29 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 29 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xSingapour, laboratoire mondial grandeur nature. Avec ses 4,7 millions d’habitants, la « petite » Singapour s’est imposée comme l’un des modèles de la smart city dans le monde. La cité-Etat joue un rôle décisif dans le fulgurant développement urbain des deux géants de l’Asie, la Chine (1,4 milliard d’habitants) et l’Inde (1,3 milliard). Elle expérimente sur tous les fronts, aimante les innovations et les entreprises, séduit les clients venus du monde entier. Jouant en partie de sa communauté d’origine chinoise (75 % de la population), Singapour a passé plusieurs ­accords de partenariat avec la Chine pour l’expérimentation et le développement de villes intelligentes. C’est le cas, entre autres, du parc industriel de Suzhou et de l’île éco high-tech de Nanjing, l’ancienne capitale qui compte aujourd’hui plus de 8 millions d’habitants. Les expériences sont ensuite répliquées dans d’autres ­agglomérations dont l’éco-cité de Tianjin et la Cité du savoir de Guangzhou. Cette méthodologie fournit une « plate-forme permettant aux entreprises singapouriennes et chinoises de démontrer leurs ­capacités en matière de technologie de manière holistique », explique l’agence singapourienne Infocomm. A Lire aussi : Quand l’Asie réinvente les mégapoles  (@LeMondefr).

#Ville

Nice : quand smart city rime avec recyclerie. La smart city ce n’est pas que de data et numérique. Si la Métropole Nice Côte d’Azur se classe parmi les 5 smart cities les plus en vue, elle semble aussi être capable de conjuguer intelligence et bon sens. C’est en tout cas ce que tend à prouver le projet de recyclerie que la Métropole a imaginé depuis quelques temps déjà et qui prend place dans le quartier des Moulins, un quartier en pleine restructuration et que son positionnement dans le périmètre de l’Eco-Vallée lui permet d’être partie prenante des expérimentations menées. (@latribunepaca).

#Logement

Le premier immeuble d’habitation avec des équipements connectés inauguré en France. Le premier bâtiment d’habitation entièrement compatible avec le programme « Home » d’Apple est français. Il est situé en banlieue parisienne, à Issy-les-Moulineaux. Les soixante logements proposés à la vente y sont tous connectés, grâce aux équipements développés en collaboration par Legrand et Netatmo. « C’est la première fois que des logements sont entièrement conçus avec des équipements connectés », explique Patrick Soudan, directeur général adjoint de Legrand. Avantage de ces interrupteurs, prises, moteurs de volets roulants et autres chauffages : ils sont tous connectés et pilotables depuis une application sur smartphone. Mais, « ils s’utilisent aussi comme des équipements classiques ». Ce dernier point est clé pour Patrick Soudan : « lorsqu’un promoteur construit un bâtiment, il ne connaît pas les futurs acquéreurs et en l’occurrence, leur degré d’appétence pour une maison connectée ». Les fans de technologie comme les plus réticents devraient donc y trouver leur compte. (@FigaroTech).

#Sante

Le CHU d’Angers, un établissement de santé à la pointe de la technologie. Installé au cœur de la ville, sur les bords de la Maine, le Centre Hospitalier Universitaire d’Angers est l’un de pionniers en matière technologie. L’arrivée du numérique dans le domaine du médical permet au CHU de tendre vers cet objectif. Réalité virtuelle, objets connectés, robotique… se trouvent désormais entre les murs d’un hôpital et dessinent une « nouvelle » médecine : plus connectée. C’est désormais la réalité de cet établissement pionnier à bien des égards. Si vivre en bonne santé est depuis longtemps une préoccupation de notre société, comment se concrétise la santé dans un établissement hospitalier ?  Télémédecine, E-santé, M-santé, Quantified Self, Santé connectée, big data, dossier médical partagé … Aujourd’hui, il semble difficile de définir ce qu’est la santé connectée. Les frontières sont de plus en plus minces entre les applications numériques et les objets connectés utilisés dans le domaine du bien-être, dans celui de la santé ou encore dans celui de l’exercice de la médecine. (@villeintelmag).

#InternetDesObjets

Votre aspirateur robot peut vous espionner. Les robots aspirateurs, ou aspirateurs connectés sont fort pratiques, permettant de s’épargner simplement une corvée de nettoyage. Ils sont bardés de capteurs ainsi que, bien souvent, d’une caméra afin de s’orienter en évitant les obstacles. Mais sous cet aspect inoffensif de machine corvéable à loisir, ces petits engins autonomes peuvent se transformer en véritables outils d’espionnage et filmer l’intérieur de nos appartements. C’est ce qu’on prouvé les chercheurs et experts en sécurité de la firme américaine Check Point Software Technologies, vidéo à l’appui. (@20minutesOnline).

Des objets connectés trop peu protégés. Combien d’objets connectés à l’horizon 2020 ? Selon les études, les projections oscillent entre 20 et… 80 milliards, du babyphone à la voiture en passant par la caméra de surveillance ou le compteur électrique. De quoi donner des sueurs froides aux experts en cybersécurité, car les risques de piratage de ceux qui sont déjà parmi nous (6,4 milliards en 2016, d’après le cabinet d’audit Gartner) sont largement avérés… Des risques qui vont du plutôt flippant – transformer un inoffensif jouet robot humanoïde en dispositif de surveillance ou lui faire attaquer une tomate à coups de tournevis, comme l’a fait l’entreprise américaine IOActive en janvier, au franchement alarmant, comme la prise de contrôle à distance d’une Jeep Cherokee par deux chercheurs, filmée à l’été 2015 par le magazine Wired (dans la foulée, le constructeur avait rappelé 1,4 million de véhicules), ou les failles découvertes l’année dernière dans une pompe à insuline. (@libe).

#Numerique

Numérique, une culture commune à réinventer. Par Christophe Béchu, maire d’Angers, président du WEF Angers 2017. « Nous entrons dans une nouvelle ère. Celle de l’internet des objets, du big data, de la robotisation, de l’intelligence artificielle, de la blockchain. Ces nouveaux concepts vont bouleverser le fonctionnement des entreprises et transformer bon nombre de métiers. Les progrès issus de ces évolutions technologiques vont stimuler la croissance mais aussi transformer bien des aspects de notre existence et de nos sociétés. Comme à l’époque de la Renaissance, période de grandes découvertes, la vague technologique actuelle liée au numérique est en train de rebattre les cartes. Avec cette nouvelle économie, nous entrons dans une terra incognita. Ces « nouvelles technologies » changent notre quotidien, modifient nos comportements de consommation, nos moyens de communication, le fonctionnement de nos institutions. En un mot, elles réinventent nos modes de vie. » A lire la suite sur le site de @libe.

#Technologie

« Nous sommes victimes d’une optique systématiquement sombre sur la technologie ». quand Usbek & Rica est tombé sur un livre intitulé Le travail est l’avenir de l’homme (éditions de l’Observatoire), qui plus est écrit par un économiste tout ce qu’il y a de plus sérieux, on s’est dit qu’on allait lui demander s’il carburait à l’eau claire. La réponse est oui, et avec ce livre, Nicolas Bouzou relance joyeusement le débat sur la façon dont nous travaillerons – ou pas – dans quelques décennies. (@usbeketrica).

#Transhumanisme

« L’homme augmenté est un mythe ». Une personne en situation de handicap « appareillée » de prothèses devient-elle un humain augmenté ? Augmenté = tout réparé ? La somme n’est pas aussi simple, comme l’ont montré le philosophe Bertrand Quentin et le chercheur en robotique Nathanaël Jarrassé lors d’une table ronde sur les métamorphoses de la notion de handicap au contact des nouvelles technologies. Peut-on parler d’homme augmenté pour une personne handicapée dotée d’appareillage ? Bertrand Quentin livre un premier élément de réponse : « Pas vraiment. Plus que d’homme augmenté, on devrait parler de handicap « diminué » ; face à un bus à rampe d’accès rétractable, la personne en situation de handicap voit son handicap diminuer – sa déficience reste la même ». (@usbeketrica).

#FlipYourMind

On peut disrupter la disruption ! Une idée qu’il faut garder en tête avec les nouvelles technologies, c’est qu’elles sont en permanence à la recherche de nouveaux usages grâce au flux de capitaux énormes que les investisseurs réinjectent pour faire émerger le prochain Google ou Tencent. Tous ceux qui ont connu la technologie comme un marché avec peu de sources d’innovations (Microsoft, Adobe, …), de la consistance dans ces investissements même quand cela n’avait plus toujours d’intérêt pour les utilisateurs (Windows 8, Flash…), sont certainement un peu déboussolés. Il faut donc changer sa façon de voir : le financement des startups a montré que les budgets innovation sont maintenant supérieurs en dehors des entreprises installées que dans ces entreprises. La disruption a donc également plus de chance d’émerger en dehors. (@zdnetfr).

#Piratage

« Bad Rabbit » : le rançongiciel qui rappelle de mauvais souvenirs. Les premières alertes, mardi 24 octobre en début d’après-midi, ont eu des allures de remake. En Ukraine, l’aéroport d’Odessa a indiqué que ses services étaient ralentis en raison d’une attaque informatique ; le métro de Kiev a signalé que son système de paiement par carte bancaire était inutilisable. En Russie, l’agence de presse Interfax a annoncé que ses serveurs étaient indisponibles. Dans les trois cas, le même message était apparu sur des ordinateurs : « Si vous voyez ce texte, c’est que vos fichiers ne sont plus accessibles. » Suivait une adresse web, celle d’un site affichant une demande de rançon de 0,05 bitcoin (environ 236 euros). Le coupable : un « rançongiciel », un logiciel malveillant qui chiffre (ou «crypte») les données de ses victimes et exige un paiement pour les déverrouiller, nommé Bad Rabbit («lapin méchant»). Un nouveau venu que plusieurs entreprises de cybersécurité ont d’ores et déjà identifié comme un cousin, sinon le successeur, d’un autre malware qui, l’été dernier, a fait couler beaucoup d’encre : NotPetya. (@libe).