18 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 18 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Vancouver, la ville qui vise le « zéro déchet ». L’objectif est pour le moins ambitieux : devenir, d’ici 2020, la « ville la plus verte du monde ». Il émane du maire de Vancouver, Gregor Robertson, qui s’attache depuis son élection, en 2008, à faire de sa cité une référence écologique. Et, de fait, il mène sur le terrain une offensive environnementale tous azimuts. Sur la côte pacifique, cette ville canadienne de 615 000 habitants a ainsi vu en dix ans un nombre impressionnant de programmes se mettre en place. Valorisation des énergies renouvelables, développement de l’économie circulaire, diminution de la place de la voiture… Au total, ce sont 100 objectifs chiffrés qui ont été fixés pour l’horizon 2020. (@LP_MaTerre).

#Ville

► Smart city : New York renonce aux taxis jaunes de demain à cause de Uber et Lyft. Le choix du Nissan NV200 avait été fait en 2011 par Michael Bloomberg, le célèbre homme d’affaires qui était alors maire de New York. Le modèle avait pour atout d’être spacieux, confortable, avec toit vitré panoramique, et d’être équipé notamment de prises USB pour charger téléphones ou ordinateurs. « Mais face aux difficultés rencontrées par de nombreux chauffeurs, la ville a décidé de leur « faciliter les choses » et « d’essayer de détendre la situation » », a expliqué mercredi Allan Fromberg, porte-parole de la Taxi and Limousine Commission qui contrôle les taxis new-yorkais. (@latribune).

► « Smart Cities 2018 » : une étude sur le projet « Alger, ville intelligente » bientôt publiée. Le cabinet d’intelligence économique « Oxford Buisness Group » (OBG) qui est l’associé des services de la wilaya d’Alger dans l’organisation de la Conférence internationale Smart Cities 2018, devant se tenir à Alger fin juin courant, publiera une étude approfondie des réalisations et des objectifs du projet « Alger, ville intelligente », a indiqué mardi un communiqué de OBG. La même source a fait savoir que dans le cadre de la préparation de la Conférence internationale Smart Cities 2018 qui se tiendra les 27 et 28 juin prochains sous le patronage du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, le cabinet OBG, en tant que partenaire de la wilaya pour l’organisation de cet évènement, publiera une étude approfondie des réalisations et objectifs du projet. Un livret présentant les technologies de pointe, les partenariats existant en Algérie ainsi que l’étude qui abordera les réalisations et les objectifs à moyen et long terme des villes intelligentes sera publié en cette occasion. (@HuffPostAlgerie).

#Transport

► Pourquoi Autolib’ pourrait bientôt n’être plus qu’un vieux souvenir à Paris. étropole proposera le 21 juin aux 98 communes qui le composent, dont Paris, de résilier le contrat conclu avec le groupe Bolloré pour gérer ce dispositif de voitures électriques en autopartage, a-t-il annoncé vendredi 15 juin. Cette annonce intervient alors qu’Autolib’ est confronté à une dette abyssale, que les collectivités locales ne veulent pas absorber. Dans la capitale et en Ile-de-France, l’après-Bolloré se dessine en matière de service d’autopartage. Franceinfo vous explique pourquoi. Selon Le Monde, la dette d’Autolib’ et du groupe Bolloré s’élève à 293,6 millions d’euros. Des chiffres confirmés au quotidien par la mairie de Paris. Lancé en fanfare en 2011, alors que Bertrand Delanoë est encore maire de la capitale, le service de voitures en autopartage, très novateur pour l’époque, fait face désormais à une révolution des façons de se déplacer, avec le vélo électrique, le VTC, la location de véhicules privés. Sans compter son image dégradée, aux voitures grises souvent sales. (@franceinfo).

#InternetDesObjets

► Ericsson : En 2023, 3,5 milliards d’objets connectés aux réseaux cellulaires. L’ébullition autour de l’Internet des Objets n’a pas fini de créer de nouvelles opportunités économiques. En tout cas, c’est ce que laisse entendre le dernier rapport publié le 12 juin 2018 par l’équipementier suédois Ericsson. Il prévoit qu’il y aura 3,5 milliards d’objets connectés aux réseaux cellulaires en 2023. Lors de son rapport publié en novembre 2017, Ericsson estimait à 1,8 milliard le nombre d’appareils connectés à des réseaux IoT cellulaires en 2023. En sept mois, cette estimation a presque doublé. La raison de cette révision à la hausse ? La croissance chinoise. Près de 2,2 milliards d’appareils connectés le seront dans le Nord Est de l’Asie, principalement en Chine. (@).

#IntelligenceArtificielle

► L’explicabilité, talon d’Achille du deep learning. On ne présente plus le deep learning (ou apprentissage machine profond), méthode qui repose sur des réseaux de neurones artificiels. Le principe : ne pas devoir définir à l’avance une règle de déduction, mais laisser l’ordinateur la déterminer tout seul, à partir de nombreux exemples étiquetés « vrai » ou « faux » (ce qu’on appelle apprentissage supervisé). Une approche qui revient à créer une boîte noire, le système causal déterminé par l’algorithme étant trop complexe pour être appréhendé d’un seul tenant par l’esprit humain. Difficile dans ces conditions d’expliquer pourquoi un système de ce type fonctionne, ou de façon plus critique, pourquoi il n’a pas fonctionné. (@Sciences_Avenir’).

► Le gouvernement pousse les administrations à « expérimenter l’intelligence artificielle ». Le secrétaire d’Etat chargé du numérique Mounir Mahjoubi a donné le départ ce jeudi 14 juin d’un appel à projets. L’objectif ? Encourager les administrations à soumettre leur projet « visant à expérimenter l’intelligence artificielle » (IA). A la clé : un million d’euros et le soutien des spécialistes du gouvernement pour mener à bien les projets retenus. Et, espère le gouvernement, « un prototype fonctionnel expérimenté auprès d’utilisateurs » au bout de 10 mois. (@usbeketrica).

#Armée

► Une armée hyper-connectée. A l’image de notre société, les champs de bataille deviennent de plus en plus connectés. Toutes les unités militaires déployées sur le terrain – véhicules, drones, fantassins – échangent des données. Cela leur permet de réagir plus rapidement face à une menace mais aussi de passer à l’action de manière coordonnée. Chez Thales, qui expose jusqu’à ses technologies jusqu’au 15 juin au salon Eurosatory, on parle désormais de combat collaboratif. Pour illustrer cette notion, le spécialiste français de l’électronique et de la défense présentait sur son stand une vidéo au scénario fictif. Deux véhicules, l’un possédant de bonnes capacités de détection et l’autre une bonne capacité de tir, se font attaquer par surprise. Le premier échappe à un tir mortel en déployant des fumigènes dès que ses capteurs détectent le laser pointé sur lui. Le second détruit l’assaillant le plus dangereux après une analyse acoustique de l’environnement. Réalisée à partir des données recueillies par les deux véhicules, celle-ci permet de « trianguler » la position de la cible mais aussi de déterminer le calibre dont elle est équipée et donc d’évaluer sa capacité de destruction ! (@LExpress).

#Robotique

► Les affects dans les machines : quels impacts sur l’homme ? Par Laurence Devillers, professeur en intelligence artificielle à Sorbonne Université, chercheur au LIMSI-CNRS, membre de la CERNA-Allistène, auteur de Des robots et des hommes : mythes, fantasmes et réalité, Plon, 2017. « À la fin du XXe siècle, au sein des sciences cognitives, émerge un nouveau champ scientifique baptisé sciences affectives, dont l’objectif est de comprendre à la fois les mécanismes sous-jacents à l’affect – comment l’affect contribue au comportement et à la pensée, mais aussi comment modéliser les affects sur machine. Aujourd’hui, il est urgent d’étudier les effets de notre cohabitation avec des machines qui sont de plus en plus émotionnelles et de se poser les questions éthiques, juridiques et sociales qui s’imposent à cette nouvelle ère. » Lire la suite sur le site de @metamedia.

#LiensVagabonds

► Big bang aux USA, où face aux GAFAN, les telcos absorbent les médias. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Telcos contre GAFAs : Aux US, les médias se font absorber par les telcos sur fond de fin de la neutralité du Net. Internet, « un bien commun », pour tout comprendre à la neutralité du Net et aux changements que son abolition entraîne. En même temps que la fin de la neutralité du Net, qui menace les services de streaming en ligne, la justice confirme le rachat de Time Warner par AT&T, et permet alors le mariage contenus/contenants, en concurrence directe avec les GAFAs. La boîte de Pandore ouverte et boostées par la faible réglementation anti-trust, les fusions/acquisitions dans le secteur des opérateurs de télécom sont lancées, avec Comcast qui renchérit sur Disney pour racheter Fox et la fusion de CBS et Viacom toujours dans les cartonsGoogle et Netflix vont devoir devenir des FAI.

Media

► Le défi du mariage des cultures télécom et média. Dans la vague de consolidation actuelle, quels que soient les points de vue sur la pertinence de la convergence entre les télécoms et les médias, tout le monde reconnaît qu’un des grands défis des premiers sera d’intégrer habilement les équipes des seconds alors que les cultures de ces deux univers sont très différentes. C’est particulièrement vrai d’AT&T qui met la main sur Time Warner. Mais cela l’est aussi de Comcast qui tente de chiper la Fox à Disney, et ce même si le cablo-opérateur a déjà de l’expérience avec l’acquisition de NBC Universal il y a quelques années. L’an dernier à une réunion de la banque d’investissement Lion Tree, raconte le « Wall Street Journal », John Stankey, une figure d’AT&T qui va être en charge au jour le jour de l’intégration de Time Warner, avait déclaré qu’il s’agissait là « d’une des tâches de management les plus complexes » qui soit. Comcast-Disney : le match pour le contrôle de Fox est parti pour durer et AT&T / Time Warner : un jackpot pour les banquiers d’affaires @LesEchos).