La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Transport
Les premières voitures volantes arriveront « entre 2022 et 2025 » Oui, nous allons vivre dans un monde où il sera habituel de se déplacer en voiture volante. Il reste seulement à déterminer : quand et comment ? C’est ce qu’assurent François Chopard, fondateur de l’accélérateur de start-up Starburst Aerospace, Alexander Zosel, co-fondateur de Volocopter, et Mathias Thomsen, responsable de la mobilité urbaine à Airbus. Les trois experts étaient invités à une conférence sur le sujet au Web Summit de Lisbonne. « Dans nos villes au trafic encombré, nous pensons que cette arrivée est irrésistible. La demande est là, tout se joue maintenant sur l’offre », assure Mathias Thomsen, dont la société travaille sur deux projets d’engin volant. « Avec des voitures volantes, on ne tue plus la nature, on n’a plus besoin de construire ni routes ni tunnels, plus besoin de pneus, et c’est moins bruyant : le public va voir ces avantage », ajoute Alexander Zosel. (@LesEchos). Légende image : Les drones taxi de la société allemande Volocopter ont effectué leur premier vol d’essai cette année. Crédit photo : Volocopter.
#GAFA
Laisser les GAFA seuls maîtres de notre avenir ? Hum… Comment dire ? Et si les GAFA n’étaient pas la solution, mais désormais plutôt le problème ? Et demain ? Demain, quand, omnipotents, sans contre-pouvoir, sans cadre éthique, plus puissants que des Etats, ils seront les seuls à posséder et maîtriser les bases des infrastructures du 21ème siècle, c’est-à-dire les données accumulées de milliards de personnes, les machines, les plateformes logicielles, les intelligences et les compétences pour en profiter, mais aussi la richesse … Ces plateformes réussiront-elles à imposer leur vision du monde ? À rester cachées derrière des buzzwords, des avocats et des lobbyistes ? Ou est-ce déjà trop tard pour renverser la tendance et les ré-ancrer vers un bien commun décidé plus largement ? À lire la suite sur le site @metamedia.
Contre Google, Amazon & Co : les 6 familles de résistants aux Gafam. Hier héros positifs de l’innovation, les Gafam [Google, Apple, Facebook, Amazon ou Microsoft] sont-ils en train de devenir les nouveaux vilains du capitalisme mondialisé ? Séduisants et gratuits, leurs services sont plébiscités par des milliards d’usagers. Pourtant, en Europe et aux Etats-Unis, les attaques pleuvent à présent sur Larry Page (Alphabet/Google), Jeff Bezos (Amazon), Mark Zuckerberg (Facebook/Instagram/Whatsapp), Tim Cook (Apple) et Satya Nadella (Microsoft). Avec une capitalisation boursière cumulée supérieure au PIB de la France et une voracité sans limite, les titans du numérique font peur. Ce qu’on leur reproche ? Pêle-mêle : falsification du débat politique, complicité d’apologie du terrorisme, non-respect de la vie privée, design manipulateur, privatisation de l’internet, pratiques prédatrices, mainmise sur la culture, optimisation fiscale agressive, abus de position dominante, entrave à l’innovation… Et, en fin de compte, menace sur la démocratie ! A lire aussi : Google, Amazon, Facebook… Peut-on vivre sans eux ? (@LObs).
Les géants chinois peuvent-ils faire de l’ombre aux GAFA ? Alors que le géant chinois du commerce en ligne Alibaba ne cesse de se développer, les GAFA américains doivent-ils s’inquiéter ? Les quatre firmes américaines toutes leurs équivalents chinois : le moteur de recherche Baidu, le site de vente en ligne Alibaba, la messagerie Tencent ou encore le fabricant de mobiles Xiaomi. « Alors certes, les Américains sont encore devant, 116 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour Amazon, neuf fois plus que pour Alibaba, mais en bourse, les deux entreprises valent à peu près la même chose (398 milliards d’euros contre 370 milliards), ce qui signifie que, pour les investisseurs, l’avenir est bien en Chine », explique sur le plateau du 20 Heures le journaliste de France 2 Laurent Desbonnets. (@franceinfo).
Les Gafa vivement attaqués par la commissaire européenne à la Concurrence. L’Union européenne s’affiche largement au Web Summit, qui se tient cette semaine à Lisbonne . Plusieurs stands présentent son action. Surtout, la star du salon, qui tient la tête d’affiche des intervenants s’appelle… Margrethe Vestager. La Commissaire européenne à la concurrence s’est présentée mardi matin sur la grande scène, devant plusieurs milliers de personnes, introduite sous les applaudissements comme « l’une des femmes les plus puissantes du monde ». En robe bleue et baskets, la Commissaire s’est adressée à un public de startuppeurs, expliquant vouloir défendre leur capacité à innover et à poser la question « Pourquoi pas ? ». Ce qui lui a permis de remettre encore une fois sa lutte contre la toute-puissance des Gafa sur le tapis , et en particulier Google. (@LesEchos).
GAFA : l’Europe se lance dans la bataille du contrôle des contenus. Le sujet n’y a pas la même acuité politique qu’aux Etats-Unis. Mais après avoir multiplié, à coups d’amendes records, les offensives contre leur optimisation fiscale et leurs abus de position dominante, l’Europe est désormais lancée dans une nouvelle bataille contre les GAFA : celle du contrôle des contenus diffusés. La prolifération des « fake news » lors du Brexit puis des élections françaises et allemandes, et leur rôle dans la montée des populismes, ont convaincu la Commission européenne de sortir de sa torpeur. Si des propositions concrètes attendront le printemps, Jean-Claude Juncker a érigé le dossier en priorité lors de son discours de rentrée et la commissaire au Numérique, Mariya Gabriel, estime que la liberté d’expression, brandie par les partisans d’un Internet libre, ne doit plus occulter « le clair devoir de diligence des plates-formes ». (@LesEchos).
#Commerce
Comment les géants chinois de l’e-commerce veulent révolutionner les magasins. A première vue, rien ne semble distinguer le supermarché Hema situé au sous-sol de ce centre commercial de Pékin, hormis son aspect haut de gamme. On y retrouve le rayon fruits et légumes, celui des produits laitiers ou encore les grands aquariums où s’entassent poissons, crabes poilus et fruits de mer que les Chinois aiment acheter vivants. Il faut lever les yeux pour s’apercevoir que ce magasin n’est pas comme les autres : au plafond, des sacs accrochés sur des crémaillères parcourent les allées. Remplis peu à peu par de jeunes employés munis d’un smartphone, ils finiront leur course de l’autre côté de la palissade où ils seront conditionnés avant de partir immédiatement pour être livrés. (@LesEchos). A lire aussi : En Chine, le « jour des célibataires » déclenche un nouveau record de ventes (@LeMondefr) et « Single Day » : le jour où la Chine (et Alibaba) bat tous ses records de ventes (@LesEchos).
Après les soldes monstres sur Internet, plus d’un milliard de colis à livrer en Chine. La grande fête du e-commerce qui s’est déroulée samedi 11 novembre en Chine est véritable défi logistique, mais aussi un désastre écologique. D’ici à jeudi 16 novembre, le nombre de colis à traiter devrait atteindre 1,5 milliard, estime le Bureau national des Postes. D’ores et déjà, au moins 331 millions de colis ont été traités par la poste chinoise ou des sociétés de livraison pendant la « journée des célibataires » de samedi, soit un tiers de plus que l’an dernier. Le volume quotidien pourrait même tripler par rapport au niveau habituel, selon la poste chinoise. Alibaba a enregistré un record de transactions à l’occasion de la « journée des célibataires » du 11 novembre, devenue le plus grand événement commercial au monde. En l’espace de vingt-quatre heures, 168,3 milliards de yuans (21,7 milliards d’euros) d’achats ont été réalisés sur ses plateformes Taobao et Tmall du géant du e-commerce, soit 39 % de plus que l’an dernier. Son principal concurrent, JD.com, qui a commencé ses promotions au début du mois, a annoncé que son chiffre d’affaires avait atteint 127,1 milliards de yuans, en hausse de 50 % par rapport à l’an dernier. (@LesEchos).
#IntelligenceArtificielle
Dataiku part à l’assaut de l’Asie avec son logiciel d’analyse prédictive. Dataiku, la start-up française qui édite un logiciel pour créer de nouvelle application prédictive, vient de nommer un vice-président, Albert Antoine, pour l’Asie-Pacifique. «Nous nous apercevons que les besoins et la maturité des clients en Asie sont assez avancés, au moins comparable à ce que nous avons en Europe, si ce n’est plus», détaille Thomas Cabrol, co-fondateur de Dataiku. L’entreprise travaille déjà avec plusieurs entreprises locales comme Samsung ou Hyundai. La société se donne un an pour «découvrir» et «connaître» le marché asiatique. Au cours de cette année, elle envisage la création d’une équipe de 5 personnes pour la région. (@frenchweb).
#Numerique
« S’il te plaît, dessine-moi une plateforme numérique ». « Les plateformes numériques sont comme le sexe pour les adolescents : tout le monde en parle, personne ne sait vraiment comment en faire une, chacun pense que les autres vont en faire une et du coup chacun dit qu’il va faire la sienne » (d’après Dan Ariely). De la FNAC à la SNCF en passant par les Uber de ceci ou les Airbnb de cela, tout le monde veut devenir une plateforme. Les plateformes numériques symbolisent le « logiciel qui dévore le monde », l’arme absolue pour atteindre croissance et rentabilité. Mais au-delà d’un petit cercle de spécialistes, le modèle de la plateforme lui-même semble encore mal connu. Or, sans compréhension des différences entre applications et plateformes, pas d’explication sur la stratégie des GAFAs, la fin de Nokia ou celle probable des constructeurs automobiles tels que nous les connaissons. Nous vous proposons le temps d’un article de détailler ce qui fait le succès de ces organisations élégantes, et comment créer la vôtre. (@15marches).
#Cyberguerre
La nouvelle guerre froide aura-t-elle lieu sur le Web ? Si vous avez connu la guerre froide, c’est que vous n’êtes pas digital native : Internet et bloc de l’Est n’auront jamais été contemporains, ces deux grands systèmes en réseau sans attache géographique, ces utopies pour certains, ces dictatures pour d’autres, www et URSS, World Wide Web et Union des républiques socialistes soviétiques, ne se sont même pas croisés. Dès lors, comment concevoir que Facebook devienne le champ de bataille du KGB (FSB de nos jours) et de la CIA ? Vous voyez où je veux en venir. La responsabilité des géants du numérique – pourtant ouvertement soutiens de Hillary Clinton – dans l’élection de Donald Trump est accablante et leur manipulation par le « Kremlin » est avérée. Le Congrès américain a même auditionné, il y a deux semaines, Facebook, Google et Twitter. Cas rarissime au pays du « free speech », du premier amendement et du capitalisme triomphant, les élus ont été très clairs : si les plateformes du Web ne sont pas capables d’empêcher ces déviances, le Capitole légiférera. Comment en sommes-nous arrivés là ? (@libe).