14 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 14 juin 2016

#Metier

« Dans les métiers du numérique, la motivation est plus importante que le diplôme »Nicolas Mihle Nicolas Milhe est entré chez IBM France en 2001. Il a été responsable de la relation commerciale sur des projets et missions de conseil et de modernisation au sein d’organisations publiques,… Les métiers du numérique offrent de nombreux débouchés, y compris pour les étudiants qui n’ont pas fait de longues études. Même s’ils offrent plus de 93 % de CDI et des rémunérations parmi les plus intéressantes du marché, ces métiers souffrent d’un déficit de notoriété, comme l’explique Nicolas Mihle, président de l’IBM Client Innovation Center de Lille. (@lesclesdedemain).

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L’apprentissage, une réponse aux métiers de demain ? Quelle est la place de l’apprentissage dans le paysage éducatif français ? Pourquoi le modèle ne décolle pas ? Quelles sont les actions à mettre en place pour en faire une véritable réponse à l’évolution des métiers ? Autant de questions sur lesquelles @bymaddyness s’est penché avec trois experts du secteur, avant la conférence organisée par la CCI Paris Ile-de-France sur le sujet le 20 juin. Rappelons que l’apprentissage est une solution de formation qui permet aux jeunes de 16 à 25 ans de partager leur temps entre des périodes de travail en entreprise et des périodes d’études en centre de formation. A la clé : un diplôme et l’acquisition de vraies aptitudes professionnelles. Avec l’émergence des nouveaux métiers du numérique, qui se créent et évoluent très rapidement, er ou manager d’avatars par exemple, ce mode de formation peut-il s’adapter ? Les formateurs arrivent-ils à suivre le mouvement ? Comment favoriser le développement de l’apprentissage ? (@bymaddyness). Crédit photo : Unexpected Numbers

L’innovation ne fait plus la croissance. L’innovation n’est plus nécessairement source de productivité et de croissance, comme l’affirment un peu vite les techno-optimistes. Tout dépend des mouvements de main d’œuvre, vers les secteurs plus ou moins productifs. Par Dani Rodrik, professeur d’économie politique internationale, Harvard. « Nous semblons vivre une époque dans laquelle les avancées technologiques révolutionnaires ne cessent d’émerger à un rythme effréné. Il ne se passe pas un jour sans que soient annoncés de nouveaux progrès majeurs en matière d’intelligence artificielle, de biotechnologies, de numérisation ou d’automatisation. Et pourtant, les experts eux-mêmes, censés savoir vers où ces avancées sont susceptibles de nous mener, ne parviennent pas à formuler un avis tranché. D’un côté de l’échiquier interviennent les techno-optimistes, qui nous pensent à l’aube d’une nouvelle ère dans laquelle le niveau de vie à travers le monde augmentera plus rapidement que jamais au cours de l’histoire. À l’autre extrémité, les techno-pessimistes déplorent des statistiques de productivité décevantes, et considèrent que les bienfaits apportés par les nouvelles technologies à l’échelle des économies demeureront nécessairement limités. Interviennent enfin ceux que l’on pourrait appeler les techno-sceptiques, qui s’accordent avec les optimistes sur l’ampleur et la portée des innovations, mais qui pour autant s’inquiètent des conséquences potentiellement négatives en termes d’emploi et d’équité. » Lire la suite sur @LaTribune.

Le numérique au travail, une opportunité qui effraie les salariés. Le numérique au travail est perçu de prime abord positivement par les salariés et chefs d’entreprise dont les points de vue sont beaucoup plus mitigés lorsqu’il s’agit de ses effets sur les conditions de travail, selon une enquête* TNS Sofres présentée lundi 13 juin à Paris. Selon cette enquête, réalisée pour l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact), le numérique est perçu comme une « opportunité pour 57% des salariés et pour 72% des chefs d’entreprise ». Les deux tiers des salariés et quatre chefs d’entreprise sur cinq voient aussi positivement les conséquences du digital sur leur propre avenir. (@LEntreprise). A lire aussi : Les salariés français ont adopté le numérique au travail (@franceinfo)

Le big bang numérique, une révolution pour 88% des Français. Il n’est pas forcément aisé de l’appréhender dans toute son étendue, mais pour les Français, sans aucun doute, une nouvelle révolution industrielle est en cours. Interrogés par OpinionWay pour Le Figaro économie *, 88 % des sondés assurent que l’émergence de l’Internet et plus généralement du numérique est une révolution industrielle et économique. « La prise de conscience est vraiment très claire », souligne Frédéric Micheau, directeur des études d’opinion chez OpinionWay. (@Le_Figaro).

Groupon: plus de 80 de postes pourraient être supprimés en France. Ce sont plusieurs suppressions de postes qui sont prévues au sein de la filiale de Groupon en France. Alors qu’un plan de départs volontaires avait été communiqué en mars dernier, ce serait, finalement, «84 suppressions d’emplois et jusqu’à 43 modifications de contrats de travail» qui sont, d’après nos informations, négociés dans le cadre d’un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) au sein du spécialiste des deals sur Internet. Le périmètre de ce PSE, revu à la hausse, a été défini le 9 juin, à l’occasion d’une réunion du comité d’entreprise et des délégués syndicaux. Contactée, la communication du groupe en France n’a pas réagi à cette information. (@Frenchweb).

#NantesTech

Les 12 conférences du Web2Day à ne pas manquer lors de cette 8ème édition. Le Web2Day ouvrira ses portes le 15 juin, à Nantes. Chaque année au mois de juin, le Web2Day réunit pendant trois jours les acteurs français du web et du numérique autour de conférences, de tables rondes et d’ateliers dédiés aux nouvelles tendances et technologies. Et ce sont plus de 3 000 personnes qui sont attendues cette année sur les trois jours d’événement, pour se rencontrer et échanger autour de plus de 150 micro-événements. (@bymaddyness).

#FinTech

La place de Paris met l’accent sur les fintech pour renforcer son attractivité. À deux semaines d’une éventuelle sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, la place financière de Paris ne perd pas une occasion de faire miroiter ses atouts. « Notre objectif est de faire de la place de Paris le leader en Europe continentale », a martelé Arnaud de Bresson, délégué général de Paris Europlace, l’association chargée de promouvoir la place financière de Paris. Or les fintech, ces startups spécialisées dans les technologies financières qui font profession de révolutionner la finance avec des services plus simples, plus transparents et meilleur marché, représentent « un enjeu majeur pour le positionnement de la place de Paris dans la compétition mondiale », estime Paris Europlace, évoquant « de nouvelles activités à valeur ajoutée, fortement pourvoyeuses d’emplois. » Les investissements dans les fintech françaises ont bondi de 759% en 2015, à 189 millions de dollars (167 millions d’euros), d’après le cabinet Accenture. (@LaTribune).

#PresidentielleUS

A son tour, Google est soupçonné de partialité politiqueLe moteur de recherche de Google a-t-il le béguin pour Hilary Clinton ? C’est peut-être ce que se sont demandé de nombreux internautes après la publication par le site de pop culture SourceFed, détenu par Discovery Communications, d’une vidéo devenue virale qui accuse la firme de Mountain View de se servir de l’auto-complétion de son moteur de recherche pour manipuler l’opinion de ses utilisateurs au sujet de la candidate républicaine. « Sourcefed a découvert que Google a activement altéré les recommandations de recherche en faveur de la campagne d’Hilary Clinton », explique l’animateur. Après quelques démonstrations, il ajoute que « Google cache les recherches potentielles qui auraient pu porter préjudice à Hilary Clinton lors des primaires ces 7 derniers mois ». En substance, d’après la vidéo, Google favorise par exemple artificiellement des suggestions pour « Hilary Clinton crime reform » ou « Hilary Clinton crime bill 1994 » alors que la recherche « Hilary Clinton Crime » serait plus populaire. Au moment où j’écris cet article, la vidéo a déjà été vue plus de 22 millions de fois et partagée plus de 400 000 fois sur Facebook. (@PresseCitron).

#IntelligenceArtificielle

Comment RankBrain, une des intelligences artificielles de Google, va-t-elle changer le web ? Commençons par faire les présentations ! Il s’appelle RankBrain. Je dis « il » parce que c’est quand même un algorithme ! Son job, c’est de travailler pour le moteur de recherche de Google. Oui, celui que nous utilisons tous de nombreuses fois chaque jour… Autant dire que chacun de nous va être concerné par ce nouvel entrant dans le paysage Web ! Il était présenté en « vedette américaine » au SMX Paris 2016, salon professionnel du Search Marketing. Sa date de naissance : octobre 2015. C’est vrai, il a déjà quelques mois. Mais son signe le plus particulier est une croissance intellectuelle exponentielle ! (questionner-le-numerique.org).