13 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 13 juillet 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Climat

► Voilà un an que l’impressionnante sculpture est partie. L’ours polaire, réalisé en acier forgé par l’artiste Pascal Bejeannin, a fini son voyage autour du Groenland. Parti en juin 2019, il s’apprête à revenir d’ici août sur ses terres natales, le Jura. A bord du voilier Atka, il a sillonné la côte ouest du pays pendant douze mois. L’ours Atsunaï Kammak (qui signifie, « Au revoir, camarade ») et son équipage ont navigué vers l’immense glacier Jakobshavn Isbræ, à Illulissat. Ce glacier, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est un des plus grands fournisseurs d’iceberg de l’hémisphère nord. Mais, il fond à vue d’œil ces dernières années. Il y est resté de nombreux mois : « J’ai voulu que l’art soit témoin des changements du monde. Et qu’il devienne vecteur de rassemblement. », explique Pascal Bejeannin, artiste. @franceinfo. Légende image : L’ours en acier forgé de Pascal Bejeannin est au Groenland depuis près d’un an. (Photo : Page Facebook @atsunaikammak).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La grande muraille numérique s’étend à Hong Kong. À retenir cette semaine : – 5G: les écologistes exigent un «moratoire» ; – Associations de citoyens, maires écologistes nouvellement élus, Convention citoyenne, tous clouent la 5G au pilori ; – Le Royaume Uni commence à éliminer l’usage d’équipements Huawei de son réseau 5G, après qu’un rapport doute de la viabilité de Huawei du fait de nouvelles sanctions américaines ; – Le bannissement britannique de Huawei pourrait endommager la confiance ; – 5G : la France s’organise pour écarter Huawei des réseaux télécoms ; – Une étude menée par Welcome to the Jungle et IPSOS révèle que les Français sont enclins à adopter de nouveaux modes de travail (télétravail, horaires flexibles) et que les entreprises développent le flex office ; – « Le succès de l’entrepreneuriat, symptôme de la crise du salariat ».

#Ville

► Les chiffres qui montrent la métropolisation galopante de la planèteTribune de Julien Damon, professeur associé à Sciences Po. L’ONU annonce depuis 2008 que nous serions majoritairement urbains sur terre. La statistique d’une majorité d’humains vivant en ville, avec une projection laissant à penser que les deux tiers de l’humanité seront urbains vers 2030, a été très largement reprise. Abondamment diffusée mais aussi critiquée, elle repose sur la compilation de définitions nationales hétérogènes de ce qu’est une ville. Si la tendance est incontestable, les chiffres précis sont discutables. ONU-Habitat, l’agence onusienne en charge des questions urbaines, apporte du nouveau et de la précision en ne se penchant pas sur l’ensemble des villes, mais sur les métropoles. Lire la suite de le tribune sur le site @lexpansion.

► À quoi pourrait ressembler une ville féministe ? Puisque cette période post-confinement nous invite à repenser nos villes, pourquoi ne pas tenter de les rendre plus féministes ? C’est ce que propose Leslie Kern, géographe, professeure à l’université Mount Allison au Canada et auteure du livre Feminist City. Des toilettes publiques aux horaires de bus en passant par les espaces verts, elle décrypte la façon dont nos villes, construites par des hommes pour des hommes, contribuent aux inégalités. Elle explique dans un entretien sur le site : « Une ville féministe, c’est une ville qui fait attention à l’égalité entre les hommes et les femmes. Mais qui s’intéresse également à toutes les autres formes d’égalité. C’est une ville dont la fonction n’est pas seulement la productivité économique, mais qui est construite autour d’autres aspects comme les relations sociales, les services essentiels, l’environnement. Si on se concentre uniquement sur les éléments économiques des villes et qu’on ignore tous ces autres aspects qui relèvent de la structure sociale et de la solidarité, les choses s’effondrent assez rapidement. » @LADN_EU. Légende image : © metamorworks via GettyImages

#Agriculture

► Forêt, énergie renouvelable ou hydroponie, l’avenir incertain de la plaine enfouie sous la « mer de déchets » Ce sont 3,7 hectares qui ont déjà été débarrassés des déchets accumulés. Six cent quarante-sept tonnes de déchets industriels banals, près de 604 tonnes d’amiante, les chiffres sont impressionnants. Il faudra encore des mois pour déblayer cette vaste plaine. L’objectif du département est de dépolluer 75% du site et des déchets encore présents d’ici la fin de l’année. C’est aussi une grande opération de recyclage. Bois, verre, caillou tout y passe. Claire Marlaud, responsable de ce projet explique : « Tout ce qui est revalorisable sera revalorisé c’est le but du jeu. Même les pneus qui peuvent nous servir pour faire des éléments sportifs, des sols souples vont être revalorisés. » @franceinfo

► Italie : un groupe de migrants monte une coopérative agricole. Non loin de Rome, en Italie, des immigrés d’Afrique subsaharienne ont créé en 2012 leur propre coopérative afin de subvenir à leurs besoins. Ils étaient migrants sans papiers, exploités dans des coopératives agricoles, notamment près de Rosarno où en 2010 éclata une révolte de ces ouvriers après l’agression raciste contre l’un d’eux. Aujourd’hui, la coopérative Barikama produit des yaourts et légumes bio. La vente permet à chaque coopérateur de recevoir un salaire.  @France24. A lire aussi : ‘A beautiful thing’: the African migrants getting healthy food to Italians (@guardian) et en Italie, des Africains produisent et vendent leurs propres yaourts et légumes bio (@Observateurs)

#Energie

► Tout savoir sur l’hydrogène en quatre questions. L’hydrogène utilisé aujourd’hui par l’industrie est issu des énergies fossiles. L’hydrogène « vert », produit à partir d’électricité éolienne ou solaire, permettra de décarboner les transports et l’industrie, et aussi de stocker de l’énergie renouvelable. Un enjeu crucial pour la transition climatique. L’hydrogène, mis aujourd’hui sur le devant de la scène pour lutter contre le réchauffement climatique, peut être produit de différentes façons, et il n’est pas toujours « vert ». L’utilisation massive de ce gaz à l’heure actuelle est même tout le contraire puisqu’il est issu d’énergies fossiles, surtout le gaz naturel. Lire la suite de l’article sur le site lesechos.