15 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 15 juin 2016

#CivicTech

Vie urbaine et démocratie. D’un bord à l’autre de l’échiquier politique, la question de la démocratie, du peuple et de sa représentation, se pose avec acuité. S’agissant de l’élection présidentielle à venir, elle est liée à l’idée de la Nation, de l’État, de ses rôles, prérogatives, rayons d’action, programmes et projets à développer en cas de victoire. Mais d’une élection à l’autre, quand les électeurs sont des urbains, dans un monde de villes, quelle réflexion pouvons-nous mener autour de la démocratie pour renouveler un discours politique et créer un lien avec ceux qui seront appelés aux urnes ? Wellington Webb, l’ancien maire de Denvers, a prononcé en 2009 à la conférence des Maires des États-Unis, une phrase très inspirante, résumant parfaitement les enjeux urbains de l’humanité : « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. » (@LaTribune)

#TransformationNumerique

La menace du nationalisme numérique. La transformation numérique repousse irrémédiablement les frontières au sein de notre réseau. Les barrières des rapports humains se déplacent plus loin, fluidifiant les rapports au sein d’une communauté de plus en plus large, vivant en ligne, échangeant grâce au « cloud computing ». Loin d’acter la fin des nations, l’avènement de l’ère digitale est sans doute celle du dépassement des nations. Nous vivons une révolution quasi anthropologique, et probablement inédite par sa puissance et sa rapidité, dans laquelle la rencontre avec l’autre n’a jamais été aussi facile. Comme tout changement paradigmatique, il suscite son flot de réactions et de conservatismes. Nous avons vu fleurir çà et là le concept, un brin baroque, de souveraineté numérique ; dédiabolisation esthétique du nationalisme numérique. Ce nationalisme numérique postule, à l’heure du « cloud computing », que les frontières du web doivent s’arrêter à celle des pays. Une assertion partagée par ailleurs avec les pays où la censure du web interdit que le récit de la réalité sociale dépasse les frontières nationales. (@LesEchos).

#JournalD1Droide

Ce Français qui révolutionne l’intelligence artificielle. Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a tout de suite pensé à lui quand il a imaginé le futur de son réseau social aux 1,1 milliard d’utilisateurs quotidiens actifs. Désormais « monsieur intelligence artificielle » de Facebook, Yann LeCun n’en est pas moins chercheur, et professeur à l’Université de New York et au Collège de France. Spécialisé dans l’apprentissage automatique (machine learning) et pionnier de l’apprentissage profond (deep learning), il est considéré par ses pairs comme « un dieu dans sa discipline ». Visionner les 12 premières minutes du 28mn de @ARTEfr du mardi 14 juin.

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Pourquoi les chat bots vont devenir incontournables dans les stratégies de communication. Dans le match opposant réseaux sociaux et applications de messagerie, un cap a été franchi en 2015. Le nombre d’utilisateurs des quatre principales applications de messagerie instantanée dépasse désormais le nombre d’utilisateurs des quatre réseaux sociaux les plus importants, selon des données BI Intelligence et Statista reprise par Jan Rezab dans son étude « Future of chat bots ».Le service de chat bot est une application qui permet de dialoguer de manière automatisée avec l’utilisateur, tout en reproduisant les codes d’une conversation. (@FrenchTech).

#StartUp

La France bien placée dans la bataille pour attirer les centres d’innovation. La France n’est plus à la traîne en matière d’innovation. Alors que plusieurs géants de la tech ont installé ces derniers mois, ou vont le faire, un centre de recherche à Paris ( Google avec son centre culturel, Facebook sur l’intelligence artificielle, Intel sur le Big Data, Samsung sur le cloud et l’Internet des objets), de grands groupes, au-delà de ces « pure players » technologiques, les imitent. Au point que, selon une étude de Capgemini et Altimeter parue il y a quelques jours, la capitale française s’affirme comme le troisième pôle mondial en la matière, derrière la Silicon Valley et Londres. « Malgré notre habitude de nous autodénigrer, la France possède une culture qui colle plutôt bien à l’innovation,», affirme Olivier Bourtourault, vice-président chez Capgemini Consulting. (@LesEchos).

Les objets connectés du futur s’inventent ici… à Angers. Inauguré en grande pompe par François Hollande il y a un an tout juste, ce labo-usine du futur est censé produire les objets intelligents de demain… Plongée, en images, dans le quotidien de cette fabrique d’un genre nouveau. En un an, ses machines ont fabriqué robe, paquet de cigarette, station météo, doudou… tous connectés. Située à Saint-Sylvain-d’Anjou, dans la banlieue d’Angers, la Cité de l’Objet Connecté (COC) rassemble startuppers, experts et techniciens pour créer des produits intelligents. (@LesEchos).

#Rachat

RevueDeWeb pour mieux comprendre pourquoi Microsoft a cassé sa tire-lire pour LinkedIn et a rachèté le réseau social pour 26,2 milliards de dollars. Linkedin a un potentiel encore sous-exploité et a réussi à écraser la concurrence. Linkedin, la pieuvre du monde du travail. (@LesEchos).

#Attentat

Larossi Abballa à Magnanville a fait un Facebook Live: un tournant dans la revendication d’attentats terroristes. Lundi 13 juin au soir, le meurtre à Magnanville dans les Yvelines d’un couple de fonctionnaires de police à l’arme blanche pourrait représenter un tournant dans la méthode jihadiste: la revendication rapide et en direct de ses propres crimes sur les réseaux sociaux. (@LeHuffPost).

#Culture

Ce Rembrandt a été peint par… une intelligence artificielle. Ces dernières années, les robots et l’intelligence artificielle s’immiscent un peu partout. Les récentes percées dans ce domaine font même craindre à certain un remplacement de l’homme par la machine. Mais si de nombreux corps de métiers sont aujourd’hui menacés par la technologie, les métiers créatifs et artistiques semblent à première vue épargnés. Les récents progrès dans ce secteur ont permis à des machines de créer des « œuvres d’art ». Notamment grâce au deep learning, ce système d’apprentissage qui permet à un réseau de neurones artificiels d’apprendre tout seul, à partir de millions d’exemples.Mais le deep learning permet à certaines machines de créer des choses que l’on pourrait attribuer à un artiste. La preuve avec 5 exemples. (@LeHuffPost).