#Television
Molotov : la télé à la carte arrive avec 20.000 programmes par mois. Après trois ans de travail, la plateforme Molotov est lancé lundi 11 juillet sur Internet, avec l’ambition de « réinventer la télévision ». A l’heure de Netfllix et de Youtube, la télé ne correspond plus aux usages d’un public ultra connecté. Imaginé par Jean-David Blanc, cofondateur d’Allociné, Pierre Lescure, ex-PDG de Canal+ et Jean-Marc Denoual, ex-cadre de TF1, Molotov est une plateforme en ligne regroupant en un seul site l’ensemble des programmes disponibles sur les différentes chaînes ainsi que leurs catalogues de vidéo de rattrapage. (@nextinpact).
#Terrorisme
Des autistes dans la lutte contre les terroristes ?
Dans la nuit du 13 novembre dernier, après l’annonce des attentats, le docteur Curtay visionne un documentaire. On y voit le prix Nobel Daniel Kahneman* et son équipe expliquer par quels biais cognitifs nous commettons tous des erreurs. Les biais cognitifs – ou psychologiques – sont des schémas de pensée qui « biaisent » le jugement. Daniel Kahneman démontre ensuite comme cela fonctionne avec des agents de renseignement. Suit un reportage où douze analystes d’entre eux, certains confirmés d’autres novices, doivent déterminer, à partir d’un faisceau d’indices, quelle organisation criminelle prépare une attaque terroriste. Il y a des pièges, et parmi eux, « le biais de confirmation d’hypothèse » qui consiste à privilégier les informations qui confirment nos idées reçues ou nos propres croyances, souvent mêlées d’affects. Et donc, à sous estimer les autres, voire à les ignorer. Et dans cet exercice, en effet, le « biais de confirmation » va faire échouer 11 analystes sur 12. Celui qui a évité le piège fait partie des novices. Pour le docteur Curtay, les raisonnements biaisés de ce type pourraient expliquer que les services de renseignement, après les attentats meurtriers de Toulouse, de Charlie Hebdo et de l’hyper Casher, ne parviennent pas « à reprendre la main » dans la lutte contre le terrorisme. En s’inspirant d’une campagne anglaise en faveur de l’intégration professionnelle des autistes, il émet la proposition suivante : que nous fassions appel aux capacités exceptionnelles de certains autistes dans la lutte contre le terrorisme. « Il y a un chevauchement très probable entre l’intelligence précoce et la forme d’autisme « hyper-intelligent », dit d’Asperger, qui est loin d’être forcément invalidant », affirme-t-il. L’intelligence précoce, ou surdouée, s’observe en partie dans la capacité à ne pas se laisser parasiter par les a priori pour établir un raisonnement. On sait, par exemple, que dans les tests d’évaluation intellectuelle, la différence de score se joue en grande partie dès la lecture des énoncés : entre ce qui s’y trouve réellement et ce qu’on a « cru » lire (en fonction, donc, de ce qu’on « pensait » y trouver) et qui engendre forcément des erreurs. Erreurs commises par la plupart d’entre nous puisque le QI moyen (51% de la population) se situe entre 90 et 100, et qu’il est au delà de 130 chez les « surdoués » (2 % de la population.) Photo : Getty. (@Le_Figaro).
#Blockchain [Série épisode 2 : Le Bitcoin, monnaie virtuel ?].
Qu’est que c’est le Bitcoin ? C’est un protocole et un réseau, au même titre qu’Internet. Une adresse Bitcoin est comme une adresse e-mail. Chacun peut en avoir autant qu’il veut. Le protocole Bitcoin utilise un grand livre de comptes ouvert, disponible à tous, dans lequel les transactions entre les adresses sont notées ; il s’agit de la chaîne de blocs (la blockchain). En pratique, les monnaies électroniques (cryptographiques) permettent de réaliser des paiements instantanés à n’importe qui, n’importe où dans le monde et fonctionne sans autorité centrale. A voir : Tutoriel Bitcoin pour les nuls. A lire : Bitcoin expliqué par un expert.
« La blockchain favorisera-t-elle l’émergence d’une société plus juste, ou renforcera-t-elle les écarts entre ceux qui ont le pouvoir et ceux qui ne l’ont pas ? Les décisions prises aujourd’hui définiront le futur de la blockchain, et ce futur déterminera une partie importante de l’avenir de notre société. », explique de Primareva de Filippi (Chercheuse CNRS et Harvard) dans l’ouvrage « La blockchain décryptée » (mai 2016).
#RealiteVirtuelle
Cerveau et réalité virtuelle : Les dangers. La réalité virtuelle ne fait pas que des heureux et nombreux sont ceux à s’inquiéter des dangers que peu représenter la technologie pour l’Homme. On nous parle d’addictions, des risques d’isolements, de risques psychologiques et des dangers pour les enfants. Mais à côté de ça, la réalité virtuelle a offert beaucoup de bonnes choses à la médecine : soin des phobies, sensibilisation du public et aide aux formations chirurgicales pour ne citer que ces quelques exemples. Mais le sujet qui nous intéresse aujourd’hui est tout autre : L’impact de la réalité virtuelle sur le cerveau et ses conséquences, en bien comme en mal. (@rvfrance).
La réalité virtuelle immersive au service de la pédagogie. NEOMA Business School, reconnue dans l’univers des écoles de management pour la qualité de ses démarches d’innovation pédagogique, franchit aujourd’hui un nouveau cap stratégique en intégrant à ses programmes des supports pédagogiques en réalité virtuelle immersive. L’Ecole a ainsi développé ces derniers mois un concept d’étude de cas faisant appel à la réalité virtuelle immersive, proposé à partir de la rentrée 2016 à l’ensemble des étudiants de l’Ecole. Ce premier dispositif pédagogique en réalité virtuelle immersive a vocation à ouvrir la voie à de nouveaux projets innovants en partenariat avec d’autres institutions ou entreprises. (@neomabs).
#Politique
Les Civic Tech kézako ? Réponse dans l’émission du 9 juillet de l’Atelier numérique, animé par François Sorel et diffusé tous les samedis sur BFM Business entre 16 heures et 18 heures. Focus sur les Civic Tech qui sont en train de révolutionner le paysage politique actuel un peu partout dans le monde. Lila Meghraoua décryptera la tendance des Civic Tech avec ses invités, Nicolas de Briey, associé et COO de Fluicity et Pascal Derville, fondateur et Président de l’Association FACEP (French Association for Civic Education & Participation) et à l’origine de Questionnezvosélus.org. Selon Nicolas de Briey : “Les Civic Tech visent à créer davantage d’engagement du citoyen et plus de transparence de la part du gouvernement.” Pour Pascal Derville: “Aujourd’hui, l’impact des Civic Tech est marginal mais il y a une vraie lame de fond et je pense que cela ne va pas s’arrêter.” (@ateliernumerik).
#IA
Robert, une intelligence artificielle pour étudier les exoplanètes. Il s’appelle Robert et sa mission est d’analyser les atmosphères des exoplanètes. Là où un être humain traite les données en quelques jours ou semaines, l’algorithme ne mettra que quelques secondes. Entre deux analyses, on attend de lui qu’il rêve… (@futurasciences).
Ce robot a été entraîné à chasser des proies grâce à une rétine bio-inspirée. Le système de verrouillage de cible de Terminator pourrait bientôt voir le jour. Du moins si l’on en croit les travaux d’une équipe de chercheurs en vision artificielle issu de l’ETH Zurich et de l’Université d’Ulster qui ont combiné puissance de calcul et intelligence artificielle. Le gouvernement australien, lui-même en proie avec les redoutables prédateurs que sont les milliers de chats qui prolifèrent sur l’île, et qui développe des solutions modernes pour y mettre fin, pourrait tirer grand profit de ces travaux de recherche. Comment apprendre à une machine à chasser des proies ? Autrement dit, comment apprendre à une machine à verrouiller une cible et à ne pas la lâcher ? C’est le défi qu’a voulu relever une équipe de chercheurs de l’ETH de Zurich, que l’on connaît déjà pour son robot Scubo. En combinant mécanique et réseaux de neurones artificiels, les scientifiques ont démontré le potentiel de leur invention dans des champs très divers. (humanoides_FR).
#Formation
Inventer une nouvelle formation : l’urgence numérique. Le numérique peut libérer des contraintes de l’enseignement classique, et la formation professionnelle peut s’inscrire dans cette nouvelle logique. Par Gilles Babinet, « digital champion » de la France auprès de la Commission européenne, et Yves Barou, président de l’AFPA. « A l’heure des MOOC, à l’ère où chacun peut, de n’importe où sur la planète, accéder gratuitement à la plus grande somme de connaissances jamais rassemblée par l’humanité – Wikipédia – au moment où notre civilisation rentre dans une ère où les nations qui sauront accroître la qualité de leur capital humain seront les gagnants, il nous faut sortir de nos conservatismes. Les cycles d’innovations ne cessent de se raccourcir. Le métier pour lequel chacun a été initialement formé ne se pratiquera probablement plus du tout de la même façon dans seulement une décennie, s’il n’a pas disparu pour laisser place à un autre. Il est ainsi raisonnable de penser que les nations qui se développeront au XXIème siècle seront celles qui seront capables de massifier des systèmes de formations professionnels accessibles et efficaces. » Lire la suite sur le site de @LaTribune.
#Sante
Après Facebook et Tinder, Apple veut faciliter le don d’organes. En quelques secondes, il sera possible pour les propriétaires d’iPhones américains d’indiquer qu’ils sont donneurs d’organes. Une initiative d’Apple, dans la droite lignée de la campagne menée avant sa mort par Steve Jobs. Tout se fera dans l’application « santé » de l’iPhone, en quelques secondes seulement. Apple a dévoilé mardi un partenariat avec l’association Donate life America (don de vie), permettant pour la première fois à ses smartphones d’enregistrer directement les donneurs d’organes aux Etats-Unis. « Toutes les inscriptions enregistrées sur les iPhones seront envoyées directement au registre national de Donate Life, géré par l’association », précise la firme à la pomme dans son communiqué. « Cette facilité de devenir un donneur national, facilement et rapidement, permet aux gens d’emporter cette décision avec eux, où qu’ils aillent », poursuit Apple. (@LExpansion).