21 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 21 juin 2016

#FrenchTech

Réseaux thématiques : le Pays Basque veut surfer sur la vague « sportech »Le Pays basque rassemble quelques-uns des plus beaux spots de surf du monde. Pas étonnant qu’une puissante industrie se soit développée localement autour de ce sport, il y a plus de quarante ans. Des acteurs de dimension mondiale se sont installés sur la côte Atlantique: Quicksilver, à St Jean de Luz, Tribord (filiale « sports d’eau » de Decathlon) à Hendaye… Mais aussi Ripcurl, Billabong, Volcom… En tout 130 sociétés qui représentent 5 000 emplois directs et 2,5 milliards de chiffre d’affaires annuel. Des acteurs plongés en pleine transformation digitale, qui explorent des sujets tels que la création de nouveaux matériaux, l’internet des objets, le marketing digital, le développement durable… Une cinquantaine de ces acteurs et deux universités (Bordeaux et Pays basque) se sont réunis en mars 2016 au sein de l’association transfrontalière « Ocean living lab ». Celle-ci peut s’appuyer sur deux clusters glisse côté français et sur Surfcity Donostia San Sebastian côté Pays basque espagnol. (@LUsineDigitale).

La French Tech se met à l’heure africaine. De plus en plus de start-up font de l’Afrique leur priorité, se développant des deux côtés de la Méditerranée.L’intensification des relations entre la France et l’Afrique pourrait passer par la constitution de hubs. Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au numérique, a souligné lors de la première conférence du hub parisien Afrobytes (#LaRelève : c’est aussi l’Afrique numérique), organisée dans le cadre de Futur en Seine que « le numérique est l’avenir de l’Afrique, et l’Afrique est l’avenir du numérique ». (@LesEchos).

Qui sont les champions de la French Tech militaire ? Méconnues, ces PME et ETI sont des leaders technologiques de l’industrie de défense française. Gros plan sur quelques pépites à l’occasion du salon de la défense Eurosatory. (@Challenges).

#Information

Le journalisme de solutions, révolution culturelle de l’info. Montrer que changer le monde appartient au domaine du possible. Telle est la mission du « journalisme de solutions », appelé aussi « journalisme constructif » ou « journalisme d’impact », et auquel s’est converti début juin le Guardian en lançant sa rubrique « Half Full ». « Ce ne sont pas des ʺbonnes nouvellesʺ, mais un journalisme constructif, centré sur les solutions et les réponses, sans pour autant les approuver », explique le quotidien britannique. « Si nous publions plus d’exemples de personnes qui essaient de faire des choses inspirantes, peut-être qu’ils pourront aussi nous inspirer à faire un monde meilleur ».  Les lecteurs lisent, partagent et commentent plus les contenus de solutions que les articles  » traditionnels  » De nombreux autres médias ont investi cette forme de journalisme pour enrichir leur offre éditoriale. Et tous notent l’attrait qu’exercent sur leurs lecteurs les contenus de solutions. Ils les lisent, partagent et commentent plus que les articles « traditionnels ». (@InaGlobal).

#Image

En France, on restreint la liberté de panorama, on « taxe » les moteurs de recherche d’images. Introduite par le Sénat en première lecture, cette disposition avait été supprimée par la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale, à l’initiative du Gouvernement et des députés Isabelle Attard et Lionel Tardy. Le mécanisme a finalement été réintroduit au Sénat puis – surprise – conservée dans le texte arbitré en Commission mixte paritaire (CMP). Son objectif, inspiré à plein nez par les propositions des ayants droit du secteur, est ambitieux : « mettre en place un mécanisme de gestion de droits obligatoires permettant de rémunérer les auteurs d’œuvres d’art plastiques, graphiques et photographiques ou de leurs ayants droit pour les images que les moteurs de recherche et de référencement mettent en à la disposition du public sur Internet sans avoir obtenu d’autorisation préalable » (extrait du rapport en Commission, en seconde lecture au Sénat). En clair, voilà que se prépare dans notre pays une redevance sur les moteurs comme Google Images, dont les fruits iront d’abord dans les poches des sociétés de perception et de répartition des droits (SPRD) pour ensuite être répartis entre les quelques heureux auteurs affiliés ; déduction faite des inévitables frais d’intermédiation. (@nextinpact).

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Carte Blanche spéciale MashupUne plongée dans cette pratique qui prend ses marques sur le Web et dans quelques festivals, et qui travaille la mémoire. (@FranceCulture).

#Fintech

La vérité sur… la folle croissance du crowdlending. En deux ans, les plateformes de prêts aux entreprises se sont multipliées. Alléchés par les rendements, les particuliers ont-ils bien mesuré les risques ? Les acteurs de la finance participative ont tremblé. Le 10 mai, ils apprenaient, sidérés, le départ de Renaud Laplanche, fondateur de LendingClub, la première plateforme américaine de prêts aux entreprises, débarqué par son conseil pour avoir violé plusieurs règles, notamment en matière de conflits d’intérêts. Ancien de HEC, champion de voile, classé 165e fortune française par Challenges, Renaud Laplanche était une icône pour les acteurs de l’investissement « par la foule ». « Ce fut une journée noire », soupire Cédric Teissier, le vice-président de l’association France Fintech. (@Challenges).

#eSport

Une chaîne télé 100% eSportL’eSport à la télévision, c’est du déjà-vu. De nombreuses chaînes comme GAME ONE proposent régulièrement des émissions sur le sujet, et les moments forts des Worlds 2015 de League of Legends avaient été diffusés sur la BBC. Mais aujourd’hui, un cas plus exceptionnel se présente à nous : la création d’une chaîne entièrement dédiée au jeu vidéo en compétition. La Ginx eSports TV fera partie du bouquet satellite proposé par le groupe britannique Sky TV. Cette toute nouvelle chaîne est le fruit de l’union entre Sky et Ginx.TV, un canal qui proposait déjà des programmes exclusivement réservés aux jeux vidéo. Le lancement de la Ginx eSports TV est prévu pour le 23 juin 2016. A lire : TF1 se positionne dans l’eSport. (@Millenium).

#E3

Le Salon E3 du jeu vidéo s’achève sur une note d’incertitude. 4K, VR, NX… Il a beaucoup été question d’acronymes durant le salon du jeu vidéo de l’Electronic Entertainment Exposition (E3), qui s’est tenu du 14 au 16 juin à Los Angeles. Mais le mystère plane toujours sur leur potentiel commercial, voire sur leur nature même. Voir aussi Salon du jeu vidéo : notre sélection des 10 meilleurs jeux de l’E3. (@Pixelsfr).

#Musique

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Les régions France 3 font la Fête de la Musique en live sur Facebook. De Niort en passant par Aubagne, Bordeaux, Vence, Toulouse, Paris ou Besançon, nous vous faisons vivre sur les pages Facebook de France 3 la Fête de la Musique en direct. Vous avez envie de Rock à Clermont, de chants chorales à Caen, de jazz manouche à Orléans ou d’entendre Mat Bastard de Skip The Use à Lille ? (@France3TV).

20 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 20 juin 2016

#LiensVagabonds

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Les GAFAs dévorent de plus en plus le gagne-pain des médias. A retenir cette semaine : – Les géants du web dévorent la pub, autrefois réservée aux médias ; ces derniers pourront-ils résister? ;
– De l’importance de la coopération des médias face aux plateformes ;
– Netflix pourra-t-il survivre au monde nouveau qu’il a créé ? ; L’homme qui veut tuer la télé ;
– Facebook a-t-il besoin du journalisme ? Pas autant que l’inverse ;
– Pourquoi l’e-Sport est en train de conquérir le monde. (@MetaMedia).

#Cyberguerre

La guerre du futur, de la science-fiction à la réalitéQuelles seront les armes de rupture du futur en 2030 ? Quel sera leur concept d’emploi face à de nouvelles menaces très diverses ? Robots tueurs, drones de combat armés, armes laser et électromagnétiques pourraient, à cet horizon, donner un temps d’avance aux pays qui maîtriseront ces technologies. « A quoi ressemblera la guerre du futur » sera l’un des débats du Paris Air Forum (organisé par La Tribune) qui se tiendra le 21 juin auquel participeront Caroline Laurent, directrice de la stratégie de la direction générale de l’armement (DGA), Bruno Sainjon, PDG de l’ONERA, et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (IRSEM). (@LaTribune).

#Telecom

Altice a racheté Cablevision 17,7 milliards de dollars – Bloomberg. « En général, quand on arrive aux Etats-Unis, c’est à New York. Donc je ne me suis pas trop pris la tête, j’ai racheté le réseau de New York. » C’est en ces termes que Patrick Drahi commentait récemment l’acquisition par son groupe Altice du câblo-opérateur Cablevision aux Etats-Unis, pour lequel il vient tout juste d’obtenir la dernière autorisation qui lui manquait, celle de l’Etat de New York. Pour l’obtenir, il s’est engagé à améliorer le réseau, à pratiquer des tarifs sociaux et à préserver les emplois du service client. Ce rachat à 17,7 milliards de dollars , la plus importante acquisition de l’homme d’affaires après SFR en France, est sa deuxième acquisition aux Etats-Unis après celle de Suddenlink. Au total, cela porte le montant de l’addition à 24 milliards d’euros outre-Atlantique. (@LesEchos).

#WebSerie

Médecins sans frontières lance une « web-série satirique » contre la politique migratoire européenne« Notre boulot, c’est de les empêcher de venir, ce qu’il leur arrive après c’est pas mon problème, moi je parle pas migrant je sais pas ce qu’ils veulent », s’exclame Johnny, « le chasseur de migrants », dans une vidéo parodique postée sur YouTube, lundi 20 juin. Il s’agit en fait d’une campagne lancée par Médecins sans frontières (MSF) pour dénoncer les politiques migratoires européennes, explique l’ONG au Monde. (@FrancetvInfo).

#CeuxQuiFont

Dans les Côtes-d’Armor, l’école de Trébédan recrée du lien social. Face au pessimisme ambiant, ils agissent, font bouger la société. Premier volet de notre série : comment une institutrice a soudé un village autour de la rénovation de son école.

#IntelligenceArtificielle

« Google a toujours été une entreprise d’intelligence artificielle ». Greg Corrado, cofondateur du projet Google Brain, détaille les progrès importants des technologies d’apprentissage des machines et la façon dont elles changent Google et façonnent son avenir. (@Pixelsfr).

#Cybersecurite

Près de 140 failles repérées par des hackeurs sur les sites du PentagoneInvités à tester la sécurité de cinq sites Internet du Pentagone, dont le site amiral defense.gov, des pirates informatiques ont découvert près de 140 failles en un mois, a reconnu vendredi 17 juin le ministre américain de la défense, Ashton Carter. Au total, 1 410 Américains férus d’informatique et de réseaux ont participé à ce concours de piratage, organisé par le Pentagone pour renforcer la sécurité de ses sites. En un mois, ils ont fourni 1 189 rapports sur des vulnérabilités, permettant de détecter 138 failles « valides et uniques ». Le meilleur d’entre eux, qui a décelé plusieurs failles, a empoché 15 000 dollars sur les 75 000 de primes offertes. (@Pixelsfr).

#MoteurRecherche

Cette grand-mère écrit « s’il vous plait » et « merci » dans ses recherches GoogleL’histoire de May Ashworth est en train de faire le tour du web. Alors que la plupart des gens ne prennent même pas la peine d’écrire correctement les requêtes sur Google, l’octogénaire est très polie avec le moteur de recherche (après tout, « la politesse ne coûte rien »). Il y a quelques jours, elle a tapé ceci :« pouvez-vous, s’il vous plait, traduire le nombre en chiffres romains mcmxcviii. Merci ». Lorsque son petit-fils de 25 ans voit cette requête sur l’écran de l’ordinateur, il prend une photo puis partage celle-ci sur Twitter. Il ne s’y attendait peut-être pas, mais le tweet a touché des dizaines de milliers d’internautes qui ont partagé la publication. Beaucoup de médias anglophones ont également relayé l’histoire. Même Google a été touché, si bien que sur Twitter, le compte Google UK a répondu « personnellement » à la requête de May Ashworth. « Chère grand-mère de Nan. Nous espérons que vous allez bien. Dans un monde de milliards de recherches, la vôtre nous a fait sourire », lit-on, avant la conversion du nombre en chiffres romains. (@PresseCitron).

#SoftPower

« Creative writing » : la création littéraire, ça s’apprend ? Aux Etats-Unis, les cours de « creative writing » ont pour but de former d’aspirants écrivains. Déclinés également sur le vieux continent depuis quelques temps, comment fonctionnent-ils ? Quelles en sont les forces, les limites ? Peut-on apprendre à être écrivain ? Pour aller plus loin et consulter d’autres références, voir l’article : « Creative writing, narrative nonfiction, Master of Fine Arts : faut-il suivre des cours pour devenir écrivain ? (@FranceCulture).

#Web2day

Les tendances créatives en 2016. La publicité est dépendante des évolutions culturelles et technologiques de notre société, qui influencent la manière dont sont mises en scène les images et vidéos que nous croisons au quotidien. Quelles sont les tendances en matière de création en 2016 ? Voir les six exemples vidéos. (@BlogModerateur).

Le référencement sur Baidu et les réseaux sociaux en Chine, comment ça marche ? La Chine est un énorme marché : 20% de la population mondiale est chinoise (1,39 milliard d’habitants). Les chinois accèdent au web via leur mobile principalement : 913 millions de chinois possèdent un smartphone connecté à Internet. Le web chinois, c’est compliqué. Et surtout, c’est très différent du web qu’on connaît bien en France. Lors de la dernière conférence Viuz, le DG d’Alibaba en France l’expliquait très bien : « les entreprises occidentales ont du mal à s’implanter en Chine ; et les entreprises chinoises ont du mal à s’exporter ». Les plateformes utilisées par les internautes chinois sont très différentes. Alors qu’en France, Google est ultra-dominant sur le Search, que Facebook l’est sur le Social, que YouTube l’est sur la vidéo… Le panorama des sites chinois est plus éclaté. L’ensemble du web est dominé par Baidu, Alibaba et Tencent, mais aucune entreprise n’est en monopole sur un secteur en particulier. Ces 3 entreprises développent des solutions Search, Social Media, Messaging, E-commerce etc. (@BlogModerateur).

19 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 19 juin 2016

#FrenchTech

La French Touch Conference reçoit le Startup Weekend Paris pour mieux secouer New York. La French Touch Conference est à la fois une grande réunion business et un lieu de rencontres avec l’écosystème américain. Cela fait trois ans que nous créons ces opportunités, qui s’illustrent aujourd’hui par des business cases très précis comme plusieurs levées de fonds. Le second point est que cet événement se vit intégralement à l’américaine. La French Touch Conference insuffle un grand coup de motivation à ses participants, quels qu’ils soient. Tout le monde est plongé pendant deux jours dans une ambiance américaine au cœur de l’écosystème local, il s’agit là d’un grand bain d’énergie ravivant les ambitions.Enfin, la French Touch Conference a pour ambition de décomplexer les Français au sujet de leur capacité à créer du business à l’international. On ressort donc de ces deux jours instruit et confiant, avec de nouvelles idées, de nouveaux visages en tête et une motivation gonflée à bloc ! A lire : La 2ème saison du concours French Tech Ticket sera lancée officiellement le 21 juin 2016. (@bymaddyness).

French Tech Ticket : 3 incubateurs de Toulouse vont accueillir des start-ups étrangèresToulouse va participer, pour la première fois, à la saison 2 de la « French Tech Ticket ». 3 incubateurs toulousains : Bizlab Airbus, Connected camp IOT Valley et Ekito viennent d’être sélectionnés pour accueillir des startups étrangères. Ce dispositif national de la French Tech Ticket a pour objectif d’aider des entrepreneurs étrangers à s’installer en France. Chaque candidat retenu obtient une aide à l’obtention d’un titre de séjour, un financement de 45.000 euros, un accompagnement sur mesure et un hébergement de 12 mois dans un incubateur français. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

Le French Tech Ticket étendu à toute la France. L’une des missions de la French Tech est de renforcer le rayonnement de la France sur la scène tech internationale. Pour y parvenir, un nouvel outil a été mis en place en janvier 2015, en partenariat avec la ville de Paris : le « French Tech Ticket ». Dix incubateurs de la ville ont accueilli des créateurs de start-up étrangers pour un programme de développement de plusieurs mois. Avec pour objectif ultime de les inciter à s’installer durablement en France. A lire aussi :  French Tech Ticket : Qui sont les 23 premières start-up étrangères à en bénéficier ? et Le tour de France des projets de réseaux thématiques French Tech. (@LUsineDigitale).

L’enfer de la start up. Que c’est dur de monter une startup.  On a tous en tête Blablacar, ou encore Uber. On a l’impression de connaître les acteurs de ce que l’on appelle la french Tech. Mais combien de start up, finissent à la poubelle ? Combien n’arrivent jamais à décoller ? Visiblement, beaucoup. Et celles qui restent, appellent à l’aide.  Axelle Lemaire, la ministre du Numérique, est venue les écouter. Et elle n’aura pas perdu son temps. Premier sur la scène : un jeune homme (de toute façon, ils le sont tous, jeunes…), branché des pieds à la tête, une tête entre  jeune loup et mec sympa. « Nous, les start-up en France, nous avons un gros problème de visibilité. Les grands groupes ne nous connaissez pas assez. Donc, ne nous aident pas vraiment, dit-il, mais pour les PME, c’est presque la même chose, on ne nous voit pas, il y a un vrai souci de communication, sur nous » (@franceinfo)

#TechWeek

La Silicon Valley peut-elle s’exporter en Europe? La Tech Week d’Amsterdam a fermé ses portes il y a quelques jours. Des évènements prestigieux ont rythmé la semaine : séminaire sur l’Open Innovation organisé par la Commission Européenne, Startup Fest Europe, The Next Web… Un sujet récurrent a ponctué tous ces débats et est revenu sans cesse dans les questions de l’auditoire : l’existence d’une Silicon Valley européenne relève-t-elle du fantasme ou de la réalité ? Pour répondre à cette interrogation, le premier enjeu consiste à cerner ce que l’on projette derrière la notion de ‘Silicon Valley’. Quel est l’élixir magique expliquant que parmi les dix principales startups valorisées plus d’un millard de dollars, six soient originaires de Californie ? La réponse tient en 3 concepts : des compétences fortes, des fonds et un état d’esprit. (@FrenchWeb)

#Agroalimentaire

Villes et nourriture : un lien aussi banal qu’invisibleEntretien. Comment nourrir les villes? Dans son dernier livre, « Ville affamée » (« Hungry City »), best-seller aux Etats-Unis et au Royaume-Uni en 2008, l’urbaniste Carolyn Steel explore la question et ses multiples implications aux plans des transports, de l’énergie, de l’habitat, mais aussi sous les angles historique et sociologique. Dans un contexte d’urbanisation croissante et de changement climatique de plus en plus préoccupant, le sujet est d’une actualité brûlante. (@LaTribune).

#Web2Day

Le roboticien Jeakweon Han invite à penser l’humanité de demain : « Réfléchissons aux jobs que les robots ne pourront pas faire. Ce ne sont pas ceux les mieux payés !» Vendredi 17 juin, le roboticien sud-coréen Jeakweon Han était présent au Web2Day 2016 à Nantes, pour livrer sa vision des robots humanoïdes. En 2011 il avait remporté la Robocup, la coupe du monde de football robotisé, avec son robot CHARLI. En 2014, il créa le robot de sauvetage Thor-Mang, pour intervenir sur les zones rendues dangereuses par des catastrophes naturelles ou industrielles, tels que les tremblements de terre qui ont causé la catastrophe de Fukushima en 2011 ; Mais Jeakweon Han est venu en France pour livrer un message. « Les robots sont très imparfaits. Nous sommes encore loin d’un Terminator, mais la technologie avance très vite », a-t-il prévenu. Il ne fait plus aucun doute pour lui que les robots vont prendre une place très importante dans la vie quotidienne des humains, ce qui est à la fois une chance et une menace. Il estime que c’est une chance, au regard en particulier du vieillissement de la population, qui impose de trouver un nouvel équilibre de la société, où les robots devront pouvoir aider les personnes âgées. Il ajoute que « les robots n’ont pas d’humanité et le besoin d’humanité conduira à créer de nouveaux types de travail ». (@Numerama).

#Media

Pour les médias, le digital n’est pas un risque : c’est une opportunitéLorsqu’on aborde le sujet de la transformation digitale, un secteur est souvent cité : les médias. On imagine alors la mort de la presse – ou plutôt la mort d’une certaine presse papier, passéiste, attaquée de toute part par une révolution numérique qu’elle n’a pas vu venir. Certains médias ont décidé de voir les choses autrement, et investissent pour survivre en s’améliorant. Selon Alexis Ducros, Directeur Général d’Upday, plusieurs tendances de fond ont impacté les éditeurs, qui ont dû faire face à un bouleversement majeur de leur modèle économique ces dernières années avec l’avènement du digital. L’essor du mobile est le premier changement notable. Les smartphones sont devenus un des principaux supports de consommation des médias aujourd’hui, notamment aux États-Unis et en Grande-Bretagne (44% et 45%). La France se situe dans la moyenne avec une consommation des médias sur mobile qui atteint les 37%. 1 Français sur 4 considère que le smartphone est le meilleur accès à la news digitale. Si ce chiffre peut paraître faible, comparé aux personnes qui consomment l’actu sur des canaux plus traditionnels (TV, ordinateur), il est inversement proportionnel chez les 18-24 ans. Un véritable phénomène générationnel que les grands groupes de presse tentent d’anticiper. (@BlogModerateur).

#Surveillance

Au Sénat, une proposition de loi pour coupler vidéosurveillance et reconnaissance faciale. Rejeté le mois dernier par l’Assemblée nationale, le couplage entre images de vidéosurveillance et logiciels de reconnaissance faciale est de retour. Au Sénat, une proposition de loi a été déposée vendredi 17 juin afin d’arriver, à terme, à une détection automatique des personnes « fichées S ». « Et si la reconnaissance faciale était un moyen supplémentaire d’éviter les attentats ? » s’interroge Roger Karoutchi, au travers d’un texte qui n’est pas encore sur le site du Sénat. L’idée ? Dès lors que le programme détecte, à partir d’images de vidéosurveillance, un visage s’apparentant à celui d’un individu recherché, l’agent de police scrutant ses écrans est directement averti. Plus besoin donc de conserver sous le coude les photos de personnes à retrouver… Roger Karoutchi croit d’autant plus au potentiel de ces dispositifs que ceux-ci seraient de plus en plus performants : « Capables d’identifier des individus en fonction de l’écartement des yeux, des caractéristiques des oreilles ou encore du menton, des arêtes du nez ou de la commissure des lèvres, ces systèmes automatisés sont en constante amélioration. On notera, par exemple, le développement de capteurs 3D, la reconnaissance de visages en mouvement, le traitement de visages vus de profil et la capacité à vieillir un modèle. » (@nextinpact).

Sylviculture

La forêt cultivée plus high-tech et connectée. Mécanisation démultipliée, outils connectés, logiciels et capteurs high-tech, génie génétique: loin de mettre à genoux la filière forestière, les tempêtes qui ont ravagé le massif des Landes de Gascogne ont paradoxalement poussé les exploitants à miser sur l’innovation et le numérique pour faire vivre la forêt de demain. « On est déjà dans la sylviculture de précision, désormais très loin de l’image traditionnelle du bûcheron avec sa hache », résume Christian Pinaudeau, directeur du GIE Forexpo, le salon européen de la sylviculture organisé à Mimizan (Landes) du 15 au 17 juin. (@Challenges).

18 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 18 juin 2016

#IoT

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Produits connectés et intelligents: quelle stratégie pour « monétiser » l’Internet des objets ? Si vous êtes une industrie de dimension mondiale, vous êtes certainement déjà entré de plain-pied dans l’Internet des objets (IoT) et avez probablement investi dans des stratégies et infrastructures. Pourquoi ? Tout simplement parce que cela vous ouvre de nouvelles perspectives de produits, de développement ou encore de « business models ». Une récente étude de McKinsey intitulée « Capitaliser sur les potentialités de l’Internet des objets » estime en effet que les perspectives commerciales de l’IoT sont faramineuses puisqu’elle les évalue entre 3,9 et 11,1 trillions de dollars par an d’ici 2025 ! Dans cette nouvelle économie, il me semble que trois stratégies critiques doivent être abordées. (@frenchweb)

#StartUp

Auvergne-Rhône Alpes : les entreprises de biotechnologies à la conquête de l’ouest américain. Une délégation de chefs d’entreprises de la région Auvergne Rhône-Alpes a accompagné Laurent Wauquiez lors d’un voyage d’études en Californie.Deux d’entre-elles,spécialisées en bio-technologies, ont profité de leur séjour pour nouer des contacts lors d’un salon professionnel à San Fransisco. (@F3Rhone_Alpes).

Microsoft va suivre les ventes légales de cannabis. Le boom des ventes légales de marijuana aux États-Unis, après la légalisation dans plusieurs États, intéresse Microsoft. Le géant technologique a annoncé jeudi s’être allié à une startup californienne  pour bénéficier d’une technologie capable de suivre précisément les ventes de graines de cannabis aux autorités locales, signe que la marijuana est de plus en plus acceptée aux Etats-Unis. Cette alliance avec Kind Financial offre à Microsoft un outil de suivi pour les graines de cannabis, qui permet notamment d’empêcher qu’elles ne soient écoulées au marché noir. La firme de Redmond couplera l’outil de Kind à sa plateforme cloud Azure Governement, utilisée par le gouvernement, pour mieux traquer les ventes. (@LaTribune).

#Cityscoot

Les scooters en libre accès débarquent (enfin) à Paris cet été. La location de scooters en libre accès manquait à Paris, Anne Hidalgo l’avait promis, mais c’est finalement une société privée qui a pris les devants en annonçant le lancement du service Cityscoot. Avec ses 150 deux-roues électriques super écolos, ce nouveau service promet de séduire un grand nombre de Parisiens qui redoutent la moiteur du métro durant l’été et n’ont pas les moyens de circuler en Uber. (@lesinrocks)

#Youtube

« Parlons peu, parlons cul » : Maud et Juliette, les youtubeuses anti-tabous. Les uns se souviennent de Doc et Difool, les autres se rappelleront de Maud et Juliette. Depuis octobre 2015, ces deux comédiennes hilarantes écrivent et animent « Parlons peu, parlons cul » sur YouTube, une émission hebdomadaire qui, entre deux vannes bien senties, démonte les tabous qui enserrent encore aujourd’hui la sexualité.  (@teleobs).

#eSante

Pourquoi Bolloré et Lagardère investissent dans la e-santé. RDVmedicaux, dont l’actionnaire majoritaire est Vivendi, a annoncé jeudi 16 juin une augmentation de capital, espérant s’associer avec 25.000 médecins dans la prise de rendez-vous en ligne d’ici à 2018, en s’appuyant sur un réseau déjà prêt. De son côté, Mondocteur (Lagardère) mise sur le terrain pour convaincre les praticiens et cherche une rentabilité sur un plus long terme. Les deux sociétés jugent que le marché des rendez-vous médicaux en ligne est en pleine expansion. (@LaTribune).

Au cœur de Verily, la start-up de Google qui devrait sauver des vies. Google et son audacieuse tentative de révolutionner la médecine, comme ils l’ont fait pour Internet, traversent une zone de turbulences. De nombreux dirigeants qui ont participé au lancement de sa start-up spécialisée dans la recherche biologique ont démissionné. D’anciens employés ont exprimé clairement la raison de leur départ de Verily Life Sciences : il serait extrêmement difficile de travailler avec son CEO, Andrew Conrad. Verily, un des moonshots de Google (nom donné aux leurs projets utopiques), explore des pistes ambitieuses – parfois même radicales – qui pourraient mettre des années avant de produire le moindre résultat. Ce poids lourd en devenir de la Silicon Valley a attiré en son sein l’élite des scientifiques, des ingénieurs et des analystes de données américains, et Verily a fait le buzz en annonçant certains projets aux accents futuristes. La société n’a pas manqué au passage d’attiser la jalousie de ses concurrents, qui observent nerveusement son démarrage en grande pompe assorti d’un financement virtuellement illimité. (@Rue89).

Les règles de la vente de médicaments sur Internet. Depuis le 15 juin, suite à un arrêt de la cour d’appel, plusieurs sites ont cessé de vendre des médicaments en ligne. C’est le cas de doctipharma ou 1001pharmacies.com. En France, seules les pharmacies ayant pignon sur rue sont autorisées à vendre des médicaments par internet. (@France3Bretagne).

#Medias

La journaliste Nassira El Moaddem prend les rênes du Bondy Blog. Elle succède au journaliste Nordine Nabili, qui dirigeait depuis dix ans le BondyBlog. Visage d’une « nouvelle génération », Nassira El Moaddem est mère de deux enfants, diplômée de l’École supérieure de journalisme de Lille (ESJ) et ancienne journaliste de Canal+ et France2. Ce vendredi, elle a pris les rênes du BondyBlog, média en ligne né lors des émeutes de 2005 dont elle entend conserver l' »ADN historique » : « Donner la parole aux gens des quartiers populaires ». (@France3Paris).

#Logement

Colocation de start-up chez « AT Home » à Toulouse. Incubateur, accélérateur, couveuse, coworking, village d’entreprises. A Toulouse et en Midi-Pyrénées, les structures d’accompagnement de start-up innovantes sont nombreuses et figurent parmi les plus performantes de France. Tour d’horizon de ces structures incontournables. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

17 Juin

Régions.news #233 – Edition du vendredi 17 juin 2016

Territoires et Révolution Numérique : Smartcity, startup, FrenchTech, économie du partage, robots, domotique, objets connectés, Internet, réalité virtuelle, impression 3D… 

Newsletter hebdomadaire publiée le vendredi à 11h11.
Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. Julian Assange : « Un média libre est par définition irresponsable ». Le fondateur de WikiLeaks a reçu @FrancetvInfo à l’ambassade d’Equateur, à Londres, où il vit reclus depuis juin 2012. Photo Ben Stansall / Afp, le 5 février.

#CivicTech

♦ « Nous sommes des citoyens du XXIe siècle confrontés à des institutions conçues au XIXe siècle, basées sur un support d’informations datant du XVe siècle. Il est temps de se poser la question : quelle démocratie voulons-nous à l’ère d’Internet ? », explique Pia Mancini, cofondatrice du Partido de la Red (parti du réseau) en Argentine. Elle a développé le logiciel democratyOS, qui facilite la gestion des initiatives citoyennes.

♦ Les personnalités politiques commencent à prendre conscience que les technologies du numérique apportent plus de transparence et amènent les citoyens à prendre part à la décision publique. Le contexte culturel a changé. « Les gens sont mieux formés, instruits. Ils veulent s’exprimer et échanger les informations », souligne Henri Isaac, vice-président de l’université Paris Dauphine et président du think-tank Renaissance numérique.

♦ Les Civic Tech regroupent l’ensemble des technologies et innovations au service de la participation citoyenne et de la démocratie ouverte. Une technologie civique dont la finalité serait de renforcer le lien démocratique entre citoyens et gouvernements et de permettre tantôt d’accroître le pouvoir des citoyens sur la vie politique, tantôt de rendre un gouvernement plus accessible et plus efficient. A lire le rapport de la Knight Fondation (2015).

♦ Et si Paris se dotait d’une nouvelle structure à start-up, dédiée au Civic Tech ? C’est le concept du Civic Hall de New York, qui a inspiré la maire Anne Hidalgo. Elle prévoit l’ouverture d’un incubateur citoyen, le Civic Hall de Paris, qui « sera un lieu d’innovation, de débat et de diffusion très puissant, connecté à la population ». A lire : Le mouvement Civic Tech s’organise à Barcelone.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ #NantesTech : Les 12 conférences du Web2Day à ne pas manquer lors de cette 8ème édition. Chaque année au mois de juin, le Web2Day réunit pendant trois jours les acteurs français du web et du numérique autour de conférences, de tables rondes et d’ateliers dédiés aux nouvelles tendances et technologies. Et ce sont plus de 3 000 personnes qui sont attendues du 15 au 17 juin pour se rencontrer et échanger autour de plus de 150 micro-événements. (@bymaddyness).

♦ #IoT : La startup Capturs vient de mettre au point une balise connectée dédiée aux sportifs outdoor afin de les géolocaliser en temps réel. « Notre technologie a vocation à sécuriser la pratique des sports outdoor et à aider à sauver des vies. Dans quelques années, tous les sportifs seront équipés d’un système de géolocalisation pendant leurs sorties » assure Ludovic Lessieur, un des deux fondateurs. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

image004Légende image.  #LittleBrother. Pour le romancier Marc Dugain, « La Stasi  en a rêvé, Internet le fait » Il tire la sonnette d’alarme en publiant L’homme nu, un essai coécrit avec Christophe Labbé où il estime que la révolution numérique menace nos libertés et la démocratie. Photo by @padam92

#JournalD1Droide

♦ Ce Français qui révolutionne l’intelligence artificielle. Mark Zuckerberg, a embauché Yann LeCun pour être le « monsieur intelligence artificielle » de Facebook, Professeur à l’Université de New York et au Collège de France, il est spécialisé dans l’apprentissage automatique (machine learning) et pionnier de l’apprentissage profond (deep learning). Voir les 12 premières minutes du 28mn de @ARTEfr du 14 juin. A lire : Pour Yann LeCun : « A Paris, il y a moins de compétition pour recruter qu’à Londres ». (@LesEchos).

♦ Pourquoi les chat bots vont devenir incontournables dans les stratégies de communication. Depuis 2015, le nombre d’utilisateurs des quatre principales applications de messagerie instantanée dépasse désormais le nombre d’utilisateurs des quatre réseaux sociaux les plus importants, selon l’étude de Jan Rezab, « Future of chat bots ».Le service de chat bot est une application qui permet de dialoguer de manière automatisée avec l’utilisateur, tout en reproduisant les codes d’une conversation. (@FrenchTech).

#PropriétéIntellectuelle

♦ Forum « Qui gouverne Internet ?» L’avocate et consul honoraire de France à Austin, Liz Wiley, explique que « l’Internet est un nouveau grand parc d’attractions, et nous avons dû travailler pendant des années pour comprendre les règles qui nous permettent d’y jouer tous ensemble en bonne entente ». Mais l’économie numérique « pose de nombreuses et nouvelles questions juridiques, telles que : comment bien protéger nos empreintes numériques et en même temps encourager les investissements ? » A lire aussi : Droit sur la toile : «les sanctions existent». (@Libe)

#Presse

♦ La presse américaine a perdu la moitié de ses emplois en 25 ans. Autour de 317 000 emplois sur les 594 000 que comptait la presse papier aux Etats-Unis en mars 1991 ont depuis disparu (département du Travail américain). Cela représente la disparition de 53% des emplois de la presse quotidienne et magazine américaine en 25 ans. Dans le même temps, l’information sur Internet a créé quelque 169 000 postes, soit une perte nette de 148 000 emplois au total. « Peu d’industries ont été autant affectées par l’ère du numérique […] que les journaux et les autres secteurs de l’édition », résume le département du Travail. (@strategies1).

#LiensVagabonds

♦ Le site Méta-Media alimenté par Éric Scherer, édite chaque semaine « Liens vagabonds old et new media ». Consulter ceux du 11 juin 2016. A retenir cette semaine : – La pub numérique s’apprête à dépasser la TV aux US ; – Alain Weill ne croit plus dans le papier pour L’Express qui doit basculer entièrement sur Internet ; – L’autorité de la concurrence rejette le deal Canal+ / BeIN ; Bolloré dit avoir un plan B ; – Le film de Tim Berners-Lee pour défendre un Internet ouvert Le créateur du web veut le réinventer ;

♦ Retrouvez la sélection des outils Méta-Media sur jTools.

Bonne semaine avec Régions.newS

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 17 juin 2016

#CivicTech

« Nous sommes des citoyens du XXIe siècle confrontés à des institutions conçues au XIXe siècle, basées sur un support d’informations datant du XVe siècle. Il est temps de se poser la question : quelle démocratie voulons-nous à l’ère d’Internet ? », explique Pia Mancini, cofondatrice du Partido de la Red (parti du réseau) en Argentine. Elle a développé le logiciel democratyOS, qui facilite la gestion des initiatives citoyennes.

Les personnalités politiques commencent à prendre conscience que les technologies du numérique apportent plus de transparence et amènent les citoyens à prendre part à la décision publique. Le contexte culturel a changé. « Les gens sont mieux formés, instruits. Ils veulent s’exprimer et échanger les informations », souligne Henri Isaac, vice-président de l’université Paris Dauphine et président du think-tank Renaissance numérique.

Les Civic Tech regroupent l’ensemble des technologies et innovations au service de la participation citoyenne et de la démocratie ouverte. Une technologie civique dont la finalité serait de renforcer le lien démocratique entre citoyens et gouvernements et de permettre tantôt d’accroître le pouvoir des citoyens sur la vie politique, tantôt de rendre un gouvernement plus accessible et plus efficient. A lire le rapport de la Knight Fondation (2015).

Et si Paris se dotait d’une nouvelle structure à start-up, dédiée au Civic Tech ? C’est le concept du Civic Hall de New York, qui a inspiré la maire Anne Hidalgo. Elle prévoit l’ouverture d’un incubateur citoyen, le Civic Hall de Paris, qui « sera un lieu d’innovation, de débat et de diffusion très puissant, connecté à la population ». A lire : Le mouvement Civic Tech s’organise à Barcelone.

#Climat

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En 2016, la planète a connu le mois de mai le plus chaud jamais enregistré. Il s’agit du treizième mois consécutif à battre un record de température. (@FrancetvInfo).

 

#Commerce

A Paris, Amazon s’attaque au marché de la livraison en une heure. Amazon passe à la vitesse supérieure dans la livraison en France. L’e-commerçant américain lance ce jeudi à Paris son service Prime Now, proposant ainsi aux clients de son offre Amazon Premium de bénéficier d’une livraison en une heure à Paris et dans 21 communes situées aux alentours. « Les clients Prime Now peuvent choisir entre une livraison en une heure pour 5,90 euros ou une livraison gratuite dans un créneau de deux heures, de 8h à 22h tous les jours de la semaine, pour un minimum de 20 euros d’achats par commande », explique la société dans un communiqué. Une application mobile a même été spécialement créée. Au final, 18 000 références de produits sont éligibles. (@FrenchWeb).

L’Euro 2016 amplifie le succès de la restauration à domicile. Allo Resto, le numéro un de la livraison à domicile – un service ayant le vent en poupe -, constate ainsi un surcroît de croissance de 20 à 30 points au vu des deux premières rencontres de l’équipe de France, soit au final une hausse de chiffre d’affaires de 70 % à 80 % par rapport à 2015, selon son directeur général, Gilles Raison. Pour les autres affiches, l’effet Euro est « plutôt de 10 points ». S’agissant des plats, « la tendance est à la fingers food », ce qui se mange avec les doigts ou tout du moins facilement : le burger reste un produit phare avec une hausse des ventes de 73 %, soit un gain de croissance de 6 à 7 points. Les plats japonais sont également fort demandés (+55 %, soit + 5 points), et la pizza demeure incontournable (+52 %, soit + 3 points).

#TransformationNumerique

La blockchain prospérera dans le terreau de la crise de confiance. « Nous sommes à l’aube d’une véritable Renaissance. D’un côté, la science et la technologie font d’énormes progrès. Nous découvrons des exoplanètes, nous explorons l’infiniment petit et construisons des ordinateurs quantiques, tout comme à la Renaissance on inventait le parachute, la cale sèche ou bien la perspective en peinture. Nous connaissons maintenant notre place dans l’univers, que nous réussissons à cartographier avec plus de précision, tout comme à la Renaissance nous explorions le monde qui n’avait plus de limites. L’Internet aujourd’hui fait écho à l’imprimerie de la Renaissance. Nous avons les outils pour comprendre le cerveau plus finement, permettant ainsi aux neurosciences de faire des grands progrès, et nous séquençons le génome avec un coût divisé par 30 millions permettant ainsi un meilleur diagnostic de maladies, tout comme, à la Renaissance, André Vésale révolutionnait la médecine en mettant en cause les textes romains anciens et en découpant les corps avec une méthodologie moderne, remplaçant trois personnes par une seule. » Lire la suite sur medium.com. (@Fondapol).

#MediaSocial

Facebook prédit la fin de l’écrit au profit de la vidéo. Ecrire des romans pour raconter ses péripéties personnelles, ce sera bientôt du passé. C’est du moins ce que pense Facebook. Fort de ses 1,65 milliard d’utilisateurs actifs mensuels, le réseau social de Mark Zuckerberg estime que l’écrit va disparaître de sa plateforme dans les 5 ans à venir, selon une information rapportée par le site spécialisé Quartz. « Facebook sera définitivement mobile et probablement entièrement vidéo », a ainsi déclaré Nicola Mendelsohn, en charge des opérations du réseau social pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, à l’occasion d’une conférence à Londres ce mardi. Et d’ajouter : « Chaque année, nous voyons une diminution du texte… Si je devais parier sur quelque chose, je dirais : la vidéo, la vidéo, la vidéo. » (@Frenchweb).

#StartUp

French Tech Rennes St Malo : deux appels à projets Musique et Tourisme ouverts à toutes les startups. Captations multi-pistes transmises en temps réel sur tablettes et smartphones, personnalisation de l’acoustique, ou encore découverte immersive de la ville de Rennes: en musique comme dans le tourisme, les professionnels bretons attendent des innovations liées au numérique. C’est d’ailleurs à la demande conjointe de l’Office du tourisme de Rennes et de Marc Feldman, administrateur général de l’Orchestre symphonique de Bretagne que la French Tech Rennes Saint-Malo a lancé deux appels à projets. Le « Symphonic Pitch » et le « Tourism Pitch » ont la particularité d’être ouverts à toutes les jeunes entreprises, quel que soit leur port d’attache – qu’il soit en Bretagne ou ailleurs en France. (@LaTribune).

#Immobilier

En PACA, l’immobilier se fait « smart ». Dans une ville qui se revendique de plus en plus « smart », la construction, et plus largement l’immobilier, ont, eux aussi, compris tout l’intérêt que représente le numérique : quitte à avoir des objets qui communiquent et des datas à disposition, autant que tout cela serve à être plus malin, mieux préparé, bref plus intelligent. Car les enjeux de la cité, désormais, sont d’éviter le gâchis et de savoir s’adapter aux nouveaux modes de vie comme aux nouveaux modes de consommation. C’est ce que veut prouver celui que l’on a longtemps appelé à Marseille l’îlot démonstrateur Allar, aujourd’hui connu sous le nom de Smartseille. Un projet posé sur 2,7 hectares en plein cœur d’Euroméditerranée et qui se présente comme un vrai concentré d’innovations, notamment avec des partis pris sur les nouveaux usages. (@LaTribune).

#Attentat

Bataclan: le père d’une victime porte plainte contre Facebook, Google et TwitterFacebook et Twitter sont-ils complices des assassins du 13 novembre à Paris? C’est la conviction du père de l’une de ces victimes, Reynaldo Gonzalez, dont la fille de 23 ans, Nohemi, est morte dans la tuerie du Bataclan. Nohemi Gonzalez, originaire d’El Monte, près de Los Angeles, est la seule Américaine tuée le 13 novembre 2015. (@LExpansion).

16 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 16 juin 2016

#WikiLeaks

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Julian Assange : « Un média libre est par définition irresponsable ». Le fondateur de WikiLeaks, citoyen australien de 44 ans, est accusé par les Etats-Unis d’espionnage. Il est également suspecté par la Suède de viol et agression sexuelle présumés pour des faits remontant à 2010. Le 15 mai, la cour suprême de Suède a rejeté l’appel qu’il avait formé pour obtenir l’annulation du mandat d’arrêt lancé contre lui. Celui qui est au cœur d’une bataille juridique sans fin a reçu une délégation du prix Albert-Londres, parmi lesquels trois journalistes – Hervé Brusini, de France Télévisions, Alfred de Montesquiou, de Paris-Match, qui a effectué la traduction, et Catherine Jentile, de TF1 – pour évoquer sa vie et ses projets. (@FrancetvInfo). Photo Ben Stansall / Afp, le 5 février.

#Economie

Airbnb élargit la collecte de la taxe de séjour à Nantes aussi. Le site de location d’appartements Airbnb a annoncé mercredi élargir à 18 autres villes françaises la collecte de la taxe de séjour, après l’avoir mise en place l’an dernier à Paris et Chamonix. (@F3PaysdelaLoire).

#IoT

La startup Capturs vient de mettre au point une balise connectée dédiée aux sportifs outdoor afin d’être géolocalisé en temps réel. « Notre technologie a vocation à sécuriser la pratique des sports outdoor et à aider à sauver des vies. Dans quelques années, tous les sportifs seront équipés d’un système de géolocalisation pendant leurs sorties » assure Ludovic Lessieur, un des deux fondateurs. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy). 

#Terrorisme

Orlando : piratés sur Twitter, des comptes pro-Daech publient du porno-gay. Après la terrible attaque de la boîte de nuit gay à Orlando, « Wauchula Ghost« , membre des anonymous, s’est mis en tête de lancer une nouvelle offensive numérique pour nuire à leur réputation. Avec l’ambition de les gêner autant que possible. Cette histoire est racontée par le Washington Post. « Daech n’aime pas le porno », se justifie-t-il. « Ils n’aiment pas les femmes en général. On a utilisé cela pour se moquer d’eux et réduire leur présence en ligne », poursuit-il. (@LExpansion).

Meurtres de Magnanville : Facebook coopère dans l’enquête sur Abballa. Facebook annonce qu’il coopére avec les enquêteurs français dans l’enquête sur le meurtre d’un policier et de sa compagne à Magnanville (78). Larossi Abballa a revendiqué son acte dans une vidéo filmée chez ses victimes et postée en direct via le réseau Facebook. (@France3Paris).

#Agriculture

Des agriculteurs lancent leur magasin grâce au financement participatif. Le financement participatif a le vent en poupe. En Savoie, une dizaine d’agriculteurs ont pu compter sur de généreux donateurs pour créer leur propre magasin. (@f3Alpes).

#Fintech

L’écosystème Fintech se développe au pays des banques. “Il y a actuellement entre 150 et 200 start-up Fintech en Suisse. Compte tenu de la taille du pays, c’est plutôt élevé et c’est un bon début”. John Hucker, président de l’Association Suisse de Finance et Technologie SwissFinTe.CH, explique pourquoi les Fintech sont en plein boom et pourquoi l’environnement est propice à leur développement. « La Suisse est vraiment le pays qu’on associe le plus aux banques. Dans des villes comme Zurich, les banquiers sont partout, vous ne pouvez pas les éviter. Et ce lien fort des Suisses avec l’idée d’être banquier explique en partie que les Fintech soient aussi importantes pour la Confédération helvétique. » Les jeunes pousses peuvent capitaliser sur la tradition financière locale. En effet, d’après un rapport d’IG Bank Suisse, une start-up fintech sur 10 dans le monde est suisse. (@LAtelier).

#Sport

Quand le sport rencontre le Big Data. Peut-on imaginer, dans le futur, de connaître les résultats d’un match avant même son coup d’envoi ? Les retransmissions sportives – comme lors de l’Euro 2016 de football– proposent une foule de statistiques venant enrichir la compréhension du match ou de la compétition. Ces données permettent d’analyser le comportement des joueurs, d’athlètes ou la performance d’une équipe dans son ensemble pour adapter la stratégie en fonction des informations récoltées. Aujourd’hui, le sport marque l’essai et entre de plain-pied dans l’analyse prédictive. En combinant les données historiques et le temps réel, l’analyse prédictive devient une réalité. Le secret ? Stocker les statistiques de plusieurs années d’historique et les performances en compétition afin d’alimenter un modèle prédictif, basé sur l’apprentissage. (@LesEchos).

#TransformationNumerique

Les six tendances technologiques qui feront le monde de demain. Dans son édition 2016 le rapport de la Banque mondiale consacré au développement et intitulé « Les dividendes du numérique », l’institution bancaire identifie et présente six tendances technologiques qui transformeront le monde d’ici à 2020. Parmi ces tendances, la Banque cite la 5G, l’intelligence artificielle, la robotique, les véhicules autonomes, les véhicules autonomes et l’imprimante 3D. En ce qui concerne le standard de téléphonie mobile 5G, la Banque mondiale estime qu’elle va complètement révolutionner le monde des télécommunications, avec des débits et des vitesses de téléchargements qui frôlent les vitesses éclairs. Dans la même veine, l’intelligence artificielle révolutionnera les habitudes en contribuant activement à l’analyse des données et à la prise de décision, tout comme la robotique s’affinera pour gagner en intelligence, en sentiments et dextérité.Également, la Banque mondiale estime que les véhicules autonomes connaitront une envolée, portée par la 5G et les capacités grandissantes de l’intelligence artificielle. A terme, ces véhicules autonomes remplaceront les véhicules manuels conduits par les hommes. Pour sa part, la Banque mondiale prédit également le décollage de l’Internet des objets avec des prévisions de 50 millions d’objets connectés d’ici 2020, principalement les appareils portables, les domiciles intelligents, les villes intelligentes, les capteurs environnementaux et les applications d’affaires. Enfin, l’imprimante 3D devrait également transformer le monde, avec la possibilité offerte de remodeler et de reproduire les objets. (@TICMag2)

#Robot

Et si notre médiocrité nous rendait supérieurs aux robots ? Tous les jours apparaît un robot doté d’une nouvelle fonctionnalité spectaculaire. Mais un récapitulatif des derniers mois est finalement rassurant, et fait ressortir une spécificité humaine : faire tout moyennement. C’est pourquoi il nous semble nécessaire de faire un récapitulatif (non exhaustif) de ce que les robots ont appris à faire ces derniers mois. Ce qui, sûrement, nous renseignera moins sur le progrès technologique en lui-même (difficile de savoir si ces robots arrivent vraiment à faire ce dont on les dit capables), que sur nous. (@Rue89).

« Person of Interest », le fantasme d’une intelligence artificielle autonome. Un logiciel capable d’identifier des personnes impliquées dans un crime à venir est au centre de cette série américaine. Si le monde sous surveillance qui y est décrit reflète notre réalité, la manière de présenter l’intelligence artificielle est plus ambiguë. (@Sciences_Avenir).

15 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 15 juin 2016

#CivicTech

Vie urbaine et démocratie. D’un bord à l’autre de l’échiquier politique, la question de la démocratie, du peuple et de sa représentation, se pose avec acuité. S’agissant de l’élection présidentielle à venir, elle est liée à l’idée de la Nation, de l’État, de ses rôles, prérogatives, rayons d’action, programmes et projets à développer en cas de victoire. Mais d’une élection à l’autre, quand les électeurs sont des urbains, dans un monde de villes, quelle réflexion pouvons-nous mener autour de la démocratie pour renouveler un discours politique et créer un lien avec ceux qui seront appelés aux urnes ? Wellington Webb, l’ancien maire de Denvers, a prononcé en 2009 à la conférence des Maires des États-Unis, une phrase très inspirante, résumant parfaitement les enjeux urbains de l’humanité : « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. » (@LaTribune)

#TransformationNumerique

La menace du nationalisme numérique. La transformation numérique repousse irrémédiablement les frontières au sein de notre réseau. Les barrières des rapports humains se déplacent plus loin, fluidifiant les rapports au sein d’une communauté de plus en plus large, vivant en ligne, échangeant grâce au « cloud computing ». Loin d’acter la fin des nations, l’avènement de l’ère digitale est sans doute celle du dépassement des nations. Nous vivons une révolution quasi anthropologique, et probablement inédite par sa puissance et sa rapidité, dans laquelle la rencontre avec l’autre n’a jamais été aussi facile. Comme tout changement paradigmatique, il suscite son flot de réactions et de conservatismes. Nous avons vu fleurir çà et là le concept, un brin baroque, de souveraineté numérique ; dédiabolisation esthétique du nationalisme numérique. Ce nationalisme numérique postule, à l’heure du « cloud computing », que les frontières du web doivent s’arrêter à celle des pays. Une assertion partagée par ailleurs avec les pays où la censure du web interdit que le récit de la réalité sociale dépasse les frontières nationales. (@LesEchos).

#JournalD1Droide

Ce Français qui révolutionne l’intelligence artificielle. Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a tout de suite pensé à lui quand il a imaginé le futur de son réseau social aux 1,1 milliard d’utilisateurs quotidiens actifs. Désormais « monsieur intelligence artificielle » de Facebook, Yann LeCun n’en est pas moins chercheur, et professeur à l’Université de New York et au Collège de France. Spécialisé dans l’apprentissage automatique (machine learning) et pionnier de l’apprentissage profond (deep learning), il est considéré par ses pairs comme « un dieu dans sa discipline ». Visionner les 12 premières minutes du 28mn de @ARTEfr du mardi 14 juin.

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Pourquoi les chat bots vont devenir incontournables dans les stratégies de communication. Dans le match opposant réseaux sociaux et applications de messagerie, un cap a été franchi en 2015. Le nombre d’utilisateurs des quatre principales applications de messagerie instantanée dépasse désormais le nombre d’utilisateurs des quatre réseaux sociaux les plus importants, selon des données BI Intelligence et Statista reprise par Jan Rezab dans son étude « Future of chat bots ».Le service de chat bot est une application qui permet de dialoguer de manière automatisée avec l’utilisateur, tout en reproduisant les codes d’une conversation. (@FrenchTech).

#StartUp

La France bien placée dans la bataille pour attirer les centres d’innovation. La France n’est plus à la traîne en matière d’innovation. Alors que plusieurs géants de la tech ont installé ces derniers mois, ou vont le faire, un centre de recherche à Paris ( Google avec son centre culturel, Facebook sur l’intelligence artificielle, Intel sur le Big Data, Samsung sur le cloud et l’Internet des objets), de grands groupes, au-delà de ces « pure players » technologiques, les imitent. Au point que, selon une étude de Capgemini et Altimeter parue il y a quelques jours, la capitale française s’affirme comme le troisième pôle mondial en la matière, derrière la Silicon Valley et Londres. « Malgré notre habitude de nous autodénigrer, la France possède une culture qui colle plutôt bien à l’innovation,», affirme Olivier Bourtourault, vice-président chez Capgemini Consulting. (@LesEchos).

Les objets connectés du futur s’inventent ici… à Angers. Inauguré en grande pompe par François Hollande il y a un an tout juste, ce labo-usine du futur est censé produire les objets intelligents de demain… Plongée, en images, dans le quotidien de cette fabrique d’un genre nouveau. En un an, ses machines ont fabriqué robe, paquet de cigarette, station météo, doudou… tous connectés. Située à Saint-Sylvain-d’Anjou, dans la banlieue d’Angers, la Cité de l’Objet Connecté (COC) rassemble startuppers, experts et techniciens pour créer des produits intelligents. (@LesEchos).

#Rachat

RevueDeWeb pour mieux comprendre pourquoi Microsoft a cassé sa tire-lire pour LinkedIn et a rachèté le réseau social pour 26,2 milliards de dollars. Linkedin a un potentiel encore sous-exploité et a réussi à écraser la concurrence. Linkedin, la pieuvre du monde du travail. (@LesEchos).

#Attentat

Larossi Abballa à Magnanville a fait un Facebook Live: un tournant dans la revendication d’attentats terroristes. Lundi 13 juin au soir, le meurtre à Magnanville dans les Yvelines d’un couple de fonctionnaires de police à l’arme blanche pourrait représenter un tournant dans la méthode jihadiste: la revendication rapide et en direct de ses propres crimes sur les réseaux sociaux. (@LeHuffPost).

#Culture

Ce Rembrandt a été peint par… une intelligence artificielle. Ces dernières années, les robots et l’intelligence artificielle s’immiscent un peu partout. Les récentes percées dans ce domaine font même craindre à certain un remplacement de l’homme par la machine. Mais si de nombreux corps de métiers sont aujourd’hui menacés par la technologie, les métiers créatifs et artistiques semblent à première vue épargnés. Les récents progrès dans ce secteur ont permis à des machines de créer des « œuvres d’art ». Notamment grâce au deep learning, ce système d’apprentissage qui permet à un réseau de neurones artificiels d’apprendre tout seul, à partir de millions d’exemples.Mais le deep learning permet à certaines machines de créer des choses que l’on pourrait attribuer à un artiste. La preuve avec 5 exemples. (@LeHuffPost).

14 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 14 juin 2016

#Metier

« Dans les métiers du numérique, la motivation est plus importante que le diplôme »Nicolas Mihle Nicolas Milhe est entré chez IBM France en 2001. Il a été responsable de la relation commerciale sur des projets et missions de conseil et de modernisation au sein d’organisations publiques,… Les métiers du numérique offrent de nombreux débouchés, y compris pour les étudiants qui n’ont pas fait de longues études. Même s’ils offrent plus de 93 % de CDI et des rémunérations parmi les plus intéressantes du marché, ces métiers souffrent d’un déficit de notoriété, comme l’explique Nicolas Mihle, président de l’IBM Client Innovation Center de Lille. (@lesclesdedemain).

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L’apprentissage, une réponse aux métiers de demain ? Quelle est la place de l’apprentissage dans le paysage éducatif français ? Pourquoi le modèle ne décolle pas ? Quelles sont les actions à mettre en place pour en faire une véritable réponse à l’évolution des métiers ? Autant de questions sur lesquelles @bymaddyness s’est penché avec trois experts du secteur, avant la conférence organisée par la CCI Paris Ile-de-France sur le sujet le 20 juin. Rappelons que l’apprentissage est une solution de formation qui permet aux jeunes de 16 à 25 ans de partager leur temps entre des périodes de travail en entreprise et des périodes d’études en centre de formation. A la clé : un diplôme et l’acquisition de vraies aptitudes professionnelles. Avec l’émergence des nouveaux métiers du numérique, qui se créent et évoluent très rapidement, er ou manager d’avatars par exemple, ce mode de formation peut-il s’adapter ? Les formateurs arrivent-ils à suivre le mouvement ? Comment favoriser le développement de l’apprentissage ? (@bymaddyness). Crédit photo : Unexpected Numbers

L’innovation ne fait plus la croissance. L’innovation n’est plus nécessairement source de productivité et de croissance, comme l’affirment un peu vite les techno-optimistes. Tout dépend des mouvements de main d’œuvre, vers les secteurs plus ou moins productifs. Par Dani Rodrik, professeur d’économie politique internationale, Harvard. « Nous semblons vivre une époque dans laquelle les avancées technologiques révolutionnaires ne cessent d’émerger à un rythme effréné. Il ne se passe pas un jour sans que soient annoncés de nouveaux progrès majeurs en matière d’intelligence artificielle, de biotechnologies, de numérisation ou d’automatisation. Et pourtant, les experts eux-mêmes, censés savoir vers où ces avancées sont susceptibles de nous mener, ne parviennent pas à formuler un avis tranché. D’un côté de l’échiquier interviennent les techno-optimistes, qui nous pensent à l’aube d’une nouvelle ère dans laquelle le niveau de vie à travers le monde augmentera plus rapidement que jamais au cours de l’histoire. À l’autre extrémité, les techno-pessimistes déplorent des statistiques de productivité décevantes, et considèrent que les bienfaits apportés par les nouvelles technologies à l’échelle des économies demeureront nécessairement limités. Interviennent enfin ceux que l’on pourrait appeler les techno-sceptiques, qui s’accordent avec les optimistes sur l’ampleur et la portée des innovations, mais qui pour autant s’inquiètent des conséquences potentiellement négatives en termes d’emploi et d’équité. » Lire la suite sur @LaTribune.

Le numérique au travail, une opportunité qui effraie les salariés. Le numérique au travail est perçu de prime abord positivement par les salariés et chefs d’entreprise dont les points de vue sont beaucoup plus mitigés lorsqu’il s’agit de ses effets sur les conditions de travail, selon une enquête* TNS Sofres présentée lundi 13 juin à Paris. Selon cette enquête, réalisée pour l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact), le numérique est perçu comme une « opportunité pour 57% des salariés et pour 72% des chefs d’entreprise ». Les deux tiers des salariés et quatre chefs d’entreprise sur cinq voient aussi positivement les conséquences du digital sur leur propre avenir. (@LEntreprise). A lire aussi : Les salariés français ont adopté le numérique au travail (@franceinfo)

Le big bang numérique, une révolution pour 88% des Français. Il n’est pas forcément aisé de l’appréhender dans toute son étendue, mais pour les Français, sans aucun doute, une nouvelle révolution industrielle est en cours. Interrogés par OpinionWay pour Le Figaro économie *, 88 % des sondés assurent que l’émergence de l’Internet et plus généralement du numérique est une révolution industrielle et économique. « La prise de conscience est vraiment très claire », souligne Frédéric Micheau, directeur des études d’opinion chez OpinionWay. (@Le_Figaro).

Groupon: plus de 80 de postes pourraient être supprimés en France. Ce sont plusieurs suppressions de postes qui sont prévues au sein de la filiale de Groupon en France. Alors qu’un plan de départs volontaires avait été communiqué en mars dernier, ce serait, finalement, «84 suppressions d’emplois et jusqu’à 43 modifications de contrats de travail» qui sont, d’après nos informations, négociés dans le cadre d’un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) au sein du spécialiste des deals sur Internet. Le périmètre de ce PSE, revu à la hausse, a été défini le 9 juin, à l’occasion d’une réunion du comité d’entreprise et des délégués syndicaux. Contactée, la communication du groupe en France n’a pas réagi à cette information. (@Frenchweb).

#NantesTech

Les 12 conférences du Web2Day à ne pas manquer lors de cette 8ème édition. Le Web2Day ouvrira ses portes le 15 juin, à Nantes. Chaque année au mois de juin, le Web2Day réunit pendant trois jours les acteurs français du web et du numérique autour de conférences, de tables rondes et d’ateliers dédiés aux nouvelles tendances et technologies. Et ce sont plus de 3 000 personnes qui sont attendues cette année sur les trois jours d’événement, pour se rencontrer et échanger autour de plus de 150 micro-événements. (@bymaddyness).

#FinTech

La place de Paris met l’accent sur les fintech pour renforcer son attractivité. À deux semaines d’une éventuelle sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, la place financière de Paris ne perd pas une occasion de faire miroiter ses atouts. « Notre objectif est de faire de la place de Paris le leader en Europe continentale », a martelé Arnaud de Bresson, délégué général de Paris Europlace, l’association chargée de promouvoir la place financière de Paris. Or les fintech, ces startups spécialisées dans les technologies financières qui font profession de révolutionner la finance avec des services plus simples, plus transparents et meilleur marché, représentent « un enjeu majeur pour le positionnement de la place de Paris dans la compétition mondiale », estime Paris Europlace, évoquant « de nouvelles activités à valeur ajoutée, fortement pourvoyeuses d’emplois. » Les investissements dans les fintech françaises ont bondi de 759% en 2015, à 189 millions de dollars (167 millions d’euros), d’après le cabinet Accenture. (@LaTribune).

#PresidentielleUS

A son tour, Google est soupçonné de partialité politiqueLe moteur de recherche de Google a-t-il le béguin pour Hilary Clinton ? C’est peut-être ce que se sont demandé de nombreux internautes après la publication par le site de pop culture SourceFed, détenu par Discovery Communications, d’une vidéo devenue virale qui accuse la firme de Mountain View de se servir de l’auto-complétion de son moteur de recherche pour manipuler l’opinion de ses utilisateurs au sujet de la candidate républicaine. « Sourcefed a découvert que Google a activement altéré les recommandations de recherche en faveur de la campagne d’Hilary Clinton », explique l’animateur. Après quelques démonstrations, il ajoute que « Google cache les recherches potentielles qui auraient pu porter préjudice à Hilary Clinton lors des primaires ces 7 derniers mois ». En substance, d’après la vidéo, Google favorise par exemple artificiellement des suggestions pour « Hilary Clinton crime reform » ou « Hilary Clinton crime bill 1994 » alors que la recherche « Hilary Clinton Crime » serait plus populaire. Au moment où j’écris cet article, la vidéo a déjà été vue plus de 22 millions de fois et partagée plus de 400 000 fois sur Facebook. (@PresseCitron).

#IntelligenceArtificielle

Comment RankBrain, une des intelligences artificielles de Google, va-t-elle changer le web ? Commençons par faire les présentations ! Il s’appelle RankBrain. Je dis « il » parce que c’est quand même un algorithme ! Son job, c’est de travailler pour le moteur de recherche de Google. Oui, celui que nous utilisons tous de nombreuses fois chaque jour… Autant dire que chacun de nous va être concerné par ce nouvel entrant dans le paysage Web ! Il était présenté en « vedette américaine » au SMX Paris 2016, salon professionnel du Search Marketing. Sa date de naissance : octobre 2015. C’est vrai, il a déjà quelques mois. Mais son signe le plus particulier est une croissance intellectuelle exponentielle ! (questionner-le-numerique.org).

13 Juin

Vue d’actu de 11h11 – lundi 13 juin 2016

#Transport

Marseille lance la première ligne de bus 100% électrique en France. « Nous sommes les premiers à avoir une ligne 100% électrique en France », s’est réjoui devant la presse le président de la communauté d’agglomération Marseille Provence Métropole (MPM) Guy Teissier. La ligne 82 à Marseille, passe par le siège de MPM et de la Métropole, le Vieux-Port, le MuCEM et le nouveau quartier d’affaires Euroméditerranée – est équipée de 6 bus entièrement électriques le long d’un parcours idéal, avec peu de dénivelé. Ces véhicules longs de 12 mètres, soit la taille normale d’un bus, et coûtant environ 380.000 euros l’unité, ont été commandés à la société basque Irizar après un test de 18 mois sur une autre ligne du réseau, a précisé Guy Teissier. « Il fallait tester la fiabilité, la reprise, le poids en charge avant de confirmer la commande », a-t-il souligné. « C’est un plus grand confort pour le chauffeur comme pour les passagers », a témoigné l’un des chauffeurs qui a testé le bus, Eric Bentboha : « Il n’y a pas un bruit, pas une vibration, c’est le calme (…) On dirait qu’on roule sur coussin d’air ! ». (@Sciences_Avenir).

Le secteur de l’assurance se prépare aux véhicules sans conducteurUn groupe de travail piloté par la Commission doit rencontrer des associations de représentation de l’industrie mi-juin, afin de discuter responsabilités et véhicules sans conducteur. Selon des sources européennes, l’exécutif annoncera bientôt sa décision de proposer, ou non, une nouvelle législation en 2018. La réunion fait partie de l’initiative Gear 2030, un groupe de travail comprenant des constructeurs automobiles, des entreprises de télécoms et des assurances et ayant pour but de rendre les voitures sans conducteur disponibles d’ici à 2030. (@LaTribune).

Le co-fondateur de Google investit 100 millions de dollars dans des voitures volantes. La voiture volante, qui n’est aujourd’hui que fantasme ou invention cinématographique (Retour vers le futur, James Bond..), attire plus que jamais de grands investisseurs. Et quand il s’agit d’innovation, le géant Google n’est jamais bien loin. Larry Page voulait garder l’information secrète, mais Bloomberg a révélé que le co-fondateur de Google avait personnellement investit 100 millions de dollars dans l’entreprise Zee.Aero qui indique sur son site internet « développer une nouvelle forme révolutionnaire de transport ». (@LaTribune).

#RealiteVirtuelle

Nous avons essayé le casque Hololens : impressionnant ! Impressionnant et très prometteur sont les premiers mots qui nous sont venus aujourd’hui à l’issue d’un bref essai du casque de réalité augmentée Hololens de Microsoft. Jusqu’ici réservé à une poignée de développeurs et à quelques entreprises, il a été montré ce week-end dans le cadre du Festival Futur en Seine au CNAM à Paris pour repenser l’expérience muséale, c’est-à-dire afficher des informations contextuelles au-dessus des oeuvres. (@MetaMedia)

#Economie

Microsoft achète le réseau social professionnel LinkedIn pour 23,2 milliards d’euros. C’est un « big deal ». Microsoft a annoncé, lundi 13 juin, l’achat du réseau social professionnel LinkedIn pour un montant de 26,2 milliards de dollars (23,2 milliards d’euros). Cette acquisition a été approuvée à l’unanimité par le conseil d’administration de chacun des deux groupes. « LinkedIn conservera sa marque distinctive, sa culture et son indépendance », explique Microsoft dans un communiqué. (@FrancetvInfo).

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E-commerce: 10 chiffres qui montrent l’importance d’une bonne stratégie de contenuEn France, comme à l’international, le marché du e-commerce semble avoir atteint sa maturité, comme en témoignait l’analyse réalisée par Frenchweb à l’occasion de sa semaine Spéciale e-commerce. Avec plus de 180 000 e-commerçants recensés par la Fevad en France en 2015, la bataille est rude pour capter de nouveaux clients, mais aussi pour les fidéliser. Comment les professionnels du secteur peuvent-ils se différencier de leurs concurrents? Une stratégie de contenu adaptée pourrait être un début de réponse, d’après l’étude The Shotfarm Product Information Report récemment publiée. La société américaine, spécialisée dans la gestion de contenu en ligne, a interrogé plus de 1 500 consommateurs concernant leurs habitudes de consommation en ligne. (‏@frenchweb).

#StartUp

25 raisons de travailler avec une start-upFriands de collaboration avec les jeunes pousses, les grands groupes gagnent beaucoup à incuber, financer ou passer commande auprès des champions technologiques de demain. Démonstration en amont du salon Viva Technology, du 30 juin au 2 juillet. (@LesEchos).

#Association

AssoConnect, la startup qui veut moderniser les associationsPour encourager les associations, toujours à la traîne en matière d’usages numériques, à passer au XXIe siècle, la startup AssoConnect a développé une plateforme de gestion pratique et facile à utiliser, spécialement conçue pour les besoins des associations. Un marché qui se structure. (@LaTribune).

#Fintech

Big data, blockchain… Les start-up que cible AXA Strategic Ventures. Axa ne veut pas passer à côté des nouveaux usages en matière de numérique. Quitte à devoir aller chercher les innovations hors de son paquebot de 160 000 collaborateurs et de plus de 99 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2015. Pour cela, le groupe d’assurance français a lancé l’an passé son fonds d’investissement AXA Strategic Ventures (ASV). Doté d’une enveloppe de 230 millions de dollars, sa vocation est de repérer et de prendre des participations dans des start-up présentant un intérêt pour les métiers d’Axa. (@Frenchweb).

#PropieteIntellectuelle

Forum «Qui gouverne Internet ?» « L’Internet est un nouveau grand parc d’attractions ». Avocate et consul honoraire de France à Austin, Liz Wiley explique les difficultés à légiférer la propriété intellectuelle dans un monde numérique. Tribune. « L’Internet est un nouveau grand parc d’attractions, et nous avons dû travailler pendant des années pour comprendre les règles qui nous permettent d’y jouer tous ensemble en bonne entente. Les petites « règles » de « Tout ce que j’ai vraiment besoin de savoir, je l’ai appris à la maternelle », un ouvrage de Robert Fulghum bien connu aux Etats-Unis, sont certes de bons conseils pour se débrouiller dans la vie, mais ne nous aident pas vraiment dans cet espace virtuel. Sa « règle » numéro 1,« Partage tout » par exemple, est incompatible avec l’idée d’inventer une nouvelle technologie, protégée par le droit de la propriété intellectuelle (PI) et récompensée par les marchés financiers. Par exemple, une idée divulguée trop tôt ne bénéficie pas de la protection PI (perspective simpliste du droit PI car les idées, seules, ne sont pas brevetables). Les investisseurs ne valorisent pas une idée qui a été trop partagée, à moins qu’ils ne tirent des bénéfices de ce partage. Lire la suite sur @Libe. A lire aussi : Droit sur la toile : «les sanctions existent».

#DeepLearning

Geometric Intelligence développe une alternative au deep learning. Le deep learning a pour défaut d’être extrêmement gourmand en données. Mais il n’est pas un horizon indépassable. C’est du moins ce que clame la start-up Geometric Intelligence , qui développe une méthode alternative, pour permettre aux machines d’apprendre plus rapidement avec un plus petit nombre de données. « Nous avons besoin de deux fois moins de données qu’un logiciel de deep learning classique. » a ainsi affirmé Gary Marcus , CEO de l’entreprise, lors de la présentation de son logiciel, XProp, au cours de l’édition 2016 d’EmTech Digital. (@LesEchos).