07 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 7 juillet 2016

#IA

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L’intelligence artificielle au service du commerce de demain. Le marketing assiste aux premières avancées sur son secteur de la science cognitive. Au-delà du marketing prédictif, l’intelligence artificielle offre des perspectives étonnantes aux acteurs du Web. L’e-commerce entre dans une nouvelle ère. Intelligence artificielle, deep learning, robotisation du monde… Les machines seraient-elles en train de prendre le pouvoir ? En tout état de cause, leur intrusion dans notre vie quotidienne est bien réelle. Dernier exemple en date, largement médiatisé le 15 mars dernier, la victoire de l’intelligence artificielle de DeepMind, une société britannique rachetée en 2014 par Google, contre Lee Sedol, numéro 3 mondial du jeu de Go, célèbre pour sa créativité. Doit-on s’en inquiéter? Les Français sont partagés entre enthousiasme et inquiétude, comme le révèle une étude réalisée par l’Ifop pour l’observatoire B2V des mémoires*. Les résultats indiquent que 69% des répondants sont plutôt d’accord avec l’idée que l’intelligence artificielle est amenée à prendre un essor considérable avec le big data. En revanche, ils sont 65% à s’inquiéter de l’intelligence artificielle caractérisée par l’autonomie croissante des machines (comme les drones armés ou la voiture Google). A lire : « Avec l’intelligence artificielle, on entre dans l’ère du marketing data driven ». Directeur de l’institut de l’Internet du multimédia, Jean-Claude Heudin livre sa définition de l’intelligence artificielle. Quelles peurs peut-elle générer ? Quelles sont ses limites ? Mais surtout, que peut-elle apporter au marketing ? (@Ecommercemag_fr).

Comprendre le développement de l’intelligence humaine grâce à l’ordinateur. Que nous ont appris les ordinateurs sur le cerveau humain ? Olivier Houdé, directeur du Laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant du CNRS, nous explique comment la modélisation informatique a permis aux chercheurs de considérablement améliorer la précision de leurs observations, ainsi que la compréhension du développement du cerveau humain et de ses capacités d’apprentissage. (‏@LesClesDeDemain).

En open source, Recast.AI mise sur l’invasion des robots conversationnels. Voyage, e-commerce, transport, énergie… il ne devrait plus se passer une seule interaction, pour les consommateurs ou les professionnels, sans qu’un robot conversationnel vienne jouer le rôle de facilitateur. C’est le pari qu’a pris la société Recast.AI, lancée cette année, et qui, pour convaincre un maximum de cibles sur son éditeur de bots en open source, s’ouvre à la fois au marché B2C et au B2B. Sur sa plateforme, elle revendique ainsi déjà quelques centaines de développeurs, ses premiers clients, qui l’utilisent pour développer «de petits bots spécialisés sur une seule tâche» et ensuite les intégrer à des sites ou des applications, explique Patrick Joubert l’un des cofondateurs. (@Frenchweb).

#Sante

Plan e-santé de Touraine : « Il faut être vigilant sur le déploiement ». Ces derniers mois, Marisol Touraine a multiplié les annonces pour que la France accélère dans « la médecine de demain ». Après l’annonce d’un investissement de deux milliards d’euros pour moderniser les hôpitaux, elle a dévoilé un plan France Médecine Génomique le mois dernier. Lundi 4 juillet, lors d’une visite de locaux de la startup BePatient, une plateforme web dédiés aux coaching des patients, la ministre de la Santé a cette fois-ci dévoilé la stratégie nationale visant à développer la e-santé en France d’ici à 2020. Pour développer l’e-santé en France, un secteur jugé immature par certains acteurs, Marisol Touraine mise sur la télémédecine, la démocratisation de l’usage des outils numériques pour les patients et le rapprochement entre les acteurs du numérique, les professionnels de santé et les Français. Rassurés par l’orientation stratégique du gouvernement, les industriels attendent des mesures concrètes. (@LaTribune).

L’Afrique, à la pointe de l’e-santé, mais à court d’investisseurs. Avec la création d’un observatoire de l’e-santé dédié aux pays du sud, la Fondation Pierre Fabre espère mieux faire connaître les startups africaines, asiatique ou d’Amérique latine aux investisseurs afin de les encourager à mettre la main à la poche. Les projets de santé numérique connaissent de grandes difficultés pour se déployer dans les pays pauvres alors qu’ils représentent un moyen de pallier certaines lacunes des systèmes de santé. (@LaTribune).

Apple s’apprête à digitaliser le don d’organes. Apple poursuit ses efforts pour transformer l’iPhone en véritable outil d’accompagnement médical. Dans ce sens, la firme de Cupertino vient d’annoncer un partenariat avec Donate Life America pour stimuler les dons d’organes. Apple va ainsi encourager les propriétaires d’un iPhone à s’inscrire sur l’application Santé pour faire part de leur volonté de donner un ou plusieurs organes. Cette option sera disponible dès la publication de la mise à jour iOS 10. (@Frenchweb).

#Ville

Smart cities : le lieu de l’information libérée. Les définitions d’une smart cities sont multiples. Pour certains, c’est une ville qui travaille à résoudre les problèmes publics grâce à des solutions basées sur les technologies de l’information et de la communication, dans le respect de l’environnement grâce à l’interaction de différents acteurs tel que les services administratifs, la municipalité, les citoyens ou les entreprises. Pour d’autres, c’est simplement une ville performante au niveau économique, écologiquement responsable au sein de laquelle les différents acteurs de la cité interagissent et construisent un environnement intelligent en s’appuyant sur les nouvelles technologies ou en d’autres termes un réseau d’initiative publique (RIP). Une smart city peut également être considérée comme un centre urbain numérique. Sécurisé, écologique, civique, fiable, et pratique, il peut concerner une multitude de domaines comme les transports, l’eau, l’énergie, l’administration, etc. L’interaction et la fusion de ces différents domaines au sein d’un réseau numérique construit et entretenu, génère une multitude de données qui doivent être utilisées, optimisées et gérées pour le bénéficie de la cité et de ses habitants. Mais, quelle que soit la définition retenue, les smart cities ont toutes un élément commun récurrent : l’information. (@LesEchos).

#Brexit

Des GIF et des Vines pour résumer l’après-Brexit. Quel meilleur moyen, pour synthétiser les dix jours qui ont suivi la décision des Britanniques de quitter l’Union européenne, qu’un flux d’images, à la fois court de quelques secondes et éternel ? Des GIF et des Vines, qui écrasent les images sous la répétition, racontent parfois mieux que les mots le tourbillon politique dans lequel se trouvent nos voisins d’outre-Manche. Libération en avait fait une première compilation après le vote, quand le hashtag « Trouver un GIF pour résumer le Brexit » avait amusé les open spaces. Big Browser ajoute sa pierre à l’édifice.

#ReseauSocial

La Chine interdit aux médias d’utiliser les réseaux sociaux comme source. L’organe de régulation d’Internet en Chine (Cyberspace Administration of China) vient d’annoncer la mise en place d’une vaste campagne visant àinterdire l’usage par les médias d’informations récoltées sur des réseaux sociaux. L’administration renforcera la surveillance des contenus publiés sur Internet et punira les sites d’information qui n’auraient pas demandé d’autorisation à la censure avant la diffusion. Cette action répond à la volonté du gouvernement de combattre la transmission à grande échelle de « rumeurs et de fausses informations ». Ce type d’argument est souvent utilisé par Pékin pour justifier la répression d’internautes critiques vis-à-vis de l’exécutif ou révélant des affaires de corruption. (‏@Pixelsfr).

#Smartphone

Google rachète la startup française Moodstocks. Le géant de l’internet Google a annoncé mercredi le rachat de la startup française Moodstocks, qui a mis au point une technologie permettant aux smartphones de reconnaître des objets. « Il y a encore beaucoup à faire pour améliorer la vision des appareils. C’est là que Moodstocks intervient », a écrit dans un blog Vincent Simonet, ingénieur informatique en chef à Google France. (@LaTribune).