La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Climat
Réchauffement climatique: des signaux plus alarmants que jamais. Le XXIème siècle compte 16 des 17 années les plus chaudes depuis le début des mesures en 1880. En Antarctique, la banquise, stable auparavant, affiche un minimum record ou quasi record. La fonte des glaciers alpins s’est poursuivie. Les émissions de CO2 liées à l’industrie et à la combustion d’énergies fossiles devraient croître de 2% en 2017 par rapport à 2016 (entre 0,8% et 2,9%), et atteindre un record de 36,8 milliards de tonnes, après des années 2014 à 2016 quasiment stables, selon le bilan annuel du Global Carbon Project. (@tvanouvelles). Légende image : icebergs au large de la côte canadienne Crédit photo : Drew Angerer / Getty Images.
#Ville
La smart city est-elle inconciliable avec la vie privée ? Alors que les villes intelligentes se connectent et captent de plus en plus de données, l’affirmation d’une politique de transparence publique apparaît comme une équation complexe à résoudre. Car même anonyme, le contenu d’une base de données peut être recoupé et exploité. Comment concilier la publication des données publiques et la protection de la vie privée ? Les initiatives de smart city ont le vent en poupe. De Singapour, à Barcelone en passant par le nouveau quartier Confluences à Lyon, la volonté de mettre en réseau les infrastructures urbaines pour en optimiser le fonctionnement est un rêve futuriste qui devient lentement une réalité. Cette tendance actuelle vers plus d’interfaces connectées décuple implacablement la quantité de données captées et la question de leur utilisation fait débat. Faut-il revendre ces données ? Les rendre publiques ? Les garder secrètes ? (@usbeketrica).
À la Smart City Expo, le centre de commande devient le cerveau de la ville. Une plateforme pour les gouverner toutes. Lors du salon Smart City Expo World Congress, qui se tient à Barcelone du 14 au 16 novembre, plusieurs entreprises ont présenté leurs offres de centres de commande. Si ces plateformes existent depuis longtemps, elles se sont historiquement concentrées sur la sécurité et la vidéosurveillance. Aujourd’hui, elles proposent un monitoring et une gestion de nombreux services de la smart city en un seul endroit, utilisent de nouvelles sources de données et permettent même d’automatiser certaines décisions. L’annonce la plus ambitieuse en la matière est celle de Huawei, qui a dévoilé son Centre d’opération intelligent (ou IOC, Intelligent operation center). « C’est le cerveau de la smart city », résume Zheng Zhibin, directeur général de la smart city Chez Huawei, qui a présenté au JDN une version de son centre de commande déployé dans la ville chinoise de Shenzen. (@journaldunet).
L’adjoint au maire de Londres chargé de l’économie, « impressionné » par le pôle technologique lillois. « Londres et Lille ont beaucoup de choses en commun. ». Encore plus depuis ce mercredi, après la journée passée par Rajesh Agrawal, adjoint au maire de Londres chargé des affaires économiques, accompagné de 15 jeunes entreprises londoniennes, en immersion dans l’écosystème technologique métropolitain. Visite d’Euratechnologies, du centre de recherche et développement de Decathlon, de Kiabi, du TechShop Leroy Merlin, la délégation londonienne a été sérieusement « impressionnée » par le dynamisme lillois et les opportunités de « business » à construire. Après les 250 chefs d’entreprises métropolitaine en « opération séduction » à Londres le mois dernier, c’est au tour des décideurs londoniens de venir faire leur « business shopping » à Lille. (@lavoixdunord)
Bill Gates va construire une smart city dans le désert. Bill Gates vient d’acheter un terrain de 10 000 hectares dans le désert de l’Arizona pour y construire une ville futuriste. Cette smart city s’appellera Belmont, du nom du promoteur immobilier chargé de piloter le projet, Belmont Partners. Elle doit servir de modèle pour le développement de futures villes durables, et se présente comme une première réponse à la surpopulation urbaine qui guette à l’horizon 2050. Technologies de pointe, connexion ultrarapide à Internet, véhicules autonomes… La smart city dont Bill Gates a annoncé la construction prochaine se présente comme un laboratoire d’expérimentations des nouvelles technologies à l’échelle d’une grande ville. (@usbeketrica).
Les cinq habitudes à piquer aux habitants de Dubaï. Première ville des Emirats arabes unis, Dubaï attire de nombreux expats. Après une discussion avec des Français qui s’y sont installés, on a repéré 5 attitudes des Dubaïotes dont on devrait s’inspirer ! Dubaï ? Une ville intelligente et pensée de manière très pratique ! « C’est comme si c’était la Défense avec des plages, des restos et des gens sympas », décrit Samuel Samyn, 35 ans, directeur du développement international au sein d’un cabinet qui facilite l’installation des entreprises à Dubaï. Pas étonnant que de nombreux Français qualifiés, souvent dans les secteurs de la finance, de l’industrie ou encore de l’hôtellerie, se laissent séduire par le dynamisme économique de Dubaï. Et si ces expats devaient un jour rentrer en France, voici ce qu’ils aimeraient importer avec eux à leur retour, en images. (@EchosStart).
#Transport
Navly, vedette des quais lyonnais. Baptisées Navly, les deux navettes autonomes ont démarré leurs rotations en septembre 2016 dans le quartier Confluence à Lyon. Située à la pointe de la presqu’île entre Saône et Rhône, cette ancienne friche industrielle réhabilitée se veut un laboratoire de la «smart city». Dotés d’un pack de batteries rechargeables par induction ou par prise, ils bénéficient d’une autonomie de huit à vingt-quatre heures pour un temps de charge de quatre à huit heures. Onze places assises, fenêtres panoramiques, carrosserie tout en rondeur, ni volant ni pédales : la silhouette futuriste de Navly intègre un ensemble de radars, de caméras et de capteurs qui permettent, en renfort du système de navigation par GPS, d’effectuer un parcours d’1,3 km sur les quais de Saône à une allure moyenne de 20 km/h. Le point de départ se trouve tout près d’une station de tramway. L’enjeu : résoudre la problématique du premier et du dernier kilomètre qui justifient, faute d’alternative, l’usage de la voiture pour se rendre au travail. (@libe).
#DataCenter
Les data centers régionaux prennent leur essor. Le Salon Data Centre World qui s’est tenu le 15 novembre à Paris a mis l’accent sur le phénomène régional. Car ces fermes d’ordinateurs sécurisées, qui stockent et traitent les milliers de données des entreprises, choisissent de plus en plus de s’installer dans les territoires. Certes, la région parisienne concentre de 80 à 90 % de l’offre actuelle, surtout dans le Nord-Est parisien prisé pour son foncier. La superficie totale atteint quelque 180.000 mètres carrés. Les géants américains, Microsoft, Google, IBM, Amazon Web Services… – mais aussi français – Equinix, Interxion…, y ont installé des équipements de plusieurs milliers de mètres carrés, pour héberger principalement les données numériques des grands groupes. (@LesEchos).
#OpenSource
L’Open Source, une alternative aux Gafa ? Par Nathalie Pignard-Cheynel, professeure en journalisme numérique, Académie du journalisme et des médias, Université de Neuchâtel. Depuis quelques mois, le monde journalistico-médiatique découvre avec effroi l’emprise, construite progressivement, des Gafa sur la diffusion de l’information et sa monétisation. Victimes plus ou moins consentantes, parfois acteurs à part entière du système, les médias font dorénavant partie de cet écosystème piloté par les géants du numérique. Et sont soumis à des règles qui cadrent, influencent mais également contraignent leur activité. Après le constat et la prise de conscience, vient le temps de la recherche d’alternatives. L’idée n’est pas de faire du jour au lendemain sans les infomédiaires mais de desserrer l’emprise, de retrouver des marges de manœuvre, et d’inventer des modèles techniques propres. Lire la suite sur le site de @MetaMedia.
#IntelligenceArtificielle
La course à l’intelligence artificielle fait flamber les salaires et vide les chaires universitaires. La course à l’intelligence artificielle fait flamber les salaires et vide les chaires universitaires. Il ne vous aura pas échappé que les géants de la tech ont entamé une course à l’intelligence artificielle : smartphones à reconnaissance faciale, assistants vocaux, véhicules autonomes, robotique, les usages ne manquent pas… Et pour mener à bien ces projets, ces entreprises mettent les moyens, notamment en proposant des salaires qui atteignent des sommets inédits, même pour une industrie qui n’a jamais eu peur de la démesure quant aux traitements de ses talents. C’est le sujet d’une récente enquête menée par le New-York Times. (@frenchweb).
Un ancien de chez Google crée une religion dont le dieu est une intelligence artificielle. « La machine va devenir plus intelligente que l’homme, c’est inévitable. » Telle est la conviction d’Anthony Levandowski, un ingénieur passé par Google qui vient de lancer un mouvement religieux baptisé « Way of the Future » qui place l’Intelligence Artificielle au rang de divinité. Cette église devrait avoir son propre évangile nommé « Le Manuel », des cérémonies ouvertes au public et même une sortie de lieu de culte. Pour définir cette croyance, on parle en général de « Singularité », même si Levandowski préfère le terme de « Transition ». « Le résultat sera de fait un dieu. Pas un dieu qui créé la foudre ou des ouragans. Mais s’il y a quelque chose un milliard de fois plus intelligent qu’un humain, comment allez-vous l’appeler ? », interroge Levandowski. (@pressecitron).