14 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 14 juillet 2016

#Ville

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San Francisco continue de durcir les règles pour les startup. Le chemin qui mène à la smart city est semé d’embûches, parmi lesquelles les tensions croissantes entre municipalités et poids lourds de la tech figurent en bonne place. En mai dernier, Uber et Lyft quittaient Austin à cause d’une loi locale leur déplaisant, tandis qu’à l’automne 2015, une proposition visant à restreindre les activités d’Airbnb à San Francisco était finalement rejetée dans les urnes après une campagne houleuse. Aujourd’hui, la ville de San Francisco envisage de taxer l’ensemble des entreprises de la tech à hauteur de 1,5%. L’objectif : faire contribuer les startup, souvent accusée d’entrainer une gentrification galopante, au financement de logements abordables. La proposition a d’ores et déjà entraîné de vigoureuses réactions. L’entente cordiale entre acteurs privés innovants et pouvoirs publics, condition nécessaire à la gestion des problématiques smart city, n’est pas à l’ordre du jour dans la Baie. (@LAtelier).

Maîtriser la donnée, un enjeu central pour la ville intelligente. La smart city a toujours mis en avant le recours aux données afin de mieux piloter les villes et simplifier le quotidien des citoyens. Pour les collectivités, l’objectif est bel et bien de garder la main sur la gestion des données. (@lagazettedescommunes).

Où en est-on en France ? Alors que depuis le début des années 2010 un engouement mondial a propulsé le concept de Smart City en tant que nouvel horizon urbain, où en est-on de l’appropriation du concept et des projets concrets en France. Les parties prenantes ont-elles fini d’appréhender cette notion qui créer autant d’enthousiasme que de réticences? Existe-t-il, comme on peut le voir dans d’autres pays, une réelle stratégie dédiée à la mise en place de Smart Cities? Les enjeux de la donnée sont-ils suffisamment pris en compte? (@iot_business).

Quand pouvoirs publics et entreprises collaborent, le citoyen sort gagnantEn avril dernier, Daniel Doctoroff, CEO de Sidewalk Labs, filière de Google qui aide les municipalités à passer à l’ère de la smart city, inaugurait le blog de l’entreprise, Sidewalk Talks, avec un article intitulé « Il est temps qu’urbanistes et technologistes commencent à discuter. ». Selon lui, « l’un des obstacles à un changement plus rapide et plus vaste réside dans un manque de dialogue entre les individus vivant dans les villes d’aujourd’hui et ceux qui construisent les technologies de demain. » Pour développer des technologies permettant d’améliorer la vie quotidienne des citoyens, il faut connaître les attentes de ces derniers, les difficultés qu’ils connaissent au quotidien, et les mettre en parallèle avec les ressources et besoins des municipalités afin de proposer des solutions efficaces. En d’autres termes, la smart city doit être centrée sur l’humain, et pour comprendre l’humain, dialogue et collaboration sont nécessaires. (@LAtelier).

Les projets « smart city » : gadget ou création de valeur collective ? À l’heure actuelle, il n’existe aucune méthode qui permette de calculer et quantifier les impacts socio-économiques des projets villes intelligentes. Relever ce défi est pourtant devenu indispensable. Des « villes pionnières » (Nice, Montpellier, Issy-les-Moulineaux), en passant par les villes qui consolident leurs démarches (Grenoble, Toulouse, Paris ou Rennes) jusqu’aux « collectivités engagées plus récemment » (Mulhouse, Chartres, Roubaix, Plaine commune…), un nombre croissant de villes françaises a déjà pris le tournant des villes intelligentes – villes qui utilisent les nouvelles technologies pour offrir de nouveaux services et se moderniser – en mettant en place des projets qui recouvrent des dimensions aussi diverses que la mobilité, l’environnement, le citoyen, la gouvernance, la vie au quotidien et l’économie. (@LesEchos).

Repenser la ville, une cohorte à la fois. Non seulement Montréal se trouve au sommet du palmarès des villes intelligentes en 2016 (http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/techno/2016/06/17/001-montreal-ville-intelligente.shtml), mais elle possède aussi le seul accélérateur au pays chargé de propulser des entreprises entièrement axées sur ce domaine. Cet accélérateur, InnoCité MTL, invite maintenant les entrepreneurs à faire partie de sa troisième cohorte. À qui la chance ? (@iciradiocanada).

#JeuxVideos

Pokémon Go : tout comprendre de ce jeu qui a conquis la planète. Une semaine après sa sortie, le jeu « Pokémon Go » a déjà été téléchargé plus de sept millions de fois, a été mentionné plus de 4,7 millions de fois sur Twitter , a généré plusieurs millions de dollars de revenus et, lundi, a fait bondir l’action de Nintendo de 25 %. Les centres-villes sont envahis de milliers de joueurs chassant le Pikachu et autres Bulbizarre, à tel point qu’on ne peut plus parler d’un phénomène limité à un public de pré-adolescents ou de joueurs habitués, au contraire. Si vous faites partie de ces parents qui espéraient pouvoir bientôt enterrer ce jeu qui obsède (ou obsédait) leurs enfants, ou si vous regardez cette nouvelle mode technologique d’un oeil dubitatif, voilà ce qu’il faut savoir sur ce jeu dont tout le monde parle (@LesEchos).

#Police

Drones, algos et robots : la militarisation de la police américaine inquiète. C’est une triste première. A en croire les nombreux experts interrogés par les médias anglo-saxons, jamais la police américaine n’avait utilisé un robot pour tuer le suspect d’une affaire. Le 8 juillet, des officiers de Dallas ont ajouté des explosifs sur un robot télécommandé, avant de l’envoyer sur Micah Xavier Johnson. Ce jeune Noir américain, réserviste de l’armée, était suspecté d’avoir tué cinq policiers et deux civils. Au-delà de l’affaire même, le recours à un robot pour abattre un individu inquiète les spécialistes du maintien de l’ordre, y compris dans les rangs d’anciens et d’actuels officiers, note le New York Times. « […] Cette décision a initié un débat sur la militarisation croissante de la police, de l’utilisation des forces contrôlables à distances, et a agité le spectre d’une nouvelle ère du maintien de l’ordre. » (@Rue89).

#Emploi

« Pourquoi j’ai décidé de travailler dans une startup »Après plusieurs stages dans des grands groupes, à 25 ans, Julie décide finalement de commencer sa carrière dans une startup.  Elle nous explique ce qui l’a décidée. (@LesEchos).

#TransformationNumerique

Pourquoi la France ne récolte pas tous les fruits de la transformation digitale. La France arrive à la 24e place des pays parvenant à tirer profit des opportunités du digital, derrière l’Estonie et la Belgique, selon le Global Information Technology Report 2016, publié par le World Economic Forum le 6 juillet dernier qui a classé 139 pays suivant leur capacité à se saisir des problématiques digitales. Autre constat de l’étude, le digital ne permet pas de gommer les inégalités entre les pays: depuis 2010, on retrouve en effet les trois mêmes pays développés dans le trio de tête des pays champions du digital (Singapour, la Finlande, et la Suède). Le classement, établi chaque année depuis 2001 à partir du Network Readiness Impact, permet d’évaluer la capacité de différents pays à tirer profit de la transformation digitale à partir de quatre grands indicateurs, subdivisés en sous-indicateurs (l’environnement global, la facilité d’accès aux ressources, le niveau d’adoption du digital, et son impact économique et social). (@Frenchweb).

#Frenchtech

Les données personnelles, un enjeu aussi pour la Beauty French Tech. L’un des enjeux du dossier Beauty French Tech est de créer une communauté et de l’animation entre des marques souvent secrètes et des startups à l’affût. Et de se former aux contraintes de l’univers numérique, avec par exemple une nouvelle directive européenne sur la protection des données. Championne du monde des crèmes de beauté, la France ne doit pas rater le virage de la cosmétique instrumentale, « qui répond à un besoin du marché d’individualiser le soin », explique d’emblée Christophe Bianchi, dirigeant de la startup niçoise Feligreen, qui développe des applicateurs de soin dotés de capteurs, de leds, devant des ingénieurs et des cadres marketing bluffés. Le message correspond pile-poil aux attentes des grandes marques du luxe et de la beauté. (@LUsineDigitale).

La FrenchTech doit être un projet mondial. Depuis deux ou trois ans, sous l’impulsion volontariste des pouvoirs publics, et notamment de Bpifrance, la France oriente son extraordinaire potentiel vers l’économie numérique. Notre diversité culturelle, la qualité de nos ingénieurs et cette alliance unique au monde de rigueur et de créativité qui nous caractérise, font de notre pays aujourd’hui une formidable pépinière de start-up, qui -bonus !- en donnent à l’extérieur comme à l’intérieur une image de dynamisme et de modernité excessivement bienvenue. Ne brisons pas cet élan salutaire sur le mur étriqué d’un nationalisme archaïque. (@INfluencialemag).

#Transport

Comment la voiture autonome va changer nos sociétés. Alors que, dans chaque camp politique, les candidats aux différentes primaires fourbissent leurs programmes, le numérique n’apparaît pour l’instant dans la plupart des discours que comme un enjeu à relever parmi d’autres. Si les métamorphoses qu’il provoque sont toujours évoquées, leur horizon est implicitement supposé suffisamment lointain pour qu’il n’y ait pas de vraie urgence à s’y adapter. Pourtant, le tsunami numérique, selon l’expression désormais consacrée, pourrait bien être beaucoup plus proche de nous que nous le pensons. Prenons le cas de la voiture autonome. Alors qu’il y a quelques mois encore, les commentateurs soulignaient que sa diffusion n’était réaliste que d’ici une vingtaine d’années, les projets se multiplient et s’accélèrent : Tesla, General Motors sont officiellement lancés à pleine vitesse dans la course au premier modèle entièrement autonome, BMW vient d’annoncer qu’il se fixait pour objectif de produire ces voitures dès 2021. Une fois la barrière technologique levée, aucun vrai frein ne devrait venir du consommateur : un récent sondage a montré que 3 Américains sur 4 se disent déjà prêts à laisser le volant à un robot. Soyons réalistes : la voiture autonome, c’est pour demain. (@LesEchos).

#RV

Réalité augmentée : Wosomtech aide les automobilistes… et bientôt les architectes. La startup parisienne vient de déménager son siège à la Plaine Images de Tourcoing. Elle a conçu pour Toyota France une notice automobile virtuelle accessible sur smartphone. Elle prépare une plateforme de réalité mixte, à la fois augmentée et virtuelle, avec des applications accessibles en ligne pour les besoins des architectes, des aménageurs, des cuisinistes, du retail et pourquoi pas des concepteurs de jeux vidéos. (@LaTribune).

#VideoEnLigne

Déferlante de démissions chez Dailymotion. La plateforme de vidéos en ligne Dailymotion a fait face à la démission de la moitié de ses salariés depuis l’arrivée en avril 2015 de Vivendi et un directeur général délégué serait sur le départ, révèle mardi le quotidien Les Echos. Le journal, qui ne cite pas ses sources, indique dans un article publié sur son site internet qu’en un an plus de 100 salariés ont démissionné, sur un total de 220 personnes. Ces départs sont remplacés mais l’effectif du groupe est pour l’heure tombé à 180 personnes, écrit le quotidien. Ce dernier évoque, en s’appuyant sur les témoignages de salariés, une « incompatibilité culturelle » entre la start-up et Vivendi. (@LaTribune).

#IA

Raphaël, 24 ans, « plume » d’une intelligence artificielle. Jam, conçu pour aider les étudiants à trouver un boulot ou un resto, a été développé par une start-up parisienne qui revendique 70 000 utilisateurs et un message envoyé toutes les 15 secondes. Moyenne d’âge des salariés : 26 ans. Derrière l’interface, il y a une sorte de flou savamment entretenu. 30% des requêtes sont automatisées, 20% impliquent uniquement une intervention humaine et, dans 50% des cas, la machine aide l’humain, détaillait il y a peu Marjolaine Grondin, à la tête d’HelloJam (Rue89 l’a récemment interviewée). Raphaël Kammoun : « Intelligence artificielle et humain sont mêlés. Moi je ne sais jamais vraiment avec qui je discute : même quand c’est l’humain qui répond, c’est l’intelligence artificielle qui suggère les messages à envoyer. » (@Rue89).

13 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 13 juillet 2016

#Productivite

Le mariage Microsoft-LinkedIn : un séisme dans le monde du travail ? Le 13 juin dernier, Microsoft annonçait le rachat de LinkedIn pour 26,2 milliards de dollar. Outre son intérêt purement business, cette acquisition va avoir un impact sans précédent sur l’évolution des lieux de travail et sur l’autonomisation de la productivité. Selon Microsoft et LinkedIn, cette acquisition est la combinaison parfaite de deux entreprises ayant le même objectif : améliorer la productivité au sein des sociétés. Cette combinaison porte sur les tendances qui affectent la façon dont nous organisons le travail pour maximiser la productivité, surmonter les obstacles et accueillir de nouveaux collègues. (@journaldunet).

#Livraison

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Deleasy est une plateforme permettant de se faire livrer, dans l’heure, des courses locales, faites aussi bien chez les petits commerçants de quartiers que dans un supermarché. Erwann Le Page, CEO de la startup, a répondu aux questions de la rédaction de @bymaddyness.

#Festival

Il y a 25 ans, une quinzaine de copains organisaient dans la petite commune de Landeleau (Finistère) une soirée-concerts, qui avait rassemblé 500 personnes. Un quart de siècle plus tard, l’événement a déménagé dans la ville voisine de Carhaix et est devenu le plus gros festival de France. Le festival s’apprête à accueillir 270 000 personnes en quatre jours. Suivre le festival des Vieilles Charrues sur @France3Bretagne.

#Sante

Un an après son lancement en juillet 2015, « Hospitalidée » considéré comme le Tripadvisor des hôpitaux, des cliniques et des médecins. Il s’est imposé comme le premier site d’avis santé en France. La plateforme web créée par un Toulousain s’apprête à lever 3 millions d’euros. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

#LacheTonSmartphone

Est-il possible de se défaire de son smartphone en vacances et d’oublier la frénésie de l’hyperconnecté(e) ? La réponse est non et les opérateurs y sont pour quelque chose. (@INfluencialemag).

#Blockchain

La blockchain va impacter l’éducationUn nouvelle étude de KnowledgeWorks explore le potentiel de la technologie blockchain au niveau des écoles, des enseignants, des parents et des élèves en ce qui concerne l’avenir de l’apprentissage. L’étude envisage les impacts possibles que la blockchain et les contrats intelligents pourraient avoir sur l’avenir de l’apprentissage. Le document examine les tendances culturelles et la technologie et explore quatre scénarios possibles qui reflètent la façon dont la blockchain pourrait ou ne pourrait pas permettre de nouvelles voies pour l’apprentissage personnalisé. (@FinYear).

Les institutions financières tentent de s’approprier la technologie « blockchain ». Inconnue de la majorité des équipes de direction des groupes financiers il y a un peu plus d’un an, la « blockchain » est désormais présente dans tous les esprits. Et pour cause : outre le « buzz » que suscite cette technologie de registre distribué, initialement utilisée pour échanger de la monnaie cryptée comme le bitcoinles directions des grands groupes financiers y décèlent un potentiel pour faire émerger de nouveaux modèles économiques et gagner en efficacité. C’est ce que révèle un sondage réalisé en mai dernier par Deloitte et l’Efma auprès de 3.000 dirigeants de banque et de compagnie d’assurances dans le monde. « 92 % des dirigeants interrogés estiment que la blockchain aura un impact sur leur industrie ou leur métier. Pour 15 % d’entre eux, elle sera aussi à l’origine d’un fort bouleversement », détaille Julien Maldonato, directeur chez Deloitte. Pour ces dirigeants, la révolution est quasi imminente : 85 % estiment que l’utilisation de la « blockchain » devrait être généralisée d’ici à cinq ans. Le transfert d’argent à l’international pourrait être le premier métier à devoir s’adapter : 60 % des dirigeants interrogés estiment qu’il constitue la première application de la « blockchain », devant les systèmes de compensation et de règlement et les systèmes d’identification des clients et de lutte antiblanchiment. (@LesEchos).

#Biotechnologie

Recoder toutes les cellules qui nous entourent n’est plus de la science-fictionBienvenue dans le monde de Juan Enriquez. Cet investisseur basé à Boston, non loin du MIT, mise sur les start-up capables de recoder tout code génétique, ou matière qu’un ingénieur ou qu’un biologiste pourraient se réapproprier. «Nous allons changer la nourriture, la santé, l’énergie, les produits chimiques…», prévient-il. Lorsqu’il évoque les maladies graves, comme le cancer ou le SIDA, il s’agit tout simplement pour ce spécialiste de l’e-volution de les éradiquer et de « pirater le virus de la maladie pour apporter la guérison dans le code ». Au-delà des nouvelles solutions dans le domaine de la biotechnologie, c’est aussi par exemple ajouter un code pour devenir un individu plus beau, plus grand. Juan Enriquez, explique, sobrement, que l’ère décrite dans le film de science-fiction «Bienvenue à Gattaca», est arrivée; les dérives génétiques en moins. (@Frenchweb).

#NeutraliteDuNet

Les opérateurs européens font du chantage à la 5G. « L’industrie des télécommunications prévient que les lignes directrices actuelles concernant la neutralité du Net créent des incertitudes importantes concernant les retours sur investissements de la 5G », lit-on dans le manifeste  des poids lourds des télécoms européens (BT, Deutsche Telekom, Telecom Italia ou encore Vodafone) plaident pour un assouplissement des règles de la neutralité du Net. Si celles-ci restent inchangées, ils menacent, carrément, de retarder leurs projets d’investissements. (@LaTribune).

#OpenSource

Farmbot : une révolution open source pour cultiver bio sans effort. Farmbot est un robot ouvrier agricole qui s’occupera de votre potager de A à Z, en étant tous les jours aux petits soins pour vos salades et vos radis. Cerise sur le gâteau, il est entièrement basé sur des technologies open source. Mais seuls les plus fortunés pourront s’offrir le luxe du bio automatisé. (@Numerama).

12 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 12 juillet 2016

#Geolocalisation

Le jeu Pokémon Go connaît un formidable succès sur les smatphones. Mais ce jeu en réalité augmentée a été détourné de son usage par quatre adolescents du Missouri (Etats-Unis) pour agresser une dizaine de personnes. Les jeunes gens ont extorqué de l’argent à leurs victimes. Pokémon Go fait appel à la réalité augmentée et consiste à trouver et capturer ces personnages franchisés par Nintendo dans divers endroits de la vie réelle. « En utilisant la fonction de géolocalisation de l’application Pokémon Go, les voleurs ont pu anticiper l’endroit où se trouveraient leurs victimes et leur degré d’isolement », a expliqué un officier de la police d’O’Fallon près de St Louis. (@Sciences_Avenir).

A lire : – Pokémon Go, le jeu vidéo phénomène auquel vous ne pouvez pas (encore) jouer
– Niantic, l’ex-start-up de Google derrière le succès de Pokemon Go (@JeromeMarinSF) ;-
– Pokémon Go est plus populaire que le porno, reconnaît YouPorn (@FrancetvInfo).

#International

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Une manifestante de Bâton-Rouge devient une icône du mouvement « Black Lives Matter » lors d’un rassemblement de protestation contre la mort d’Alton Sterling, le 9 juillet 2016 à Bâton-Rouge (Etats-Unis). La photo a été prise par Jonathan Bachman (Reuters). Il a livré quelques précisions au site Buzzfeed. (@FrancetvInfo).

#MediaSocial

Mobile et réseaux sociaux, portes d’entrée désormais de l’info. Par Emilie Balla, France Télévisions, Direction de la Prospective. « Pew Research vient de dévoiler les résultats de sa dernière étude sur les nouvelles habitudes de consommation de l’info aux USA, menée en février 2016 sur plus de 6.000 adultes américains. Premier constat : le chemin de l’info a considérablement évolué puisque la famille et les amis sont désormais devenus d’importantes sources d’informations grâce aux réseaux sociaux. Dans les années 90, seuls 12% des adultes américains interrogés, consultaient les news en ligne. Vingt ans plus tard, ce chiffre est monté à 81% ! Six américains sur dix reçoivent les informations via les réseaux sociaux, chiffre encore plus important pour les 18-29 ans, qui représentent 84% des consommateurs de news sur les réseaux sociaux ! Nous avons atteint le stade où 72% d’entre eux a accès aux infos sur leur téléphone. » Lire la suite sur @metamedia.

#Transport

Après les vélos (Vélib’) en 2007 et les voitures électriques (Autolib’) en 2011, Paris dispose désormais de son service de location de scooters électriques en libre-accès avec Cityscoot. Lancé officiellement le 21 juin dernier, la start-up vient de réaliser, un tour de table de 15 millions d’euros por permettre  opération, qui doit permettre à Cityscoot de 1000 scooters en libre-accès à Paris. Le service repose aussi sur le concept de « free floating ». L’utilisateur peut réserver et rendre le scooter où il le souhaite dans la zone de restitution de Paris intra-muros, visible sur l’application. Cityscoot se charge de récupérer les deux roues pour leur recharge. (@Frenchweb).

Le «virus» Uber passé au crible par l’agence Fabernovel. Créée en 2009, Uber est aujourd’hui la start-up la mieux valorisée au monde avec 68 milliards de dollars de valorisation. C’est 1,5 fois plus que le constructeur General Motors, qui a quant à lui été créé en 1908, selon l’étude annuelle « Uber, the transportation virus », réalisée par Fabernovel et publiée ce mardi 12 juillet. L’an passé, l’agence digitale s’était intéressée aux quatre grands types de stratégies mises en œuvre par les GAFA. Au-delà de sa valorisation spectaculaire, c’est la vitesse à laquelle elle s’est développée qui interpelle les experts de l’étude. Il aura en effet fallu à peine plus de deux ans à Uber pour devenir une licorne (société valorisée plus d’un milliard de dollars, ndlr), alors que Facebook, pourtant considérée comme un modèle de croissance exponentielle, aura mis cinq ans pour atteindre ce niveau de valorisation. A lire : Kevin Echraghi (Fabernovel): « Uber ou pas, la guerre du transport ne fait que commencer ». (@Frenchweb).

#JournalD1Droide

Comprendre les chatbots (robot conversationnel) en une infographie. Le mot « Chatbot » est sur toutes les lèvres cette année, particulièrement depuis les annonces de Facebook sur le sujet. D’où viennent-ils, quelles sont leurs promesses et comment bien les utiliser ? La start-up française Hubware, spécialiste du sujet, apporte des réponses dans une infographie. (@LUsineDigitale).

#Marketing

Tendances du content marketing : le déclin accéléré des contenus «mous». Le contenu de marque – réalisé en interne (brand content) ou par les médias (en propre ou «branded-content») est désormais soumis à une féroce concurrence. Le «temps de cerveau disponible» se réduit, il faut être de plus en plus efficace, ou occuper des territoires nouveaux.

#Economie

Le digital, c’est la consumérisation de l’entreprise. Par Bertrand Duperrin, expert FrenchWeb. Si je devais résumer la transformation digitale en deux mots pour que n’importe qui puisse se l’approprier a minima sans se faire des nœuds au cerveau, je dirais : simplification et consumérisation. (@Frenchweb).

#HighTech

La domination américaine est-elle irréversible? 2009-2016, changement d’ère après une crise mondiale. Apple, Alphabet (Google) et Microsoft ont détrôné Exxon Mobil, PetroChina et Wal-Mart au sommet du top 100 des capitalisations boursières du cabinet d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC). Avec seulement douze entreprises, le secteur technologique rafle près de 3000 milliards de dollars de capitalisation, devant la finance, les biens de consommation et la santé. Et l’Europe dans tout ça? Elle a perdu du terrain. 54 entreprises du top 100 sont américaines, contre 42 en 2009, alors que 14 entreprises de la zone euro figurent au classement contre 18 en 2009. Avec Facebook (6e) et Amazon (9e), les entreprises américaines trustent même les 11 premières places. Plus ennuyeux: dans le secteur technologique désormais dominant, le seul Européen est l’éditeur de logiciels allemand SAP, à la 70e place. En d’autres termes, point de Français mais peut-on attendre des lendemains meilleurs? (@LExpansion).

#Telecoms

Bolloré et Niel vont s’affronter autrement. Vivendi était en effet devenu ces derniers mois le premier actionnaire de l’opérateur historique de la Péninsule, avec 24,9 % du capital. Tandis que Xavier Niel avait lui posé des options pour racheter quelque 15,1 % du capital de Telecom Italia, à titre personnel – non via Iliad. Il était prêt à mettre 1,7 milliard d’euros sur la table. Xavier Niel ne possédait pas ces titres à proprement parler, mais disposait du droit de les racheter. Depuis lors, tout le monde fantasmait sur les intentions respectives des deux hommes d’affaires. Tous les ingrédients d’une bonne saga étaient réunis. Mais, finalement, Xavier Niel étant l’actionnaire majoritaire d’Iliad, il ne pouvait pas à la fois avoir des intérêts dans Telecom Italia et devenir le quatrième opérateur italien. L’intéressé va donc se séparer de ses options dans Telecom Italia. (@LesEchos).

#Imprimante3D

Au ministère de la Culture, les pistes de régulation de l’impression 3D. Se tenir prêt. Voilà, en un trait, les conclusions d’un rapport sur l’impression 3D qui sera présenté la semaine prochaine au Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA). Le document dresse un état des lieux de ce secteur pour décrire spécialement les menaces pesant sur le droit de la propriété littéraire et artistique. Ce travail avait été commandé voilà un an, presque jour pour jour, au sein de cette instance du ministère de la Culture. Dans sa lettre de mission, Pierre-François Racine, président du CSPLA, avait esquissé plusieurs thèmes d’étude, assurant que « l’impression 3D (…) démultiplie les possibilités de reproductions non autorisées d’objet ». Que dit ce rapport ? En substance, que « l’impression directement par un particulier constitue un phénomène marginal à ce jour ». Cela tient d’abord au prix des appareils proposés aux consommateurs et aux capacités limitées. « L’inspiration s’épuise assez vite lorsqu’il est seulement possible d’imprimer des petits objets en plastique monochrome. » (@nextinpact).

11 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 11 juillet 2016

#Television

Molotov : la télé à la carte arrive avec 20.000 programmes par mois. Après trois ans de travail, la plateforme Molotov est lancé lundi 11 juillet sur Internet, avec l’ambition de « réinventer la télévision ». A l’heure de Netfllix et de Youtube, la télé ne correspond plus aux usages d’un public ultra connecté. Imaginé par Jean-David Blanc, cofondateur d’Allociné, Pierre Lescure, ex-PDG de Canal+ et Jean-Marc Denoual, ex-cadre de TF1, Molotov est une plateforme en ligne regroupant en un seul site l’ensemble des programmes disponibles sur les différentes chaînes ainsi que leurs catalogues de vidéo de rattrapage. (@nextinpact).

#Terrorisme

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Des autistes dans la lutte contre les terroristes ?

Dans la nuit du 13 novembre dernier, après l’annonce des attentats, le docteur Curtay visionne un documentaire. On y voit le prix Nobel Daniel Kahneman* et son équipe expliquer par quels biais cognitifs nous commettons tous des erreurs. Les biais cognitifs – ou psychologiques – sont des schémas de pensée qui « biaisent » le jugement. Daniel Kahneman démontre ensuite comme cela fonctionne avec des agents de renseignement. Suit un reportage où douze analystes d’entre eux, certains confirmés d’autres novices, doivent déterminer, à partir d’un faisceau d’indices, quelle organisation criminelle prépare une attaque terroriste. Il y a des pièges, et parmi eux, « le biais de confirmation d’hypothèse » qui consiste à privilégier les informations qui confirment nos idées reçues ou nos propres croyances, souvent mêlées d’affects. Et donc, à sous estimer les autres, voire à les ignorer. Et dans cet exercice, en effet, le « biais de confirmation » va faire échouer 11 analystes sur 12. Celui qui a évité le piège fait partie des novices. Pour le docteur Curtay, les raisonnements biaisés de ce type pourraient expliquer que les services de renseignement, après les attentats meurtriers de Toulouse, de Charlie Hebdo et de l’hyper Casher, ne parviennent pas « à reprendre la main » dans la lutte contre le terrorisme. En s’inspirant d’une campagne anglaise en faveur de l’intégration professionnelle des autistes, il émet la proposition suivante : que nous fassions appel aux capacités exceptionnelles de certains autistes dans la lutte contre le terrorisme. « Il y a un chevauchement très probable entre l’intelligence précoce et la forme d’autisme « hyper-intelligent », dit d’Asperger, qui est loin d’être forcément invalidant », affirme-t-il. L’intelligence précoce, ou surdouée, s’observe en partie dans la capacité à ne pas se laisser parasiter par les a priori pour établir un raisonnement. On sait, par exemple, que dans les tests d’évaluation intellectuelle, la différence de score se joue en grande partie dès la lecture des énoncés : entre ce qui s’y trouve réellement et ce qu’on a « cru » lire (en fonction, donc, de ce qu’on « pensait » y trouver) et qui engendre forcément des erreurs. Erreurs commises par la plupart d’entre nous puisque le QI moyen (51% de la population) se situe entre 90 et 100, et qu’il est au delà de 130 chez les « surdoués » (2 % de la population.) Photo : Getty. (@Le_Figaro).

#Blockchain [Série épisode 2 : Le Bitcoin, monnaie virtuel ?].

Qu’est que c’est le Bitcoin ? C’est un protocole et un réseau, au même titre qu’Internet. Une adresse Bitcoin est comme une adresse e-mail. Chacun peut en avoir autant qu’il veut. Le protocole Bitcoin utilise un grand livre de comptes ouvert, disponible à tous, dans lequel les transactions entre les adresses sont notées ; il s’agit de la chaîne de blocs (la blockchain). En pratique, les monnaies électroniques (cryptographiques) permettent de réaliser des paiements instantanés à n’importe qui, n’importe où dans le monde et fonctionne sans autorité centrale. A voir : Tutoriel Bitcoin pour les nuls. A lire : Bitcoin expliqué par un expert.

« La blockchain favorisera-t-elle l’émergence d’une société plus juste, ou renforcera-t-elle les écarts entre ceux qui ont le pouvoir et ceux qui ne l’ont pas ? Les décisions prises aujourd’hui définiront le futur de la blockchain, et ce futur déterminera une partie importante de l’avenir de notre société. », explique de Primareva de Filippi (Chercheuse CNRS et Harvard) dans l’ouvrage « La blockchain décryptée » (mai 2016).

#RealiteVirtuelle

Cerveau et réalité virtuelle : Les dangersLa réalité virtuelle ne fait pas que des heureux et nombreux sont ceux à s’inquiéter des dangers que peu représenter la technologie pour l’Homme. On nous parle d’addictions, des risques d’isolements, de risques psychologiques et des dangers pour les enfants. Mais à côté de ça, la réalité virtuelle a offert beaucoup de bonnes choses à la médecine : soin des phobies, sensibilisation du public et aide aux formations chirurgicales pour ne citer que ces quelques exemples. Mais le sujet qui nous intéresse aujourd’hui est tout autre : L’impact de la réalité virtuelle sur le cerveau et ses conséquences, en bien comme en mal. (@rvfrance).

La réalité virtuelle immersive au service de la pédagogieNEOMA Business School, reconnue dans l’univers des écoles de management pour la qualité de ses démarches d’innovation pédagogique, franchit aujourd’hui un nouveau cap stratégique en intégrant à ses programmes des supports pédagogiques en réalité virtuelle immersive. L’Ecole a ainsi développé ces derniers mois un concept d’étude de cas faisant appel à la réalité virtuelle immersive, proposé à partir de la rentrée 2016 à l’ensemble des étudiants de l’Ecole. Ce premier dispositif pédagogique en réalité virtuelle immersive a vocation à ouvrir la voie à de nouveaux projets innovants en partenariat avec d’autres institutions ou entreprises. (‏@neomabs).

#Politique

Les Civic Tech kézako ? Réponse dans l’émission du 9 juillet de l’Atelier numérique, animé par François Sorel et diffusé tous les samedis sur BFM Business entre 16 heures et 18 heures. Focus sur les Civic Tech qui sont en train de révolutionner le paysage politique actuel un peu partout dans le monde. Lila Meghraoua décryptera la tendance des Civic Tech avec ses invités, Nicolas de Briey, associé et COO de Fluicity et Pascal Derville, fondateur et Président de l’Association FACEP (French Association for Civic Education & Participation) et à l’origine de Questionnezvosélus.org. Selon Nicolas de Briey : “Les Civic Tech visent à créer davantage d’engagement du citoyen et plus de transparence de la part du gouvernement.” Pour Pascal Derville: “Aujourd’hui, l’impact des Civic Tech est marginal mais il y a une vraie lame de fond et je pense que cela ne va pas s’arrêter.” (@ateliernumerik).

#IA

Robert, une intelligence artificielle pour étudier les exoplanètes. Il s’appelle Robert et sa mission est d’analyser les atmosphères des exoplanètes. Là où un être humain traite les données en quelques jours ou semaines, l’algorithme ne mettra que quelques secondes. Entre deux analyses, on attend de lui qu’il rêve… (@futurasciences).

Ce robot a été entraîné à chasser des proies grâce à une rétine bio-inspiréeLe système de verrouillage de cible de Terminator pourrait bientôt voir le jour. Du moins si l’on en croit les travaux d’une équipe de chercheurs en vision artificielle issu de l’ETH Zurich et de l’Université d’Ulster qui ont combiné puissance de calcul et intelligence artificielle. Le gouvernement australien, lui-même en proie avec les redoutables prédateurs que sont les milliers de chats qui prolifèrent sur l’île, et qui développe des solutions modernes pour y mettre fin, pourrait tirer grand profit de ces travaux de recherche. Comment apprendre à une machine à chasser des proies ? Autrement dit, comment apprendre à une machine à verrouiller une cible et à ne pas la lâcher ? C’est le défi qu’a voulu relever une équipe de chercheurs de l’ETH de Zurich, que l’on connaît déjà pour son robot Scubo. En combinant mécanique et réseaux de neurones artificiels, les scientifiques ont démontré le potentiel de leur invention dans des champs très divers. (humanoides_FR).

#Formation

Inventer une nouvelle formation : l’urgence numérique. Le numérique peut libérer des contraintes de l’enseignement classique, et la formation professionnelle peut s’inscrire dans cette nouvelle logique. Par Gilles Babinet, « digital champion » de la France auprès de la Commission européenne, et Yves Barou, président de l’AFPA. « A l’heure des MOOC, à l’ère où chacun peut, de n’importe où sur la planète, accéder gratuitement à la plus grande somme de connaissances jamais rassemblée par l’humanité – Wikipédia – au moment où notre civilisation rentre dans une ère où les nations qui sauront accroître la qualité de leur capital humain seront les gagnants, il nous faut sortir de nos conservatismes. Les cycles d’innovations ne cessent de se raccourcir. Le métier pour lequel chacun a été initialement formé ne se pratiquera probablement plus du tout de la même façon dans seulement une décennie, s’il n’a pas disparu pour laisser place à un autre. Il est ainsi raisonnable de penser que les nations qui se développeront au XXIème siècle seront celles qui seront capables de massifier des systèmes de formations professionnels accessibles et efficaces. » Lire la suite sur le site de @LaTribune.

#Sante

Après Facebook et Tinder, Apple veut faciliter le don d’organes. En quelques secondes, il sera possible pour les propriétaires d’iPhones américains d’indiquer qu’ils sont donneurs d’organes. Une initiative d’Apple, dans la droite lignée de la campagne menée avant sa mort par Steve Jobs. Tout se fera dans l’application « santé » de l’iPhone, en quelques secondes seulement. Apple a dévoilé mardi un partenariat avec l’association Donate life America (don de vie), permettant pour la première fois à ses smartphones d’enregistrer directement les donneurs d’organes aux Etats-Unis. « Toutes les inscriptions enregistrées sur les iPhones seront envoyées directement au registre national de Donate Life, géré par l’association », précise la firme à la pomme dans son communiqué. « Cette facilité de devenir un donneur national, facilement et rapidement, permet aux gens d’emporter cette décision avec eux, où qu’ils aillent », poursuit Apple. (@LExpansion).

10 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 10 juillet 2016

#Surveillance

Tristan Nitot : « une société sous surveillance n’est plus une société libre ». Quelques semaines après la fin du Web2day, nous vous proposons de revenir sur une des conférences que nous avons le plus appréciée. Tristan Nitot, fondateur et ancien Président de Mozilla Europe et actuel Chief Product Officer de Cozy Cloud, présentait la conférence « Reprendre sa vie numérique (et ses données) en main ». Un discours engagé pour une prise de position forte, en lien avec sa nouvelle activité qui vise à redonner le contrôle de leurs données personnelles aux utilisateurs via un cloud personnel. Comment se positionner face à la place grandissante prise par les géants du web dans notre vie quotidienne ? Comment réagir face à la collecte de nos données personnelles ? Voici des éléments de réponse dans cette interview, dans laquelle Tristan Nitot revient également sur sa nouvelle structure, qui vient de lever 4 millions d’euros auprès de la MAIF et d’Innovacom. (@blogdumoderateur).

Russie : la surveillance de masse votée, Snowden dénonce une loi à la «Big Brother»Edward Snowden lutte depuis trois ans contre la surveillance de la NSA (agence américaine du renseignement). Il s’oppose désormais au gouvernement russe après que Vladimir Poutine ait signé une loi obligeant tous les opérateurs, fournisseurs d’accès à Internet et réseaux sociaux à collecter les données personnelles des utilisateurs, l’informaticien américain a dénoncé un texte à la « Big Brother ». Sur Twitter, il décrit « une nouvelle loi répressive qui viole les droits humains comme le sens commun ». (@01net).

Protection des données : le nouveau cadre en question. La fin d’une période de lourde incertitude… et peut-être le début d’une nouvelle. Les Etats européens ont donné, vendredi 8 juillet, leur accord définitif pour l’entrée en vigueur du « bouclier de confidentialité » (« Privacy shield »), un nouveau cadre qui devra encadrer la protection des données pour toutes les sociétés ayant des activités transatlantiques. Cette étape importante a été célébrée par Andrus Ansip et Vera Jourova, respectivement vice-président de la Commission européenne et commissaire à la Justice. Tous deux ont salué un texte qui « impose des obligations claires et fortes aux entreprises traitant les données et s’assure que ces règles sont suivies et mises en pratique ». (@LesEchos).

Facebook va permettre de chiffrer ses conversations sur Messenger. Après le milliard d’utilisateurs de WhatsApp, les 900 millions de personnes qui communiquent avec Messenger vont bientôt pouvoir chiffrer leurs échanges. L’annonce faite vendredi 8 juillet par Facebook confirme une tendance croissante chez les grands groupes internet : le renforcement des dispositifs anti surveillance. (@20minutes).

#RobotKiller

A Dallas, les policiers ont utilisé un « robot-tueur » pour la première fois. Les forces de l’ordre ont envoyé un robot pour abattre Micah Johnson. Or, cette technique fait débat aux Etats-Unis. Selon le chef de la police de Dallas, David Brown, toute autre option qu’une explosion télécommandée pour neutraliser Micah Johnson « aurait fait courir un grand danger aux policiers ». Il n’a toutefois pas donné plus de précisions sur l’engin utilisé. (@LObs).

#JeuxVideos

Ces célébrités qui investissent dans l’esport. De plus en plus sous le feu des projecteurs aux États-Unis, l’esport a vu débarquer de nouveaux investisseurs privés. L’engouement des sponsors face au succès retentissant de titres tels que League of Legends ou encore Counter-Strike: Global Offensive a permis de voir émerger des noms connus parmi les sponsors, propriétaires ou tout simplement partenaires d’équipes. (@aAaGaming)

#LiensVagabonds

x

Twitter devient un acteur du direct sportif vidéo, Facebook face à ses responsabilités dans le live faits divers :
– Pourquoi Facebook fait si peur aux médias ;
– Les nouveaux usages pour s’informer à l’ère numérique ;
– L’ONU vote une résolution statuant qu’un pays censurant l’Internet viole les Droits de l’Homme ;
– Des millions de Chinois s’adonnent au live streaming. (@MetaMedia).

#RealiteVirtuelle

La SNCF teste des billets réservés grâce à la réalité virtuelle. Après les logiciels permettant de détecter le comportement suspect via des caméras, la SNCF se lance dans la réalité virtuelle. Voyages-sncf.com est en effet certain que la réalité virtuelle va s’immiscer dans la vie quotidienne, bien au-delà des jeux vidéos, et teste pendant six mois une application pour réserver ses billets de train avec un casque à 360 degrés. (@metrobelgique).

09 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 9 juillet 2016

#JeuxVideos

x

« Life is Strange », le jeu vidéo français qui a ému les joueurs à travers le monde« J’ai fini le jeu la nuit dernière, et je n’arrête pas d’y repenser depuis vingt-quatre heures. Pour un titre avec si peu de réelles interactions, si l’on peut dire, il s’agit d’une œuvre de fiction incroyablement puissante et évocatrice », assure, admiratif, un certain Phtisis. Nous sommes le 29 juin 2016, et plus de huit mois après la sortie de son dernier volet, le jeu vidéo épisodique Life is Strange continue d’être abondamment commenté sur son fil officiel sur NeoGAF, le plus grand forum anglophone de jeu vidéo. (‏@pixelsfr).

#Media

Twitter entre en concurrence avec les chaînes de télévision sportive. Au mois d’avril, le passage de Twitter de la catégorie des réseaux sociaux vers celle des médias dans l’App Store s’était fait remarqué. Et maintenant, on comprend peut-être mieux l’idée derrière ce basculement. Twitter aurait payé 10 millions de dollars à la chaîne américaine ESPN afin d’acquérir des droits pour des événements sportifs. Et aujourd’hui, il a commencé à tester la diffusion de ces contenus en direct en couvrant Wimbledon. (@PresseCitron).

#Territoire

La transition numérique au cœur des territoires. La transition numérique de l’économie est de mieux en mieux comprise et documentée. En revanche, ses conséquences sur l’économie des territoires sont encore mal connues. Beaucoup se résignent à ce que l’économie numérique soit dominée par quelques écosystèmes seulement, comme la Silicon Valley, Israël ou Londres. Le problème, c’est que la croissance de ces écosystèmes a pour corollaire l’appauvrissement relatif de tous les autres territoires—en particulier les anciens territoires champions de l’économie fordiste, où les usines ont prospéré pendant des décennies avant de s’affaiblir puis de disparaître. Dans la transition numérique, Detroit s’appauvrit à mesure que San Francisco devient plus prospère. (@Nicolas_Colin).

#TransformationNumerique

Gérard Berry : Pourquoi et comment le monde devient numérique. L’algorithme devient incontournable. Le passeur et informaticien, Gérard Berry nous dit « Pourquoi et comment le monde devient numérique » (leçon du 17 janvier 2008). « Avec la révolution numérique, c’est un nouvel imaginaire qui domine nos sociétés. L’objet fétiche, sur le modèle duquel le monde est conçu, n’est plus l’horloge et son jeu de forces mécaniques, mais l’ordinateur et sa puissance de calcul. » L’algorithme devient incontournable et Alain Supiot marquait ses réserves quant au « rêve cybernétique de mise en pilotage automatique des affaires humaines ». (@FranceCulture).

#Transport

Accident mortel d’une Tesla en auto-pilot : et si le responsable se situait entre le volant et le siège ? Le fait divers dramatique a fait le tour des internets ces derniers jours : Joshua Brown, un conducteur de Tesla Model S était selon toute vraisemblance en mode « auto-pilot » lorsque sa voiture s’est encastrée dans la remorque d’un poids lourd sur une route de Floride, tuant le conducteur sur le coup. L’accident, survenu le 7 mai 2016, n’a été dévoilé que le 30 juin suite à un post sur le blog Tesla. Dans cet édito vidéo, premier du genre chez Presse-citron (mais probablement pas le dernier) je partage mes réflexions sur ce qui aurait dû n’être qu’un « accident comme un autre » mais qui pourrait marquer un tournant dans l’histoire encore très jeune de la voiture autonome. Car dans cette malheureuse histoire, on a peut-être tendance à blâmer la technologie de façon un peu prématurée. (@PresseCitron).

#DonneesPersonnelles

L’accord entre l’Europe et les Etats-Unis sur le point d’être adopté. Le «Privacy Shield» est sur la rampe de lancement. La Commission européenne l’a annoncé ce vendredi matin : le nouvel accord-cadre sur les transferts de données personnelles depuis le Vieux Continent vers les Etats-Unis a reçu le feu vert des Etats membres de l’Union, moins quatre abstentions (l’Autriche, la Slovénie, la Bulgarie et la Croatie, selon l’agence Reuters). Il devrait être adopté formellement par la Commission mardi prochain. Ce «bouclier de confidentialité» vient ainsi succéder à l’accord dit «Safe Harbor» (ou «sphère de sécurité»), invalidé il y a neuf mois par la justice européenne. (@Libe).

#Sante

L’avenir s’assombrit pour Theranos, la start-up qui voulait révolutionner les tests sanguins. La sanction est tombée pour Elizabeth Holmes, l’étoile montante de la Silicon Valley parfois comparée à Steve Jobs, le fondateur d’Apple. Et elle est très lourde. Vendredi 8 juillet, la jeune patronne de la start-up américaine Theranos a été condamnée par les autorités sanitaires américaines à au moins deux ans d’interdiction de posséder ou gérer des laboratoires médicaux. Cette décision pourrait ainsi remettre en cause l’avenir de la société, qui promettait de révolutionner les analyses de sang. Mme Holmes dispose d’un délai de deux mois avant l’entrée en vigueur de cette sanction. Elle peut encore faire appel. Le CMS reproche à Theranos de ne pas avoir respecté les normes imposées aux laboratoires d’analyse sanguine, mettant ainsi ses patients « en danger immédiat ». La société a par ailleurs une semaine pour se mettre en conformité, sous peine d’une amende quotidienne de 10.000 dollars. Les autorités vont également retirer l’homologation de son principal laboratoire, basé à Newark en Californie. (‏@JeromeMarinSF).

08 Juil

Régions.news #236 – Edition du vendredi 8 juillet 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

Newsletter hebdomadaire publiée le vendredi à 11h11.
Conception et rédaction : Patrick Damien
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Télécharger Régions.news#236 version PDF

image002Légende image. Pontevedra en Espagne est la première ville sans voiture. Depuis 15 ans, les habitants vivent sans voiture. La pollution a chuté de 65%. (@ThePositivr). Photo : G. Santos.

#Transport

♦ la municipalité d’Helsinki a décidé de pousser les citoyens à ne plus utiliser leur voiture dès 2025. En combinant transports publics et privés, la capitale finlandaise veut mettre à disposition de ses citoyens des moyens de transport rapides ou peu coûteux pour désengorger la ville et réduire la pollution. (‏@soocurious).

♦ Fluidifier la circulation en ville, c’est l’ambition du programme « Flow » développé par Sidewalk Labs, nouvelle division de Google consacré à la smart city. L’objectif est de mettre toutes les technologies comme l’Internet des objets, le big data et l’intelligence artificielle au service de nouvelles formes de mobilité, pour décongestionner les villes. (@LUsineDigitale).

#Ville

♦ « Les effets de l’urbanisation sur les ressources, la consommation d’énergie, la circulation, la mobilité, les déchets et la pollution sont multiples. Nous devons être “intelligents” pour faire face à ces défis et travailler ensemble avec des entreprises, des universités, les citoyens… tous ceux qui sont engagés pour construire une meilleure ville du futur » détaille l’adjoint au maire de Copenhague, Morten Kabell, dans son discours d’inauguration du Street Lab. A lire aussi : Copenhague, une volonté politique à l’origine de la smart city. (@LAtelier).

♦ La ville de demain : énergie, mobilité, smart city. En quoi est-elle une opportunité de business pour les entreprises ? Ultra connectées et intelligentes, les villes de demain vont faciliter les usages du quotidien, les déplacements et la distribution de l’énergie. Il existe à ce jour plus de 600 villes dans le monde qui ont mis en œuvre de solutions d’avenir aussi diverses que variées. (@Bpifrance). A lire : Le numérique pour améliorer la qualité de vie en ville. (@Weka_france).

#Disparition

♦ « Notre responsabilité morale n’est pas d’empêcher le futur, mais de le façonner… pour engager notre destinée dans des voies qui respectent notre condition d’humain et pour amortir la brutalité de la transition. » – Alvin Toffler, sociologue américain, a publié en 1970, « Le choc du futur », essai dans lequel il avait annoncé Internet, les délocalisations ou la déstandardisation des produits ainsi que « l’émergence d’agents intelligents capables de répondre aux besoins individuels et de faire le tri dans la masse d’informations disponibles sur les réseaux ». Il avait montré entre autres que le secteur non marchand apporte des richesses insoupçonnées à nos sociétés. Il vient de décéder à l’âge de 87 ans à Los Angeles.

image004Légende image. #LiensVagabonds. Le site Méta-Media édite chaque semaine « Liens vagabonds old et new media ». Consulter ceux du 2 juillet : La bataille du streaming live accélère.

#Blockchain

♦ « Une nouvelle ère commence cependant à émerger, dont les références pionnières s’appellent Wikipedia, l’open source, les fablabs. L’espoir qui prévaut derrière est que ce ne soient plus seulement les capitalistes, les concentrateurs de richesse, qui bénéficient de cette révolution digitale, mais bien tout un chacun, à commencer par les citoyens. La blockchain s’inscrit dans ce mouvement, en faisant à la transaction ce que le protocole TCP/IP [Internet] a fait à l’information. La blockchain permet en effet de certifier du transfert d’informations – un processus qui nécessiterait jusqu’ici de passer par l’intermédiaire de plateformes. Il s’agit d’un changement majeur puisque la capacité de certifier des transactions, jusqu’ici source de concentration de richesse, se déconcentre fortement grâce à la blockchain. » Extrait de la contribution de Gilles Babinet, Digital Champion de la France à la commission européenne, dans l’ouvrage « La Blockchain décryptée. Les clefs d’une révolution » (Mai 2016). En lire quelques extraits : Les trois grands types d’usages de la blockchain.

♦ Qu’est-ce que la blockchain : La blockchain expliquée à un enfant de 5 ans. Pour faire comprendre le fonctionnement de la technologie blockchain le Collectif Bam et Blockchain France ont utilisé la métaphore de la corvée de vaisselle. A lire aussi : Comprendre la blockchain en cinq minutes sur Youtube par Antoine Yeretzian de Blockchain France.

♦ L’adoption massive de la blockchain est prévue pour 2025. Aujourd’hui internet, demain la blockchain ? C’est ce qu’affirment Alex et Don Tapscott, auteurs de l’ouvrage Blockchain Revolution, Le site Raconteur.net détaille l’évolution que pourrait prendre cette technologie dans les années à venir. En 2016, la blockchain devrait traverser une période d’innovation et atteindre 13,5% d’utilisateurs précoces dans le domaine de la finance. Le point de basculement se fera en 2018 quand la majorité des services financiers prendront la mesure des bénéfices apportés par la technologie et que de nouveaux modèles émergeront. Mais il faudra attendre 2025 pour que la technologie arrive à maturité dans le secteur de la finance et de la banque. A lire : Pourquoi la blockchain a le potentiel d’ubériser Uber (@LUsineDigitale).

#Media

♦ Les géants d’internet contrôlent de plus en plus l’information. « Ces 18 derniers mois, ces géants d’internet (Google, Facebook…) qui avaient jusqu’ici une relation distante avec le journalisme sont devenus des acteurs dominants de l’écosystème de l’information », résume le Tow Center for Digital Journalism de l’Université américaine de Columbia, dans une étude publiée en juin. Beaucoup proposent aux éditeurs de presse de publier directement leur contenu sur leurs plateformes et sont « désormais directement impliqués dans tous les aspects du journalisme », fait valoir l’étude. La plupart des médias nouent des partenariats avec ces nouveaux acteurs de l’information pour maintenir ou développer leur exposition sur les moteurs de recherche et les réseaux sociaux, mais les perspectives financières restent incertaines. (@Sciences_Avenir). A lire : Comment les réseaux sociaux ont pris le contrôle de la consommation de l’information. En matière de consommation de l’information, Facebook tient une place grandissante et acceptée. En 2016, près de la moitié des internautes ont déclaré utiliser les réseaux sociaux pour s’informer, selon la dernière édition du Digital News Report du Reuters Institute of Journalism. (@Frenchweb).

Bonne semaine avec Régions.newS

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

 

 

 

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 8 juillet 2016

#RV_RA

Réalité virtuelle et augmentée: ce que va représenter le marché en 2025. Produits phares au dernier CES de Las Vegas, nouvelle division chez Facebook… les marchés de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée attirent les acteurs de la tech. Ces deux dernières années, 3,5 milliards de dollars ont été investis dans des sociétés spécialisées dans la réalité virtuelle et la réalité augmentée selon l’étude «Virtual & Augmented reality, the next big computing platform» réalisée par Goldman Sachs Research et publiée en février dernier. (@Frenchweb).

#Surveillance

Tristan Nitot : « Une société sous surveillance nest pas une société libre ». Quelques semaines après la fin du Web2day, nous vous proposons de revenir sur une des conférences que nous avons le plus appréciée. Le jeudi matin, Tristan Nitot, fondateur et ancien Président de Mozilla Europe et actuel Chief Product Officer de Cozy Cloud, présentait la conférence « Reprendre sa vie numérique (et ses données) en main ». Un discours engagé pour une prise de position forte, en lien avec sa nouvelle activité qui vise à redonner le contrôle de leurs données personnelles aux utilisateurs via un cloud personnel. Comment se positionner face à la place grandissante prise par les géants du web dans notre vie quotidienne ? Comment réagir face à la collecte de nos données personnelles ? Voici des éléments de réponse dans cette interview, dans laquelle Tristan Nitot revient également sur sa nouvelle structure, qui vient de lever 4 millions d’euros auprès de la MAIF et d’Innovacom. (‏@BlogModerateur).

#TransformationNumerique

x

Comprendre l’impact des mutations technologiques dans notre quotidien. Governor Jerry Brown recently proposed legislation that would streamline the path for large-scale development across California. It could have a huge impact on growing housing supply in San Francisco, specifically, which suffers from NIMBYism and a lengthy, local review process for building developers. The additional supply spurred by the legislation will help abate the rising housing costs — and is a good thing. But in the end, it may not matter much. Within about five years a new technology revolution will create a massive shift in where people choose to live and, as a pleasant byproduct, will solve San Francisco’s real estate crisis, independent of any legislation. (@techcrunch).

#Sante

x

Le selfie rend malade. Se prendre en photo seul, avec ses amis ou avec une célébrité, pour immortaliser un moment est devenu une pratique courante. Mais, attention, le selfie peut gravement nuire à votre santé. Selon May Ann Wilmarth, kinésithérapeute, les inflammations causées par les selfies sont dues au mouvement de la main, « quelque chose que le corps n’est pas habitué à faire normalement. ». « Le problème avec de nombreuses blessures de ce genre, c’est qu’elles sont dues à une surutilisation des outils technologiques », précise Wilmarth. En d’autres termes plus on fait de selfies plus on est susceptibles de souffrir d’une inflammation. (@courrierinter).

#Fintech

Pourquoi la Blockchain va universaliser le crowdlending ? « En 2025, la Blockchain fera l’objet d’une adoption massive », nous rapporte une étude menée par l’entreprise-conseil Accenture. Et, à en juger par les multiples esquisses d’adoption entamées ces 12 derniers mois dans le monde entier, la prédiction peut être prise au sérieux : Smart Contracts pour le droit ; sanctuarisation des registres cadastraux pour l’immobilier ; détection des contrefaçons pour l’e-Commerce ; etc. Pour le secteur du crowdlending, il s’agit probablement là du « blockchainon » manquant au bon développement de ces plateformes au potentiel immense. La chaine de blocs leur permettrait de mettre en place une automatisation robuste et surtout intangible des processus et par extension de rendre leur offre plus « liquide ». Les entreprises clientes bénéficieraient ainsi d’un service simple et rapide intégrant doté d’une évaluation fiable du risque, le tout pour des coûts transactionnels quasi nuls. (@LesEchos).

Cybersécurite

Premières règles et normes à l’échelle européenne. Des contraintes nécessaires. Les entreprises européennes de certains secteurs stratégiques seront contraintes d’ici la fin 2018 de mieux se protéger contre les attaques en ligne et autres virus informatiques, en vertu d’une législation européenne approuvée mercredi par le Parlement européen.Ces premières règles et normes de cybersécurité à l’échelle européenne s’imposeront à des services considérés comme essentiels, comme l’énergie, les transports, les services bancaires et de santé, aux moteurs de recherche ou encore aux services de stockage en ligne. Il s’agit « d’européiser » la sécurité des données et de « créer de la confiance, des normes européennes, une culture européenne de la cybersécurité », a souligné le commissaire européen chargé du dossier, Günther Oettinger. (@LaTribune).

#JeuVideo

L’eSport, la nouvelle ruée vers l’or? Par Thomas Nicolet, responsable de l’axe Jeu Vidéo de l’IIM et Jean Duprey, professionnel de l’eSport. « Le phénomène eSport en France et dans le monde ne cesse de prendre de l’importance. Témoin de cette montée en puissance, le passage au Sénat du projet de loi « République Numérique » porté par Axelle Lemaire qui donne, entre autre, une reconnaissance officielle de la discipline par nos Pouvoirs Publics. Bien que vieille de presque 30 ans (des tournois de Street Fighter étaient déjà organisés en 1987), la pratique compétitive des jeux vidéo est encore un marché adolescent. Mais un marché qui pèse tout de même dans le monde plus de 400 millions de dollars en 2015, dont les études prévoient une croissance de 25% pour 2016, et qui concerne en France près d’1 million de joueurs (amateurs et professionnels) pour 5,5 millions de «consommateurs» d’eSport: de joueurs, de spectateurs et d’amateurs. Les consommateurs d’eSport français sont donc nombreux et représentent une audience jeune (75% ont entre 18 et 34 ans), qui devient de plus en plus mixte (1 femme pour 3 hommes aujourd’hui). Et la tendance eSport n’est pas prête de s’inverser! On estime en effet que d’ici 2020 nous serons près de 10 millions de consommateurs d’eSport français. La bonne affaire? » Lire la suite @FrenchWeb.

#FaitsDivers

Il croit que Google le surveille… il brûle les voitures de Google Street View ! Quand on est parano et que l’on croit à certaines théories, on peut vite perdre la tête. Un homme de 30 ans a été arrêté pour avoir brulé plusieurs voitures de Google. La raison : « je suis sûr que Google m’espionne ! ». (@PresseCitron).

07 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 7 juillet 2016

#IA

x

L’intelligence artificielle au service du commerce de demain. Le marketing assiste aux premières avancées sur son secteur de la science cognitive. Au-delà du marketing prédictif, l’intelligence artificielle offre des perspectives étonnantes aux acteurs du Web. L’e-commerce entre dans une nouvelle ère. Intelligence artificielle, deep learning, robotisation du monde… Les machines seraient-elles en train de prendre le pouvoir ? En tout état de cause, leur intrusion dans notre vie quotidienne est bien réelle. Dernier exemple en date, largement médiatisé le 15 mars dernier, la victoire de l’intelligence artificielle de DeepMind, une société britannique rachetée en 2014 par Google, contre Lee Sedol, numéro 3 mondial du jeu de Go, célèbre pour sa créativité. Doit-on s’en inquiéter? Les Français sont partagés entre enthousiasme et inquiétude, comme le révèle une étude réalisée par l’Ifop pour l’observatoire B2V des mémoires*. Les résultats indiquent que 69% des répondants sont plutôt d’accord avec l’idée que l’intelligence artificielle est amenée à prendre un essor considérable avec le big data. En revanche, ils sont 65% à s’inquiéter de l’intelligence artificielle caractérisée par l’autonomie croissante des machines (comme les drones armés ou la voiture Google). A lire : « Avec l’intelligence artificielle, on entre dans l’ère du marketing data driven ». Directeur de l’institut de l’Internet du multimédia, Jean-Claude Heudin livre sa définition de l’intelligence artificielle. Quelles peurs peut-elle générer ? Quelles sont ses limites ? Mais surtout, que peut-elle apporter au marketing ? (@Ecommercemag_fr).

Comprendre le développement de l’intelligence humaine grâce à l’ordinateur. Que nous ont appris les ordinateurs sur le cerveau humain ? Olivier Houdé, directeur du Laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant du CNRS, nous explique comment la modélisation informatique a permis aux chercheurs de considérablement améliorer la précision de leurs observations, ainsi que la compréhension du développement du cerveau humain et de ses capacités d’apprentissage. (‏@LesClesDeDemain).

En open source, Recast.AI mise sur l’invasion des robots conversationnels. Voyage, e-commerce, transport, énergie… il ne devrait plus se passer une seule interaction, pour les consommateurs ou les professionnels, sans qu’un robot conversationnel vienne jouer le rôle de facilitateur. C’est le pari qu’a pris la société Recast.AI, lancée cette année, et qui, pour convaincre un maximum de cibles sur son éditeur de bots en open source, s’ouvre à la fois au marché B2C et au B2B. Sur sa plateforme, elle revendique ainsi déjà quelques centaines de développeurs, ses premiers clients, qui l’utilisent pour développer «de petits bots spécialisés sur une seule tâche» et ensuite les intégrer à des sites ou des applications, explique Patrick Joubert l’un des cofondateurs. (@Frenchweb).

#Sante

Plan e-santé de Touraine : « Il faut être vigilant sur le déploiement ». Ces derniers mois, Marisol Touraine a multiplié les annonces pour que la France accélère dans « la médecine de demain ». Après l’annonce d’un investissement de deux milliards d’euros pour moderniser les hôpitaux, elle a dévoilé un plan France Médecine Génomique le mois dernier. Lundi 4 juillet, lors d’une visite de locaux de la startup BePatient, une plateforme web dédiés aux coaching des patients, la ministre de la Santé a cette fois-ci dévoilé la stratégie nationale visant à développer la e-santé en France d’ici à 2020. Pour développer l’e-santé en France, un secteur jugé immature par certains acteurs, Marisol Touraine mise sur la télémédecine, la démocratisation de l’usage des outils numériques pour les patients et le rapprochement entre les acteurs du numérique, les professionnels de santé et les Français. Rassurés par l’orientation stratégique du gouvernement, les industriels attendent des mesures concrètes. (@LaTribune).

L’Afrique, à la pointe de l’e-santé, mais à court d’investisseurs. Avec la création d’un observatoire de l’e-santé dédié aux pays du sud, la Fondation Pierre Fabre espère mieux faire connaître les startups africaines, asiatique ou d’Amérique latine aux investisseurs afin de les encourager à mettre la main à la poche. Les projets de santé numérique connaissent de grandes difficultés pour se déployer dans les pays pauvres alors qu’ils représentent un moyen de pallier certaines lacunes des systèmes de santé. (@LaTribune).

Apple s’apprête à digitaliser le don d’organes. Apple poursuit ses efforts pour transformer l’iPhone en véritable outil d’accompagnement médical. Dans ce sens, la firme de Cupertino vient d’annoncer un partenariat avec Donate Life America pour stimuler les dons d’organes. Apple va ainsi encourager les propriétaires d’un iPhone à s’inscrire sur l’application Santé pour faire part de leur volonté de donner un ou plusieurs organes. Cette option sera disponible dès la publication de la mise à jour iOS 10. (@Frenchweb).

#Ville

Smart cities : le lieu de l’information libérée. Les définitions d’une smart cities sont multiples. Pour certains, c’est une ville qui travaille à résoudre les problèmes publics grâce à des solutions basées sur les technologies de l’information et de la communication, dans le respect de l’environnement grâce à l’interaction de différents acteurs tel que les services administratifs, la municipalité, les citoyens ou les entreprises. Pour d’autres, c’est simplement une ville performante au niveau économique, écologiquement responsable au sein de laquelle les différents acteurs de la cité interagissent et construisent un environnement intelligent en s’appuyant sur les nouvelles technologies ou en d’autres termes un réseau d’initiative publique (RIP). Une smart city peut également être considérée comme un centre urbain numérique. Sécurisé, écologique, civique, fiable, et pratique, il peut concerner une multitude de domaines comme les transports, l’eau, l’énergie, l’administration, etc. L’interaction et la fusion de ces différents domaines au sein d’un réseau numérique construit et entretenu, génère une multitude de données qui doivent être utilisées, optimisées et gérées pour le bénéficie de la cité et de ses habitants. Mais, quelle que soit la définition retenue, les smart cities ont toutes un élément commun récurrent : l’information. (@LesEchos).

#Brexit

Des GIF et des Vines pour résumer l’après-Brexit. Quel meilleur moyen, pour synthétiser les dix jours qui ont suivi la décision des Britanniques de quitter l’Union européenne, qu’un flux d’images, à la fois court de quelques secondes et éternel ? Des GIF et des Vines, qui écrasent les images sous la répétition, racontent parfois mieux que les mots le tourbillon politique dans lequel se trouvent nos voisins d’outre-Manche. Libération en avait fait une première compilation après le vote, quand le hashtag « Trouver un GIF pour résumer le Brexit » avait amusé les open spaces. Big Browser ajoute sa pierre à l’édifice.

#ReseauSocial

La Chine interdit aux médias d’utiliser les réseaux sociaux comme source. L’organe de régulation d’Internet en Chine (Cyberspace Administration of China) vient d’annoncer la mise en place d’une vaste campagne visant àinterdire l’usage par les médias d’informations récoltées sur des réseaux sociaux. L’administration renforcera la surveillance des contenus publiés sur Internet et punira les sites d’information qui n’auraient pas demandé d’autorisation à la censure avant la diffusion. Cette action répond à la volonté du gouvernement de combattre la transmission à grande échelle de « rumeurs et de fausses informations ». Ce type d’argument est souvent utilisé par Pékin pour justifier la répression d’internautes critiques vis-à-vis de l’exécutif ou révélant des affaires de corruption. (‏@Pixelsfr).

#Smartphone

Google rachète la startup française Moodstocks. Le géant de l’internet Google a annoncé mercredi le rachat de la startup française Moodstocks, qui a mis au point une technologie permettant aux smartphones de reconnaître des objets. « Il y a encore beaucoup à faire pour améliorer la vision des appareils. C’est là que Moodstocks intervient », a écrit dans un blog Vincent Simonet, ingénieur informatique en chef à Google France. (@LaTribune).

06 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 6 juillet 2016

#MediaSocial

Facebook, complice de tous les malheurs du monde, est-il devenu un « monstre » ? Il suffit de taper « Facebook accusé… » dans Google, et de voir toutes les propositions d’auto-complétion qui s’affichent, pour se rendre compte que le réseau social n’aurait pas assez d’une vie pour purger sa peine s’il était condamné pour l’ensemble des faits reprochés. Les accusations vont parfois très loin. Samedi, le ministre de la Sécurité Intérieure israélien, Gilad Erdan, a estimé lors d’une interview à la chaîne israélienne Arutz 2 que Mark Zuckerberg avait sur les mains « une partie du sang » de l’adolescente américaine assassinée à Kiryat Arba en Cisjordanie le 30 juin. (@LExpansion).

#Environnement

« Parisculteurs » : le projet qui veut verdir Paris. Des toits, des façades, des murs… Tout est bon pour verdir la capitale. La mairie de Paris avec son projet « Parisculteurs » va consacrer 47 nouveaux sites de la capitale à des projets de végétalisation ou d’agriculture urbaine. Les projets sont à déposer jusqu’à lundi 3 juillet. (@France3Paris).

#Internet

Google propose la visite virtuelle des châteaux de la Loire. Google étend son royaume. Le géant de l’internet, qui a déjà signé des partenariats avec plus de 1 000 musées et institutions culturelles, a conclu un accord avec 18 châteaux de la Loire qui pourront désormais être visités virtuellement. (@F3PaysdelaLoire).

#Transports

A Rennes, on peut (enfin) « héler » son taxi via son smartphone. – La base nationale d’identification et de géolocalisation des taxis entre en service ce 5 juillet à Rennes. Le.taxi, la réplique du gouvernement à Uber, vous permettra de « héler » un taxi depuis votre smartphone, via des applications comme Taxiloc. (Soyons smart ! – @France3Bretagne).

#Travail

x

Il nous faut bien plus qu’une loi travail. Par Henri Isaac, Président de Renaissance Numérique. « Il pourrait paraître provoquant d’affirmer, en ces moments de gronde sociale, que la réforme du travail portée par le gouvernement et décriée par les syndicats, ne va pas assez loin. Pourtant force est de constater que le texte ne propose en l’état aucune solution aux dysfonctionnements profonds du marché du travail comme le chômage ou la polarisation du marché du travail entre emplois très et peu qualifiés. On peut en effet se demander quelles réponses ce projet de loi apporte-t- il au conflit violent qui oppose les taxis aux chauffeurs Uber ? Au fait que l’Urssaf attaque la compagnie américaine pour les obliger à cotiser à l’assurance chômage ? Ou encore aux 5,2 % de la population française qui tirent plus de 50 % de leur revenu de la consommation collaborative 1 ? Aucune ! Le projet de loi ne fournit pas les clés pour comprendre et encadrer le monde du travail qui peu à peu se développe, notamment au contact du numérique, en-dehors du cadre de l’entreprise traditionnelle. Ces bouleversements liés à l’avènement de l’ère post-salariale portée par la révolution numérique nous exhorte pourtant à redéfinir le marché du travail sous un paradigme nouveau. ». Lire la suite sur @Frenchweb.

#Information

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Comment les réseaux sociaux ont pris le contrôle de la consommation de l’information. En matière de consommation de l’information, la place grandissante de Facebook est inexorable et désormais actée. En 2016, près de la moitié des internautes ont déclaré utiliser les réseaux sociaux pour s’informer, selon la dernière édition du Digital News Report du Reuters Institute of Journalism. En France, 9% des internautes déclarent même que les réseaux sociaux sont leur principale source d’information. C’est deux fois plus qu’en 2015. Plus surprenant, les informations postées par des médias traditionnels, au Royaume-Uni et au Canada, sont moins clairement identifiées sur le site de presse que lorsque ces mêmes infos sont postées sur un réseau social. De même, au Japon et en Corée du Sud, la marque média n’est perçue qu’une fois sur quatre lorsqu’elle provient d’un agrégateur comme Google, note l’étude. Dans ces conditions, les auteurs s’interrogent sur ce qui, à terme, restera en parts publicitaires et en audience aux sites médias. (@Frenchweb)

#Bitcoin

Bernard Debré : « il faut que l’on interdise le bitcoin ». C’est une expérience originale à laquelle s’est livré le député Les Républicains Bernard Debré. En croisade contre les drogues, le député a décidé de commander de la drogue sur internet. Objectif : sensibiliser sur la facilité avec laquelle il est possible de se procurer de telles substances. (@Europe1). A lire : Le Front national veut une loi pour interdire le bitcoin en France. Chantre de l’économie réelle et du patriotisme monétaire, le FN bannirait l’usage des monnaies virtuelles et crypto-monnaies en cas d’accès au pouvoir. En ligne de mire : le bitcoin. (@FigaroTech).

Le bitcoin et les cartes prépayées dans l’œil de Bruxelles. La Commission européenne a présenté mardi de nouvelles mesures contre le blanchiment des capitaux et l’évasion fiscale dont un meilleur contrôle des monnaies virtuelles comme les bitcoins et des cartes de prépayées. (@Challenges)

#Blockchain

Révolution blockchain : la France ne doit pas rater le coche ! La blockchain permet d’échanger de la valeur ou d’enregistrer des informations sécurisées. Pour Clément Jeanneau, co-fondateur du site  « blockchainfrance », « la blockchain est à la transaction ce qu’internet fut à la communication et à l’information ». Dans son ouvrage, La blockchain décryptée : les clefs d’une révolution, l’auteur veut corriger un déséquilibre. Celui de la profusion de ressources anglophones sur le sujet, face à une recherche française encore discrète sur le sujet. Un retard, que le site « blockchainfrance », lancé en septembre dernier par Claire Balva , Alexandre Stachtchenko et Antoine Yeretzian, vise également à rattraper. Et si l’écosystème anglo-saxon produit davantage, la France semble déterminée à ne pas rater le coche d’une révolution qui va profondément transformer notre façon d’échanger. (@Contrepoints).