Les légataires de services publics (déchets, énergie, transport) doivent conserver et mettre à disposition leurs données. Avec son portail de la donnée ouverte, Rennes Métropole veut également associer entreprises, collectivité et habitants pour la gouvernance de ces données.
Le projet de loi pour une République Numérique, récemment adopté, définit un « service public de la donnée ». Sauf pour des raisons de secret commercial, les gestionnaires de services publics doivent dorénavant diffuser les données produites dans le cadre de cette délégation.
Rennes Métropole, déjà bien avancé dans sa politique de données ouvertes, veut expérimenter sans attendre ces dispositions en créant un service public métropolitain de la donnée. Et surtout, mettre en place une véritable gestion de ces données à travers une plateforme impliquant entreprises partenaires, collectivités et habitants, et qui permettra de mieux croiser les données entres elles.
On y trouvera des données sur la consommation d’énergie, la gestion de l’eau, la qualité de l’air et, comme c’est déjà le cas sur le portail des données de la ville de rennes, des données concernant l’état du trafic des bus ou l’état des travaux dans la ville.
Le projet a été retenu dans le cadre de l’appel à projets de l’Etat « développement de l’open data au sein des territoires ».
Depuis 2010, Rennes Métropole diffuse des données ouvertes sur son portail « open data », et fait figure de pilote en la matière. On y trouve, pêle-mêle, l’état des naissances à Rennes en 2016, le nombre de kilos de déchets collectés par habitants, ou le nombre de vélos en libre-service disponibles en temps réel.
Ce tableau de bord est accompagné d’applications, comme geo-vélo qui vous donnera un itinéraire cyclables d’un point à un autre, ou Rennes circul’, qui renseigne sur les travaux en ville.