Les Jeux seront visibles en réalité virtuelle et permettent de tester la 5G. Côté médias américains, le WashPost et NYTimes lancent leur 1ère expérience de réalité augmentée. La chaîne NBC a tissé un partenariat avec Snapchat pour diffuser les meilleurs moments des JO en direct. Et France Télévisions propose un assistant vocal et sera présente sur Snapchat Discover.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 16 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#MatierePremière

xRépublique démocratique du Congo : dans l’enfer du cobalt. Le cobalt est le minerai du monde de demain. Son cours a presque triplé en un an. À qui profite cette flambée des prix ? La République démocratique du Congo produit 60 % du cobalt dans le monde. C’est une manne gigantesque, synonyme, dans ce pays, de marché noir, de corruption et d’ouvriers exploités. Si le cobalt est devenu le minerai le plus demandé au monde, c’est qu’il rentre dans la fabrication des batteries de nouvelle génération. Il est notamment présent dans les smartphones et dans les voitures électriques. La consommation de cobalt ne cesse d’augmenter : 74 000 tonnes en 2012, 85 000 tonnes en 2014, 94 000 tonnes en 2016. Court-on le risque de devenir encore dépendant d’une énergie fossile ? « Le capitalisme est dépendant des ressources naturelles depuis toujours. Il y a quelques siècles c’était l’or, l’argent, puis le charbon, le fer, le pétrole, l’uranium », avance François Lenglet sur le plateau du 20 Heures sur France 2. (@franceinfo). A lire l’entretien avec Elisabeth Caesens, fondatrice de l’ONG Resource Matters sur le site de @RFI. Légende image : Le groupe suisse Glencore est propriétaire de la plus grande mine de cobalt au monde, Mutanda, en République démocratique du Congo (RDC). Crédits : Bloomberg.

#Environnement

► Peut-on se passer des terres rares ? Produire de l’énergie solaire, fabriquer des éoliennes ou encore des téléphones avec moins de terres rares, c’est désormais possible. Dans un laboratoire de recherche, une équipe travaille sur de nouveaux alliages pour des batteries de voitures. L’objectif : réduire de 20% la part de terres rares dans la composition. Le nouvel alliage aura les mêmes propriétés que l’ancien, mais avec un coût moins important. Cette technologie est recherchée par les industriels du monde entier. L’autre piste c’est le recyclage. En Belgique, une usine récupère les déchets des matériaux électroniques pour les fondre, puis les reconstituer. Seul problème : recycler les métaux rares coute encore très cher, car le procédé est complexe. (@franceinfo).

#Ville

A Toulouse, des collectivités partagent leur expérimentation sur la Smart City. Comment rendre plus efficaces les expérimentations menées par les Villes ou Métropoles en faisant en sorte que les besoins internes rencontrent les offres proposées par des startups et les petites entreprises, tout en respectant les règles des marchés publics », telle était la question à laquelle ont tenté de répondre les villes de Lyon, Nantes, Toulouse, Roubaix, Marseille, Nice, Montpellier, Angers, … lors du « City Lab » animé par Bertrand SERP, adjoint au maire de Toulouse et vice-président de Toulouse Métropole, en charge de l’innovation, l’économie numérique et la robotique, et co-animé par Celine COLUCCI, délégué générale des Interconnectés. « Faire de la métropole Toulousaine un modèle en matière d’innovation numérique, mais aussi d’accompagnement des startups et d’expérimentations pour inventer la ville de demain » telle est la motivation de Bertrand SERP. Pas étonnant qu’il ait proposé d’organiser le second « City Lab » à Toulouse, afin d’échanger sur les expérimentations conduites par chacune des villes les plus avancées en la matière et tenter de définir un modèle en matière de développement de la Smart City la plus efficiente. (@villeintelmag).

#Agriculture

Numérique : une plateforme pour connecter agriculteurs et élèves. Ces écoliers vivent dans le Doubs, à plusieurs dizaines de kilomètres de son exploitation, située dans le Jura. Ils ne se sont jamais rencontrés mais ont été mis en relation grâce à une plateforme, monchamp.fr, créée par Passion Céréales, une collective d’information sur les céréales. Les agriculteurs et enseignants s’y inscrivent et se sélectionnent mutuellement. Si les deux souhaitent échanger avec l’autre, une fenêtre de discussion s’ouvre et un dialogue peut débuter. A la suite de ce dialogue, des échanges se créent. Dans le cas de Claude Petitguyot et de Sandra Braun, l’enseignante du Doubs qui y a inscrit sa classe, ils ont lieu toutes les quinzaines, si ce n’est tous les vendredis. « C’est devenu un réflexe, explique Claude Petitguyot, dès que je touche à mes champs, je prends des photos, je filme pour le montrer aux enfants ». Pour cet agriculteur qui aime partager son métier et qui a pour habitude d’intervenir dans les classes, le support numérique est incontestablement un plus. « C’est beaucoup plus ludique, quand j’interviens dans des classes, je n’ai que des posters comme support, là avec ce que je leur envoie en ligne, c’est beaucoup plus vivant » dit-il. (@F3FrancheComte).

#Sante

Qui est le propriétaire des données de ma santé ? Chacun d’entre nous produit une grande quantité de données sur sa santé, parfois même sans le savoir. Ce peut être un taux de cholestérol, après s’être rendu pour une prise de sang dans un laboratoire d’analyses ; un diagnostic de trouble du rythme cardiaque, suite à un bilan réalisé par le cardiologue ; un nombre de pas faits durant la journée, enregistré automatiquement par le smartphone. La plupart de ces informations restent sur le papier, dans un dossier à notre nom à l’hôpital, ou dans une chemise cartonnée à la maison. Mais elles se présentent, de plus en plus, sous forme numérique. Elles peuvent être stockées sur notre ordinateur personnel ou notre smartphone mais aussi… ailleurs. Aujourd’hui, je n’ai plus besoin de me déplacer au laboratoire d’analyses ou d’attendre le courrier pour connaître mes résultats. Il me suffit d’aller sur son site et de les télécharger. Pratique ! Seulement, mon taux de cholestérol ou de fer reste stocké sur le serveur du laboratoire. Quand je consulte un médecin dans son cabinet, le remboursement de la Sécurité sociale tombe automatiquement sur mon compte en banque, grâce à la carte Vitale. Pratique, là aussi. Mais des informations comme le nom du médecin que j’ai vu ou sa spécialité sont conservées par l’Assurance-maladie. (@FR_Conversation).

#Data

► Protection des données personnelles: une responsabilité des collectivités très encadrée. Le 25 mai 2018 c’est à cette date que s’appliquera le règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD), texte adopté par le Parlement européen le 14 avril 2016. Ce n’est pas anodin pour les collectivités, qui gèrent de plus en plus de données, notamment du fait du développement des smart cities ou, plus largement, du numérique. Le changement s’annonce radical puisque les collectivités deviendront responsables de la gestion de celles qu’elles détiennent. C’est le principe d’« accountability », duquel découle toute la philosophie, ainsi que les mesures, de ce règlement européen. Des changements qui imposent un travail de longue haleine, surtout pour les petites collectivités, qui partent souvent de zéro. L’importance et la sensibilité du sujet ne sont, en effet, pas toujours mesurées à leur juste valeur par les élus locaux. (@Lagazettefr).

► Les travailleurs de la donnée d’Antonio Casilli. « La vie privée a changé de visage, elle a arrêté d’être un droit individuel pour devenir une négociation collective. Pas au sens commercial du terme, mais au sens syndical. » Le sociologue Antonio Casilli, spécialiste des réseaux sociaux, maître de conférences en Digital Humanities à Telecom ParisTech et chercheur associé au Centre Edgar-Morin (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris) est l’auteur de Les liaisons numériques (Editions du Seuil, Paris, 2010), sur les nouvelles formes de sociabilité contemporaine, et en 2015 avec Dominique Cardon de Qu’est-ce que le digital labo »? (INA Editions, 2015) un essai sur l’impact des plate-formes numériques sur nos manières de travailler. Dans une tribune parue récemment dans le Monde, il revient sur cette idée que la protection de nos données personnelles ne doit pas exclure celle des droits des travailleurs du clique. Si tout le monde s’accorde à dire que nos informations sont de moins en moins « chez nous », sont-elles pour autant « à nous » ? Ainsi « les données personnelles sont désormais une entité difficile à définir. Elles sont de moins en moins personnelles. », affirme Antonio Casilli. (@franceculture).

► RGPD : Deux tiers des data collectées par les start-up ne sont pas sécurisées. À quelque 100 jours de l’entrée en vigueur du règlement sur la protection des données personnelles (RGPD), le constat est sans appel : la majorité des start-up n’ont pas encore pris les mesures nécessaires pour assurer leur conformité avec les principes du texte. Ainsi, d’après une étude internationale menée par Mailjet (spécialisé dans le cloud emailing) auprès de 4 000 start-up, principalement établies en France, les jeunes pousses obtiennent une note de conformité globale de 4,1 sur 10. Les entreprises des secteurs de la banque et de l’assurance, les meilleures élèves, n’obtiennent pas pour autant la moyenne (4,4/10). Les start-up spécialisées dans le BTP et l’immobilier sont les dernières avec une note de 3,2/10. 91 % des start-up, tous domaines confondus, indiquent collecter les données personnelles de leurs clients – et même 93 % dans le secteur de la banque et de l’assurance. Pour autant, très peu d’entreprises ont pris en charge la protection de ces data. Seules 29 % des jeunes pousses indiquent les protéger à l’aide de technologies de chiffrement et 34 % affirment disposer de système d’alerte en cas d’intrusion dans leurs systèmes mettant en danger ces données. (@Emarketing_fr).

► « Big Data pourrait devenir Big Brother ». Aucune dimension de nos vies n’échappe plus à la connaissance des géants d’Internet, s’inquiète le chef d’entreprise et essayiste Denis Olivennes. Il explique dans un entretien sur le site de @FigaroVox. Il explique : « Les bienfaits de la révolution numérique sont fantastiques. La consultation des sites, l’utilisation des applications, les achats sur Amazon, les messages sur Facebook, les objets connectés… Mais à côté de cette face de lumière, il y a l’ombre. Le traitement par des algorithmes puissants de milliards de données laissées sur Internet nous rend complètement transparents pour les plateformes. Celles-ci connaissent ce que nous mangeons et aimons, notre statut matrimonial, notre religion… Facebook, qui compte deux milliards d’utilisateurs, détient en moyenne 98 renseignements sur chacun d’entre eux. Et les recoupe pour nous « profiler ». Alors oui, Big Data pourrait devenir Big Brother. »

#MediaSocial

► L’Assemblée nationale fixe à 15 ans l’âge minimal pour s’inscrire seul à un réseau social. Il faudra, désormais, être âgé d’au moins 15 ans pour s’inscrire seul sur un réseau social, comme sur tout autre service en ligne collectant des données personnelles. L’Assemblée nationale a définitivement adopté, mardi 13 février, en première lecture, le projet de loi sur les données personnelles, dont l’une des dispositions fixe un âge minimal pour le consentement d’un mineur seul à la collecte de données. Entre 13 ans et 15 ans, le consentement de l’enfant, ainsi que celui de ses responsables légaux, devront être recueillis par les plates-formes. Au-dessous de 13 ans, toute collecte de données par ce type d’acteur est interdite. Ce projet de loi modifie le droit français en vue de l’entrée en vigueur, en mai, du règlement européen sur les données personnelles. Ce nouveau texte, directement applicable dans toute l’Europe, laissait, cependant, des marges de manœuvre aux Etats sur certains points, dont l’âge du consentement. (@Pixelsfr).

#Transparence

► « Le nouveau visage de Big Brother » L’exigence de transparence est-elle une vertu ou un « despotisme sournois » comme le disait Tocqueville bien avant l’invention d’internet ? Un combat légitime contre toute forme de pouvoir exorbitant ou un poison affaiblissant la démocratie ? A l’heure de la révolution numérique, Denis Olivennes, dirigeant d’entreprise, et Mathias Chichportich, avocat, analysent, dans « Mortelle transparence », comment cet « instrument », qui ne devrait servir qu’à lutter contre les dictatures, s’est transformé en idéologie. « L’Obs » en publie ci-dessous quelques extraits. (@LObs).

 

15 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 15 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Data

x► Valérie Peugeot : « Nous ne sommes pas propriétaires, mais maîtres de nos données ». Un projet de loi sur la protection des données personnelles était en débat cette semaine à l’Assemblée nationale. Comment protéger les millions de données que nous produisons chaque jour ? Le regard de la spécialiste et chercheuse Valérie Peugeot. « Si nous monétisons nos données, nous créerons une « inégalité numérique ». Les riches auraient la possibilité de protéger leur vie privée, alors que les pauvres seraient dans l’obligation de la vendre ». La CNIL est l’organisme qui s’occupe de protéger nos données personnelles. Elle fête ses 40 ans cette année. Voici le lien du site. Le projet de loi sur la protection des données. (@franceculture). Légende imge :  Un centre de stockage de données en Chine• Crédits : Alibaba/ Imaginechina – AFP

#Ville

► « Sense-City », mini-ville expérimentale dans l’Est parisien. Sense-City, c’est le nom de la mini-ville intégrée au campus de la Cité Descartes à Champs-sur-Marne. Modulable et truffée de capteurs, elle doit permettre de nombreuses expérimentations et mesures en grandeur nature. Elle fait partie d’un vaste pôle de recherche de l’est parisien dont l’ambition est d’explorer le futur de la ville. Enquête sur le site de @usbeketrica). A lire : A Champs-sur-Marne, la « smart city » durable testée sur une mini-ville (@LeMondefr).

#Commerce

► E-commerce : le Parlement européen interdit le blocage géographique pour la vente en ligne. Les prochaines courses de Noël des consommateurs européens pourront se faire dans n’importe quel pays de l’UE, ont décidé les eurodéputés lors d’un vote à Strasbourg le 6 février. Le règlement adopté par une large majorité des élus européens (557 voix pour, 89 contre) prévoit l’interdiction du blocage géographique des achats de biens et de services en ligne. Ainsi, un consommateur français pourra effectuer ses achats en ligne dans n’importe quel autre pays de l’UE, sans subir de frais supplémentaires ou de barrières à l’achat en fonction de leur pays de résidence, une pratique aujourd’hui courante chez les e-commerçants. (@latribune).

##Telecom

► Les opérateurs télécoms, entre cybersécurité et neutralité du Net. La cybersécurité est l’une des premières préoccupations des citoyens que Mounir Mahjoubi interroge à propos de la transformation numérique du pays. Mais pas question que la peur du risque empêche de saisir les opportunités qui se présentent en même temps. En conclusion de la présentation publique de la « revue stratégique cyberdéfense », le secrétaire d’Etat au numérique a ainsi tenu à concilier mesures de sécurité en ligne et forces des réseaux numériques. « La neutralité du Net n’est pas une option », a-t-il rappelé ce lundi devant des militaires, des policiers et des entrepreneurs du secteur cyber. Présentée en Conseil des ministres jeudi dernier, la revue stratégique se rapproche pourtant de la ligne rouge de ce principe fondateur d’Internet. Elle appelle notamment les opérateurs à scanner leurs réseaux et à signaler à l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information toute anomalie ou indice technique d’une cyber-attaque . Mais ce n’est qu’un début à en croire des déclarations récentes de Guillaume Poupard, le directeur général de l’organisme chargé de défendre la France contre les attaques informatiques. Il était l’un des invités d’une conférence organisée par Orange, lundi 5 février. (@LesEchos).

#Telephonie

► Les Gafa règnent sur nos smartphones, reprenons le contrôle ! Tribune de Sébastien Soriano, président de l’Autorité de régulation des Télécoms (Arcep). Les smartphones sont devenus la porte d’entrée d’un environnement contrôlé, non pas par nous, mais par une poignée de grandes firmes qui, chacune à sa manière, impose sa loi. Elles portent un nom : Apple, Google ou encore Amazon. Peu importe leur origine, c’est le pouvoir qu’elles exercent qui compte ici. Choisir son téléphone, c’est choisir son compagnon de route. Les smartphones sont des outils fantastiques qui nous apportent un confort de vie exceptionnel. Leurs performances et qualités sont telles que nous serons probablement amenés à toujours plus nous appuyer sur eux. A tel point que notre relation à nos smartphones est désormais examinée sous l’angle de l’addiction.  (@Lobs).

#Gafa

► Amazon : des « centaines » de licenciements en vue au siège de Seattle. L’annonce est rare de la part d’Amazon, habitué à l’hypercroissance de ses effectifs. Le mastodonte du e-commerce envisagerait de supprimer « plusieurs centaines de postes » dans son activité retail à son siège, à Seattle, selon le Seattle Times. L’objectif : miser davantage sur des secteurs à forte croissance, comme son activité « cloud », ou son assistant vocal Alexa, présent dans ses enceintes connectées Echo. Amazon estime que certaines zones matures de son activité ne nécessitent plus autant de personnel pour les résultats attendus, selon une source anonyme interrogée par Reuters. « Dans le cadre de notre processus de planification annuelle, nous procédons à des ajustements au sein de l’entreprise – des petites réductions (de postes) dans certains endroits et des embauches agressives dans (d’autres secteurs) », a confirmé un porte-parole d’Amazon à Seattle Times. « Pour les employés concernés, nous travaillons à leur trouver une place dans les domaines où nous recrutons. » (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

► Que fait l’intelligence artificielle dans notre vie ? Frédéric Worms s’entretient avec Catherine Malabou, philosophe : « Je ne pense pas que les machines vont faire ce que nous sommes en train de faire. Elles seront capables d’être des bibliothèques ambulantes, de compiler des données, de les synthétiser, et d’inventer à partir de ces données. Une machine n’est pas un cerveau humain, on ne peut pas en attendre la même chose. (…) L’éducation devra à un moment ou à un autre prendre en compte le fait que nous discutons de plus en plus avec quelqu’un qui n’est pas là. Le concept de l’altérité est en train de changer. Le tout autre est vraiment tout autre. Je crois qu’il faudrait développer une éthique de l’autre, pas de l’autre-homme, mais de l’autre comme machine. (@franceculture).

#Robotique

► Pourquoi il est trop tôt pour avoir peur du robot-chien de Boston Dynamics. La mise en scène très « biologique » est assurément réussie. Un premier « robot-chien » baptisé Spotmini avance et se retrouve devant une porte fermée. Il baisse ses pattes arrière pour simuler un regard, puis se déplace sur la droite, « museau levé », comme s’il appelait un compagnon. Un autre Spotmini, cette fois équipé d’un bras mécanique en guise de tête, se précipite à son secours. Il se saisit de la poignée et entrouvre la porte, la bloque avec ses pattes le temps de l’ouvrir complètement, et les deux robots « s’échappent ». Le tout en 45 secondes. (@LExpress). https://www.youtube.com/watch?v=fUyU3lKzoio

► Non loin des JO, cette course de robots skieurs a tenu ses promesses. En marge des Jeux olympiques d’hiver 2018 de Pyeongchang s’est tenue une autre compétition: le « Ski robot challenge », rapportent Reuters et Mashable. Lundi 12 février, au Welli Hilli Park, huit robots se sont affrontés sur les pistes pour remporter les 10.000 dollars du concours. Chaque androïde devait respecter certaines règles: des « jambes » et des « bras » avec des articulations similaires aux chevilles et aux coudes. 50cm de haut minimum et une caméra permettant de repérer les drapeaux pour s’orienter. Le but de ce concours? Montrer au monde les compétences en termes de robotique de la Corée du Sud. L’organisateur, Kim Dong-uk, pense que dans le futur, « les robots auront leurs propres jeux d’hiver en parallèle des olympiques pour les humains », rapporte Reuters. (@LeHuffPost).

#MediaSocial

► Les moins de 25 ans boudent de plus en plus de Facebook. Facebook demeure le réseau social le plus populaire aux États-Unis. Mais les moins de 25 ans s’en détournent toujours plus au profit de Snapchat, selon de nouvelles prévisions du cabinet eMarketer publiée lundi 12 février. En 2018, le nombre d’utilisateurs aux États-Unis devrait baisser de 5,6% parmi les 12-17 ans et de 5,8% parmi les 18-24 ans. « C’est la première fois que eMarketer prévoit une baisse de l’utilisation [de Facebook] chez les 18-24 ans », commente le cabinet dans un communiqué. « Et cette année, pour la première fois, moins de la moitié des utilisateurs d’internet âgés de 12 à 17 ans, utiliseront Facebook », ajoute eMarketer. En août dernier, eMarketer anticipait une baisse de 3,4% pour les 12-17 ans en 2017. (@LExpress).

#Video

► Youtube dans les yeux d’un Youtuber de 20 ans. Hugo Travers a 20 ans et est Youtuber et avec sa chaîne  Youtube « Hugo Decrypte » il partage des news tous les jours pour un public adolescent. Il y totalise un peu plus de 200 000 followers. Hugo n’est pas nouveau dans les médias, il avait créé radio Londres a 15 ans déjà mais a toujours décidé de traiter de sujets sérieux à travers ses supports. Il revient sur l’incompréhension des marques sur les adolescents. Une étude a été publiée aujourd’hui pour la GB qui explique que Snapchat est passé devant Facebook pour les jeunes. Facebook qui voit le nombre de départs de la plateforme grandir dans les pays matures au profit d’instagram (moindre mal) et de Snapchat surtout, toujours privilégié par les jeunes (au moins les vieux n’y sont pas).. (@frenchweb).

14 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 14 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Au-delà de la smart city. Entretien avec Carlos Moreno, scientifique franco-colombien : « Je me suis donc intéressé à la construction urbaine non du seul point de vue des infrastructures et des interactions numériques, mais au travers du prisme de l’humain, de ses besoins et de l’appropriation sociale de l’espace. Dans un monde où l’homme a développé l’ubiquité, l’hyper-collectivité et l’omniprésence, il est indispensable d’établir un dialogue avec la gouvernance de la ville, tout en favorisant une forte implication citoyenne à tout instant, et le tout dans une projection à moyen et à long terme. L’objectif essentiel étant d’apporter de la qualité de vie aux habitants de la ville, de lutter contre les inégalités – très nombreuses dans le milieu urbain – et de développer l’inclusion sociale, dans une ville qui doit être en harmonie avec la nature et respectueuse de ses équilibres. » (@PcaStream).

#Energie

► Le bitcoin fait exploser la consommation électrique de l’Islande. C’est un nouvel exemple de la facture énergétique colossale du bitcoin . Selon le cabinet HS Orka, les data centers islandais spécialisés dans le minage des cryptomonnaies devraient consommer 840 gigawatts/heure en 2018. Soit davantage que l’électricité consommée annuellement par les 335.000 habitants de l’île pour alimenter leurs maisons (700 gigawatts/heure). Pour rappel, le minage consiste à faire travailler des ordinateurs sans relâche afin de valider les transactions en bitcoin. En échange de cette activité, les « mineurs » sont rémunérés en bitcoins nouvellement créés. Un procédé qui peut s’avérer très lucratif. (@LesEchos).

#Geolocalisation

► Trois start-up israéliennes en compétition pour devenir le Waze des espaces intérieurs. Trois sociétés israéliennes veulent aider le piéton à naviguer dans les espaces intéreiurs (centres commerciaux, les musées, les hôpitaux ou bien les aéroports). Comme Waze (pépite israélienne rachetée par Google) ou Google Maps pour les espaces extérieurs, ces trois start-up misent sur la publicité ciblée pour rentabiliser leur application. Leurs solutions peuvent aussi offrir des analyses comportementales des clients dans les galeries marchandes (temps passé dans les rayons, itinéraires préférentiels…). « Nous passons 80% de notre temps en intérieur, » affirme Mickey Balter, fondateur et PDG d’Oriient, « et nous devons souvent naviguer dans des immenses structures qui peuvent nous faire perdre du temps ou nous décourager à acheter un produit, c’est pourquoi il était temps de mettre au point une application GPS qui marche dans les structures fermées ». (@LUsineDigitale).

#Culture

► Comment les industries culturelles peuvent tirer parti de la blockchain. Par François Fluhr, France Télévisions, MediaLab. Octobre 2015, The Economist affiche en Une la question suivante : « Comment la technologie derrière le Bitcoin pourrait changer le monde ? ». Cette couverture est un déclic pour le monde de la tech. Et pour cause, cette technologie qui permet de stocker et d’échanger de l’information de manière décentralisée, sans passer par un tiers de confiance, pourrait avoir un impact structurel sur de nombreux secteurs. Benoît Defamie, expert de la Blockchain musique et de la startup Scenso TV, affirme que le nombre de « mineurs », ces personnes qui décident de prendre part à la blockchain en vérifiant les échanges d’informations à l’aide de leurs terminaux, a été multiplié par six en l’espace d’une année. Le phénomène commence a prendre de l’ampleur et il est temps de se demander comment les industries culturelles pourraient tirer parti de cette technologie. (@metamedia). A lire : Qu’est-ce que la blockchain ?; -« Sept questions pour (enfin) comprendre la technologie blockchain ; – Quelles sont les utilisations pratiques de la blockchain ?

► Comment les blockchains peuvent sauver la culture. Ne laissez pas votre manque de culture sur les blockchains vous empêcher de comprendre toutes les opportunités qu’elles peuvent apporter. Commençons par présenter au moins trois caractéristiques avantageuses pour la diffusion d’œuvres culturelles. Le premier est de former des registres immuables et distribués, sécurisée tout en restant facilement consultables par tous à tout moment. Le second est de permettre la création de « contrats intelligents », c’est-à-dire des transactions programmables, conditionnées à des événements futurs. Le troisième atout tient aux paiements proprement dits : toute blockchain publique (ou tout token) est aussi une crypto-monnaie, convertible en d’autres monnaies, et autorisant de façon efficace des transactions de montants très faibles (inférieurs au centime d’euro), ce que nulle autre solution ne permettait jusqu’alors. A lire : La blockchain peut-elle mieux protéger les droits des artistes ? (@usbeketrica).

#Information

► La ministre de la culture précise les contours de la loi contre les « fake news ». Légiférer sur les fausses informations – ou fake news – en ligne, c’est l’ambition du gouvernement depuis l’annonce d’Emmanuel Macron lors de ses vœux à la presse au début de janvier. Un sujet complexe qui soulève de nombreuses questions, notamment parmi les journalistes. La ministre de la culture, Françoise Nyssen, a précisé, mardi 13 février, les contours de la proposition de loi qui sera déposée dans les prochains jours, et également lancé une consultation pour réformer la loi Bichet qui régit la distribution de la presse. Autorités de régulation, représentants des éditeurs, des diffuseurs et des dépositaires de presse seront consultés jusqu’à avril-mai afin qu’un texte de loi soit présenté à l’Assemblée nationale « avant l’été ». (@LeMondefr)

#Medias

► La bonne santé du « New York Times ». Le New York Times affiche un moral au beau fixe. Le groupe a enregistré au quatrième trimestre 2017 une nouvelle hausse de son portefeuille d’abonnés aux seules éditions en ligne, qui atteint désormais 2,64 millions de lecteurs, en hausse de 41, 8 % sur un an. Après avoir connu un net ralentissement après l’investiture de Donald Trump, le quotidien accélère de nouveau et a gagné 157 000 abonnés numériques en net, soit mieux que sur chacun des deux trimestres précédents (154 000 et 114 000), selon un communiqué publié jeudi 8 janvier. En trois ans seulement, le New York Times a triplé le nombre de ses abonnés aux seuls contenus en ligne. Il ne publie plus désormais de chiffres concernant les abonnés aux éditions papier. Les abonnements représentent désormais 60 % du chiffre d’affaires annuel du groupe, contre un tiers seulement pour la publicité. Le rapport a basculé en 2012, année lors de laquelle les recettes publicitaires sont passées en deçà du seuil de 50 % du chiffre d’affaires total. (@LePoint).

#Video

► Rencontres francophones de la vidéo mobile : le contenu avant la technique. A l’initiative de Samsa.fr, près de 500 personnes se sont retrouvées pour échanger sur les bonnes pratiques, les nouveaux formats et les innovations techniques du milieu de la vidéo mobile. Une édition marquée par une quête de nouveaux formats éditoriaux pour les contenus. (@samsafr).

#IntelligenceArtificielle

► « L’IA c’est un oignon qui évolue tous les jours avec les progrès scientifiques. On est loin de connaître la taille et les contours définitifs de cet oignon dont le cœur est la donnée et le big data, c’est-à-dire la capacité des ordinateurs à agglomérer et analyser beaucoup de données. », explique Romuald Vetro, le président de la société Hu&CO, installée à Bordeaux. « « Le cœur de l’IA, c’est l’augmentation des volumes de données avec les 3V : volume, vélocité, variété », rajoute Ludovic Favarette, Banque populaire Aquitaine Centre Atlantique. A lire : Intelligence artificielle : quelles réalités aujourd’hui ? Quelles applications demain ? (@LaTribuneBdx).

#Espace

► Privatiser l’espace ? Chimères et milliardaires. Le lancement réussi de la puissante fusée Falcon Heavy par la société SpaceX d’Elon Musk a relancé la machine à fantasmer. La « privatisation » de l’espace serait à craindre, en raison de la faille du traité international de 1967 censé empêcher la colonisation de l’espace et des astres du système solaire par un pays. Ce traité interdit certes qu’un Etat revendique la souveraineté sur un astre, mais il était muet sur l’appropriation d’une « ressource » extra-terrestre par une société commerciale. Et son exploitation. Une faille que plusieurs pays, dont les Etats-Unis, ont déjà actée par des déclarations publiques et claires en faveur de telles activités. (@Huetsylvestre).

#Piratage

► Les Jeux olympiques de Pyeongchang victimes d’une attaque informatique. Les organisateurs des Jeux olympiques d’hiver ont reconnu, dimanche 11 février, avoir été victimes, dans la nuit de vendredi 3 à samedi 4 février, d’une attaque informatique. « Il y a eu une cyberattaque, le serveur a été mis à jour hier pendant la journée et nous avons [identifié] la cause du problème » a déclaré un porte-parole des XXIIIes Jeux d’hiver, cité par le Guardian. Les dégâts – réparés depuis – sont restés sans gravité : le site Internet des Jeux a été inopérant pendant douze heures, empêchant par exemple les visiteurs d’imprimer leurs tickets d’entrée. Dans la salle de presse, le réseau Internet et les télévisions ont cessé de fonctionner tandis que le réseau Wi-Fi du stade olympique a été interrompu. (@LeMondefr).

13 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 13 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Emploi

x► Intelligence artificielle et emplois pourraient faire bon ménage.  C’est un sempiternel débat, mais pour le cabinet Accenture, la réponse est claire : l’intelligence artificielle (IA) ne détruira pas d’emplois. Bien au contraire ! Si les entreprises embrassent cette technologie, le cabinet de conseil anticipe déjà pour elles une augmentation de leur chiffre d’affaires de 38 % d’ici à 2022. Une hausse qui devrait se traduire par des marges plus importantes, mais aussi par un accroissement de 10 % de leurs effectifs. Mais, pour atteindre de tels taux de croissance, il faudrait d’abord redéfinir en profondeur les postes, restructurer la main-d’œuvre et monter en compétence. Se diriger vers une intelligence artificielle créatrice d’emplois requiert l’adoption d’un plan en trois étapes, estime Accenture. Si certaines entreprises en sont encore à la phase d’apprentissage de la technologie, la plupart ont atteint celle de l’expérimentation de la technologie. En revanche, peu sont parvenues au dernier stade, celui du déploiement industriel. Une dernière étape au cours de laquelle les entreprises ont déjà identifié les business cases pertinents, comprennent les problèmes complexes que l’IA peut résoudre, et trouvent de nouveaux modèles économiques. (@EchosExecutives). A lire aussi : Et Si L’Intelligence Artificielle Était Créatrice D’Emplois Et De Chiffre D’Affaires ?

► Davos imagine les métiers merveilleux que nous ferons en 2030. A Davos, les dirigeants, les politiques, les personnalités se sont pressés pour débattre des enjeux socio-économiques les plus urgents du moment, de l’avenir. Pour mieux divulguer la teneur de ces réflexions, le World Economic Forum de Davos a cette année donné la parole à l’illustrateur français Florian de Gesincourt, à l’agence digitale AKQA et au Misk Global Forum pour travailler, en images, sur l’impact de l’automatisation sur nos emplois futurs. Le résultat est étrange et brosse un monde multiethnique, ultra-technologique et radicalement différent. En s’inspirant des échanges et des scénarios évoqués lors des conférences, ils ont imaginé une série de métiers en phase avec l’émergence de nouvelles technologies telles que les réalités alternatives, la blockchain, les véhicules autonomes ou la chirurgie assistée par ordinateur. (@LADN_EU).

#Ville

► Pontarlier : la renaissance d’un centre-ville. Pontarlier, dans le Doubs, compte moins de 20 000 habitants, mais son centre-ville est digne d’une métropole cinq fois plus peuplée. Ici, il y a plus de 200 commerces et restaurants, parmi lesquels celui de Maud Brand. La restauratrice s’est installée à Pontarlier il y a quelques mois, un choix évident, selon elle. « Oui Pontarlier était une évidence pour moi puisque la ville est dynamique et a un gros potentiel », explique Maud Brand. Sa réussite est à l’image du reste de la ville. Cette année, Pontarlier est devenue championne de France des centres-villes dans sa catégorie, avec seulement cinq boutiques vacantes. L’un des secrets de cette réussite tient dans la main des clients : une carte de fidélité valable dans tous les commerces adhérents. Objectif : encourager les clients à consommer dans les commerces du centre-ville. Une astuce simple, qui permet à Pontarlier de s’en sortir là où les villes de même taille sont frappées par la désertification. (@franceinfo).

#Entreprise

► Le retard numérique des PME est-il un frein à la croissance ? Il y a urgence. Et c’est bien cette nécessité à agir que traduit la multitude de consultations, missions et groupes de travail mis en place tant par les pouvoirs publics que par les corps intermédiaires pour plancher sur la transformation numérique des petites et moyennes entreprises françaises (PME). Afin qu’elles soient portées et non balayées par les vents de la transformation digitale, le secrétaire d’État chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, devrait prochainement annoncer plusieurs mesures. Philippe Arraou, président d’honneur de l’Ordre des experts-comptables, officiellement chargé d’une mission sur le sujet, lui a remis son rapport le 29 janvier. Ce dernier participait déjà au trinôme Numérisation et innovation, lors de la première phase de consultation du plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises de Bruno Le Maire. «Il y a une inquiétude, car les petites entreprises qui prennent du retard dans le numérique sont des entreprises menacées et ce sont des emplois et du lien social qui risquent de disparaître», alerte-t-il. (@Figaro_Economie).

#PlateformeNumerique

► Unilever menace de boycott publicitaire les plates-formes numériques. Le groupe de produits de grande consommation Unilever, qui dispose de l’un des plus gros budgets publicitaires au monde, menace de ne plus mettre de publicités sur les plates-formes numériques comme Facebook ou Google s’il juge qu’elles « sèment la division » au sein de la société et exposent les enfants à des dangers. Keith Weed, directeur commercial d’Unilever, invite les acteurs des technologies digitales à améliorer leur transparence et la confiance des utilisateurs dans une époque où se répandent en ligne de fausses informations (fake news) et des contenus « toxiques »« Unilever, en tant qu’annonceur fiable, ne veut pas mettre de publicités sur des plates-formes qui ne fournissent pas une contribution positive à la société », a-il déclarer. A lire : Les sites mensongers sont peu lus mais ont un succès considérable sur Facebook et Réseaux sociaux, data… la publicité à l’ère du numérique. (@LeMondefr).

#Banque

► Les banques traditionnelles peinent à attirer de nouveaux clients. Dans les banques traditionnelles, le voyant du recrutement de nouveaux clients vire au rouge. Globalement, la répartition des parts de marché entre les poids lourds du secteur (BNP Paribas, Société Générale, LCL, CIC, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Caisse d’Epargne, Banque Populaire et La Banque Postale) reste stable mais leur capacité à attirer des nouveaux clients réguliers s’enraie, révèle une étude du cabinet Bain & Company. Selon cette étude, seules les banques en ligne ont été en mesure de capter des clients en nombre, sur cette période : entre 2015 et 2017, elles affichent un taux de recrutement net moyen de 10,4 %, soit 194.000 nouveaux clients par an. (@LesEchos).

#Gafa

► Google lance Bulletin, une app pour partager des actualités locales. La firme américaine travaille sur un outil du nom de Bulletin, dont l’objectif est de partager des news et des événements à l’échelle locale plutôt que globale ou internationale. À la façon d’un blog collaboratif, tout utilisateur pourra contribuer à faire grossir la communauté et les actualités. Slate a annoncé le service il y a trois jours en expliquant que n’importe qui pourrait poster des nouvelles concernant des événements (sportifs, culturels, etc) mais aussi des actualités portant sur la commune (une rue bloquée, l’ouverture d’un nouveau magasin, etc). De cette façon, chacun pourra poster sans avoir à créer son blog ou son site web au préalable. (@siecledigital).

#Information

► Titrailles et médias sociaux : les pièges à clics se portent bien, merci pour eux. Sur les réseaux sociaux, le flacon est souvent plus important que son contenu. Pour susciter la curiosité des internautes et retenir leur attention on le sait, la titraille fait tout. Les premiers mots pour ne pas dire les premières lettres d’un message pourront lui permettre d’être lus des milliers de fois ou au contraire le faire tomber dans les oubliettes insondables de la Toile. Etats des lieux de la titraille sur les médias sociaux. (@INfluencialemag).

#MediaSocial

► « Facebook nous prend en otage ». Olivier Auber est un artiste et chercheur français, spécialiste des réseaux. En janvier 2018, il a décidé de se désincrire de Facebook et de lancé #MyFacebookInvoiceGenerator, un logiciel calculant ce que le réseau social vous doit pour l’ensemble de votre digital labor (travail numérique). Au-delà de ce calcul, le dispositif sert surtout à alerter les utilisateurs de Facebook sur l’usage que le géant américain fait de leurs données. Il nous en dit plus sur sa démarche. (@usbeketrica).

► Mark Zuckerberg, rédacteur en chef de la planète média. Facebook ne perd jamais une occasion de le répéter : le géant de la Silicon Valley est « une entreprise de technologie, et non un média ». Mais, en début d’année, il a fait l’éclatante démonstration inverse. Trois déclarations, postées chacune à une semaine d’intervalle sur le compte personnel du PDG, Mark Zuckerberg, ont fait trembler le monde médiatique. Première décision : le fil d’actualité va privilégier les publications des proches. Puis : les médias les mieux notés par les internautes seront les mieux mis en avant. Enfin, un bonus de visibilité sera accordé à la presse locale. Des résolutions dignes d’un directeur éditorial qui annoncerait la réorientation de son média. Mais Facebook refuse d’endosser officiellement ce rôle d’éditeur, qui l’obligerait à engager sa responsabilité pour chacun des contenus publiés sur sa plateforme. (@Figaro_Economie).

► Citoyens, journalistes et acteurs du numérique : tous à l’assaut des « fake news » ? En ce début d’année 2018, parmi les annonces les plus remarquées de Marc Zuckerberg figure l’idée de s’appuyer sur les utilisateurs de Facebook pour confirmer les sources de telle ou telle « news ». Le fondateur de Facebook souhaite que son réseau diffuse « plus de nouvelles provenant de sources largement reconnues dans notre communauté », déléguant ainsi une part du travail de vérification et de véridiction de l’information aux utilisateurs des réseaux et non plus aux seuls médiateurs traditionnels de l’information comme les journalistes, notamment le fact-checking, les chercheurs ou les experts. Si de nombreux articles journalistiques et travaux universitaires ont été consacrés récemment aux « fake news », à la « post-vérité » et à leurs conséquences, on oublie bien souvent de se pencher sur le difficile travail de décryptage de ces informations fallacieuses tant leur nature est parfois complexe à déterminer. (@FR_Conversation).

12 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 12 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xL’urbanisme du froid : un vrai débat dans la construction des villes de demain ? Les vagues de froid que nous traversons généralement l’hiver nous poussent à nous questionner sur la manière d’aménager nos villes. En effet, nos pratiques urbaines changent en fonction des saisons. Les espaces publics en période de fortes chaleurs, qu’ils soient accueillants ou non, sont happés par les citadins. On cherche à profiter des longues journées d’été et de la douceur du climat. Pique-nique entre amis, ballades en vélo ou marche solitaire, tous les prétextes sont bons pour vivre à l’extérieur. Au cours des vagues de froid, l’extérieur est fuit ou au mieux timidement abordé. On prend les transports en commun plutôt que de rentrer à pieds. On oublie les pique-nique pour les intérieurs confortables. Emmitouflés, on presse le pas pour les trajets extérieurs inévitables. Hors de questions de juste rester dehors. Il fait trop froid ! (@lumieresdlv). Légende image : photo de Philippe Huguen / Afp.

Des mines à la « smart city » : comment un territoire lorrain se reconvertit. Peut-on lutter contre beaucoup plus fort que soi ? C’est à cette question que tente de répondre le territoire du Pays Haut Val d’Alzette, qui rassemble huit communes à la frontière du Luxembourg, comme Audun-le-Tiche et Boulange, en Moselle, ou Villerupt, en Meurthe-et-Moselle. Elles ont connu leur heure de gloire dans les années 1950 et 1960, quand les mines de fer tournaient à plein régime et que l’immense complexe sidérurgique de Micheville employait 6 000 personnes pour fabriquer des rails et des pièces en acier. L’usine a fermé ses portes en 1986. Après des années de crise et d’exode, le Val d’Alzette a vu son destin basculer grâce à une naissance inattendue : Belval, située à quelques minutes de voiture, côté Luxembourg. Une cité nouvelle, construite sur une ancienne friche industrielle, qui a connu, en dix ans, un essor spectaculaire, grâce à un investissement d’1,2 milliard d’euros du Grand-Duché. (@LeMondefr). Légende image : La commune de Villerupt, en Meurthe-et-Moselle.

« Chaque territoire doit se poser la question de sa transformation » Patrice Vergriete, maire de Dunkerque. Lors de la dernière édition des Assises européennes de la transition énergétique, qui se s’est tenue à Genève fin janvier, Dunkerque, qui les a instaurées il y a dix-neuf ans, a été une nouvelle fois récompensée pour ses actions en la matière. À cette occasion, nous avons rencontré Patrice Vergriete, maire et président de la Communauté urbaine de Dunkerque (CUD). Il détaille une démarche ancrée dans la durée, sur laquelle il mise pour figurer en 2019 parmi les lauréats de l’appel à manifestation d’intérêt TIGA (territoire d’innovation de grande ambition). Son leitmotiv : faire passer un bassin industriel du XXe siècle au XXIe siècle. (@latribune).

#Transport

Voiture électrique : l’Europe du sud est à la traîne. Sur le Vieux Continent, la voiture électrique progresse en ordre dispersé. Alors que les ventes de véhicules 100 % électriques en Europe ont bondi de 48,8 % à 135.369 unités sur 15 millions de véhicules vendus au total selon l’Association des constructeurs européens (Acea), une analyse plus détaillée révèle des dynamiques très différentes. D’abord, les pays du nord sont plus friands de véhicules électriques que leurs voisins du sud. Comme un symbole, la petite Norvège est devenue l’an dernier le premier marché européen du segment . A elle seule et avec 33.025 voitures à batterie écoulées en 2017, soit 8.000 de plus qu’en Allemagne et qu’en France, la Norvège pèse 24 % des ventes continentales ! En Suède et aux Pays-Bas, il se vend aussi plus de voitures électriques qu’en Espagne. (@LesEchos).

Ces applis qui facilitent le stationnement en ville. Se garer est souvent un chemin de croix pour bien des automobilistes, dans des cœurs de villes qui ont tendance à remettre en question, toujours plus, la présence de la voiture. A côté de cela, ce sont des milliers de places qui restent inoccupées chaque jour, car un peu trop loin ou difficiles à voir au premier coup d’œil. Pour remédier à ces deux problèmes en même temps, une grosse dizaine d’applications mobile se sont créées qui viennent en aide aux automobilistes. Histoire de leur éviter de gaspiller un temps précieux. Nos voisins belges sont allés encore plus loin : l’appli cPark (non disponible en France) trouve la place qu’il faut… et prévient sur smartphone lorsqu’un agent du stationnement approche ! (@LeParisien_Eco).

► Hémorragie de chauffeurs chez Uber. Le choc était attendu. Il a été très rude. L’application de la loi Grandguillaume, effective depuis le 1er janvier, a entraîné une chute drastique du nombre de chauffeurs disponibles, notamment chez Uber, numéro un du secteur. « Nous recensons en janvier environ 20.000 chauffeurs actifs sur l’application Uber en France, soit une baisse de près de 25 % par rapport à décembre 2017 », reconnaît Steve Salom, directeur France, Suisse et Autriche. Cette chute s’explique par une nouvelle réglementation de l’exercice de chauffeur de VTC. Les autorités toléraient que les titulaires d’une licence Loti (s’appliquant pour les conducteurs de vans de sept personnes et plus) puissent exercer une activité de transport de personnes (VTC). Ce n’est plus le cas depuis le 1er janvier. De nombreux Loti ont obtenu une équivalence ou passé l’examen permettant de devenir chauffeur de VTC. Le gouvernement se félicite d’ailleurs de cette transition « réussie ». « On nous prédisait l’apocalypse, indique-t-on au ministère des Transports. Force est de constater qu’elle n’a pas eu lieu. » (@Figaro_Economie).

#Travail

Le télétravail séduit de plus en plus de Français. Le monde du travail est en pleine mutation. En se digitalisant, l’entreprise aussi, peu à peu, s’horizontalise en promettant d’offrir plus de flexibilité dans l’organisation du travail salarié. Les start-up et les mouvements alternatifs comme les freelances ou les makers ont en effet permis d’ancrer la mobilité dans les consciences et de démocratiser de nouveaux modèles de production, plus délinéarisés et moins rigides. Pour autant, l’entreprise libérée et l’holacratie, qui semblent dessiner le futur du travail, restent encore aujourd’hui des formes émergentes et donc marginales d’organisation du travail. Les entreprises restent encore fortement verticales et hiérarchisées. Or de plus en plus de managers et de salariés réfléchissent à introduire plus de flexibilité à l’intérieur de leur entreprise. Cela se voit notamment avec le déploiement exponentiel du télétravail dans les structures et dans les mœurs. Les chiffres publiés récemment par le gouvernement dans son édition 2017 du Baromètre du numérique montrent bien que les Français sont de plus en plus enclins à travailler de chez eux, du moins partiellement. C’est près de quatre travailleurs sur dix qui témoignent désormais leur intérêt pour le télétravail, soit huit points de plus qu’en 2009. Pour autant, le rapport note que « tous les salariés ne sont pas pareillement prêts à travailler en télétravail. Les plus nombreux à répondre favorablement à cette possibilité sont les diplômés du supérieur et ceux dont l’activité pourrait s’y prêter, comme les cadres et professions intellectuelles supérieures et les professions intermédiaires. » (@latelier).

#Alimentation

► L’application Too Good To Go fait la chasse au gaspillage alimentaire. Ce sont des chiffres qui donnent le tournis. Selon le ministère de l’Agriculture, chaque année un Français jette 20 kilos de denrées alimentaires, dont 7 kilos de nourriture emballée, ce qui équivaut à 160 euros de gâchés. Un fléau qui touche aussi les commerçants, restaurateurs et distributeurs. Lancée en juin 2016, l’application Too Good To Go, fondée par Lucie Basch, propose aux professionnels de brader leurs invendus en fin de journée pour qu’ils trouvent preneurs.D’un côté, les particuliers profitent de ristourne d’en moyenne 75%, et de l’autre les entreprises récupèrent au moins leurs frais de production. Elles sont 2 500 dans 55 villes de France à avoir adopté Too Good To Go. (@LesEchos).

#Blockchain

Réglementation de la blockchain : la France prend les devants. La blockchain (chaîne de blocs en français), cette technologie à partir de laquelle se font les échanges de crypto-monnaie, préoccupe tout autant les autorités et les entreprises. Concrètement, il s’agit d’une sorte de grand livre de compte numérique sur lequel un participant peut écrire des informations et les faire vérifier par les autres, sans passer par un organe de contrôle centralisé. Cette technologie permet de se passer d’intermédiaire pour réaliser des opérations avec un niveau de sécurité équivalent, voire meilleur, et surtout avec davantage de transparence. Parmi les applications de la blockchain, on pense évidemment au secteur financier, mais pas seulement. Traçabilité alimentaire, certification de photos pour les assurances… l’ensemble du tissu économique peut être concerné par cette innovation. (@BFMBusiness).

#Robotique

Pepper, robot-conseiller licencié pour inefficacité. Pour ceux qui craignent de voir leurs emplois disparaître pour cause de robots et d’intelligence artificielle, un magasin d’alimentation de la chaîne Margiotta, à Edimbourg, vient d’envoyer un signal rassurant : il s’est séparé d’un robot Pepper au bout d’une semaine après avoir constaté qu’il ne servait à pas grand-chose… Appelé Fabio, l’engin humanoïde était censé aider les clients. Sa présence entre les rayons entrait dans le cadre d’une expérience menée par le laboratoire d’interaction Humain-Robot de l’université Heriott-Watt, qui a programmé le robot, en partenariat avec un programme de la BBC. (@Sciences_Avenir).

#IntelligenceArtificielle

Une oeuvre d’art réalisée par une I.A non assistée a été mise aux enchères sur Ebay. Qui est l’artiste ayant produit Le Comte de Belamy ? Son nom est plutôt barbare, jugez plutôt : \min_G \max_D \maths{E}_{x\sim p_{data}(x)} [\log D(x))] + \maths{E}_{z\sim p_z(z)} [\log(1-D(G(z)))]. Il s’agit d’une intelligence artificielle entrainée durant plus d’un an par Obvious, un collectif français d’artistes, de chercheurs et d’amis. L’IA a été entrainée à produire son propre tableau et le résultat est bien là, un portrait classique agrémenté d’un joli cadre ! Le 6 février 2018, l’œuvre a été mise aux enchères sur eBay au prix de départ de 10.000 dollars (achat immédiat à 60.000 euros). L’argent récolté sera utile aux chercheurs pour continuer leurs expérimentations et leurs recherches qui sont par ailleurs couteuses compte tenu du matériel nécessaire. (@MashableFR).

11 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 11 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Addiction

x► Accros aux écrans, regardez comment ils endommagent votre cerveau. Les scientifiques sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à l’addiction des plus jeunes aux médias numériques. Est-ce que ces pratiques modifient le cerveau ? « Absolument, répond le Dr Kardaras sur France 2. Il y a une douzaine d’expériences d’imagerie cérébrale qui montrent que le cortex frontal rétrécit si vous passez trop de temps devant les écrans. » Ce psychologue expert en addictologie a écrit un livre sur l’addiction et les enfants qui a réveillé les Etats-Unis. Il va jusqu’à parler d' »héroïne numérique » dans un de ses ouvrages. Quelles sont les conséquences de cette modification ? « Une personne qui a un cortex frontal rétréci et moins de matière grise devient plus impulsive, plus sujette aux addictions, plus agressive, développe le Dr Kardaras. Elle ne prend pas de bonnes décisions. Ses capacités aux enchaînements logiques sont altérées. » (@franceinfo).

#Data

► La domination des géants du numérique est-elle un nouveau colonialisme ? On les dit plus puissants que certains Etats. Les géants de l’économie numérique, Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft en tête, n’ont qu’à jeter un œil par les fenêtres que nous leur ouvrons sur nos vies pour savoir ce que nous faisons, ce que nous consommons ou ce à quoi nous rêvons. Sans nous en rendre compte, nous produisons chaque jour, gratuitement, et parfois même avec délectation, des données personnelles monétisées et revendues à des entreprises tierces ou à des Etats. L’autonomie des utilisateurs vantée par les plateformes cache en réalité l’exploitation de cette production bénévole : nous travaillons tous gratuitement pour Facebook ou Google. Nous serions même devenus de la « chair à algorithmes », comme le dénonce une tribune datée du 5 février, parue dans Le Monde, invitant chacun à monnayer ses données personnelles.  (@telerama).

► Les sciences des données. Le Pr Stéphane Mallat qui a consacré sa recherche aux mathématiques appliquées au traitement du signal et plus récemment à l’étude des algorithmes d’apprentissage et des réseaux de neurones profonds est nommé titulaire de la nouvelle chaire « Sciences des données » au Collège de France. Les sciences des données ont pour but de répondre à des questions à partir de données ayant un très grand nombre de variables, qu’il s’agisse d’images, de sons, de textes, de données génomiques, de liens dans des réseaux sociaux ou de mesures physiques. Les cours du professeur Stéphane Mallat au Collège de France permettront d’introduire les outils mathématiques et informatiques fondamentaux nécessaires pour comprendre les grandes questions et défis posés par la modélisation et l’apprentissage en sciences des données. Son cycle de cours pour l’année académique 2017/2018. (@franceinter).

#Ecole

► Klassroom, l’appli qui dématérialise le cahier de liaison à l’école. Du cahier de liaison qui tombe en lambeau à la fin de l’année au manque d’échanges entre parents et professeurs, l’application Klassroom veut dépoussiérer la communication à l’école. Reposant sur un modèle freemium (gratuit pour les parents et les professeurs – sauf la version mobile pour ces derniers), 3.500 professeurs en France et à l’étranger utilisent l’outil. Semblable à un réseau social, mais à l’échelle d’une classe, les enseignants peuvent poster des photos et des vidéos, et les parents signaler une absence ou demander un rendez-vous (ils ne peuvent pas communiquer entre eux). « 10 % des classes créées sur Klassroom proviennent à l’étranger, détaille Frank-David Cohen, cofondateur de la start-up. Nous souhaitons ouvrir des marchés de l’hémisphère sud, dont la rentrée a lieu en février ou en mars, afin d’équilibrer notre période de rush sur toute l’année ». Une levée de fonds de 500.000 euros réalisée en début d’année va permettre à la start-up d’être présente en Australie, Mexique, Colombie et Argentine. A lire aussi : Start-up : le parcours du combattant du créateur d’appli. ( @EchosExecutives).

#Seniors

► La vie insoupçonnée des seniors sur les sites de rencontres. À l’encontre des idées reçues, 8% des plus de 75 ans surfent sur des sites de rencontres en France. Loin des regards et des jugements, ces 500.000 Français nouent en ligne de nouvelles amitiés, vivent de véritables histoires d’amour ou explorent parfois pour la toute première fois leur sexualité. Dans son cabinet lyonnais, le sexologue Dr Gérard Ribes estime même qu’un tiers de ses patients de plus de 65 ans se sont rencontrés via des sites de rencontres. « Il faut oublier l’image du petit vieux desexué », alerte le psychiatre de formation, qui veut mettre à mal les préjugés sur les personnes âgées. Finis les papys et les mamies gâteau. « Il n’y a pas de date de péremption à partir de laquelle on ne pourrait plus avoir de relation. »

#LiensVagabonds

Les JO, toujours un bon terrain de jeux pour l’innovation. À retenir cette semaine : Cette année, les Jeux Olympiques seront, une fois de plus, l’occasion pour de nombreuses innovations technologiques de faire leurs preuves ! Petit rappel des annonces. Intel, nouveau partenaire des JO, proposera du live 360 et des spectacles lumineux orchestrés par drones. KT, l’opérateur télécom coréen a annoncé une technologie qui permettra de réaliser des interviews de sportifs en hologramme. Les Jeux seront visibles en VR et permettent de tester la 5G. Côté médias américains le NYTimes lance sa 1ère expérience de réalité augmentée (le WashPost aussi), et la chaîne NBC a tissé un partenariat avec Snapchat qui diffusera les meilleurs moments des Jeux olympiques en direct dans son appli. On retrouvera par ailleurs des dispositifs de couverture média web avec l’AFP qui proposera un widget donnant accès à un flux de données en temps réel (résultats et calendriers de toutes les disciplines, tableau des médailles, fiches consacrées aux athlètes…). Pour finir, Discovery proposera une nouvelle méthode de mesure des audiences à l’occasion de cette grand messe télévisuelle. Et France Télévisions propose un assistant vocal et sera présente sur Snapchat Discover. (@Metamedia).

#Cybersecurite

► L’Etat français va s’assurer de la sécurité des « opérateurs de services essentiels »  « La cybersécurité du pays, c’est trop grave pour ne pas être obligatoire ! » tonne régulièrement Guillaume Poupard. Le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) va bientôt être satisfait. Mardi 6 février, les parlementaires du Sénat et de l’Assemblée nationale se sont mis d’accord en commission mixte paritaire sur un texte transposant, en droit national, la directive européenne de 2016 « Network and Information Security ». Celui-ci applique des contraintes aux acteurs économiques critiques du pays. (@LesEchos).

► La cybersécurité des usines connectées, nouveau filon de la tech israélienne. Les Etats-Unis pourraient-ils plonger dans le noir à cause d’une cyberattaque cette année ? La sombre prédiction figure clairement dans les pages du programme de la conférence CyberTech qui s’est tenu à Tel Aviv (Israël) fin janvier. Il faut dire que, craint depuis longtemps, le scénario a gagné en crédibilité depuis que les logiciels malveillants WannaCry et NotPetya ont tous les deux mis au tapis des usines l’an dernier. A lire : CyberArk, la pépite qui ne s’est pas vendue (@LesEchos).

#Mondialisation

► Démanteler les GAFA ? Sur le blog collectif Law and Political Economy, le professeur de droit Frank Pasquale, l’auteur de Black Box Society, développe le concept de souveraineté fonctionnelle. Les économistes, rappelle-t-il, ont tendance à caractériser la portée de la réglementation comme une simple question d’expansion ou de contraction du pouvoir de l’État. Mais, en économie politique, lorsque l’autorité de l’État se contracte, les intérêts privés comblent le vide, notamment parce que nous avons horreur d’une absence de pouvoir. Ce pouvoir des entreprises, nous le voyons à l’oeuvre dans les relations employeurs/employés ou dans les relations qu’instaurent des entreprises avec leurs fournisseurs voire avec leurs clients. Le problème est que bien des entreprises exercent de plus en plus souvent leur pouvoir, non pas en tant que partie d’un conflit, mais en tant qu’autorité. Pour le professeur de droit, les plateformes ne sont plus de simples participants du marché. Elles les détiennent, c’est-à-dire qu’elles sont capables d’exercer un contrôle réglementaire sur les conditions qui s’imposent à ceux qui veulent vendre des biens ou des services par leur entremise. Peu à peu, elles s’octroient un rôle « gouvernemental », « remplaçant la logique de la souveraineté territoriale par une souveraineté fonctionnelle »« Dans les domaines fonctionnels, de la location d’appartement au transport en passant par le commerce, les personnes seront de plus en plus soumises au contrôle d’entreprises plutôt qu’à celui de la démocratie ». Lire la suite sur le site @InternetActu.

#Transport

► Waymo et Uber règlent à l’amiable leur différend sur la voiture autonome. Au cinquième jour d’audience, le procès intenté par Waymo, la filiale voitures autonomes de Google, contre son concurrent Uber pour vol de secrets industriels a tourné court, vendredi 9 février. La compagnie de VTC a fait savoir qu’un règlement amiable avait été trouvé avec Waymo. Le juge a dissous le procès et a renvoyé les dix jurés chez eux, mettant fin à la bataille judiciaire de l’année dans la Silicon Valley. Selon les termes officieux du règlement, Uber s’est engagé à garantir que la technologie développée par Waymo pour ses voitures autonomes ne serait pas intégrée dans ses logiciels et équipements. La compagnie a aussi accepté de céder 0,34 % de son capital à la filiale de Google Alphabet, sur une valorisation de 72 milliards de dollars (59 milliards d’euros), soit une somme d’environ 245 millions de dollars ; un montant très inférieur à la compensation de près de 2 milliards de dollars que réclamait Waymo. (@LeMondefr).

#MediaSocial

► Instagram, la plus grande vitrine du monde. Créé comme un site de partage de photos en 2010, Instagram est devenu la vitrine digitale des marques qui veulent surprendre un public lassé du marketing classique. Plongée dans cet univers où les ventes s’emballent par la grâce de quelques posts bien sentis. « Facebook, très en retard sur le mobile, a profité de l’agilité d’Instagram pour prendre ce virage en un an à peine, souligne Yassine Belfkih, de Fabernovel Data & Media. Alors qu’il était catalogué comme le réseau de papa-maman, en voie de vieillissement après quatorze ans d’existence, il a rajeuni son audience avec Instagram. Et les ponts établis entre les plates-formes permettent aux marques d’élaborer des ventes croisées. Les deux publics se dopent mutuellement. » (@LesEchos).