02 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 2 décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Mer

xLégende image : ariel STRABONI‏ @arielSTRABONI : « Spectacle splendide: Rentrée des chalutiers au port #LeGuilvinec #PaysBigouden [ cliché superbe Jean-louis Thas Facebook ] »

#Ville

Vers une ville numérique ingouvernable (1/2) ? Un foisonnement d’innovation. L’un des constats que dresse le groupe de travail Audacities, lancé par la Fing(éditeur d’InternetActu.net) et l’Iddri, est que le numérique ne rend pas tant que ça la ville réactive au doigt et à l’oeil. L’imaginaire de la ville « propre », smart, intelligente… n’est pas ce qu’on observe sur le terrain, expliquent les responsables d’Audacities. En fait « plein d’acteurs sont venus agir sur le territoire de manière autonome ». La ville numérique n’est ni centralisée ni pilotée, comme on nous la vend trop souvent dans le concept de Smart City ou de Ville intelligente, au contraire. Si elle concentre un foisonnement d’innovations, force est de constater que l’acteur public, dans ce foisonnement, est devenu un acteur parmi d’autres. Et nombre de nouveaux acteurs ont des impacts sur les domaines traditionnellement réservés à l’action publique, à l’image d’Uber sur le transport, d’Airbnb sur le logement pour ne citer que les exemples les plus connus. La ville est désormais investie, colonisée, d’innombrables services numériques qui se superposent les uns aux autres et cherchent chacun à la transformer, la « disrupter »… (@internetactu).

Vers une ville numérique ingouvernable (2/2) ? Le modèle de la startup en ses limites. L’innovation n’est pas absente de la ville numérique. Au contraire. Elle est foisonnante. Mais ce foisonnement apparent cache une certaine homogénéité qui se cristallise autour de l’impact d’un modèle ultra-dominant : celui de la startupisation de l’innovation. Or, les enjeux que soulève le programme Audacities de la Fing et de l’Iddri, montrent qu’innovation et gouvernance sont liées, qu’elles sont les deux faces d’une même demande collective. Reste que l’arrivée des startups, ces nouveaux acteurs de l’innovation ne favorisent pas une gouvernance partagée, au contraire. Par essence, chaque startup optimise son propre service, au détriment d’une approche collective. Waze optimise son service pour fournir aux conducteurs le plus court chemin pour aller d’un point A à un point B, au détriment des politiques publiques de mobilité, comme le soulignait très bien le chercheur Antoine Courmont. Airbnb optimise la rentabilité de la location touristique de courte durée professionnalisée au détriment des possibilités de location de logement traditionnelle de longue durée, comme s’en émouvait récemment la fondatrice de Bedy Casa dans une tribune pour Challenges. La récente limitation de location à 120 nuitées à Paris (mais pas pour le reste de la France), à 60 nuitées à San Francisco… semblent autant de tentatives pour limiter une « disruption » sur laquelle l’acteur public est toujours à la peine alors qu’il dispose de moyens d’action limités selon ses compétences. (@internetactu).

#Economie

Comment la robotique et l’industrie poussent la porte de l’éducation. « On a un véritable effort à faire pour reconquérir l’appétit de nos jeunes pour les métiers de l’industrie, la production, de la fabrication à travers des parcours extrêmement qualifiés », encourage Bernard Uthurry, vice-président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en charge du développement économique et de l’économie numérique. Un partenariat est né de ce constat entre le cluster Aquitaine Robotics, qui structure la filière robotique régionale, et le cluster EdTech, qui regroupe les startups du numérique éducatif en Nouvelle-Aquitaine. Des collaborations directes se sont multipliées naturellement avec le monde de l’enseignement, comme par exemple avec la Philomathique de Bordeaux. Cette « école poly-techniques des apprentissages » dispense des formations professionnelles et des ateliers de loisirs & perfectionnement. Depuis 2015, elle utilise une boîte à outils numérique appelée Webforce3. (@LaTribuneBdx).

#Cryptomonnaie

Pour Jean Tirole, « le bitcoin n’a aucune valeur intrinsèque ». Ses interventions sont très rares. Mais face à l’actualité, alors que le bitcoin vient d’exploser le plafond des 10.000 dollars, le prix Nobel d’Economie Jean Tirole a décidé de prendre la plume et d’exposer ses craintes sur un phénomène qu’il qualifie de « pure bulle » financière. Dans une tribune publiée jeudi par le « Financial Times », l’économiste français s’inquiète ainsi de la frénésie qui s’est emparée des particuliers et des acteurs financiers. Et pose une série de questions sur la soutenabilité et l’intérêt économique du bitcoin et des cryptomonnaies. Pour le chercheur, qui rappelle que le bitcoin a vu sa valeur être multipliée par 30.000 depuis 2011, la monnaie virtuelle est une bulle financière. C’est un « actif sans valeur intrinsèque », rappelle-t-il, soulignant l’absence de réalité économique derrière la cryptomonnaie lancée en 2009. (@LesEchos). A lire aussi : « Le bitcoin est une pure bulle », selon Jean Tirole (@latribune).

La valeur du bitcoin s’envole. Monnaie entièrement numérique, lancée il y a neuf ans par des passionnés de technologie, le bitcoin fait désormais l’objet d’un large engouement. Objet de spéculation, sa valeur a augmenté de 400 % depuis cinq mois. Le bitcoin se présente comme une monnaie numérique, privée, et décentralisée. N’importe qui peut en acheter sur de multiples sites, puis les conserver dans un portefeuille virtuel. Il est ensuite possible de les convertir en euros ou de les utiliser pour payer des achats sur un grand nombre de sites marchands. Les grandes enseignes sont de plus en plus nombreuses à accepter d’être payées ainsi. Il est possible de régler un achat avec une fraction de bitcoin, car cette monnaie est divisible jusqu’à huit chiffres après la virgule. À sa création en 2009 par un informaticien se cachant derrière un pseudonyme japonais, Satoshi Nakamoto, le bitcoin a d’abord circulé dans des cercles restreints de passionnés de technologie. Mais depuis quelques mois, il fait l’objet d’un grand engouement, si bien que son cours flambe. Sa valeur a augmenté de 400 % depuis cinq mois. (@llacroix).

Bitcoin, la vraie raison du succès Le bitcoin vaut désormais plus de 10.000 dollars . Dix fois plus qu’au début de l’année ! Une telle flambée peut seulement s’expliquer par la découverte d’un gisement de richesses incroyablement prometteur. Ou par la formation d’une bulle, façon oignons de tulipes au XVIe siècle, actions de la compagnie du Mississipi au XVIIIe siècle ou emballement sur tout ce qui touchait à Internet fin du XXe siècle. Le premier motif est a priori exclu. Le bitcoin, cette monnaie électronique décentralisée qui circule sur les réseaux informatiques, existe depuis près d’une décennie. Aucune percée majeure cette année ne saurait justifier une telle poussée des cours. Le second motif devrait être le bon : le bitcoin est une formidable bulle, qui va éclater un jour ou l’autre comme toutes les bulles. A lire aussi : Pourquoi la bulle des monnaies virtuelles va éclater et Comprendre le bitcoin en 3 questions. (@LesEchos).

Revue de liens : – Bitcoin : les algorithmes saisis par la spéculation (@LeMondefr) ; – Les onze clés pour comprendre le bitcoin, qui a dépassé les 10.000 dollars l’unité @LObs) ; – Le storytelling illusoire de la reprise économique et Bitcoin : en un an, sa fabrication a consommé plus d’électricité que l’Irlande (@LExpress) ; – Le bitcoin, bulle spéculative ou valeur d’avenir ? @FR_Conversation) ; – Pourquoi les Français foncent sur le bitcoin et Le tir balistique nord-coréen met le bitcoin sur orbite (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Des données…au porte-monnaie. Faut-il avoir peur de l’Intelligence artificielle ? C’est la question que l’on se pose lorsque l’on se penche sur l’une des dernières créations d’Amazon le géant de la distribution, qui a donné l’une de ses initiales aux Gafas… Ceux-ci veulent en effet désormais devancer nos manques et nos désirs… Vous en avez peut-être entendu parler. En décembre 2016, de l’autre côté de l’Atlantique, Amazon a ouvert le premier supermarché sans caisse, sans file d’attente, mais surtout… sans paiement ! L’idée étant que les clients prennent ce qu’ils veulent dans les rayons, remplissent leurs sacs, puis partent. À condition, d’avoir téléchargé l’application idoine. En fait, quand ils arrivent à l’entrée du magasin, les clients scannent leur smartphone pour s’identifier, puis les algorithmes se chargent du reste. Une heure après être sorti du magasin, le client reçoit un ticket de caisse par courriel et le montant est automatiquement débité sur son compte en banque. C’est l’expérience client ultime. (@franceculture).

L’impact de l’IA sur la cybersécurité. Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. J’intervenais en ouverture du forum annuel du Cert-IST mercredi 29 novembre 2017 à Paris pour dresser un tableau général de l’impact de l’intelligence artificielle sur la cybersécurité. Le Cert-IST – Computer Emergency Response Team – Industrie, Services et Tertiaire – est une association qui émane de Thales et qui partage les bonnes pratiques dans la cybersécurité entre ses entreprises françaises membres. On y trouve des banques, opérateurs télécoms, des services publics et divers industriels, notamment des secteurs de l’aérospatial et de la défense. Mon intervention avait été proposée par une autre association, le CLUSIF, Club de la Sécurité de l’Information Français, qui associe des offreurs de solutions de cybersécurité et des utilisateurs de ces solutions. C’est un peu l’équivalent d’un mixte Syntec Numérique + CIGREF (club des DSI de grandes entreprises) appliqué à la cybersécurité. A lire la suite sur le site de @frenchweb.

#Musique

Sur Internet, Neil Young ouvre ses albums et ses archives au monde entier Neil Young, 72 ans, a mis en ligne vendredi 1er décembre tous ses albums, qui peuvent être écoutés en streaming accompagnés des paroles, de vidéos, d’informations sur ses tournées mais aussi des références bibliographiques, et bien d’autre choses à découvrir sur un site qui a dessein est un peu un capharnaüm. Cela vaut la peine d’être patient. Le musicien, si prolifique, a mis en ligne une dizaine d’albums inédits, mais la plupart n’étaient pas encore totalement chargés sur le site. Pour marquer l’occasion, Neil Young a donné un concert solo vendredi, diffusé en direct depuis une salle de 225 places à Omemee, la petite ville rurale de l’Ontario où il a passé une partie de son enfance. (@LObs).

01 Déc

Régions.news #309 – Edition du vendredi 1er décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. Près de 100 000 habitants près du Mont Agung, sur l’île de Bali (Indonésie), sont menacés par un volcan qui gronde et crache d’énormes nuages de fumée depuis plusieurs jours. Le volcanologue Patrick Allard rappelle que la dernière grande éruption, en 1963, avait fait près de 1 600 morts et provoqué un refroidissement de la Terre de 0,2 à 0,4 degré, selon les zones. Malgré l’éruption du mont Agung, les enfants continuent d’aller à l’école, et passent à proximité des nuages de cendres du volcan.  Crédit photo : Firdia Lisnawati / AP / SIPA.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Derrière Lyon et Nantes, Montpellier serait la troisième smart city, ville digitale, de France, selon le magazine Maddyness, magazine des start-up. Le magazine constate à Montpellier « l’une des démarches EcoCité les plus avancées de France » et loue « une vision et approche globale autour de la gestion de l’eau, de l’énergie, des risques, de la mobilité, du commerce et des services administratifs ». Deux quartiers pilotes mis en avant : le quartier Eurêka, pour le maintien et le suivi des personnes âgées à domicile, et le quartier de la Mantilla, qui veut optimiser les consommations énergétiques.

♦ Nantes Métropole et la CCI de Nantes-Saint-Nazaire ont créé la première plateforme d’informations pratiques pour les entreprises du territoire. Cette plateforme Nantes Entreprises dans ma Poche permet justement une mise en relation directe avec les 12 conseillers de Nantes Métropole et recense également toutes les bonnes pistes pour l’immobilier de bureaux ou d’entreprises. « Trouver toute l’information à un seul endroit est vraiment pertinent. ». À lire aussi : Nantes, en pointe sur la smart city et « Nantes dans ma poche », l’appli récompensée à Marseille.

♦ Un quartier de Lyon, Living Lab Confluence, situé à la confluence du Rhône et de la Saône, est l’un des projets les plus ambitieux en Europe en matière de ville intelligente et durable. L’objectif : optimiser la production et la consommation d’énergie tout en proposant des services connectés à ses habitants.

#Banque

♦ La Société Générale a annoncé la suppression de 900 emplois, ce qui porte à 3.450 le nombre de postes qui auront disparu d’ici 2020. Ce n’est pas la seule. Nous assistons à un tsunami numérique sur la banque. Le secteur bancaire, qui a mis du temps à réaliser la révolution industrielle déclenchée par le numérique, constate que les clients ne vont plus en agence et que la banque en ligne est devenue une concurrence réelle comme Boursorama filiale de la … Société Générale, ou OrangeBank. Beaucoup d’opérations se traitent via le digital désormais. Aucun secteur n’est à l’abri de ce qui se passe. Ainsi les Galeries Lafayette envisagent de céder en franchise 22 de leurs magasins de province, bousculés par les ventes en ligne. Auchan vient de s’allier en Chine avec Alibaba, l’Amazon chinois. La banque, comme toute l’économie, doit se réinventer.

image003Légende image. Les mascottes de WeChat, le réseau social chinois très populaire propriété de Tencent Crédit photo : Bobby Yip / Reuters. À lire : Les cinq géants américains d’Internet (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) ont longtemps dominé le monde boursier. Le 22 novembre, les cartes ont été redistribuées. Le conglomérat chinois Tencent a, en l’espace de quelques heures, fini par détrôner Facebook et mis en péril le règne boursier des Américains.

#Entreprise

♦ En septembre 2017 aux Etats-Unis, Penelope Gazin et Kate Dwyer, fondatrices du Witchsy, marché d’art en ligne, ont raconté dans une interview à FastCompany comment elles ont créé Keith Mann, un faux dirigeant masculin, qui leur a permis de gagner en crédibilité vis-à-vis de leurs prestataires. L’idée est venue après avoir constaté que les développeurs et designers, qui étaient pour la plupart du temps des hommes, utilisaient un ton condescendant, sexiste et irrespectueux avec elles. Lire l’entretien avec les deux entrepreneuses américaines sur le site @LesClesDeDemain. À lire aussi : Quid des femmes dans la tech française ? (@LesEchos).

#Numerique

♦ La 39ème édition du Digiworld summit s’est tenue du 14 au 16 novembre 2017 à Montpellier sur le thème « Investir notre futur digital ». Organisée par l’Idate, un think tank spécialisé dans l’analyse de la transformation numérique, cette édition a abordé la question : comment financer la révolution numérique en Afrique ? La numérisation de l’économie africaine est « une lame de fond » et l’usage d’Internet ne cesse de progresser. Cependant, la concrétisation de la révolution numérique exige d’importants besoins en financements, tant du côté des infrastructures que de la mise en place d’un écosystème d’innovation numérique. À lire : Le numérique peut-il réinventer l’éducation de base en Afrique ?

#Web

♦ Victimes du clic, nous sommes devenus des « prolétaires affectifs » du web. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MédiaLab et Prospective. « La circulation numérique de nos émotions est un élément essentiel de l’économie du web social. Nos interactions en ligne deviennent les ressorts d’un « capitalisme numérique affectif » dont nous sommes les travailleurs bénévoles, promesse d’une meilleure expérience en ligne mise à part. Mais à qui profitent nos affects et comment sont-ils exploités ? Les enseignants-chercheurs Camille Alloing et Julien Pierre analysent et critiquent ce phénomène dans leur ouvrage « Le web affectif, une économie numérique des émotions » (INA Editions). » A lire la suite sur le site de @metamedia. À lire : Le web affectif : quand l’économie numérique aspire nos émotions. (@MaisOuVaLeWeb).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 25 novembre 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Les mystères de l’Intelligence artificielle : même les spécialistes ne comprennent pas tout ; – Tout ce que les navigateurs savent sur vous ; – 482 sites web qui enregistrent tout ce que vous tapez sur votre clavier ; – Des étudiants chinois forcés à travailler 11 heures par jour dans les usines Apple pour obtenir leur diplôme ; – Trois outils qui aideront les journalistes à sauvegarder leur travail.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 1er décembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xQuelles pistes pour placer la France dans la compétition mondiale ? Quelle stratégie pour la France sur l’intelligence artificielle, qui impactera à terme tous les secteurs de l’économie et va profondément changer notre société ? Face à la pression de la concurrence internationale, les Etats-Unis et la Chine investissent à coups de dizaines de milliards et sont très en avance, la France et l’Europe doivent agir très vite pour, sinon rivaliser, au moins tirer leur épingle du jeu. C’est pourquoi Emmanuel Macron a confié à Cédric Villani, mathématicien émérite et député (LREM) de l’Essonne, une mission sur l’IA, dont les conclusions seront dévoilées à la fin du mois du janvier. L’objectif ? « Définir une stratégie pour la France. » Ses conclusions devraient alimenter plusieurs textes législatifs et réglementaires et mobiliser tous les services de l’Etat dès 2018, afin de permettre le développement de l’IA d’un point de vue économique, à l’intérieur d’un cadre éthique et respectueux des données personnelles. Six axes de travail du rapport ont été présentés mercredi 29 novembre avec le secrétaire d’Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi, lors d’un point de mi-parcours. Juste avant le lancement, la semaine prochaine, d’une plateforme collaborative en ligne pour recueillir les propositions et initiatives citoyennes. (@latribune). Crédit photo: Crédits : Pixabay.

« La révolution numérique et l’intelligence artificielle ne bouleversent pas seulement l’univers de la presse et du journalisme, elles ont aussi des répercussions sur le fonctionnement de nos démocraties et redéfinissent notre rôle en tant que citoyens. Les éditeurs de presse doivent être acteurs de ce changement. » Paul Nemitz, conseiller principal à la Direction Générale Justice et Consommateurs de la Commission européenne.

Facebook mise sur l’intelligence artificielle pour détecter les messages suicidaires. Détecter les appels au secours plus rapidement. Facebook a annoncé lundi 27 novembre le déploiement d’un système d’intelligence artificielle (IA) visant à identifier pour les aider plus rapidement les membres du réseau social en proie aux idées suicidaires. Ce programme, déployé en mars aux Etats-Unis, aurait déjà permis d’entrer en contact avec des utilisateurs « à plus de 100 reprises », assure dans une note de blog publiée lundi Guy Rosen, vice-président de gestion des produits de Facebook. Concrètement, cette technologie cherche automatiquement des indices dans les messages, ainsi que les vidéos diffusées en direct sur Facebook Live, afin d’avertir plus rapidement le personnel de Facebook et les organisations d’aide spécialisée, assure le groupe américain. (@latribune).

Les consommateurs sont-ils prêts pour l’intelligence artificielle ? Une étude exclusive menée par Toluna et Marketing se penche sur la perception qu’ont les Français de l’Intelligence artificielle. Et ce qui ressort, c’est qu’outre une certaine défiance, 3 Français sur 10 n’en ont jamais entendu parlé et que 10% considèrent cette technologie comme un gadget. (@Emarketing_fr).

#BigData

À la rencontre des « raters », petites mains des « big data ». L’utilisation intensive des algorithmes dans l’industrie du numérique semble dessiner les contours d’un modèle de création de valeur sans intervention humaine. Voilà encore de quoi fabuler allègrement sur la « fin du travail ». Mais c’est précisément lorsque le mythe du « tout automatisé » semble se concrétiser qu’il se révèle illusoire. Car les machines, même apprenantes, laissent toujours vierge un territoire de tâches et d’activités. Les raters constituent une figure à la fois emblématique et peu connue du travailleur oeuvrant dans l’industrie de la donnée. On ne sait pas combien ils sont, encore moins qui ils sont. Étudiants, homeworkers, femmes au foyer, précaires des cinq continents, ils travaillent indirectement pour Google, Amazon ou Microsoft. Ils s’appellent eux-mêmes human raters quand le langage plus officiel des intitulés les baptise Internet evaluators ou Internet assessors. On connaît peu les entreprises de sous-traitance qui se chargent de rémunérer leurs prestations et d’organiser une vente de travail de masse, chronométré à la seconde près. Enfin, on ne sait pas toujours ce que font précisément ces raters, si ce n’est qu’ils travaillent en ligne sur leur propre outil de travail (un ordinateur ou un smartphone) et qu’ils sont payés pour compléter, faciliter ou évaluer le « travail » des algorithmes. (@FR_Conversation).

#Ville

Construire la Smart City autour du citoyen et avec lui. La technologie qui permet de faciliter la mobilité, réduire les dépenses, ou proposer des services facilitant le quotidien des habitants, ne remplacera jamais les relations humaines, les valeurs de solidarité et de respect de notre environnement. Bref la révolution numérique et l’internet des objets ne sont que des palliatifs qui ne rendront pas le monde meilleur pour autant. Tout cela, l’association « La Ville Intelligente Citoyenne »et  son président, Tony Canadas, l’ont bien compris. Pour eux le territoire ne sera considéré comme intelligent que si l’on place l’humain au centre et non pas la machine. « Le citoyen devra être plus qu’un consommateur, il devra devenir consom’acteur du territoire sur lequel il réside et peut agir », explique l’association qui, pour rallier à sa cause un nombre croissant d’adhérents et devenir un acteur incontournable du développement de la ville du futur entend bien faire de l’évangélisation. (@villeintelmag).

#Logement

Carte Airbnb : l’évasion fiscale en quelques clics. La plateforme de location propose aux hébergeurs de les payer sur une carte de crédit rechargeable, émise depuis Gibraltar. Une aubaine pour les propriétaires qui cherchent à échapper au fisc. C’est un bon plan qui circule de bouche à oreille depuis trois ans chez les propriétaires d’appartements qui passent par la plateforme de location Airbnb. Une carte de crédit proposée par la plateforme de location permet d’échapper aux radars de l’administration fiscale. « C’est un ami qui m’en a parlé », raconte à @franceinfo Patrice qui a eu un appartement sur Airbnb. « Il m’a dit que c’était très pratique pour récupérer mes revenus de location, et que c’était un bon moyen pour échapper au fisc parce que c’est totalement opaque », poursuit-il. Lire la suite sur le site de @franceinfo). À lire aussi : Comment Airbnb permet à ses hôtes d’échapper au fisc (@frenchweb).

#DonneePersonnelle

La CNIL sanctionne plusieurs sites de documents administratifs. Le durcissement des obligations autour de la protection des données personnelles depuis la Loi pour une République numérique d’Axelle Lemaire, votée fin 2016, fait ses premières victimes. Après neuf mois d’enquête et d’auditions, la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL) vient de publier une délibération sanctionnant la société parisienne Web Editions d’une amende de 25.000 euros. Les manquements à la loi ont été observés par plusieurs sites internet permettant aux particuliers d’effectuer des démarches administratives en ligne. Il s’agit de www.passeport-express.org, www.formalite-acte-de-naissance.org, www.porter-plainte.fr et www.demande-non-gage.org. (@latribune).

#JeuVideo

E-sport : ils étudient pour devenir joueur de jeu vidéo professionnel. La Paris Gaming School offre une formation aux métiers de l’e-sport, l’univers compétitif des jeux vidéo. Une trentaine d’élèves l’ont intégrée, avec l’objectif de faire de leur passion leur profession.Les métiers de l’e-sport sont en plein boom. Pour les joueurs professionnels français, les salaires varient entre 2 000 et 3 000 euros par mois en moyenne d’après Louis-Victor Legendre, coach d’équipes dans le milieu. Mais les montants peuvent vite grimper, pour les meilleurs d’entre eux. Richard Papillon est le premier joueur français au classement des salaires avec un peu plus de 108 000 euros au compteur pour l’année 2016 grâce à Counter-Strike: Global Offensive (CS:GO), un jeu de tir. Cette année, le prix remporté par les vainqueurs aux mondiaux de CS:GO a même atteint les 800 000 dollars. Le secteur ne cesse de grossir et devrait générer 24 millions de dollars de recettes en France en 2018. (@Figaro_Etudiant).

#Media

Quatorze choses à savoir sur l’avenir des médias selon Henry Blodget. A l’occasion de la conférence Ignitionqui se tient ces 29 et 30 novembre à New York, Henry Blodget, le fondateur de Business Insider, a présenté l’édition 2017 de son analyse annuelle sur les grandes tendances qui marquent le secteur des médias. Il y a, cette année, 14 choses à savoir sur ce qui attend les médias et plusieurs idées reçues qui méritent d’être démontées. (@BIfrance).

#Cinema

E-cinema.com, la première salle de cinéma digitale ouvre ses portes. My Friend Dahmer de Marc Meyers, The Bachelors de Kurt Voelker ou encore Outrage Coda réalisé par Takeshi Kitano, sont des films récents avec une particularité: en France, ils ne seront diffusés que sur Internet via E-cinema.com. Le site a été créé par trois entrepreneurs, fins connaisseurs du monde de la télévision et du cinéma: Roland Coutas, Bruno Barde et Frédéric Houzelle. Ouverte aujourd’hui, la plateforme digitale a vocation à mettre en avant les films non-diffusés en France mais qui, selon l’équipe, devraient l’être. Pour pouvoir les visualiser, deux types d’offres sont proposées: un pass à 4,90 euros pour un seul film ou l’abonnement mensuel à 5,90 euros. Les films à l’affiche restent accessibles sur la plateforme au minimum pendant 12 semaines. A côté de cette programmation, la journaliste Audrey Pulvar animera une émission hebdomadaire de 26 minutes tous les vendredis à 14h. (@frenchweb).