06 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 6 juillet 2016

#MediaSocial

Facebook, complice de tous les malheurs du monde, est-il devenu un « monstre » ? Il suffit de taper « Facebook accusé… » dans Google, et de voir toutes les propositions d’auto-complétion qui s’affichent, pour se rendre compte que le réseau social n’aurait pas assez d’une vie pour purger sa peine s’il était condamné pour l’ensemble des faits reprochés. Les accusations vont parfois très loin. Samedi, le ministre de la Sécurité Intérieure israélien, Gilad Erdan, a estimé lors d’une interview à la chaîne israélienne Arutz 2 que Mark Zuckerberg avait sur les mains « une partie du sang » de l’adolescente américaine assassinée à Kiryat Arba en Cisjordanie le 30 juin. (@LExpansion).

#Environnement

« Parisculteurs » : le projet qui veut verdir Paris. Des toits, des façades, des murs… Tout est bon pour verdir la capitale. La mairie de Paris avec son projet « Parisculteurs » va consacrer 47 nouveaux sites de la capitale à des projets de végétalisation ou d’agriculture urbaine. Les projets sont à déposer jusqu’à lundi 3 juillet. (@France3Paris).

#Internet

Google propose la visite virtuelle des châteaux de la Loire. Google étend son royaume. Le géant de l’internet, qui a déjà signé des partenariats avec plus de 1 000 musées et institutions culturelles, a conclu un accord avec 18 châteaux de la Loire qui pourront désormais être visités virtuellement. (@F3PaysdelaLoire).

#Transports

A Rennes, on peut (enfin) « héler » son taxi via son smartphone. – La base nationale d’identification et de géolocalisation des taxis entre en service ce 5 juillet à Rennes. Le.taxi, la réplique du gouvernement à Uber, vous permettra de « héler » un taxi depuis votre smartphone, via des applications comme Taxiloc. (Soyons smart ! – @France3Bretagne).

#Travail

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Il nous faut bien plus qu’une loi travail. Par Henri Isaac, Président de Renaissance Numérique. « Il pourrait paraître provoquant d’affirmer, en ces moments de gronde sociale, que la réforme du travail portée par le gouvernement et décriée par les syndicats, ne va pas assez loin. Pourtant force est de constater que le texte ne propose en l’état aucune solution aux dysfonctionnements profonds du marché du travail comme le chômage ou la polarisation du marché du travail entre emplois très et peu qualifiés. On peut en effet se demander quelles réponses ce projet de loi apporte-t- il au conflit violent qui oppose les taxis aux chauffeurs Uber ? Au fait que l’Urssaf attaque la compagnie américaine pour les obliger à cotiser à l’assurance chômage ? Ou encore aux 5,2 % de la population française qui tirent plus de 50 % de leur revenu de la consommation collaborative 1 ? Aucune ! Le projet de loi ne fournit pas les clés pour comprendre et encadrer le monde du travail qui peu à peu se développe, notamment au contact du numérique, en-dehors du cadre de l’entreprise traditionnelle. Ces bouleversements liés à l’avènement de l’ère post-salariale portée par la révolution numérique nous exhorte pourtant à redéfinir le marché du travail sous un paradigme nouveau. ». Lire la suite sur @Frenchweb.

#Information

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Comment les réseaux sociaux ont pris le contrôle de la consommation de l’information. En matière de consommation de l’information, la place grandissante de Facebook est inexorable et désormais actée. En 2016, près de la moitié des internautes ont déclaré utiliser les réseaux sociaux pour s’informer, selon la dernière édition du Digital News Report du Reuters Institute of Journalism. En France, 9% des internautes déclarent même que les réseaux sociaux sont leur principale source d’information. C’est deux fois plus qu’en 2015. Plus surprenant, les informations postées par des médias traditionnels, au Royaume-Uni et au Canada, sont moins clairement identifiées sur le site de presse que lorsque ces mêmes infos sont postées sur un réseau social. De même, au Japon et en Corée du Sud, la marque média n’est perçue qu’une fois sur quatre lorsqu’elle provient d’un agrégateur comme Google, note l’étude. Dans ces conditions, les auteurs s’interrogent sur ce qui, à terme, restera en parts publicitaires et en audience aux sites médias. (@Frenchweb)

#Bitcoin

Bernard Debré : « il faut que l’on interdise le bitcoin ». C’est une expérience originale à laquelle s’est livré le député Les Républicains Bernard Debré. En croisade contre les drogues, le député a décidé de commander de la drogue sur internet. Objectif : sensibiliser sur la facilité avec laquelle il est possible de se procurer de telles substances. (@Europe1). A lire : Le Front national veut une loi pour interdire le bitcoin en France. Chantre de l’économie réelle et du patriotisme monétaire, le FN bannirait l’usage des monnaies virtuelles et crypto-monnaies en cas d’accès au pouvoir. En ligne de mire : le bitcoin. (@FigaroTech).

Le bitcoin et les cartes prépayées dans l’œil de Bruxelles. La Commission européenne a présenté mardi de nouvelles mesures contre le blanchiment des capitaux et l’évasion fiscale dont un meilleur contrôle des monnaies virtuelles comme les bitcoins et des cartes de prépayées. (@Challenges)

#Blockchain

Révolution blockchain : la France ne doit pas rater le coche ! La blockchain permet d’échanger de la valeur ou d’enregistrer des informations sécurisées. Pour Clément Jeanneau, co-fondateur du site  « blockchainfrance », « la blockchain est à la transaction ce qu’internet fut à la communication et à l’information ». Dans son ouvrage, La blockchain décryptée : les clefs d’une révolution, l’auteur veut corriger un déséquilibre. Celui de la profusion de ressources anglophones sur le sujet, face à une recherche française encore discrète sur le sujet. Un retard, que le site « blockchainfrance », lancé en septembre dernier par Claire Balva , Alexandre Stachtchenko et Antoine Yeretzian, vise également à rattraper. Et si l’écosystème anglo-saxon produit davantage, la France semble déterminée à ne pas rater le coche d’une révolution qui va profondément transformer notre façon d’échanger. (@Contrepoints).