La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#InternetDesObjets
Cinq grands projets de ville connectée à travers le monde. D’ici 2020, le marché de la ville connectée atteindra 1,4 trillions de dollars. Avec l’expansion des populations et l’urbanisation rapide, il est devenu essentiel de rendre les villes intelligentes afin de répondre à de nombreux enjeux tels que la gestion de l’eau, l’éclairage public ou la sécurité des citoyens. Devant les défis environnementaux qui se posent à nous, les smart cities semblent ainsi être la solution idéale et centrent le citoyen au cœur d’une ville collaborative. Plusieurs projets de smart city ont vu le jour, notamment en France (Angers). Mais cinq grandes villes remportent la palme d’or de l’intelligence urbaine à travers le monde, dont l’Inde, Dubai, l’Australie et Singapour. (@iot_business).
Jean-Michel Cambot se voit en « dompteur d’intelligence artificielle ». De Business Objects à Predictive Objects. De l’informatique décisionnelle à l’intelligence artificielle appliquée à l’internet des objets. La trajectoire de Jean-Michel Cambot, fondateur de la startup montpelliéraine TellMePlus, fait preuve d’une certaine continuité au-delà des secteurs apparemment très différents. L’ambition de Jean-Michel Cambot : être un « dompteur d’intelligence artificielle » : « Le risque c’est que les algorithmes contrôlent le monde de demain. Si on les laisse faire, les objets connectés n’en feront qu’à leur tête. Avec Predictive Objects nous rendons les objets intelligents mais sous le contrôle et pour le bénéfice des humains ». Le challenge est énorme. D’ici à peine plus d’une décennie, le monde pourrait compter plus de 200 milliards d’objets connectés, soit 30 par être humain. (@LaTribuneTlse).
#Economie
Le Circular Challenge veut faire rayonner l’économie circulaire et ses nouveaux acteurs. Depuis 1989, la Cité de la Réussite s’est imposé comme l’un des plus grands carrefours européens d’échanges et de débats intergénérationnels sur les thèmes essentiels de société. Cette édition aura lieu les 18 et 19 novembre dans les amphithéâtres de la Sorbonne et rassemblera des décideurs de la vie politique, économiques et de la société civile. En tout, ce sont plus de 10 000 personnes qui viendront écouter les tables rondes où se pressent des chefs étoilés, des acteurs, des metteurs en scènes, des patrons comme le PDG de Renault Carlos Ghosn ou l’économiste Jacques Attali. Pendant la première journée de l’événement aura lieu le Circular Challenge, événement qui s’est immédiatement positionné comme l’un des plus grands concours de startups autour de l’économie circulaire en Europe. Son objectif : récompenser les entreprises à fort impact environnemental, que cela soit via la proposition de nouveaux matériaux pour produire des biens de consommation, ou grâce à la facilitation de la collecte des déchets par les particuliers ou les entreprises. Propulsé par CITEO, l’un des acteurs de référence de l’économie circulaire, celui-ci attire aussi bien les startups françaises qu’étrangères. (@bymaddyness).
#Agriculture
Richard Markwell : « L’Europe peut devenir le leader de l’agriculture numérique ». L’Europe est bien placée dans la course à l’agriculture numérique ou Farming 4.0. Mais avant que cette mutation se réalise, de nombreux freins doivent encore être levés. Lors du sommet de l’association des constructeurs européens de machines agricoles, plusieurs fabricants et intervenants de la Commission européenne ont évoqué le nouveau programme Agri-tech 2030 visant à accélérer les mutations de l’agriculture en Europe. « Le digital progresse très vite », a déclaré Richard Markwell, président du Cema (Association européenne des constructeurs de machines agricoles), en ouverture du sommet bisannuel de organisation. En effet, le Farming 4.0 se développe de manière extrêmement rapide. (@terre-net).
#Environnement
Le bitcoin, désastre écologique en perspective ? Le point commun entre le bitcoin, Oman et le Nigeria ? L’écosystème de la cryptomonnaie se situe juste entre la plus grande économie d’Afrique et le sultanat en termes d’énergie consommée pour fonctionner. Soit 0,12% de la consommation électrique mondiale. Dans le détail, les chiffres sont encore plus affolants: une transaction en bitcoins nécessite autant d’énergie qu’un peu plus de huit foyers américains pour vivre pendant une journée. C’est la plateforme Digiconomist, spécialisée dans la recherche sur les cryptomonnaies, qui fait ces calculs et publie un indice de la consommation d’énergie du bitcoin, qui ne cesse d’augmenter. Il est impossible de connaître exactement le matériel utilisé et son efficience énergétique, mais comme l’explique le créateur de l’indice à Motherboard, une plateforme spécialisée dans la technologie du magazine Vice, on peut obtenir une estimation en calculant la rentabilité de la création d’un bitcoin. Donc, plus le prix est élevé, et il vient de marquer un nouveau record la semaine dernière, se rapprochant de 8000 dollars, plus ses créateurs sont prêts à utiliser de l’énergie pour en créer. Pour Digiconomist, le but est de montrer que le système actuel sur lequel fonctionne le bitcoin est « insoutenable ». D’autant qu’on ignore totalement les sources d’énergie utilisées, qui ne sont pas nécessairement propres. (@letemps).
#IntelligenceArtificielle
Le retour de l’Intelligence Artificielle, ou le syndrome du poisson rouge ? Le poisson rouge se caractérise par une capacité mémorielle extrêmement limitée. Cela n’implique que « tout est nouveau pour lui ». Nous vivons cela actuellement dans l’air de l’Intelligence Artificielle que nous découvrons avec enthousiasme mais également inquiétude. Si l’Intelligence Artificielle n’est pas un concept novateur, pourquoi autant d’interrogations, que s’est-il passé ? Très globalement « rien » de particulier, nous avons eu un enflammement des esprits dans les années 80 avec des outils, des techniques, l’association avec les sciences humaines, et des progrès dans les matériels, qui nous laissaient espérer des applications toujours plus performantes et répondant aux nouveaux besoins utilisateurs. Et puis plus rien, car trop d’espoirs déçus. Globalement le marketing de l’IA a placé trop d’espoirs dans un ensemble de techniques, méthodes et bonnes volontés, qui n’ont pas été au rendez-vous en termes de visibilité. Par exemple dans les unités de services militaires, le nucléaire et globalement les entités à forte technologie et à moyens économiques suffisants, les avancées ont été importantes, mais trop peu visibles (ou montrables). (@bymaddyness).
L’intelligence artificielle, nouvel outil contre le crime. La police de l’État américain du Delaware, dans l’est du pays, s’apprête à déployer des caméras « intelligentes » dans ses véhicules afin d’aider les autorités à détecter un véhicule transportant un fugitif, un enfant disparu ou une personne âgée désorientée. Les vidéos seront analysées par des logiciels d’intelligence artificielle capable d’identifier les véhicules grâce à leur plaque d’immatriculation ou d’autres caractéristiques, et donner ainsi « des yeux supplémentaires » aux agents en patrouille, explique David Hinojosa de Coban Technologies, la société qui fournit ce matériel. « Nous aidons les officiers de police à rester concentrés sur leur travail » », ajoute-t-il, qualifiant cette nouvelle technologie de « caméra embarquée sous stéroïdes ». (@NotreTemps).
#Robot
Yamaha Motobot dépasse les 200 km/h mais reste derrière Rossi. Si la moto de course robotisée présentée par Yamaha lors de l’édition 2015 du Tokyo Motor Show a beaucoup progressé depuis sa création, il lui reste néanmoins beaucoup de travail à accomplir pour rivaliser avec les meilleurs pilotes humains sur circuit. (@lesnums).
#Impression3D
Violon imprimé en 3D, synthé tactile en silicone… Quand les instruments de musique font peau neuve. C’est l’une des nouvelles créations de Yamaha. L’entreprise japonaise commercialise depuis cette année un drôle d’instrument de musique. Appelé « Venova », il est la combinaison de deux instruments bien connus : un saxophone et une flûte à bec. Cet ovni musical est plus court qu’un saxophone afin de permettre aux musiciens d’agripper plus facilement les touches. Depuis plusieurs années, outre les innovations en matière de musique électronique, les marques investissent dans ces instruments nouvelle génération. Un exemple : le violon piézoélectrique. En 2015, la société de design et d’architecture Monad Studio, en collaboration avec le luthier Scott Hall, présente ce violon fabriqué à l’aide d’une imprimante 3D. Le son ne vient pas de quatre cordes mais d’un phénomène appelé piézoélectricité (du grec piézein signifiant presser), raconte Sciences & Avenir. « Lorsque les deux cordes de ce mystérieux violon sont soumises à une pression, l’instrument produit un courant électrique ensuite amplifié puis transformé en onde sonore par l’intermédiaire d’une enceinte », explique le magazine. Enfin, le synthétiseur Seaboard, lui, vient tout droit du futur. Les capteurs tridimensionnels de ce clavier en silicone produisent des sons différents selon la gestuelle du musicien : pressions, glissement latéraux ou verticaux. (@franceinfo).
#Journalisme
Une journaliste française illégalement fichée par le renseignement militaire. Des données sur une journaliste française ont été stockées illégalement par le renseignement militaire. C’est ce qu’a acté le Conseil d’Etat dans un arrêt rendu mercredi 8 novembre. L’institution a enjoint à la ministre des armées et à la direction du renseignement militaire d’effacer ces données.La journaliste Camille Polloni, qui travaille actuellement pour le média en ligne Les Jours sur les affaires liées à la justice et à la police, avait entamé des démarches en septembre 2011 pour récupérer les éventuelles informations la concernant dans les fichiers de police et de renseignement. (@Pixelsfr).
#Web
Ils partagent leur amour de la Picardie sur le Web. C’est l’histoire de deux amis originaires de Compiègne, Alexis 23 ans étudiant en master finances gestion et patrimoine et Léa, 23 ans journaliste web et secrétaire de rédaction. Deux jeunes qui ont pour passion commune la gastronomie, les sorties et les animations dans la région. Ils ont alors décidé de partager avec toute la communauté leurs ressentis sur les lieux qu’ils testent. C’est ainsi que sont nés le blog et la page Facebook « On a testé pour vous en Picardie ». (@F3Picardie).