21 Août

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 21 août 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Climat

► D’abord, la Sibérie a connu des températures extrêmes. Puis, plus à l’ouest, dans le Svalbard, à mi-chemin entre la Norvège et le pôle Nord, le thermomètre a affiché des températures allant jusqu’à 10 °C au-dessus des normales saisonnières pendant plusieurs jours. Ces phénomènes, qui se sont accompagnés d’incendies hors normes et d’une fonte accélérée des glaciers et du permafrost, inquiètent ceux qui vivent au milieu de cet écosystème fragile. A lire l’article : Canicules, incendies, fonte des glaces… Comment l’Arctique traverse l’été de tous les records sur le site @franceinfo. Un pêcheur parmi un pack d’iceberg dans un fjord, près de Tiniteqilaaq, au Groenland, le 5 juillet 2020. (Photo : Philippe Roy / Afp).

#Numérique

► Ce que la crise du coronavirus a changé dans nos vies quotidiennes. Huit Européens sur dix en sont convaincus : les nouvelles technologies numériques vont sauver l’humanité. Les deux tiers (67%) des Français, eux, estiment qu’ils n’auraient jamais pu réussir le confinement sans leur présence. Ce sont les conclusions d’un sondage Odoxa, commandé par Huawei début juin. Il faut le dire : pendant le temps fort de la crise, le numérique était partout. Il a en effet été possible de travailler à distance grâce aux progrès de l’informatique et des télécommunications. S’adresser à son médecin sans bonder les salles d’attente s’est révélé plus facile que prévu grâce aux téléconsultations. Enfin, l’isolement, lié au confinement, a pu être trompé avec Zoom, House Party, Google Meet, des applications apprivoisées en un temps record. En juin, une note de la Fondation Jean Jaurès, l’affirmait : « la place prise par le numérique dans nos vies confinées a atteint un seuil inédit qui nous permet d’affirmer que nous sommes entrés dans une « société numérique ». L’Express en esquisse ses contours. Lire la suite de l’article sur le site @LExpress

#Pollution

► Le bruit, un nouvel enjeu pour les villes ? Dans un Paris confiné, le cri des mouettes planant le long de la Seine remplaçait celui des moteurs de voiture. Partout en France, l’une des conséquences du confinement fut notamment la diminution spectaculaire du niveau sonore en milieu urbain et l’apparition de sons nouveaux. À Lyon, Grenoble ou Aix-en Provence, on a observé une réduction de 4 à 10 décibels pendant le confinement, soit 60 % à 75 % de l’énergie sonore, ce qui est conséquent », résume Patricio Munoz, directeur de Acoucité, l’Observatoire de l’environnement sonore de la Métropole de Lyon. Menées par Acoucité et Bruitparif, les études sur l’environnement sonore montrent également que la baisse d’un flux sonore a eu pour résultat la redécouverte de nouveaux sons. « En temps normal, les bruit des transports dominent notre environnement sonore, poursuit Patricio Munoz. Pendant le confinement, ces sources sonores étaient moins présentes que les sons d’origines naturelles comme les chants des oiseaux ou le bruit des feuillages. L’étude révèle également que ces derniers sont systématiquement accueillis de manière favorable et positive. Lire la suite de l’article sur le site @WeDemain.

#Réseau_5G

► Le maire de Bordeaux souhaite ralentir le rythme. Alors que la procédure d’attribution des fréquences 5G se tiendra à la fin du mois de septembre, le nouveau maire écologiste de Bordeaux, Pierre Hurmic, souhaite mettre en place un moratoire autour de la nouvelle norme réseau avant de poursuivre son usage, rapporte  France 3. La rentrée risque d’être mouvementée pour la 5G. Dès la fin du mois de septembre, les principaux opérateurs français (Orange, SFR, Bouygues Telecom, Free) pourront acheter chacun un bloc de base de 50 mégahertz (MHz) au prix fixe de 350 millions d’euros, et enchérir s’ils souhaitent obtenir des blocs supplémentaires de 10 MHz à 70 millions d’euros chacun. Une procédure pour laquelle Bouygues Telecom a demandé un report, mais dont la requête a été refusée par le Conseil d’État. Dans le même temps, l’installation des stations expérimentales se poursuit dans l’hexagone. Ainsi, dès la fin d’année, la France verra sûrement naître ses premières offres 5G. Lire la suite de l’article sur le site @siecledigital