24 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 24 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Agriculture

► A Amiens, une micro-ferme urbaine fait triompher le circuit court. Au cœur d’Amiens, l’Ile aux fruits, une micro-ferme maraîchère au modèle atypique est submergée par la demande de ses 4 500 adhérents. L’agriculture urbaine aurait donc de l’avenir ? « Au début du siècle, Amiens comptait 980 agriculteurs. Aujourd’hui, il en reste 8. Avec nous, ça fait 9 », se félicite Frédéric Fauvet, le président de l’association Terres Zen à l’origine du projet. L’île était une terre maraîchère avant que les fermes ne disparaissent une à une. Il y a trois ans, une petite équipe d’urbains avait pour objectif de démontrer qu’on peut cultiver sur cette ile produire des fruits et légumes. Ainsi chaque semaine, tout au long de l’année, l’association, qui compte trois salariés, distribue 500 à 600 paniers de légumes, avec des ventes multipliées par 2,5 pendant le confinement. Forte d’une activité qui associe un peu de restauration (un food-truck) et de l’événementiel, elle engrange un chiffre d’affaire de 500 000 euros par an. Légende image : Le marché de l’Ile aux Fruits se tient tous les jeudis de l’année. @usbeketrica.

#Urbanisme

► A Bagneux, les ateliers et les activités programmés sur l’un des chantiers de l’écoquartier Victor-Hugo n’ont pas rencontré leur public. Et ce, malgré l’éventail d’activités proposées aux potentiels visiteurs. « On avait imaginé des choses très sympas », regrette Noémie Carric, responsable d’opération à la Sadev 94, société d’économie mixte du Val-de-Marne en charge de l’aménagement de l’écoquartier. Les différents promoteurs se sont associés à des associations locales qui proposent des activités ludiques, tournées notamment vers l’environnement et l’art. En principe, ce type d’événement est aussi l’occasion, pour les riverains, de rencontrer les promoteurs partenaires qui portent l’initiative et de leur poser des questions ». @le_Parisien.

#Environnement

► Selon Global Footprint Network, nous avons épuisé le samedi 22 août l’ensemble des ressources que la Terre est capable de régénérer en un an. Ce jour du dépassement de la Terre est la date à partir de laquelle l’humanité vit à crédit et puise dans ses réserves non renouvelables. À ce jour, nous aurions besoin de 1,6 Terre pour assouvir nos besoins. C’est cette surexploitation de notre planète que dénoncent dix-neuf maires et présidents de métropoles écologistes, dans une tribune publiée sur le site du journal Le Monde. Ils défendent « une relance économique au service de la planète ». « Il est important de montrer que notre planète est unique et que ses ressources sont limitées. Nous allons trop vite dans notre consommation et nous devons nous réinventer pour ne pas mettre les générations futures en péril », explique le maire EELV de Tours, Emmanuel Denis. @franceinfo.

#Territoire

► Donges : le village du peuple occupe une ferme préemptée pour permettre le développement économique du territoire. C’est un ancien corps de ferme, sur la commune de Donges (Loire-Atlantique),. Squatté depuis le mois d’avril 2019 et rebaptisé village du peuple par des gilets jaunes qui avaient perdu l’usage d’un autre lieu à Saint-Nazaire, nommée à l’époque Maison du Peuple, et détruite depuis. L’endroit héberge aujourd’hui toutes sortes de projets tels qu’un magasin gratuit ouvert à tous, où il est possible de recevoir ou de donner des vêtements, par exemple. « On récupère ce dont les gens n’ont plus besoin, ils nous le ramènent ici, nous on le trie et chacun peut venir ici voir ce qui lui plaît, prendre ce qu’il a envie et puis donner aussi des choses… s’il a envie » Alice, habitante du village du peuple. @franceinfo

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► QAnon face à la Big Tech. À retenir cette semaine : – Télétravail : les 10 gestes numériques écolo à adopter ; – Vente en ligne : la France franchit le cap historique des 100 milliards d’euros ; – Nommé aux Emmy Awards, le studio français Targo voit dans la réalité virtuelle le futur du documentaire ; – Le succès fulgurant de  Meredith Kopit Levien, la nouvelle PDG du New York Times ; – Netflix épinglé pour sa promo du film « Mignonnes ».

21 Août

Régions.news #437 – Edition du vendredi 21 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Les éleveurs et agriculteurs s’organisent face aux phénomènes de sécheresse depuis le début de l’été. Félix Lallemand, docteur en écologie et évolution du Muséum national d’histoire naturelle et co-fondateur de l’association « Les Greniers d’Abondance », explique : « Nous basculons vers un nouveau monde, une nouvelle norme, où les sécheresses perçues il y a quarante ans comme exceptionnelles sont devenues récurrentes. Cela ne fait qu’empirer, en raison des trop importantes émissions de gaz à effet de serre que nous avons déjà générées. En 2050, les sécheresses accrues telles celle de cet été correspondront au niveau moyen de sécheresse des sols. » Conséquence visible du réchauffement climatique, les vendanges 2020 seront cette année encore particulièrement précoces. (Photo : Jean-François Menier  / AFP).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Après quinze ans à travailler en coopérative, David Faivre, viticulteur à Belval-sous-Châtillon dans la Marne, a décidé de se lancer seul en 2015. Il a commencé à communiquer sur les différents réseaux sociaux. En 2017,  il créé sa chaîne YouTube pour partager sa passion. Depuis dix ans, le vigneron a commencé sa transition vers le bio. « J’ai compris que dans la communication, le choix des mots et des images étaient très importants. Dans la viticulture bio, nous pouvons utiliser du cuivre et du soufre par exemple, qui nécessitent tous deux le port de tenues intégrales impressionnantes. Je prends donc le temps d’expliquer aux abonnés comment et pourquoi nous procédons ainsi. Ça leur permet d’avoir tous les éléments en mains et de découvrir notre façon différente de travailler », explique-t-il.

► Depuis juillet, les habitants du Lot-et-Garonne peuvent choisir trois projets qu’ils souhaitent voir financés par le Département. Pour voter, seulement deux critères : avoir 11 ans et résider dans le département. Au total, 406 projets ont été présélectionnés par le département. Parmi eux, des idées de vélos pour tous, un annuaire pour les citoyens, l’ouverture d’une classe de danse. Il y en a pour tous les goûts et dans tous les domaines. Parmi eux, le Hang’Art, un bus-restaurant itinérant qui sillonnera une vingtaine de villages du Lot-et-Garonne. Le vote durera jusqu’au 4 septembre et les lauréats seront dévoilés le 16 septembre prochain.

► Un collectif d’associations et de syndicats dont la Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’Homme, dénonce le déploiement en France, de la vidéosurveillance intelligente capable d’analyser les comportements de la rue. Sept villes d’Occitanie ont été épinglées par ces associations. Exemple à Millau (Aveyron) où la ville utilise ses caméras de vidéosurveillance pour identifier et sanctionner, sans contrôle physique, des manifestants. Environ 50 personnes ont reçu des amendes ces derniers mois. À Nîmes (Gard), la commune utilise le logiciel de vidéosurveillance automatisée « Briefcam » spécialisé dans la reconnaissance faciale. Enfin, à Montauban (Tarn-et-Garonne) et Montpellier (Hérault), la police est équipée de l’application « Map Révélation » qui promet de prédire, à l’aide d’un algorithme, les futurs crimes ou délits.

Légende image. À Pont-Scorff (Morbihan), la mairie est installée dans un bâtiment construit par la famille Rohan de Guéméné au XVème siècle. C’est dans cette vieille bâtisse que Sébastien Preschoux s’est installé pour laisser libre cours à son imagination. « Mais son travail le plus important se trouve à l’intérieur de la mairie. Notamment dans les combles, où il a investi tout le lieu avec des fils fluorescents qui donnent naissance à des formes et des lignes », explique Christian Mahé, directeur de l’Atelier d’Estienne, qui propose chaque été des déambulations artistiques au sein de la petite cité. L’exposition est consacrée cette année au street art. « L’Art Chemin Faisant Imaginaires de Murs », la preuve pour Christian Mahé que l’art urbain peut avoir toute sa place en milieu rural. (Photo : Atelier d’Estienne).

#Internet

► « Si les Etats-Unis venaient à interdire TikTok, je pense que ce ne serait que le début d’une plus sérieuse balkanisation d’Internet. La force d’Internet, aujourd’hui, est son degré de décentralisation et sa résistance à la censure. Mais ce n’est pas toujours le cas et il devient de plus en plus centralisé et de moins en moins résistant à la censure dans certains cas », explique Eva Galperin, directrice de la cybersécurité à l’Electronic Frontier Foundation (EFF), association de défense des libertés sur Internet. Lire son article publié le 4 août.

► Depuis son lancement dans les années 60-70, Internet n’a eu de cesse de s’ouvrir à l’information des citoyens de la planète, devenant, avec l’arrivée des réseaux sociaux un outil d’expression ouvert à tous, malgré ses dérives en tout genre. Comment imaginer l’Internet de demain ? Missions Publiques, organisation non gouvernementale installée à Paris et Berlin, tente de répondre à la question, le 10 octobre, en initiant « We, the Internet », un grand dialogue citoyen organisé à l’échelle mondiale dans plus de 70 pays, « Les enjeux du XXIème siècle imposent de faire renaitre la confiance entre citoyens et décideurs. C’est pourquoi les modes de gouvernance doivent évoluer et s’adapter », expliquent les co-directeurs de Missions Publiques.

#Et_Maintenant

► Dans son livre « Et si… on libérait notre imagination pour créer le futur que nous voulons ? » (Actes Sud, 2020), l’Anglais Rob Hopkins, professeur de permaculture et initiateur du mouvement des villes en transition, livre un vibrant plaidoyer pour l’imagination au pouvoir, en donnant à voir plus qu’à penser à travers la présentation d’une multitude d’initiatives concrètes. L’échelle territoriale est cruciale pour Hopkins, qui ne croit pas au Grand Soir : « Si nous attendons le bon vouloir des gouvernements, il sera trop tard. Si nous agissons en qualité d’individu, ça sera trop peu. Mais si nous agissons en tant que communautés, il se pourrait que ce soit juste assez, juste à temps. » Il cite à ce propos Rutger Bregman, auteur du livre Utopies réalistes (Seuil, 2017) : « L’incapacité d’imaginer un monde où les choses seraient différentes n’indique qu’un défaut d’imagination, pas l’impossibilité du changement. » Hopkins donne matière à y croire avec force exemples, plus que force théories.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► A l’aube des élections américaines, la big tech s’organise.. À retenir cette semaine : – La France, 4ème au classement mondial du bien-être numérique ; – Les personnes qui ne se sont jamais complètement remises du coronavirus se rassemblent en ligne pour collectionner les données concernant leur condition ; – Étude Facebook : Où en sont les TPE-PME françaises à l’heure du Covid-19 ? ; – « L’avenir du journalisme, c’est la collaboration » ; – Les IA vont créer de nouveaux crimes dans le futur ; – Ecosia, Lilo… Les moteurs de recherche « écologiques » le sont-ils vraiment ?

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 21 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Climat

► D’abord, la Sibérie a connu des températures extrêmes. Puis, plus à l’ouest, dans le Svalbard, à mi-chemin entre la Norvège et le pôle Nord, le thermomètre a affiché des températures allant jusqu’à 10 °C au-dessus des normales saisonnières pendant plusieurs jours. Ces phénomènes, qui se sont accompagnés d’incendies hors normes et d’une fonte accélérée des glaciers et du permafrost, inquiètent ceux qui vivent au milieu de cet écosystème fragile. A lire l’article : Canicules, incendies, fonte des glaces… Comment l’Arctique traverse l’été de tous les records sur le site @franceinfo. Un pêcheur parmi un pack d’iceberg dans un fjord, près de Tiniteqilaaq, au Groenland, le 5 juillet 2020. (Photo : Philippe Roy / Afp).

#Numérique

► Ce que la crise du coronavirus a changé dans nos vies quotidiennes. Huit Européens sur dix en sont convaincus : les nouvelles technologies numériques vont sauver l’humanité. Les deux tiers (67%) des Français, eux, estiment qu’ils n’auraient jamais pu réussir le confinement sans leur présence. Ce sont les conclusions d’un sondage Odoxa, commandé par Huawei début juin. Il faut le dire : pendant le temps fort de la crise, le numérique était partout. Il a en effet été possible de travailler à distance grâce aux progrès de l’informatique et des télécommunications. S’adresser à son médecin sans bonder les salles d’attente s’est révélé plus facile que prévu grâce aux téléconsultations. Enfin, l’isolement, lié au confinement, a pu être trompé avec Zoom, House Party, Google Meet, des applications apprivoisées en un temps record. En juin, une note de la Fondation Jean Jaurès, l’affirmait : « la place prise par le numérique dans nos vies confinées a atteint un seuil inédit qui nous permet d’affirmer que nous sommes entrés dans une « société numérique ». L’Express en esquisse ses contours. Lire la suite de l’article sur le site @LExpress

#Pollution

► Le bruit, un nouvel enjeu pour les villes ? Dans un Paris confiné, le cri des mouettes planant le long de la Seine remplaçait celui des moteurs de voiture. Partout en France, l’une des conséquences du confinement fut notamment la diminution spectaculaire du niveau sonore en milieu urbain et l’apparition de sons nouveaux. À Lyon, Grenoble ou Aix-en Provence, on a observé une réduction de 4 à 10 décibels pendant le confinement, soit 60 % à 75 % de l’énergie sonore, ce qui est conséquent », résume Patricio Munoz, directeur de Acoucité, l’Observatoire de l’environnement sonore de la Métropole de Lyon. Menées par Acoucité et Bruitparif, les études sur l’environnement sonore montrent également que la baisse d’un flux sonore a eu pour résultat la redécouverte de nouveaux sons. « En temps normal, les bruit des transports dominent notre environnement sonore, poursuit Patricio Munoz. Pendant le confinement, ces sources sonores étaient moins présentes que les sons d’origines naturelles comme les chants des oiseaux ou le bruit des feuillages. L’étude révèle également que ces derniers sont systématiquement accueillis de manière favorable et positive. Lire la suite de l’article sur le site @WeDemain.

#Réseau_5G

► Le maire de Bordeaux souhaite ralentir le rythme. Alors que la procédure d’attribution des fréquences 5G se tiendra à la fin du mois de septembre, le nouveau maire écologiste de Bordeaux, Pierre Hurmic, souhaite mettre en place un moratoire autour de la nouvelle norme réseau avant de poursuivre son usage, rapporte  France 3. La rentrée risque d’être mouvementée pour la 5G. Dès la fin du mois de septembre, les principaux opérateurs français (Orange, SFR, Bouygues Telecom, Free) pourront acheter chacun un bloc de base de 50 mégahertz (MHz) au prix fixe de 350 millions d’euros, et enchérir s’ils souhaitent obtenir des blocs supplémentaires de 10 MHz à 70 millions d’euros chacun. Une procédure pour laquelle Bouygues Telecom a demandé un report, mais dont la requête a été refusée par le Conseil d’État. Dans le même temps, l’installation des stations expérimentales se poursuit dans l’hexagone. Ainsi, dès la fin d’année, la France verra sûrement naître ses premières offres 5G. Lire la suite de l’article sur le site @siecledigital

20 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 20 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Agriculture

► A Belle-Île-en-Mer, un projet viticole à l’étude depuis 2017, envisage de s’installer sur 7 hectares de la commune de Locmaria dans l’est de l’île. Mais certaines parcelles visées sont classées Natura 2000, d’autres sont en zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Toutes ou presque devraient être déclassées par l’Etat pour permettre l’installation des vignes.Sur l’île l’opposition s’organise, l’association « La Bruyère Vagabonde » a été créée. Elle interpelle directement le porteur du projet dans une lettre ouverte : « Le maintien de votre projet sur des sites de la côte sauvage (…) serait source de divisions et de tensions. C’est pourquoi, par mesure d’apaisement, nous vous demandons de renoncer à ces projets avant que l’Etat n’ait à se prononcer. » @franceinfo. (Photo : Marcel Mochet / AFP).

#Internet

► Dans son livre « Et si… on libérait notre imagination pour créer le futur que nous voulons ? » (Actes Sud, 2020), l’Anglais Rob Hopkins, professeur de permaculture et initiateur du mouvement des villes en transition, livre un vibrant plaidoyer pour l’imagination au pouvoir, en donnant à voir plus qu’à penser à travers la présentation d’une multitude d’initiatives concrètes. L’échelle territoriale est cruciale pour Hopkins, qui ne croit pas au Grand Soir : « Si nous attendons le bon vouloir des gouvernements, il sera trop tard. Si nous agissons en qualité d’individu, ça sera trop peu. Mais si nous agissons en tant que communautés, il se pourrait que ce soit juste assez, juste à temps. » Il cite à ce propos Rutger Bregman, auteur du livre Utopies réalistes (Seuil, 2017) : « L’incapacité d’imaginer un monde où les choses seraient différentes n’indique qu’un défaut d’imagination, pas l’impossibilité du changement. » Hopkins donne matière à y croire avec force exemples, plus que force théories. @villeintelmag.

#Média_Social

► Challenge de youtubeurs à Firfol : des cavaliers branchés ! Victor de caval’blog, Corentin de cococampjump, Julie de carnetdunecavaliere et Montaine de unponeyjaune sont réunis à Firfol (14). Leurs trois points communs : tous cavaliers, ils sont très présents sur les réseaux sociaux et possèdent une chaîne youtube dédiée au cheval. En immersion au domaine de Firfol, les cavaliers ont été invités pour un challenge. Ils vont se mesurer au cours d’épreuves de travail à pied, parcours en terrain varié, arçon et même voltige, l’une des activités phares du centre équestre. Un challenge qui a débuté dès ce matin avec des exercices d’arçon et de voltige, immédiatement relayés sur Instagram par Leïla Mehnane, fondatrice de l’application Nowkey d’analyse vidéo et des formations pour l’équitation, à l’origine de ce challenge : « Les quatre youtubeurs vont ainsi partager leurs nouvelles expériences à Firfol  avec leurs 180 000 abonnés. » @franceinfo

#Travail

► Après l’essor du coworking, voici venu le bureau en plein air. L’entreprise est l’un des lieux avec le plus grand risque de contamination au Covid-19. En France, un cluster sur cinq se forme sur des lieux de travail. Rien d’étonnant à cela : les open-spaces brassent chaque jour plusieurs personnes dans des espaces clos, souvent mal ventilés, où le virus circule donc très facilement. Comment réduire ce risque ? Certaines sociétés envisagent d’imposer le port obligatoire du masque à tous leurs salariés, tandis que d’autres encouragent le télétravail généralisé jusqu’à la rentrée, voire la fin de l’année. Une troisième voie, jusque-là peu explorée, permettrait de concilier l’activité professionnelle avec la perspective d’une menace épidémique durable : celle du travail en extérieur. Le travail en plein air a un effet bénéfique sur la concentration et l’état de santé général, pointait en 2010 une étude du Harvard Health Publishing. Une autre étude menée en 2011 par l’université de l’Oregon révélait même que les salariés bénéficiant d’un environnement de travail en lumière naturelle et connecté à la nature prenaient moins de congés maladie. Lire la suite de l’article sur le site @WeDemain.

#Réseau

► Digital India : le plan de l’Inde pour connecter chaque village en fibre optique en 1 000 jours. C’est à l’occasion de la fête de l’indépendance que le Premier ministre Narendra Modi a fait une déclaration officielle à propos d’un projet qui fait beaucoup parler à travers le monde : Digital India. C’est le nom de cet ambitieux programme qui vise à connecter tous les villages du pays à la fibre optique dans un délai maximum de 1 000 jours. Si l’Inde possède déjà un immense territoire terrestre, le pays a également quelques îles à couvrir. Cela ne sera pas un problème selon Narendra Modi qui annonce également qu’une connexion sera également possible grâce à un câble sous-marin. Un peu comme le projet 2Africa de Facebook ou celui de Google, Grace Hooper, qui doit relier les États-Unis à l’Espagne et au Royaume-Uni. Lire la suite de l’article sur le site @siecledigital.

19 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 19 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

x► Face à la canicule, la Californie forcée de couper le courant. En pleine crise du coronavirus, et confrontée à des températures extrêmes, dépassant les 50 degrés à certains endroits, la Californie doit désormais faire face à des coupures de courant à répétition. Près de 220.000 foyers dépendant du principal fournisseur d’électricité californien, PG & E, ont été affectés chaque soir depuis vendredi 14 août, selon le « Wall Street Journal ». La Californie n’avait pas connu de coupures de courant de cette ampleur depuis la crise de 2000 et 2001, lorsque la sécheresse ainsi que des tentatives de manipulation des prix par certains producteurs d’électricité avaient donné lieu à de multiples « black-out ». L’année dernière, des fournisseurs d’électricité avaient été obligés d’interrompre brutalement l’approvisionnement en électricité de zones entières, de peur que le réseau, en mauvais état, à cause des incendies . (Photo : Reuters).  @LesEchos.

#JeuVidéo

► La nouvelle version du simulateur de pilotage d’avions Flight Simulator 2020 est sortie  mardi 18 août. La dernière datait d’il y a 14 ans. Microsoft a confié sa mise en œuvre à Asobo, studio bordelais. Si cette version devient un succès, ce sera une consécration pour ce studio indépendant créé il y a dix-huit ans. Asobo s’est fait connaître en raflant six Pégases, les Césars du jeu vidéo, pour son jeu A Plague Tale. Le studio est particulièrement attendu la qualité de ses graphismes que par le réalisme des appareils, dans leur réaction aux commandes, les bruits de moteurs ou la vue depuis le cockpit. @franceinfo.

18 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 18 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Agriculture

► Conséquence visible du réchauffement climatique, les vendanges 2020 seront cette année encore particulièrement précoces. Une réalité qui ne cesse de se vérifier depuis dix ans, sur tous les terroirs viticoles. Didier Aubert, viticulteur, qui produit du Vouvray dans le Val-de-Loire depuis 23 ans, voit chaque année ou presque la date des vendanges se rapprocher de quelques jours. « En moyenne, pour le Vouvray, on disait qu’on vendangeait entre la 2ème quinzaine de septembre et début octobre, constate-t-il. Les saisons sont moins marquées, la vigne se développe plus tôt, pousse plus rapidement ». Avec plus de soleil et des températures plus chaudes, la Chambre d’agriculture d’Indre-et-Loire constate « une augmentation de la sucrosité » et « une diminution de leur acidité ».@franceinfo. Légende images : les vendanges ont déjà commencé dans certaines régions, comme ici en Champagne. Photo d’illustration. (Photo : Jérome Bruley / Maxppp).

► Après quinze ans à travailler en coopérative, David Faivre, viticulteur à Belval-sous-Châtillon dans la Marne, a décidé de se lancer seul en 2015. Il a commencé à communiquer sur les différents réseaux sociaux. En 2017, il créé sa chaîne YouTube pour partager sa passion. Depuis dix ans, le vigneron a commencé sa transition vers le bio. « J’ai compris que dans la communication, le choix des mots et des images étaient très importants. Dans la viticulture bio, nous pouvons utiliser du cuivre et du soufre par exemple, qui nécessitent tous deux le port de tenues intégrales impressionnantes. Je prends donc le temps d’expliquer aux abonnés comment et pourquoi nous procédons ainsi. Ça leur permet d’avoir tous les éléments en mains et de découvrir notre façon différente de travailler », explique-t-il. @franceinfo

#Territoire

► Depuis juillet, les Lot-et-Garonnais peuvent choisir trois projets qu’ils souhaitent voir financés par le Département. Pour voter, seulement deux critères : avoir 11 ans et résider dans le département. Au total, 406 projets ont été pré-sélectionnés par le département. Parmi eux, des idées de vélos pour tous, un annuaire pour les citoyens, l’ouverture d’une classe de danse : il y en a pour tous les goûts et dans tous les domaines. Parmi eux, le Hang’Art, un bus-restaurant itinérant qui sillonnera une vingtaine de villages lot-et-garonnais. Les Lot-et-Garonnais ont désormais jusqu’au 4 septembre pour voter pour leurs projets préférés. Les lauréats seront dévoilés le 16 septembre prochain. @franceinfo.

#Metier

► Une jeune pousse toulousaine a inventé une application permettant une immersion en temps réel dans un métier et partager le quotidien d’un professionnel. L’application, bientôt disponible, doit aider à l’orientions professionnelle des collégiens et lycéens. Ainsi se projeter dans un métier, en surfant sur son mobile. C’est le concept innovant d’une start-up toulousaine. Concrètement, l’utilisateur reçoit au fil des heures de la journée, et se durant plusieurs jours, des mini vidéos d’un professionnel qui l’embarque dans son quotidien en temps réel. C’est un stage de découverte digitalisé sans contraintes de temps, de déplacements ni de réseau de connaissance. @franceinfo.

#Tourisme

► Sans eau chaude, sans électricité, ni réseau, « l’accueil écologique, c’est aussi du social ».Ils viennent du Nord et ont choisi les Ardennes pour accomplir leur rêve de gosse. Emmanuel Crametz et Stéphane Saelens se sont installés dans la Thiérache pour réconcilier l’accueil des touristes et le respect de l’environnement. vides. L’un est celui d’Emmanuel Crametz, éleveur d’ânes et créateur de la Cab’âne, une maisonnette en bois 100% écolo. L’autre est celui de Stéphane Saelens, qui vient d’ouvrir ses charriots, tipis et tente trappeur au public. En cette fin d’après-midi du mois d’août, après une saison atypique, les Nordistes partagent une mousse et quelques idées écolos compatibles pour leurs hébergements. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

17 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 17 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Estival

► Pas une journée ne passe sans que Jean-Claude Fournier ne se rende sur la plage du Portrieux. Le scénariste et dessinateur de bande dessinée habite à une trentaine de mètres. Tous les jours, été comme hiver, il s’y promène. Il s’émerveille devant le spectacle que lui offre la nature : « Tout à l’heure encore, je suis allé sur le port avec mon épouse et on a vu la mer d’une couleur comme on l’avait rarement vue ! Un bleu magnifique avec du vert dedans. C’était splendide ! » « J’y avais des copains, des fils de pêcheurs qui avaient des petits canots. On allait jouer dans le port. Ma mère appelait la plage du Portrieux, le petit Nice car c’est la seule plage de Saint-Quay-Portrieux où il y a du soleil du matin au soir », raconte-t-il. @franceinfo. Légende image : La plage du Portrieux est la seule plage exposée sud de la commune de Saint-Quay-Portrieux. Face au port d’échouage, elle offre une palette de couleurs très inspirantes pour les vacanciers comme pour les artistes ! (Photo : Thibault Poriel).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► A l’aube des élections américaines, la big tech s’organise.. À retenir cette semaine : – La France, 4ème au classement mondial du bien-être numérique ; – Les personnes qui ne se sont jamais complètement remises du coronavirus se rassemblent en ligne pour collectionner les données concernant leur condition ; – Étude Facebook : Où en sont les TPE-PME françaises à l’heure du Covid-19 ? ; – « L’avenir du journalisme, c’est la collaboration » ; – Les IA vont créer de nouveaux crimes dans le futur ; – Ecosia, Lilo… Les moteurs de recherche « écologiques » le sont-ils vraiment ?

#Internet

► TikTok : l’offensive des Etats-Unis accélère le morcellement d’Internet On pourra bientôt parler « des Internets ». Cette expression au pluriel est désormais d’actualité au vu des décisions du président américain, Donald Trump, bien qu’elle fût moquée quand un de ses prédécesseurs, George W. Bush, l’employa en 2004. Plus que jamais, les craintes autour d’un Internet morcelé se font jour. L’idéal d’ouverture à tous les pays porté par les pionniers du Web dans les années 1990 est aujourd’hui également remis en cause par la politique isolationniste des Etats-Unis, le pays de naissance du réseau mondial. En campagne pour sa réélection, Donald Trump soupçonne les applications mobiles TikTok et WeChat de siphonner les données personnelles des citoyens américains. En conséquence, le président a signé début août deux décrets organisant le bannissement outre-Atlantique des deux applications détenues par des entreprises chinoises. @LesEchos.

► « Si les Etats-Unis venaient à interdire TikTok, je pense que ce ne serait que le début d’une plus sérieuse balkanisation d’Internet. La force d’Internet, aujourd’hui, est son degré de décentralisation et sa résistance à la censure. Mais ce n’est pas toujours le cas et il devient de plus en plus centralisé et de moins en moins résistant à la censure dans certains cas » A lire aussi : «explique Eva Galperin, directrice de la cybersécurité à l’Electronic Frontier Foundation (EFF), association de défense des libertés sur Internet. Lire son article publié le 4 août@lemondefr

#Environnement

► Dans Et si… on libérait notre imagination pour créer le futur que nous voulons ? (Actes Sud, 2020), l’Anglais Rob Hopkins, professeur de permaculture et initiateur du mouvement des villes en transition, livre un vibrant plaidoyer pour l’imagination au pouvoir, en donnant à voir plus qu’à penser à travers la présentation d’une multitude d’initiatives concrètes. L’échelle territoriale est cruciale pour Hopkins, qui ne croit ni au Grand Soir ni au salut par des âmes éclairées : « Si nous attendons le bon vouloir des gouvernements, il sera trop tard. Si nous agissons en qualité d’individu, ça sera trop peu. Mais si nous agissons en tant que communautés, il se pourrait que ce soit juste assez, juste à temps. » Il cite à ce propos Rutger Bregman, auteur du livre Utopies réalistes (Seuil, 2017) : « L’incapacité d’imaginer un monde où les choses seraient différentes n’indique qu’un défaut d’imagination, pas l’impossibilité du changement. » Comme Bregman, l’autre star de ce qu’on pourrait appeler le « volontarisme utopique », Hopkins donne matière à y croire avec force exemples, plus que force théories. @usbeketrica.

14 Août

Régions.news #436 – Edition du vendredi 14 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Le samedi 1er août, Andrea et Max, deux alpinistes italiens amputés ont gravi le mont Blanc par l’une des voies les plus difficiles. Leur rêve estival est de monter sur cinq des plus hauts sommets d’Italie. « Je crois que notre cordée, en son genre, est vraiment unique au monde, raconte Andrea. Avoir réussi à arriver jusque sur le toit de l’Europe a une saveur particulière pour nous. J’espère que le symbole qu’il représente contribuera à faire disparaître un certain nombre d’idées toutes faites sur le handicap ». « Pendant cette ascension, il y a eu des moments où l’on a cru que l’on était arrivé au bout de nos forces, que l’on ne pourrait pas même faire un pas de plus… Et puis, d’un seul coup, on sentait l’énergie qui revenait, et on continuait », rajoute Massimo. (Photo : DR).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Le Wwoofing, pour World-Wide Opportunities on Organic Farms (Week-ends de travail dans des fermes biologiques), est un réseau mondial de fermes biologiques nait en Angleterre, au début des années 70. Le principe : des fermes biologiques accueillent des volontaires, des travailleurs bénévoles, dans un esprit d’échanges, de partage de savoir et de pratiques. Le « Wwoofer » n’est pas rémunéré durant son séjour mais il est hébergé et nourri. On compte aujourd’hui plus de 1 700 fermes adhérentes au réseau en France. Le Wwoofing est aussi l’occasion de se familiariser avec des pratiques agricoles que la crise sanitaire du coronavirus a rendu d’actualité comme l’autonomie alimentaire, énergétique et hydraulique.

► Les températures sont de plus en plus élevées en été et ce qui n’est pas sans conséquence sur la biodiversité,  Carole Begeot, Maître de Conférences à l’Université de Franche-Comté, explique dans un entretien sur le site de France3 Bourgogne-Franche-Comté : « La sécheresse fragmente les cours d’eau, alors qu’il faudrait conserver des « corridors écologiques » (ce sont des milieux reliant différents habitats vitaux pour une espèce ou une population). Il faut assurer une continuité dans l’écosystème, sinon on peut observer des phénomènes de consanguinité, ce qui est le cas des amphibiens en Franche-Comté. (…) Certes, les écosystèmes sont résilients et il existe des transformations naturelles. Par exemple, dans les forêts, les arbres agrandissent leurs systèmes racinaires. Ce qui leur permet de puiser l’eau de manière plus profonde. » A lire aussi Sécheresse : le travail de la police de l’environnement.

#Disparition

► « Il est nécessaire d’inventer une nouvelle intelligence urbaine. D’utiliser les plateformes numériques pour organiser les délibérations locales, et donner la capacité aux habitants de s’approprier le destin technologique de leur ville. » Bernard Stiegler, philosophe et directeur de l’Institut de Recherche et d’Innovation (1ᵉʳ avril 1952 – 5 août 2020). À lire : La ville, terrain d’innovation radicale ?

Légende image. Une plante pousse sur les rives de la Loire à Montjean-sur-Loire (Maine-et-Loire), en juillet 2019. (Photo : Loïc Venante / AFP). « Abasourdis par l’inconscience de l’humanité et inquiets pour leur avenir. » Ilyes, 17 ans, et Joris, 21 ans, ne mâchent pas leurs mots sur les réseaux sociaux concernant la canicule actuelle. Depuis 2016, les deux jeunes du Doubs et du Jura tiennent une page Facebook « Météo Franc-comtoise ». Chaque jour, ces passionnés de météo publient des bulletins, des cartes, quelques photos du temps. Le dimanche 9 août, ils ont tenu à rétablir quelques vérités sur la canicule qui s’étend sur tout le territoire depuis cinq jours. « C’est la première fois que nous faisons cela. Ce n’est pas dans nos habitudes. Mais c’en était trop. On en avait marre d’entendre et de voir dans les commentaires que tout était normal, que ces chaleurs étaient dues à la période estivale », explique Ilyes, habitant de Vanclans. Le message a fait réagir plus de 5 000 internautes.

#Résilience

► L’année 2019 a vu l’émergence du doute, voire du défaitisme face au réchauffement climatique : si l’humanité était en réalité incapable d’agir avec l’urgence et l’efficacité nécessaires à enrayer la catastrophe ? Arte.tv a rencontré Rob Hopkins, qui développe depuis près de 15 ans une méthode pour préparer nos sociétés aux importants changements à venir. Rob Hopkins est enseignant britannique en permaculture. Il s’installe en 2005 à Totnes, au sud du Royaume-Uni. C’est dans cette petite ville de 8 000 habitants qu’il fait naître le mouvement Transition Towns (Villes en Transition) et qu’il développe sa théorie grâce à l’expérimentation grandeur nature. Totnes est, depuis, devenue un véritable laboratoire d’initiatives de transition, ayant pour objectif d’amener la ville vers plus de résilience. « Dans ma conception de la résilience et de la transition, on s’intéresse plutôt au manque actuel de résilience pour comprendre qu’il y a là une opportunité pour tout réinventer. »

#Ville

► Des solutions pour se loger sans se ruiner. Cécile Maisonneuve, présidente de la Fabrique de la Cité depuis 2015, groupe de réflexion sur les innovations urbaines, répond aux questions de @franceinfo sur le devenir de nos cités après la crise sanitaire du coronavirus. « Vous connaissez peut-être ces images de salariés du secteur de « la tech », dans la Silicon Valley, aux Etats-Unis, qui dorment dans leur voiture, faute de pouvoir payer un loyer. Alors, oui, on a un problème mondial de logement abordable dans nos villes. La bonne nouvelle est qu’il est possible de le résoudre. Il y a urgence ! Quand les villes deviennent des machines à exclure les classes populaires et moyennes, les effets sont nombreux : logements surpeuplés, cohabitation forcée, allongement constant des trajets domicile-travail », explique-t-elle le 9 août sur l’antenne radio. À lire aussi dans la rubrique de @franceinfo « Ma ville demain » : – Partage de l’espace public, peut-on espérer un climat plus apaisé ? (Diffusé le 19/07/2020) ; – Manger local pour ne manquer de rien (Diffusé le 08/08/2020) ; – La gratuité des transports en commun : une fausse bonne idée ? (Diffusé le 12/07/2020).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► « Clean Network » – Trump veut purger les applications chinoises. À retenir cette semaine :  ; – Envoyer moins d’e-mails et regarder moins de vidéos sur le web suffit-il pour réduire la pollution numérique ? ; – Le coût écologique de la 5G en 4 questions ; – Le plafonnement des forfaits crée la polémique dans les télécoms ; – Les apps anti-Covid européennes pourraient devenir compatibles à l’exclusion de la France ; – 20 études de cas essentielles sur la résilience du journalisme européen ; – Nice Matin publie son premier long-format vidéo.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 14 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Estival

► À Pont-Scorff (Morbihan), la mairie est installée dans un bâtiment construit par la famille Rohan de Guéméné au XVème siècle. C’est dans cette vieille bâtisse que Sébastien Preschoux s’est installé pour laisser libre cours à son imagination. « Mais son travail le plus important se trouve à l’intérieur de la mairie. Notamment dans les combles, où il a investi tout le lieu avec des fils fluorescents qui donnent naissance à des formes et des lignes », explique Christian Mahé, directeur de l’Atelier d’Estienne, qui chaque été propose des déambulations artistiques au sein de la petite cité. L’exposition est consacrée cette année au street art. « L’Art Chemin Faisant Imaginaires de Murs », la preuve pour Christian Mahé que l’art urbain peut avoir toute sa place en milieu rural. @franceinfo. (Photo : Atelier d’Estienne).

#Santé

► Smart Buildings Alliance for Smart Cities : de l’hôpital numérique au Smart Hospital. Expérience des patients, amélioration de la qualité de vie au travail pour les soignants, facilité d’accès aux soins, optimisation des coûts de fonctionnement des établissements, prévention ou encore accompagnement du vieillissement de la population et de l’augmentation des maladies chroniques sont les enjeux de l’hôpital de demain. Avec la transformation numérique et l’adaptation de près de 70 millions de m2 de bâtiments, un chantier majeur et prioritaire s’ouvre dans notre pays, selon la Smart Buildings Alliance for Smart Cities. @villeintelmag.

#Agriculture

► Haute-Saône : une « ferme des 400 vaches » suscite l’inquiétude d’associations environnementales. Sur l’ancienne route nationale qui relie Rioz à Voray-sur-l’Ognon (Haute-Saône), un important chantier est en cours depuis plusieurs mois. Il s’agit de deux bâtiments pour une surface de plus de 5 000 mètres carrés, destinés à l’exploitation de plusieurs centaines de vaches. Des ONG environnementales s’indignent du projet d’expansion d’un élevage de bovins, situé à Sorans-lès-Breurey, en Haute-Saône. Elles soulèvent notamment la question du bien-être animal. Les éleveurs à la tête de l’exploitation tiennent à rassurer. @franceinfo.

#Social

► Avec son camion ambulant, Claire Millou sillonne les villages du Maine-et-Loire. Véritable lieu de rencontre, il permet aux habitants d’une même commune de se retrouver pour un moment de convivialité et créer des liens. Avec des bénévoles, cette animatrice sociale a transformé l’ancien camion de la médecine du travail, pour en faire un lieu de vie ambulant très accueillant. « Mon Jules fait 15 tonnes et 8 mètres 50 de long. Et c’est un ami fidèle pour tout le monde. C’est un lieu d’accueil pour les gens dans les villages. On essaie de créer un lieu sympathique dans lequel les gens peuvent se retrouver », explique Claire Millou, fondatrice de l’association « Au coin de la roue ». @franceinfo.

13 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 13 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Climat

x► Comment les dérèglements climatiques ont fait entrer le Groenland dans la mondialisation. Tribune de Norbert Rouland, professeur de droit. Ancien membre de l’Institut universitaire de France (Chaire anthropologie juridique), professeur émérite, Aix-Marseille Université (AMU). En ce mois d’août, une petite expédition française du nom d’Unu Mondo – qui se donne pour but d’étudier les effets du réchauffement climatique et la fonte de la banquise – se trouve au sud du Groenland. Elle va en remonter la côte ouest pour se diriger ensuite vers le Canada, empruntant le fameux passage du Nord-Ouest. La région arctique a été ces dernières semaines à nouveau au centre de l’attention, suite à la publication d’une étude scientifique évoquant la disparition d’ici la fin du siècle des ours polaires en raison du réchauffement climatique. Et l’on se souvient bien sûr de toutes ces photos montrant des ours à la dérive sur une plaque de banquise… Même si ces mammifères sont d’excellents nageurs, les effets des dérèglements climatiques sont incontestables et de mieux en mieux documentés. J’ai pu moi-même le constater lors d’un voyage dans cette zone au mois de juin 2017. Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation. Légende image : Le village d’Oqaatsuk, situé sur l’une de berges de la baie de Disko, en 2017.(Photo de Norbert Rouland).

#Covid19

► La Corée du Sud invente un abribus anti-coronavirus. Pour limiter au maximum la propagation du coronavirus, un arrondissement de la ville de Séoul vient de mettre en place dans l’arrondissement de Seongdong-gu, un nouveau type d’abribus équipé de caméras thermiques et de stérilisateurs à rayons ultraviolets. D’après le quotidien local The Korea Herald, ces derniers sont conçus « pour protéger les passagers du soleil, de la pollution et même des virus en attendant l’arrivée [de leurs chauffeurs] ». Mis en place depuis le mercredi 5 août dans les « 10 stations les plus fréquentées de l’arrondissement », ils promettent d’améliorer « l’expérience des transports en commun » des près de 10 millions d’habitants de la métropole, pourtant déjà considérée comme l’une des plus développées en la matière. @usbeketrica.

#Surveillance

► L’utilisation de la reconnaissance faciale par les forces de l’ordre britannique jugée illégale. L’utilisation d’une technologie de reconnaissance faciale automatique par la police du pays de Galles du Sud a été jugée illégale. Une Cour d’Appel s’est prononcée mardi 11 août 2020 sur cette question suite à un recours déposé par le militant des droits de l’Homme Ed Bridges, selon la BBC. L’homme conteste l’usage fait par les forces de l’ordre de cette technologie depuis 2017. Il avait été débouté en première instance. La technologie AFR utilisée par les forces de l’ordre au pays de Galles du Sud permet de scanner les visages des gens présents dans une foule. Puis, ces visages sont comparés à une liste de personnes surveillées comprenant des suspects, des personnes disparues ou présentant simplement un intérêt. La police assure avoir réalisé 61 arrestations grâce à la reconnaissance faciale. @LUsineDigitale

#SafeCity

► Un collectif d’associations et de syndicats dont la Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’Homme, dénonce le déploiement en France, de la vidéosurveillance intelligente capable d’analyser les comportements de la rue. Sept  villes d’Occitanie ont été épinglées par ces associations. Exemple à Millau où la ville utilise ses caméras de vidéosurveillance pour identifier et sanctionner, sans contrôle physique, des manifestants. Environ 50 personnes ont reçu des amandes ces derniers mois. A Nîmes, la commune utilise le logiciel de vidéosurveillance automatisée « Briefcam » spécialisé dans la reconnaissance faciale. Enfin, à Montauban et Montpellier, la police est équipée de l’application « Map Révélation » qui promet de prédire, à l’aide d’un algorithme, les futurs crimes ou délits. @franceinfo

#Jeunesse

► Au seuil de l’âge adulte : zoom sur la Génération Z. Par Mathilde Floch, MediaLab de France Télévisions. Dans l’étude «On the Cusp of Adulthood and Facing an Uncertain Future: What We Know About Gen Z So Far », parue en mai 2020, le Pew Research Center dresse un portrait politique, démographique, sociologique et numérique de la Génération Z aux Etats-Unis. 100% digital natives, les « Gen Zers » n’ont aucun souvenir du monde avant les smartphones. Cette génération ultra-connectée est également plus multiculturelle et mieux instruite que les précédentes, et plus progressiste sur de nombreux sujets politiques et sociétaux. En 2020, une personne ayant le droit de vote sur dix aux Etats-Unis fait partie de la génération « Gen Z ». Les plus « vieux » Gen Zers atteignent 23 ans cette année, et ce sont 24 millions de jeunes qui pourront voter en novembre. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

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