05 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 5 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Logement

xLogements inoccupés à Paris: Airbnb n’est pas le problème, mais une solution ! Airbnb est accusée de faire partir la population du centre de Paris. Répondant à ces allégations, Emmanuel Marill, le Directeur Général France d’Airbnb, stipule que ce sont les politiques de l’urbanisme qui ont provoqué l’exode des habitants. « En 1954, 214 000 personnes habitaient dans les quatre premiers arrondissements parisiens. En 1999 ils n’étaient plus qu’une centaine de milliers. Vous avez bien lu, en cinquante ans, la population du centre de Paris a diminué de moitié. La faute à Airbnb et à la location meublée touristique ? Ces accusations sont infondées, le coupable, facile. Loin de faire fuir les habitants, Airbnb permet aujourd’hui à des dizaines de milliers de Parisiens de payer leurs charges de vie quotidienne et de logement. » Lire la suite sur le site du (@FigaroVox). Crédits photo : Ludovic Marin / Afp.

#Quartier

« ma-residence.fr » tisse du lien social dans la ville et ses quartiers. Et si on se disait plus qu’un simple bonjour le matin entre voisins, en sortant le matin », explique Charles Berdugo, le fondateur de la plateforme et de l’entreprise éponyme : « ma-residence.fr ». « A l’heure où les rapports humains se délitent et que le sentiment de solitude progresse, les attentes en matière d’amélioration du lien social sont fortes dans notre société ». Convaincu que malgré les comités de quartiers, souvent initiés par les collectivités territoriales, il y avait quelque chose à faire en s’aidant des nouvelles technologies, Charles Berdugo et son équipe lancent une plateforme de partage, facilitant l’échange et l’entraide de proximité. C’est ainsi qu’est né, il y a tout juste dix ans, « ma-residence.fr ». L’idée était simple. Il s’agissait de la lancer auprès de ses voisins, mais aussi des collectivités, associations, commerçants, propriétaires de bien et d’une manière générale tous les acteurs de la vie locale. (@villeintelligente).

#Economie

Les rois du Net à l’assaut du monde physique. « Le logiciel mange le monde », écrivait le célèbre investisseur Marc Andreessen en 2011. Oui, mais il le croque plus facilement quand il est intégré dans des produits physiques qui permettent de démontrer ses prouesses. C’est la conclusion à laquelle aboutissent aujourd’hui quatre des Gafam, Google, Facebook, Amazon et Microsoft, qui ne veulent plus se contenter du monde virtuel mais s’imposer aussi dans le monde physique. Les quatre géants de la côte Ouest adoptent de plus en plus le modèle du premier A de l’acronyme, Apple, qui a fait de l’imbrication entre software et hardware sa marque de fabrique, ne vendant jamais l’un sans l’autre. L’un des plus flagrants exemples de ce revirement est Google. Mercredi 27 septembre, le géant de la recherche en ligne va dévoiler la deuxième génération de Pixel, des smartphones haut de gamme qu’il a lancés il y a un an. Et il a confirmé ses ambitions dans ce domaine à la mi-septembre,  en investissant 1,1 milliard de dollars dans HTC pour faire venir 2.000 de ses ingénieurs et designers sous son toit. (@LesEchos).

TaskRabbit ou l’économie du partage au quotidien. Cette application américaine permet à ses utilisateurs de faire appel à d’autres membres de la communauté pour réaliser des tâches de la vie quotidienne contre rémunération. Aider un voisin à déménager, lui porter ses courses, l’aider à faire des recherches en ligne ou remplir des dossiers administratifs : autant de sources d’emploi longtemps restées insoupçonnées mais qui font le grain des applications « d’entraide » comme TaskRabbit. Lancée en 2008, cette application dite de l’économie de partage a prospéré sur le lit de la crise de l’emploi. Cette nouvelle forme d’emploi alternatif, ou le plus souvent de complément d’emploi, permet à chacun d’arrondir ses fins de mois. C’est une sorte d’« ubérisation » des tâches quotidiennes. (@LeMonde).

#Travail

« Rémunération à la microtâche » : ces Français qui travaillent pour 2,50 euros de l’heure. Via internet, une nouvelle forme de travail à la tâche émerge. Pour arrondir leurs fins de mois, ou en attendant de retrouver un emploi stable, certaines personnes réalisent de petites tâches, pour lesquelles elles sont rémunérées quelques centimes d’euro. (@franceinfo).

#Agriculture

La jeune pousse toulousaine de robotique agricole « Naïo Technologies » vient d’obtenir le Pass French Tech. Ce label national est attribué aux pépites reconnues pour leur croissance et la qualité de leur innovation. Elle pourra donc bénéficier d’un accompagnement privilégié auprès des partenaires économiques. Son ambition est de devenir le leader mondial de la robotique agricole. Lire le blog Tout ce qui buzz sur le site de @France3MidiPy.

#Fiscalite

La Commission européenne a lancé, mercredi 4 octobre, une nouvelle offensive contre les montages fiscaux d’Amazon au Luxembourg et d’Apple en Irlande. Près de trois ans jour pour jour après avoir ouvert une enquête approfondie contre les pratiques fiscales d’Amazon, l’exécutif européen a exigé de l’entreprise américaine qu’elle rembourse 250 millions d’euros aux autorités fiscales luxembourgeoises qui lui ont, selon lui, accordé « des subventions déguisées ». La Commission européenne a aussi décidé de s’attaquer à l’Irlande, qui n’a toujours pas récupéré auprès d’Apple plus de 13 milliards d’euros d’impôts impayés, comme il lui avait été ordonné il y a un peu plus d’un an.  (@LeMonde).

#Estonie

Pourquoi l’Estonie a dix ans d’avance sur les autres pays dans le domaine des technologies du numérique ? « il faut dix-huit minutes pour démarrer une entreprise en ligne et trois minutes pour déposer une déclaration de revenus », peut-on lire sur le site officiel du gouvernement estonien. Ainsi administration, écoles, transports : tout se fait en ligne. Si bien que ce pays balte d’1,3 million d’habitants est qualifié de nation la plus connectée au monde. Depuis la création de la carte E-residency en décembre 2014, toute personne n’ayant pas la nationalité estonienne de bénéficier d’une identité numérique leur permettant d’accéder à des services de création d’entreprise, de services bancaires… « Les seules choses qu’un Estonien ne peut pas faire en ligne, c’est se marier ou divorcer ! » affirme la présidente estonienne Kersti Kaljulaid.

Vendredi 29 septembre, à l’occasion du sommet numérique européen de Tallinn (Estonie), les centres nationaux du numérique de plusieurs États ont annoncé leur projet de mutualiser leurs expertises à travers des « digital squads ». L’objectif : fluidifier les discussions entre les institutions européennes et les écosystèmes numériques propres à chaque pays. (@MashableFR).

#Journalisme

[Etude] Le data journalisme de plus en plus plébiscité par les rédactions. Par Lorraine Poupon, France Télévisions, MédiaLab. « Le data est partout, dans toutes les bouches, vu tant comme une opportunité économique qu’une menace à la vie privée. Les citoyens exercent désormais leur droit d’accès aux GAFA  afin, supposément, d’en reprendre le contrôle. L’époque est à la demande de transparence et à l’open data. Mais ces données, même accessibles, ne sont pas toujours compréhensibles ! C’est le rôle du data journalisme dont le NewsLab de Google tente de clarifier les enjeux dans son étude. La maîtrise du data comme enjeu. Beaucoup évoquent le Big Data sans avoir réellement conscience de la réalité que ce terme recouvre : quantité de données brutes aux formats variées, non structurées au point qu’elles sont inexploitables de manière automatisée. Elles représentent potentiellement une mine d’informations pour celui qui saura l’en extraire. Lire la suite sur le de @MetaMedia.

#Youtube

Les youtubeurs vont pouvoir bénéficier des aides du CNC. Les créateurs de vidéos sur internet, tels les youtubeurs, vont pouvoir bénéficier de financements du CNC, a annoncé mardi le Centre national du Cinéma et de l’image animée. Ce nouveau fonds d’aide sera doté de 2 millions d’euros par an. « L’idée c’est d’aller chercher les nouveaux créateurs là où ils se trouvent. Il est essentiel pour nous de soutenir ces nouvelles écritures qui utilisent de nouveaux formats, de nouveaux codes de réalisation », a indiqué la présidente du CNC Frédérique Bredin, lors d’une présentation. Le CNC, qui souhaite soutenir une centaine de projets par an, a dû imaginer un nouveau mécanisme de soutien, pour répondre aux spécificités de cette production vidéo, « spontanée et sans diffuseur ». Le mécanisme a été mis au point au terme d’une consultation avec une centaine de youtubeurs, lancée il y a un an. « On accompagne un écosystème qu’on est en train d’intégrer à notre exception culturelle », a souligné Julien Neutres, responsable du projet au CNC. (@LExpress).

04 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 4 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville


Quel lien peut-il y avoir entre économie numérique et territoire ? Les digitals nomads, en nouvelle élite globalisée, s’installent dans des lieux paradisiaques, y jouissent du faible coût de la vie et d’une liberté économique et parfois fiscale sans égale. Showroomprive, pépite française, s’est établie dans des bassins d’emploi en difficulté et y développe des liens forts. Quel sens le territoire prend-il dans ces deux exemples ? Avec Jonathan Dizdarevic, Coline Rivière, Brieux Férot. Conférence filmée à la Grande Halle de la Villette le 8 juin 2017, pour le Live de Futur en Seine.

Début 2018, une ville miniature sera inaugurée à la cité Descartes à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne). Equipée de multiples capteurs, elle sera placée dans une chambre capable de simuler n’importe quel événement climatique. Baptisée Sense City, cette plateforme de Recherche & Développement unique en Europe doit permettre aux villes d’avancer dans la transition écologique, d’analyser la qualité et la durabilité des réseaux urbains… « L’avantage de cette mini-ville en chambre climatique est de pouvoir mettre des capteurs partout, sans générer d’inconfort ou d’inquiétude », souligne Anne Ruas, chercheuse à l’Ifsttar et coordinatrice du programme.  (@LeMonde).

Le maire de São Paulo a dévoilé sa vision de ville intelligente pour la plus grande ville d’Amérique du Sud. Elle inclut la numérisation de la prestation des services publics et l’amélioration de la sécurité publique via l’utilisation de la technologie. « Nous voulons faire de São Paulo une capitale mondiale, et non une province, et cela inclut d’en faire une ville numérique », a-t-il déclaré. « La première tâche pour y parvenir consiste à réduire la bureaucratie. La prestation des services publics sera totalement numérique : vous ne verrez plus aucun papier, timbre et tout le reste », a promis le maire, ajoutant que les services aux citoyens seront entièrement en ligne d’ici décembre 2018. « Les personnes n’auront plus besoin d’être là physiquement pour demander toutes sortes de services, car elles pourront demander ce dont elles ont besoin via leur ordinateur ou leur smartphone. » (@zdnetfr).

#Logement

Entre Airbnb et Paris, la fête des voisins est finie. Qu’il semble loin ce mois de février 2015. Dans le froid parisien, mais sous la chaleur des dorures de l’Hôtel de Ville, Paris accueillait le fondateur d’Airbnb, le New-Yorkais Brian Chesky. Une première visite officielle dans la capitale pour ce trentenaire dont la start-up est aujourd’hui valorisée plus de 30 milliards de dollars. Et un signe fort pour l’entreprise dont le marché parisien est rapidement devenu la première destination mondiale en nombre de voyageurs. Depuis Paris est bien décidée à faire régner l’ordre sur ses terres et surtout à faire respecter la réglementation sur le marché du logement locatif saisonnier qui limite à 120 nuitées par an la location. A partir de lundi 2 octobre, les propriétaires de logement souhaitant louer leur appartement sont invités à s’enregistrer à la Mairie puis à communiquer leur numéro à la plateforme. Une démarche volontaire dans un premier temps, mais qui deviendra obligatoire à compter du 1er décembre, ce qui devrait limiter les abus. (@LExpress).

#Transport

Conquête de Mars en 2022, Paris-New York en 30 minutes : les nouveaux objectifs d’Elon Musk. Elon Musk n’est pas un entrepreneur comme les autres. Le milliardaire d’origine sud-africaine soigne autant sa communication que les multiples projets sur lesquels il planche. Tesla, Neuralink, Boring : autant de « révolutions » lancées par celui que certains n’hésitent pas à qualifier d’Iron Man en vrai. Ces dernières semaines, c’est Space X, l’entreprise qui a pour objectif de donner un coup d’accélérateur aux voyages spatiaux, qui bénéficie de la com maîtrisée d’Elon Musk. Les entrepreneurs de la Silicon Valley ont plusieurs mantra, et parmi eux, celui que l’on pourrait résumer ainsi : « c’est en échouant qu’on finit par réussir ». Il y a quelques semaines, Elon Musk jouait des échecs de ses fusées Space X dans une vidéo mise en ligne sur son compte Instagram. Pourtant, les réussites de Space X sont nombreuses. Le 30 mars 2017, une fusée déjà utilisée était renvoyée dans l’espace pour la première fois. Fin août, les combinaisons spatiales de Space X étaient révélées. (@usbeketrica).

#Incubateur

Inauguré jeudi 28 septembre dans les environs d’Aix-en-Provence, The.Camp est un campus nouvelle génération, pensé pour que les entreprises mais aussi les startups, étudiants et experts puissent travailler ensemble sur la technologie et la « ville de demain ». Imaginé par Fréderic Chevalier, entrepreneur de la région PACA décédé dans un accident de moto en juillet, définit ainsi ce nouveau lieu : « La ville est devenue l’écosystème dominant de l’humanité et nous pose des défis de taille et de conséquences vitales ! La complexité, la variété et l’interdépendance des questions écologiques, scientifiques ou sociétales que cela soulève les rendent inaccessibles à une réflexion isolée. Les réponses que nous apportons ne peuvent être que collaboratives. ». Tarik Ghezali, entrepreneur social qui participe au projet, explique pour sa part : « The Camp peut s’affirmer comme un lieu où l’on fabrique et met en scène de nouveaux imaginaires pour se projeter dans l’avenir. Aujourd’hui, la Silicon Valley nous propose une vision ultratechniciste et post-humaine du futur. The Camp peut proposer une vision bien plus humaniste, propre à la tradition européenne ».

Le pitch start-up. The Camp, une Station F provençale. Antoine Meunier, chargé de la communication de The Camp, est l’invité du Pitch Start Up : « The Camp est un camp de base pour explorer le futur. Cela ressemble en partie à Station F mais il n’y pas que des start up. On y trouve aussi un fablab, un laboratoire urbain pour travailler en lien avec les collectivités locales, des formations pour les cadres du privé et du public, etc. Tout cela dans un espace accueillant, en Provence, avec une offre d’hébergement. » (@franceinfo).

#Cryptomonnaie

Le buzz des Etats-Unis : Goldman Sachs envisage de se lancer dans le bitcoin. Alors que la plupart des grandes banques de Wall Street ont peur des cryptomonnaies, Goldman Sachs, fidèle à sa réputation de preneur de risque, envisage de se lancer dans le courtage de bitcoin, cette monnaie virtuelle fort controversée. «Pour répondre à la demande de nos clients qui s’intéressent aux monnaies virtuelles, nous réfléchissons à ce que nous pourrions développer», a indiqué un porte-parole. Selon le «Wall Street Journal» , qui a révélé l’information, Goldman pourrait encore faire machine arrière, mais la banque envisage sérieusement de créer une équipe de traders dédiés aux cryptomonnaies. Le bitcoin est une monnaie numérique qui fonctionne de façon décentralisée, reposant sur un réseau d’ordinateurs, plutôt que sous la supervision d’une banque centrale. Les utilisateurs, qui peuvent conserver leur anonymat, peuvent l’échanger directement, sans passer par une banque. (@LesEchos).

#DataCenter

Alibaba va étendre son cloud mondial avec quatre nouveaux datacenters d’ici 2018. Alibaba poursuit sa course mondiale dans le cloud public d’infrastructure. Sa division Aliyun (ou AliCloud), le pendant d’Amazon Web Services chez Amazon, se prépare à ouvrir quatre nouveaux datacenters hors de Chine : un en Malaisie avant la fin 2017, puis trois d’ici mars 2018 en Indonésie, en Inde et en Europe. Son infrastructure d’informatique à la demande sera ainsi étendue à 18 sites dans le monde, dont 12 hors de l’Empire du milieu (Hong Kong compris). Le groupe de Jack Ma est présent dans le cloud public depuis 2009 avec des services d’infrastructure à la demande comparables à ceux d’Amazon Web Services, la référence absolue sur le marché. (@LUsineDigitale).

#Presse

Google veut aider la presse en limitant l’accès gratuit aux articles. Accusé de piller le contenu des médias, Google va proposer de nouveaux outils aux éditeurs de presse pour les aider à gagner des abonnés, notamment en leur permettant de réduire le nombre d’articles en accès gratuit, a-il- annoncé lundi 2 octobre. Google va leur permettre de choisir le nombre d’articles en accès gratuit, un « échantillonnage flexible », qui remplace donc le système en place jusqu’ici, qui exigeait des éditeurs, pour les référencer, un minimum de trois articles gratuits par jour avant de diriger le lecteur vers un portail d’abonnement. « Même si les études montrent que les gens sont de plus en plus habitués à payer pour accéder à l’information, le processus, parfois pénible, de souscrire un abonnement peut rebuter. Ce n’est pas bon pour les utilisateurs, ni pour les éditeurs de presse pour lesquels les abonnements sont une source croissante de revenus », écrit le géant technologique lundi sur son blog officiel, ajoutant avoir « discuté avec des éditeurs », comme le New York Times ou le Financial Times, pour régler ces problèmes. (@latribune).

#Mobilite

Les Français font plus de recherches Google sur mobile que sur ordinateur. Pour la première fois, les recherches sur téléphone portable ont dépassé en France les requêtes sur ordinateur en France, a annoncé Google. C’était déjà le cas aux États-Unis depuis deux ans. En France, ce renversement de tendance s’est effectué au mois d’août. L’occasion pour le moteur de recherche américain de communiquer de nouveau sur les efforts nécessaires pour améliorer l’accès des sites sur mobile, un sujet qu’il défend depuis plusieurs années face aux professionnels du Web. « C’est l’occasion de souligner à nouveau l’importance du mobile et de conseiller l’industrie pour bien saisir cette opportunité : notamment en termes de vitesse », a ajouté Jalil Chikhi, responsable notamment des secteurs finance et assurance chez Google France. D’après le moteur de recherche, la moitié des utilisateurs sont susceptibles d’abandonner leur visite mobile si la page prend plus de 3 secondes à se charger. La vitesse de chargement d’un site mobile est en moyenne de 9 secondes en Europe et au Proche-Orient. (@FigaroTech).

 

03 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 3 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Journaliste

xÉtude : comment les journalistes français utilisent les réseaux sociaux. Cision et Canterbury Christ Church University publient les résultats de l’étude 2017 sur les journalistes et les réseaux sociaux. Sous-titrée « les digital natives bousculent les codes », elle permet de faire le point sur l’évolution des pratiques des journalistes sur les réseaux sociaux (plateformes utilisées, impact sur le journalisme…). En 2017, seuls 6% des journalistes n’utilisent pas les réseaux sociaux dans le cadre de leur travail – ils étaient 9% en 2015-16 et 15% en 2012. La plupart des journalistes (70%) consacrent jusqu’à 2 heures par jour aux réseaux sociaux. Lorsqu’on les interroge sur leurs objectifs, ils citent la promotion des contenus, la veille d’information, le networking et les interactions avec leur audience. (@BlogModerateur).

#Commerce

Des milliers de robots s’activent chez les géants du commerce en ligne. Des milliers de robots s’activent dans les entrepôts du géant chinois du commerce en ligne, Alibaba, comme chez son concurrent américain, Amazon. Quasiment sans présence humaine. Selon la Banque mondiale, entre 1990 et 2007, le déploiement des robots aura eu un effet massif sur l’emploi : en moyenne, aux États-Unis, l’implantation d’un robot pour 1 000 salariés fait disparaître cinq à six postes de travail. Près de 70 % des emplois dans les pays développés seraient concernés par la robotisation. (@lemondefr).

#Assurance

Wilov veut casser les codes de l’assurance auto. Proposer une assurance automobile à l’usage. Pas selon le nombre de kilomètres effectués, comme certains assureurs le proposent désormais, mais en fonction du nombre de jours dans le mois où le conducteur utilise sa voiture. C’est le nouveau modèle de « pay when you drive » qu’entend développer Wilov, une jeune start-up qui vient d’être distinguée dans le cadre de la l’Insurtech Business Week organisée par le pôle de compétitivité Finance Innovation. Wilov n’est pas une compagnie d’assurance mais officie comme courtier. Pour commercialiser son nouveau produit, elle a noué un partenariat avec Suravenir Assurance, une filiale du Crédit Mutuel Arkea. « Cela nous permet de distribuer des produits d’assurance à des consommateurs. La différence avec une compagnie d’assurance c’est que nous ne portons pas le risque des contrats dans notre bilan », détaille Pierre Stanislas, co-fondateur de la jeune pousse avec Philippe Breuils et Anne-Claude Pont. (@LUsineDigitale).

#Finance

Les 5 et 6 octobre prochains, pour sa 3ème édition Bordeaux FinTech analysera les tendances de la fintech : la finance à l’heure de la révolution digital, des relations clients repensées, des nouveaux services avec l’intelligence artificielle, la blockchain… « Le réveil de la tech » est le thème de cette édition 2017. Il sera notamment question d’intelligence artificielle et de relation client, de big data et d’appartenance des données ainsi que des expérimentations menées ces 18 derniers mois en matière de blockchain. Désormais, le développement des FinTech dans l’industrie financière est une réalité. Entre 2010 et 2015, cela a généré un investissement total de 49,7 milliards de dollars dans le monde. De nouveaux venus sont en train d’investir tous les métiers de la banque, du financement au paiement en passant par l’investissement. La cagnotte en ligne Leetchi est une des plus belles réussites dans le domaine des nouvelles solutions de paiement en France.

C’est quoi une Fintech ? Contraction de finance et technologie, sur le modèle de l’expression « biotech » dans la santé, le terme « Fintech » serait apparu pour la première fois dans les années 1980-90 dans la presse anglo-saxonne spécialisée. Il s’est vraiment répandu après la crise financière de 2007 en dehors du monde de la finance pour décrire des entreprises innovantes, plutôt jeunes, utilisant les technologies du numérique, du mobile, de l’intelligence artificielle, etc., pour fournir des services financiers de façon plus efficace et moins chère. Il s’agit généralement de startups, même si des acteurs historiques du paiement ou du logiciel bancaire se présentent parfois sous ce terme plus tendance. (@latribune). A lire : Bruxelles pourrait envisager un cadre européen afin d’accompagner le développement des fintech. « Une réflexion pourrait être lancée pour la création d’un passeport européen en matière de financement participatif », écrit la Direction générale du Trésor. (@LesEchos).

#Education

« Ne pas comprendre le numérique aujourd’hui, c’est devenir analphabète demain ». Une société française spécialisée dans l’informatique, Unowhy, a organisé une visite de presse de ses locaux à Neuilly-sur-Seine, vendredi 29 septembre, pour découvrir « La Nouvelle Classe ». Ce lieu est une sorte de laboratoire où sont présentées les dernières innovations numériques en matière d’éducation, comme la tablette Sqool, le microscope portatif et plusieurs programmes permettant d’apprendre aux enfants à coder dès le plus jeune âge. Car pour Jean-Yves Hepp, le président-fondateur d’Unowhy, cela ne fait aucun doute : le futur de l’éducation passe bien par le numérique. (@usbeketrica).

#RealiteVirtuelle

Les cinq grands défis qui attendent la réalité augmentée. La réalité augmentée est une tendance qui s’inscrit dans la durée à travers une montée en puissance progressive. D’énormes progrès ont été réalisés sur les dernières années. Mais, le chemin à parcourir est encore long et de véritables défis existent avant qu’elle ne puisse toucher un plus large public. Les équipements de réalité augmentée proposés par Google ou Apple qui existent actuellement sont objectivement déjà géniaux. Ils nous donnent accès à des concepts dont on ne pouvait rêver il y a 15 ou 20 ans. Le problème, c’est que certaines annonces et promesses nous ont fait rêver. Désormais, on s’attend à toujours plus, toujours mieux, toujours plus rapidement. Mais, le chemin à parcourir est encore long. Plusieurs défis se doivent d’être relevés rapidement afin de pouvoir continuer la marche en avant. @rvfrance fait le point.

#Transhumanisme

Sur France Inter : le transhumanisme est-il une provocation ? Et si les robots mettaient la moitié de la population au chômage ? Et si l’on pouvait relier Paris à Francfort en quelques minutes ? Et si l’on pouvait vivre éternellement grâce à des implants ? Toutes ces questions, et plus globalement « les conséquences de la transformation numérique dans notre quotidien », Didier Si Ammour les triture dans C’est pour aujourd’hui ou pour demain, une passionnante série de débats qui a connu sa deuxième ­saison sur France Inter cet été. Dans une ambiance sonore agréable et ­dynamique, habillée d’extraits de films, de reportages ou d’interviews, il convoque des experts, chercheurs ou entrepreneurs pour brosser l’état actuel des connaissances et des expé­rimentations, et envisager les pistes du futur. (@telerama) Voir l’émission du 19 aout sur @FranceInter : Transhumanisme : la marche vers l’immortalité ?

#Robotique

Un robot sexuel envoyé en réparation après avoir été maltraité. Son créateur aurait dû penser à une pancarte du type «merci de me toucher avec les yeux». Samantha, robot sexuel à 3.000 livres (environ 3.400 euros) pourvu d’une forme d’intelligence artificielle, a besoin de réparations après avoir été maltraitée à répétition lors du Ars Electronica Festival autrichien où elle était exposée début septembre, rapporte le site de la BBC. Dans une interview à Metro, Sergi Santos, le concepteur de Samantha, a raconté le calvaire qu’a enduré sa poupée : « Les gens s’en sont pris à ses seins, ses bras et ses jambes. Deux doigts ont été cassés. Elle a été lourdement souillée. Les gens peuvent être mauvais. Parce qu’ils n’ont rien compris à la technologie et qu’ils n’avaient pas besoin de payer pour la toucher, ils l’ont traitée comme des barbares. » (@slatefr).

#ReconnaissanceFaciale

Votre visage pourrait devenir votre titre de transport dans la station de métro du futur. Cubic Transportation Systems, la société américaine à l’origine de la carte de transport londonienne Oyster, travaille présentement à la mise au point d’un nouveau système de billetterie ayant recours à des technologies de reconnaissance faciale, de balayage des veines palmaires et de suivi d’objets pour réduire les files d’attente. Selon un rapport publié dans Wired, le système de billetterie biométrique de Cubic permettrait de réduire la congestion à l’entrée des stations en supprimant les portillons d’accès. Leur prototype de système d’entrée rapide sans portillon « FasTrack » utilise une technologie de suivi d’objets qui surveille les usagers à leur passage. « L’achalandage du transport en commun est appelé à croître », affirme Dave Roat, directeur de la stratégie chez Cubic. « Comment gérer cette croissance en favorisant la circulation des passagers dans les stations ? » (@iatranshumanism)

#Quantique

Ordinateur quantique : Microsoft accélère. Les ordinateurs quantiques se comptent encore sur les doigts de quelques mains, mais Microsoft veut déjà penser à la suite. L’entreprise américaine a affirmé mardi 26 septembre durant sa conférence « Microsoft Ignite » qu’elle planchait sur un langage de programmation pour développer des applications sur des ordinateurs quantiques. Alors que les ordinateurs d’aujourd’hui traitent les informations qu’ils reçoivent sous la forme de « bits », des 0 et des 1, les ordinateurs quantiques fonctionnent différemment. De fait, chaque bit peut être soit un 0, soit un 1, soit un 0 et un 1 en même temps. Les ordinateurs quantiques fonctionnent donc selon un nombre de « qubits ». En théorie, cette réalité permet une capacité de calcul décuplée. Afin de prendre en compte cette donnée extrêmement importante, Microsoft planche sur un langage de programmation pour que les développeurs puissent se saisir du sujet. De fait, comme le remarque Extreme Tech, programmer un ordinateur quantique aujourd’hui relève plus des physiciens que des informaticiens. (@LesEchos). A lire Microsoft va intégrer un langage de programmation pour ordinateurs quantiques à Visual Studio (@LUsineDigitale).

02 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 2 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#DonneesPersonnelles

xVoici comment l’algorithme de Facebook a trié nos contenus pendant des mois. Comment Facebook opère sa sélection parmi des milliards de contenus pour nourrir le News Feed ? Récit d’une expérimentation par Nathalie Pignard-Cheynel, Jessica Richard et Marie Rumignani (The Conversation). Le News Feed (fil d’actualité) de Facebook célèbre ses onze ans avec deux milliards d’utilisateurs. Pourtant, beaucoup de mystères et de polémiques entourent son fonctionnement. Pour aider nos étudiants à mieux comprendre cette boîte noire, nous avons mené une expérimentation pédagogique inédite, au sein de l’Académie du journalisme et des médias de l’Université de Neuchâtel. Comment Facebook opère sa sélection parmi des milliards de contenus pour nourrir le fil d’actualité de chacun de ses utilisateurs ? Entre modifications incessantes et débats autour de ses effets (bulle filtrante, fake news, etc.), l’algorithme de Facebook demeure opaque et lointain. Un sondage auprès des étudiants de notre école de journalisme confirme cette impression. La totalité des premières années de Master possède un compte Facebook, le consulte plusieurs fois par jour et 90 % déclare l’utiliser pour accéder à de l’information (comme près de la moitié des Américains). Et pourtant, quasiment aucun de nos étudiants n’avait déjà cherché des informations sur le fonctionnement du News Feed ranking algorithm (c’est son nom). (@slatefr). Crédit photo : Josh Edelson / AFP.

Tinder, l’appli de rencontres qui sait (vraiment) tout de vous. Une journaliste a demandé à Tinder de lui fournir les données personnelles collectées sur elle depuis qu’elle utilise l’application de rencontres. La journaliste a reçu une réponse. Pas un simple e-mail de quelques lignes, mais une compilation de 800 pages, comme elle l’a raconté sur le site du journal britannique The Guardian. 800 pages de données pour une seule utilisatrice : ses likes Facebook, ses photos Instagram (d’un compte pourtant supprimé), l’âge des hommes qui avaient « matché » avec son profil, le nombre de connexions, le lieu et la durée des conversations ou encore ses préférences sexuelles… (@ouestfrance). A lire : Vos amours sur Tinder agitent la toile (@franceinter).

#Incubateur

On a visité thecamp en avant-première à Aix-en-Provence. Les vitres sont encore sales et le gazon (artificiel) de l’amphithéâtre en plein air est en cours de pose. Les camions s’activent pour finaliser les équipements sportifs du futur, tandis qu’un groupe de « pionniers » entament un yoga du rire. Les pionniers ? Les premiers « campers » qui ont eu le droit de découvrir thecamp avant sa « bêta ouverture » – les guillemets soulignent le jargon de thecamp, mélange d’anglais, français et vocabulaire de l’innovation –, prévue ce jeudi 28 septembre, devant un parterre de 1.000 personnes (le président Macron a longtemps été annoncé mais ne devrait finalement pas venir…). (@makeryfr).

#Agriculture

Les agriculteurs hackeurs du Nebraska. Kyle Schwarting, agriculteur de 36 ans, marié, trois enfants, vit dans une ferme isolée Il explique : « Un tracteur récent contient entre cinq et dix boîtiers informatiques, et des dizaines de capteurs qui contrôlent le moteur et mesurent toutes les tâches de production, semis, épandage, pulvérisation, récolte… Il y a aussi le GPS, qui nous aide à tracer les sillons. » Toutes ces données sont transmises vers les data centers des constructeurs par un émetteur satellite juché sur le toit du tracteur ou un émetteur téléphonique installé dans la cabine. Les données de production agricole sont revendues aux fabricants d’engrais et de pesticides, et à des cabinets de consultants agronomiques. Mais, d’autre part, l’informatique embarquée sert à empêcher les agriculteurs de réparer eux-mêmes leurs engins. Les ordinateurs de bord sont verrouillés, et seuls les concessionnaires agréés possèdent les logiciels permettant de diagnostiquer une panne, puis, après réparation, de faire redémarrer le moteur. (@Pixelsfr). A lire : Quand les fermiers américains sont obligés de pirater leurs propres tracteurs pour pouvoir les réparer (@20minutes).

#PolicePredictive

Après le dossier de @internetactu sur la justice prédictive, intéressons-nous à la police prédictive. 1/1 – La police prédictive peut-elle produire autre chose que des banalités ? Lors de la journée d’étude organisée par l’Institut national des hautes études sur la sécurité et la justice, il n’a pas été question que de justice prédictive. Il a aussi été question d’un tout autre sujet, celui de la police prédictive. Sur InternetActu.net nous avons avec constance été très critique envers la police prédictive (voire notamment « Predpol, la prédiction des banalités »). Malgré des annonces d’expérimentations en France, celles-ci sont plutôt restées discrètes, tant sur leurs fonctionnements que sur leurs résultats… Le Colonel Philippe Mirabaud commande le groupement de la gendarmerie départementale du Nord rappelle que la police et la gendarmerie utilisent déjà de nombreuses bases de données et systèmes d’information, chacun avec leurs finalités. Mais regrette que bien souvent, l’analyse de leur usage n’aille pas plus loin qu’une analyse statistique.

2/2 – Vers une prédiction responsable ? Jeremy Heffner est data scientist chez Azavea, une « B Corp », une entreprise privée spécialisée dans l’analyse géographique et qui agit pour l’intérêt général. Il est le responsable d’un des principaux projets d’Azavea, Hunchlab (@hunchlab), un outil de police prédictive, concurrent direct de Predpol qui ne s’intéresse pas seulement à la prédiction du crime, mais à comment aider la police à répondre à ces prédictions afin d’apporter non seulement une mesure de la criminalité, mais surtout un effet et évaluer l’impact de ce retour. Le projet ne se définit d’ailleurs pas comme un projet de prédiction du crime, mais comme « un logiciel de gestion de patrouille de police proactif ». L’enjeu n’est ni de prédire ni de prévoir, car c’est finalement assez simple, souligne Jeremy Heffner en invitant ceux qui développent des systèmes algorithmiques à faire preuve d’un peu plus d’humilité. Tout l’enjeu est plutôt de réussir à créer un système d’aide à la décision avec rétroaction plus solide, permettant de mieux évaluer ce que vous pouvez prédire et ce que vous n’êtes pas capable de prédire et surtout de prendre garde à ses contre-effets. (@internetactu).

#FaitDivers

Soupçonné d’être un « baron » de la drogue en ligne, un Breton de Plusquellec arrêté aux Etats-Unis. C’est à Plusquellec, petite commune costarmoricaine de 500 habitants, que résidait Gal Vallerius. Un décor inhabituel pour une histoire qui l’est tout autant : à la fin du mois d’août, ce Franco-Israélien de 35 ans a été arrêté à son arrivée à Atlanta, en Géorgie, alors qu’il se rendait à un concours international de barbe à Austin (Texas). La justice américaine le soupçonne d’avoir tenu « un rôle essentiel » dans un des plus grands supermarchés de la drogue en ligne, Dream Market. (@LeMondefr).

#LiensVagabonds

Twitter, 280 caractères pour désinformer ? A retenir cette semaine : – Le Danemark nomme un ambassadeur auprès de la high tech ; – Nouveau problème dans la révolution numérique : l’accès aux données ; – Washington Post : plus d’un million d’abonnés numériques ; – L’âge d’or des magazines est bien fini ; – L’avenir de l’information n’est pas l’article. (@Metamedia).

#Podcast

« T’as pas encore lancé ton podcast ? » Ils sont jeunes, le plus souvent journalistes, et lancent leur propre média audio téléchargeable sur smartphone ou ordinateur. Signe de la révolution en cours, les millennials le préfèrent déjà au bon vieux poste… Après avoir été directeur des activités numériques de Radio France, directeur de la radio le Mouv’ et responsable du pôle web d’Arte, Joël Ronez a créé la plateforme Binge Audio dont il présentait les nouveaux programmes et l’année à venir. A lire son texte d’introduction, on sent chez lui autant d’appétit pour le nouveau monde numérique que de soulagement à quitter l’ancien. Il évoque « le déclin des médias d’héritage qui nous ont bercés » qui laisse place au plaisir de « travailler avec des gens que l’on a choisis, et si possible jeunes, parce qu’ils incarnent ce qui n’est pas encore la norme ». Mettre les milliers de salariés de Radio France à la page numérique n’a pas dû être une sinécure. (@teleobs).

#NeuroScience

Nos cerveaux bientôt hackés sur Internet ? Pour l’instant, ça ne sert à rien. Mais des chercheurs ont connecté pour la première fois en direct un cerveau à Internet. Plus précisément, des ingénieurs de l’université Wits de Johannesbourg (Afrique du Sud) ont traduit l’électroencéphalogramme produit par un cerveau humain en flux de données disponible en open source et en direct sur Internet. Dans un article daté du 14 septembre 2017 sur le site de l’université, les chercheurs précisent avoir utilisé un appareil baptisé Emotiv, qui se pose sur le crâne avec une élégance toute relative. L’objectif : envoyer le signal issu des ondes cérébrales à un nano-ordinateur Raspberry Pi qui le diffuse lui-même vers une interface de programmation applicative (API) qui permet sa libre circulation en ligne. Quel intérêt ? « On manque de données facilement compréhensibles sur la façon dont le cerveau fonctionne et traite l’information. Brainternet [le nom du projet, ndlr] cherche à améliorer la compréhension qu’ont les gens de leur propre cerveau et de ceux des autres », explique Adam Pantanowitz, maître de conférence à la Wits School of Electrical and Information Engineering et initiateur de Brainternet. (@usbeketrica).

#EtatsUnis

Le gouvernement réclame à Facebook les données d’opposants. L’association américaine de défense des libertés American Civil Liberties Union (ACLU) a présenté jeudi un recours pour empêcher la Maison Blanche d’obtenir des données privées. Celles-ci concernent potentiellement des milliers d’utilisateurs de Facebook hostiles au président américain Donald Trump. En février, après l’investiture de Donald Trump le 20 janvier, le gouvernement américain avait en effet réclamé à Facebook des données concernant trois utilisateurs considérés, selon lui, comme des activistes opposés au nouveau président. La page de l’un de ces utilisateurs, baptisée « DisruptJ20 », abrite par exemple des discussions sur des manifestations contre l’investiture. (@LExpress).

01 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 1er octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

xTodai, le robot qui surclasse 80% des étudiants à un examen universitaire. « Vous devez penser que j’étais ravie? Non, au contraire, j’étais effrayée. Comment une intelligence artificielle a-t-elle pu surperformer la plupart de nos étudiants ? » La conclusion de la chercheuse japonaise Noriko Akai est sans appel. Celle-ci a pensé et conçu un robot capable de faire mieux que 80% des étudiants à l’examen d’entrée de l’université de Tokyo, la plus prestigieuse université nippone. Une performance qui pose une nouvelle fois la question de l’intérêt du « par-cœur » à l’université et dans les concours. « Le savoir n’est plus une plus-value, puisqu’il est accessible partout » précisait il y a quelques mois au Figaro Nicolas Sadirac, le cofondateur de l’école 42. Ici, c’est effectivement de savoir dont il est question. Comme l’explique sa conceptrice, le robot « Todai », son petit nom, ne lit ni ne comprend un mot. (@Figaro_Etudiant). Crédits photo: WANG ZHAO/AFP.

#Agriculture

Esaconnect : L’Intelligence Artificielle va-t-elle prendre racine dans les champs. Pour le monde agricole ce ne serait qu’une révolution de plus. Après la mécanisation et la robotisation, voici que l’Intelligence Artificielle pourrait également bouleverser le travail des agriculteurs. La démarche intéresse l’Ecole Supérieur d’Agriculture d’Angers qui en fait thème principal de son prochain « Esaconnect », le rendez-vous annuel de l’agriculture connectée, qui aura lieu le 26 octobre prochain dans le cadre de la « Connected Week » angevine. « Les troisièmes rendez-vous de l’agriculture connectée restent centrés sur les enjeux et les effets de la révolution numérique sur le travail dans le secteur agricole », souligne René SIRET, Directeur Général de l’ESA. « Cette année, un focus sera porté sur le phénomène émergent de « l’Intelligence Artificielle », un mythe, une réalité ou des potentialités pour l’agriculture ? » (@villeintelmag).

#Transport

Mercedes fait voler des drones de livraison. La livraison par drone ne pourra se passer de véhicules classiques, à quatre roues. Fort de ce principe, Mercedes-Benz (groupe Daimler) s’est engagé dans un vaste programme consistant non seulement à adapter sa flotte d’utilitaires mais aussi à concevoir des systèmes logistiques enitèrement automatisés. La première traduction grand public de ce projet a débuté le 25 septembre à Zurich où, pendant trois semaines, la plate-forme de e-commerce Siroop organisera des livraisons assurées dans la journée suivant la commande par un réseau de drones et de fourgons Vito spécialement aménagés. Conçue avec la start-up californienne Matternet – spécialisée dans la livraison par drone en milieu urbain et dont Daimler est devenu actionnaire- cette expérience, présentée le 28 septembre, consiste à faire décoller un drone chargé du paquet en direction d’un véhicule qui assurera la livraison finale. (@LeMondefr).

Chariot, Lyft Shuttle, Cruise… La Silicon Valley expérimente la mobilité de demain. En matière de mobilité, c’est la Silicon Valley qui pilote. Ce n’est pas pour rien que quasiment tous les constructeurs automobiles ont ouvert des centres de recherche et développement dans la région. Navettes communautaires, véhicules partagés, taxis autonomes… Pour connaître les tendances qui façonneront la mobilité de demain, coup d’oeil sur ce qu’il se trame sur les routes californiennes. (@LUsineDigitale).

#Monnaie

Le Japon se lance dans la monnaie virtuelle. Elle devrait être baptisée « J Coin ». Une monnaie virtuelle, complémentaire du Yen et convertible à taux constant avec la monnaie nippone (1 J-Coin = 1 yen). L’information vient du Financial Times (article réservé aux abonnés) qui affirme qu’un consortium de banques privées japonaises, porté par le Mizuho Financial Group et la Japan Post Bank, prévoit de lancer le J-Coin à l’occasion des Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. La banque centrale du Japon et les autorités de régulation soutiennent également le projet. Un encouragement qui n’est pas anodin dans un pays où 70 % des transactions financières se font encore en liquide. Or, la gestion et le transport des espèces sont bien plus coûteux pour les banques et l’Etat que ne le serait une monnaie virtuelle. Sans compter le manque à gagner dû à la fraude, également favorisée par la circulation de cash. (@sbeketrica).

#Entreprise

Marlène Schiappa veut une « French Tech Women ». C’est un constat alarmant : d’après l’étude Gender Scan qui évalue chaque année la mixité et son impact dans les métiers scientifiques et techniques, la féminisation des formations stagne et parfois même recule en France, dans le secondaire comme dans le supérieur. Ainsi, en 2015, les jeunes filles ne représentaient plus que 18% des élèves en premières technologiques (contre 25% en 2010) et elles n’étaient toujours que 13% dans les terminales sciences de l’ingénieur. Dans le supérieur, si la proportion de jeunes femmes est restée la même entre 2010 et 2015 dans les IUT informatique (8% seulement), elle a baissé de 28 à 25% en licence/master/doctorat de sciences fondamentales. « Ces chiffre très bas ne sont pas une fatalité, assure Claudine Schmuck, fondatrice du cabinet Global Contact, qui a réalisé l’étude et présenté les résultats le 28 septembre. Au Moyen-Orient et en Asie, les femmes représentent 40% des élèves dans les formations numériques ! » (@Lentreprise).

#Espagne

Catalogne: Google bloque en Espagne une application donnant des informations sur le référendum. Madrid multiplie les initiatives pour mettre des bâtons dans les roues du référendum d’autodétermination de la Catalogne, une consultation que le pouvoir central espagnol juge illégale. La Haute Cour de Catalogne, soumis au pouvoir judiciaire espagnol, a ordonné, vendredi 29 septembre, à la police de prendre les mesures nécessaires pour empêcher tout recours au vote électronique, dimanche. Elle a notamment sommé Google de cesser de proposer une application qui permet la diffusion d’informations sur le scrutin. D’après la justice, l’application « On Votar 1-Oct » est contraire à l’arrêt rendu par le Tribunal constitutionnel espagnol le 12 septembre, qui a interdit le référendum. Cette application permet de trouver les bureaux de vote en renseignant son numéro de carte d’identité et sa date de naissance. « Vous voulez savoir où vous devez aller voter? Téléchargez l’application #1Oct (pour Android) et mettez-la à jour quotidiennement », avait écrit le président séparatiste catalan Carles Puidgemont, sur Twitter. (@franceinfo).

#Climat

Climat et médias : l’enjeu de la formation des journalistes. L’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et l’École supérieure de journalisme de Lille ont développé un projet de master 2ᵉ année à distance sur les liens entre climat et médias ; les cours dispensés dans le cadre de ce SPOC (small private online course) démarreront le 3 octobre prochain. Son objectif principal est de fournir aux journalistes et aux communicants les clefs pour comprendre l’information climatique et mieux l’intégrer dans leur traitement de l’information. Ce projet est né d’une discussion entre un journaliste de l’ESJ-Lille et un climatologue de l’Institut Pierre Simon Laplace, suite à la vague de climatoscepticisme qui a balayé la France en 2009-2010. Ils faisaient ensemble le constat du faible niveau de collaboration entre journalistes et experts pour expliquer au grand public et aux décideurs les changements climatiques et environnementaux en cours ; des changements qui vont devenir de plus en plus prégnants. (@FR_Conversation).

#MediaSocial

Twitter a également été instrumentalisé pendant la campagne américaine. Twitter a indiqué, jeudi 28 septembre, que le média russe RT (ex-Russia Today), accusé par Washington d’avoir voulu influencer l’élection présidentielle de 2016, avait financé environ 1 800 Tweets promotionnels en 2016. Les réseaux sociaux sont sous le feu des critiques depuis plusieurs mois. Ils sont accusés d’avoir malgré eux servis de plateforme à la propagande venue de Russie pendant la campagne électorale qui a mené à la victoire du républicain Donald Trump. Le Congrès américain et un procureur spécial enquêtent sur une possible ingérence russe dans l’élection. RT a « dépensé 274 000 dollars [232 000 euros] en contenus sponsorisés aux Etats-Unis en 2016 », a écrit Twitter jeudi sur son blog officiel. (@LeMondefr).

#Presse

«Ebdo», le mystérieux magazine aux 15 millions de budget des fondateurs de « XXI ». Mercredi soir, des centaines de personnes venues en savoir plus sur Ebdo, le nouveau projet de magazine des fondateurs des revues de grand reportage à succès XXI et 6 Mois, n’ont pas appris grand-chose. Prenant la parole devant une foule de curieux pressés les uns contre les autres dans les étages du Théâtre de Verre, à Paris, Laurent Beccaria et Patrick de Saint-Exupéry ont entretenu le mystère sur le contenu de leur futur hebdomadaire du vendredi, dont le premier numéro sera publié le 12 janvier 2018. Et se sont contentés de répéter qu’il serait dénué de publicité, comporterait 110 pages et aurait un petit format. C’est à peu près tout. (@libe).

#Securite

Yogosha : les hackers au service de la cybersécurité. Vous pensiez encore que les hackers étaient des cybercriminels ? Bienvenue dans la réalité : ce sont eux sur que vous allez devoir compter. Le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) entre en vigueur en mai 2018. En plus d’assurer la protection des données personnelles, cette réforme doit permettre de responsabiliser les acteurs traitant des données – mais aussi les sous-traitants. Concrètement, cela signifie qu’un site web présentant des failles de sécurité pourrait voir son propriétaire condamné par une amende pouvant s’élever jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du chiffre d’affaires mondial annuel, la valeur la plus importante étant retenue – ce qui représente un coût colossal pour la majorité des organisations. (@LADN_EU).