23 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 23 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Donnees

xLes Français sont des analphabètes de la data. En France, seuls 12% des professionnels sont datalphabétisés contre 17% pour les Européens, et 51% reconnaissent arbitrer au feeling plutôt qu’en fonction d’insights ou d’enseignements riches et précis. Tel est l’une des conclusions de « Les salariés européens et leurs connaissances sur la data », l’étude européenne menée par Qlik en partenariat avec Censuwide qui montre aussi que les 5000 personnes interrogées n’aspirent qu’à une chose être formées pour progresser. (@INfluencialemag). Crédit photo : Nikko Macaspac.

#Economie

La majorité des 35 entrepreneurs de la zone industrielle de Calvi veut s’engager dans l’économie circulaire. Cette dernière compte tourner le dos au gaspillage en valorisant notamment le recyclage, et toute forme de valorisation des ressources. Ces cartons sont compactés dans la zone industrielle de Calvi, avant d’être envoyés sur le continent pour y être recyclés. Il y a un an, Marie France Ferrandi a investi 30 000 euros dans une machine qui compacte les déchets. « Si on peut réduire les volumes, réduire l’enfouissement et puis recycler. C’est la vie, on ne peut pas laisser des poubelles à nos enfants, on est sur une île », estime-t-elle. (@FTViaStella). A lire aussi : Bastia : Quand la CCI planche sur l’économie circulaire (@corsenetinfos).

Treize projets de l’économie circulaire distingués par la Région. Transformer des filets de pêche usagés en lampes, espadrilles ou dessous de verre. Recycler les gravats pour construire des logements. Développer des habitats modulables, déplaçables, écologiques et économiques pour les étudiants. Voici, sommairement résumé, quelques-uns des projets distingués par le 2eappel à projets de la région Bretagne pour l’économie circulaire. L’économie circulaire, encore appelée bioéconomie, vise à limiter le gaspillage, à recycler ou réemployer ce qui peut l’être pour limiter la production de déchets. « L’économie du futur », selon Thierry Burlot, Vice-président en charge de l’environnement. « En Bretagne, 500 000 tonnes de déchets sont encore enfouies chaque année. Nous ne voulons plus de cela. L’ambition de cet appel à projet, c’est que les projets sélectionnés changent les choses et que, demain, ils fassent école pour toute la région ». (@ouestfrance).

Le 5 octobre se tenait à Issy-les-Moulineaux le forum du Grand Paris Circulaire. Une initiative lancée par la métropole du Grand Paris, où les acteurs institutionnels (Métropole, ville de Paris), les acteurs privés (Bouygues, Suez, etc.) et la Société du Grand Paris, entre autres, étaient amenés à échanger sur leur vision et les opportunités que représente ce nouveau schéma d’utilisation des ressources. Un impératif, même, depuis que l’Union européenne a fixé l’objectif de valorisation des déchets à hauteur de 70 % à l’horizon 2020, “tandis qu’il se situe aujourd’hui plutôt autour de 61 %”, selon Baptiste Le Gay, sous-directeur déchets et économie circulaire de la Direction générale de la prévention des risques (DGPR), rattachée au ministère de la Transition écologique et solidaire. Dans cette production de déchets, le BTP est en tête et fait donc figure de premier concerné. (@LeNouvelEco).

L’économie circulaire a le vent en poupe en Bourgogne-Franche-Comté. L’économie circulaire, c’est un terme un peu barbare pour désigner une économie qui utilise pour la production de la matière première ou des objets recyclés. En Bourgogne-Franche-Comté, ça représente entre 50 000 et 70 000 emplois. La Région vient de lancer un plan d’action pour les mois à venir, dans le but de fédérer et d’organiser une filière de l’économie circulaire. Dans le département, il existe déjà beaucoup d’entreprises ou d’associations qui fonctionnent selon le principe de l’économie circulaire. Certaines sont très anciennes, comme Envie Dijon, qui reconditionne des produits électroménagers depuis 30 ans. D’autres sont plus récentes, comme Vitis Valorem à Meursault, qui récupère les sarments de vignes pour en faire des agrafes et des tuteurs qui seront réutilisés … dans les vignes. Il y a aussi la Bécane à Jules à Dijon, qui récupère des vélos que leurs propriétaires ont jeté pour les retaper, ou pour réutilisent certaines pièces pour créer les vélos de leur marque Re Fab Dijon, ou encore Ecolactis à Messigny-et-Vantoux qui recycle la chaleur dégagée par les systèmes frigorifiques pour faire du chauffage ou de l’eau chaude. L’économie circulaire ne se limite donc pas au recyclage des déchets. (@francebleu).

#Entreprise

Et s’il y avait trop de startups à Paris ? Par Jean-Laurent Cassely. Sans diversité d’espèces, un écosystème tourne vite à la monoculture : la déferlante de startups, d’incubateurs et d’espaces de coworking porte avec elle le risque d’une mise aux normes digitale de la ville Lumière pour la plier aux goûts et aux modes de vie des startupeurs. Au détriment de tous les autres ? (@kissmyfrogs).

#Transport

Ofo, oBike, Indigo Weel… La nouvelle concurrence de Vélib’ pour 2018. 2018 s’annonce comme l’année du « free floating », ces vélos en libre-service sans borne. Ce concept, venu de Chine, a engendré un peloton de startups, prêtes à s’installer en France d’ici à la fin de l’année. Parmi elles, Ofo, le leader mondial en la matière. Lancée en 2014 par deux étudiants, la licorne pékinoise est présente dans 15 pays et 180 villes, avec une flotte mondiale de 10 millions de vélos. Ofo souhaite poursuivre son développement international grâce à une levée de fonds de 700 millions de dollars en juillet, notamment auprès du géant chinois de l’e-commerce Alibaba et du « Uber chinois », Didi. « La France est un marché important pour nous. Environ 4% des déplacements quotidiens se font à vélo sur Paris, alors que la mairie a fixé un objectif de 15% en 2020. Et certains de nos voisins européens sont déjà grimpés à 25%. », explique Laurent Kennel, dirigeant France de Ofo. (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

Quand des machines apprennent à d’autres machines à apprendre. C’est un nouveau pas vers une intelligence artificielle encore plus développée qu’actuellement. Alors que l’apprentissage automatisé par les machines, ou machine learning, est un des secteurs les plus en vogue dans la Silicon Valley, Google veut aller plus loin. Selon le magazine Wired. la firme de Mountain View travaille sur un projet de création de machines qui formeraient elles-mêmes d’autres machines à l’apprentissage automatisé. Ce projet ressemble en fait à celui d’une école normale de professeurs. Cette école, qui forme les professeurs à former, est l’une des briques majeures de notre système scolaire. En résumant, Google cherche à faire la même chose, mais avec le machine learning. (@LesEchos).

Nano neurone artificiel. Les chercheurs en informatique expérimentent depuis longtemps des puces imitant le fonctionnant du cerveau humain, elles permettraient aux ordinateurs d’apprendre, de faire des hypothèses, et d’en tirer des conclusions. Rappelons qu’il existe déjà des systèmes informatiques en réseau qui reproduisent le comportement de nos cellules nerveuses avec l’aide de programmes qui recoupent et croisent des montagnes de données. Certains de ces dispositifs auto-apprenants parviennent à reconnaître des formes et les détails d’un visage ou traduisent en texte la voix d’un discours, par exemple. Mais les performances actuelles des transistors à base de silicium, ne nous permettent pas, pour l’instant, de créer une véritable intelligence artificielle. Plus leurs analyses deviennent profondes, plus ces dispositifs consomment une énergie colossale pour vainement s’approcher du fonctionnement basique d’un cerveau humain. « Nous sommes arrivés aux limites physiques de la miniaturisation des composants électroniques traditionnels », expliquent les chercheurs de l’Unité Mixte de Physique CNRS-Thales et du Centre de nanosciences et de nanotechnologies de l’Université Paris Sud. (@RFI).

 #Television

MIPCom : « from TV to total video ». Présentation par Facebook mercredi 18 octobre au MIPCom à Cannes de sa nouvelle plateforme Watch qui diffuse désormais émissions et séries : « Avec 2 milliards de personnes chaque jour sur Facebook, ce serait formidable et possible d’arriver à diffuser une série mondiale », a lancé le jeune directeur des contenus vidéo, Daniel Danker. Depuis début septembre, Facebook Watch a déjà accompagné « près d’un millier de programmes différents pour une durée moyenne de visionnage de 15 minutes », a précisé Ricky Van Veen, patron de la stratégie mondiale de création du réseau social. « La vidéo explose sur Facebook. Elle représente aujourd’hui la moitié du trafic mobile. Dans 5 ans, ce sera 75% ». (@metamedia).

La BBC va utiliser les compétences de l’intelligence artificielle afin d’améliorer la diffusion de ses programmes. Pour cette tâche, elle a annoncé le début d’un partenariat de recherche avec huit universités du Royaume-Uni. L’entreprise souhaite acquérir un grand nombre de données afin de déterminer si elle utilise efficacement toutes ses ressources. L’objectif est de pouvoir améliorer ses services en ligne et les programmes qu’elle commande chaque année. Elle utilisera les données pour « mieux comprendre ce que le public veut de la BBC » et créer une production et une diffusion de service « plus personnelles ». Au final, des outils considérant les résultats pourraient être transmis aux employés afin que ceux-ci puisse prendre des décisions en accord, que ce soit en matière de rédaction ou de mise en service. (@siecledigital).